Auteur/autrice : jacques lesage

  • Harley FL 1951, icône de la photographie contemporaine

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    Robert Frank a l’oeil dit Jack Kerouac dans l’introduction pour ce livre phare de la photographie contemporaine qu’est «The Americans». Publié pour la première fois il y a 50 ans, en 1958 en France par Robert Delpire, Steidl vient de le re publier pour accompagner l’expo qui se promène un peu partout en ce moment.

    J’ai reçu le livre cette semaine, et même s’il ne contient que deux images où apparaît une moto, celle illustrée ci-contre a une belle histoire.

    Robert Frank terminait son périple de plusieurs mois quand il prit cette image à Indianapolis de ce couple sur une Harley Davidson FL de 1951. Le couple ne vit pas cet homme qui prit une de ses 28,000 photos à ce moment-là, pas plus que le photographe ne s’intéressa à eux plus que l’instant requis pour voir et appuyer sur le déclencheur.
    Mais il y a 3 mois, le Indianapolis Star, un quotidien local, reproduisait l’image dans son édition du dimanche pour souligner la venue de l’expo de Robert Frank dans leur ville. Telester Smiley, la passagère fut reconnue par des amies, et maintenant son histoire fait le tour du monde. Elle et son mari Matthew participaient à un rallye de leur club de moto quand le photographe les immortalisa, le regard tourné vers un objet ou événement hors cadre. Telester n’était pas une motarde aguerrie et n’accompagnait son mari qu’a l’occasion, mais Matthew Smiley ne ratait pas une sortie, et plusieurs photographies encore en possession de Telester, montre Mack, comme il était affectueusement surnommé, sur sa HD qu’il chérissait. Mack Smiley est décédé en 1996 à l’âge de 69 ans.

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    La FL était la plus grosse Harley à l’époque et équipait bon nombre de corps de police avec des versions légèrement modifiées et adaptées.

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    Police

  • Album du vendredi, Plaisir non coupable

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    L’idée était de philosopher sur le plaisir, mais il suffit de regarder un instant la joie qui se lit sur tous les visages ci-dessous, que les mots se retrouvent vite de trop. Rouler en moto est un privilège et une folie que tous les slogans publicitaires ne sauront jamais traduire avec justesse, mais puisque l’ivresse en est le fruit, allons le cueillir.

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  • Brève histoire du casque

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    Si l’on s’entend pour dater la première moto à moteur à explosion en 1885, celle de Gottlieb Daimler, le Daimler de Mercedes-Benz, celle du casque tel qu’on le porte aujourd’hui est beaucoup plus récente.

    Le crédit en revient souvent à T.E. Lawrence, mieux connu comme Lawrence d’Arabie. Amateur de belles machines, il se tua au guidon de sa Brought Superior en 1935. Un des médecins qui fut appelé a son chevet, le neurochirurgien Hugh Cairns, atterré par la disparition de ce héros et devant l’impossibilité à le sauver, Cairns se résolut à documenter les blessures crâniennes chez les motocyclistes et à promouvoir les solutions à ce problème.
    Son premier article sur le sujet, publié en 1941 dans le «British Medical Journal» démontrait clairement que dans son groupe témoin, les motocyclistes de l’armée, le nombre des traumatismes et des décès étaient nettement supérieur chez ceux qui ne portaient aucune protection. Sa seconde étude publiée en 1946 et portant sur la période allant de 1939/1945 concluait qu’après l’introduction du port obligatoire du casque en 1941 chez les motards de l’armée (effet positif du premier papier de Cairns), le nombre d’accidents mortels du à des traumatismes crâniens avait chuté de façon significative, et recommandait le port du casque pour tous les utilisateurs de motos. Mais ce ne fut que 21 ans après le décès de Cairns, en 1973, que le port du casque en moto devint obligatoire en Angleterre, tout comme en France d’ailleurs.
    Et si Hugh Cairns avait équipé ses soldats avec une version améliorée du fameux casque en cuir, il faudra attendre le début des années 50 pour voir naître l’ancêtre du casque moderne.

    Ce seront les travaux d’un chercheur de l’Université de la Californie du Sud, Charles F. Lombard, pour l’armée de l’air américaine qui mèneront au développement de la coquille extérieure dure et de l’intérieur qui absorbe et disperse l’énergie du choc. Le brevet de ce type de casque sera déposé en 1953 et verra son utilisation se répandre de l’avion de chasse, à la moto, à la voiture de course, au vélo et à tous les sports où la protection de la tête est nécessaire.

    Quelques manufacturiers se lancèrent donc dans la production de ce type de casques, mais chacun avec sa recette, ce qui rendait la comparaison ardue et la qualité inégale. Pour remédier à cette situation, la Fondation Snell créée en 1957 et portant le nom de William «Pete» Snell, un pilote amateur décédé des suites de ses blessures à la tête dans un accident de course, allait mener des études, faire des expérimentations, puis des recommandations. Dirigée par le médecin George Snively, l’équipe de la fondation Snell chercha à comprendre comment la tête et surtout le cerveau réagissaient suite à un impact. Leurs premières conclusions démontraient qu’une bonne protection demandait une coquille extérieure résistante, mais légère, et un rembourrage intérieur absorbant et moulant.
    Ainsi équipée d’une charte standardisée, la fondation contacta les principaux manufacturiers de casques et les mirent au défi d’en respecter les normes. Un dialogue s’établit alors entre les compagnies et la fondation, entraînant des révisions successives des normes. Ces dernières années ont vu un ralentissement dans l’évolution des standards, les meilleurs casques actuels ayant atteint un haut niveau de protection. Outre Snell, d’autres entités de certifications ont vu le jour, tels DOT et ANSI en Amérique, et la norme Euro ECE. Actuellement, la norme ECE fait l’unanimité quant à la qualité de ses recommandations.

    Qu’importe le niveau de protection, le motard demeure le plus exposé des usagers de la route, et le casque en est la pièce maîtresse. Un casque se doit de protéger adéquatement les parties les plus vulnérables de la tête que sont la calotte crânienne, les tempes et la mâchoire. Ainsi, le choix d’un casque intégral n’est pas une mauvaise idée, et pas seulement pour conserver la capacité de mastication, mais comme les amateurs de boxe savent les dommages que peut causer un «Uppercut», mieux vaut ne pas laisser un pavé nous le donner. Il est également recommandé de changer de casques aux 5 ans lors d’un usage normal. Les matériaux utilisés pour la fabrication se dégradent naturellement, combinés à l’usure quotidienne, le gras des cheveux, l’alcool des lotions et parfums. Tout cela fait en sorte que, même si sa durée de vie peut être plus longue selon l’utilisation qu’on en fait, la fenêtre de 5 ans semble un bon compromis pour s’assurer de porter un casque aux capacités optimales.

    Un bon casque est celui qui s’ajuste au plus près de notre tête, et même si un casque neuf peut sembler trop serré, il faut penser qu’au bout de quelques semaines d’usage, le matériel se sera ajusté au contour précis de notre tête. Et c’est pour cette même raison qu’un casque se doit d’être exclusif. Il y a autant de formes de tête que d’individus, et le casque qui fait la tournée des copains, copines devient inadéquat pour tous. Lors d’un impact, la tête se doit d’être le plus stable possible pour permettre aux matériaux de bien faire leur travail.

    Les ventes de fin de saison sont bien alléchantes pour qui souhaite se procurer un casque à bon prix, mais il faut garder en mémoire que le compte à rebours débute le jour de sa fabrication, pas celui de son achat, et que si le casque convoité est un surplus d’inventaires, il serait sage de déduire ce temps de la durée de vie réelle du casque.
    L’homologation des casques ne tient compte que de ses capacités à efficacement protéger le motard lors d’un impact. La variation dans les prix est due aux matériaux utilisés, certains plus nobles que d’autres, le design, la sophistication de ses mécanismes et options et la plus-value de son pedigree.

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    Casques Davida

  • Moto GP Indianapolis, Spies dans la tourmente de son avenir

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    Des vents de forces 8, soit de 50 à 100 km/h, ont forcé l’arrêt de ce GP d’Indianapolis après 20 des 28 tours prévus. De fortes pluies accompagnées de rafales charriant des détritus divers ont scellé l’issue sur la 69e victoire de Valentino Rossi, mais peut-être empêché un Ben Spies inspiré de faire mieux que la 6e place qui lui sera finalement dévolu.
    Parti avec précaution sur le mouillé de la cinquième position sur la grille, Ben Spies se retrouve vite 7e derrière Dani Pedrosa, à qui il prendra sa sixième place au bout de quatre tours. Dès lors, ses efforts porteront sur Stoner et Dovizioso avec l’espérance d’une quatrième place.

    C’est alors que les beaux restes de l’ouragan Ike se sont abattus sur Indianapolis et que de petits ennuis ont miné la remontée de Spies. Un problème avec la visière de son casque l’empêchait de bien saisir du regard les subtilités du circuit sous la forte pluie, comme les précieux points de cordes qui se retrouvaient dans un flou artistique des plus gênants. Incapable d’attaquer, il se contentera de coller à Dovizioso pour ne pas perdre son chemin, sachant qu’à la première manifestation de faiblesses, la meute à quelques secondes derrières aurait tôt fait de le reprendre.
    Le drapeau rouge précipité, qui aurait été frustration en d’autres circonstances, fut presque un soulagement, puisqu’il sort de son aventure 2008 en Moto Gp avec Suzuki la tête haute, convaincu qu’il y a sa place.

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    Reste à voir maintenant quelle équipe il aura su convaincre, car avec un palmarès comme celui qu’il s’est forgé en AMA Superbike avec 28 victoires en 73 départs répartit sur quatre petites années, ce qui fait de lui le troisième plus titré des pilotes derrière son omniprésent coéquipier Mat Mladin et Miguel Duhamel, il est clair qu’un talent pareil mériterait une place en MotoGP, mais une place de choix dans une équipe de pointe.
    Avec le Superbike américain en pleine restructuration (ça, c’est le mot poli, en fait c’est le bordel et personne n’y comprend encore rien), il est impensable que Spies y retourne. Quant aux rumeurs de WSB, Spies serait le premier déçu de n’avoir pas su séduire meilleure prise. Il n’a plus besoin d’attirer l’attention dans une série satellite, car il y a des limites à devoir se prouver. Il est temps pour lui d’en soutirer les dividendes.

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  • De bruit et de fureur bis

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    L’art moderne ne se confine plus aux seuls classiques que sont la peinture et la sculpture. En fait, le 20e siècle a vu l’explosion des genres où les matériaux, la forme et la présentation de l’œuvre d’art sont aussi multiples que l’art lui-même peut l’être.

    L’artiste autrichien Hubert Dobler est de ces artistes pour qui l’art est éclaté, et bonus pour nous, il utilise la moto dans ses installations et performances depuis plus de 10 ans déjà. Mais son oeuvre la plus spectaculaire est une bande vidéo de 2003 intitulée «Bull», où l’on peut voir une Honda CB550 Four suspendue au plafond d’un entrepôt et rugir comme un taureau sauvage avant l’abatage. Coeur sensible s’abstenir, mais pour les autres, une version plus longue que celle que je vous propose ci-dessous est disponible sur le site de l’artiste.

    Son travail plus récent utilisant les marques de pneus n’est pas sans rappeler l’oeuvre de cet autre artiste dont il était question en novembre dernier, Aaron Young.

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    Qu’importe la fureur mise en oeuvre, ce ne sont que de bien pauvre recréation de ce que la nature nous offre comme spectacle, mais c’est notre petite contribution, en tant qu’être humain fragile, que de tenter de le comprendre et d’en assimiler la mécanique. La seconde vidéo d’ailleurs, montre bien que les tentatives, même involontaires, ne datent pas d’hier.

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  • Album du vendredi, illustrateurs.fr

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    Denis Sire est une vedette, je suis d’ailleurs un fan de Lisa Bay depuis sa première apparition. Philippe Gürel m’était inconnu jusqu’à ce que je voie ses dessins chez le «the new cafe (racer) society», il y a quelques jours.
    Le style est différent, mais la passion est la même, et les machines servent de tremplin vers des univers complexes, où une simple ligne de couleurs nous transporte, loin vers l’horizon.

    Denis Sire

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    Tourism03

    Motor03

    Us08

    Brookland01

    Continental01

    Philippe Gürel

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    Ducatimh900evoluzione

    Pinupbmw01

    Nortonmanx

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  • Fait moi un dessin avec BMW Motorrad

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    La publicité nous a habituées à toutes sortes de trouvailles, des plus brillantes aux plus loufoques. Celle imaginée par l’agence 180 Amsterdam pour BMW Motorrad est plutôt astucieuse.

    Profitant de la popularité et de la grandissante utilisation du GPS chez les motards, ils proposent un nouveau jeu, le «dessin assisté par GPS». Les règles sont simples, il suffit de rouler en moto, d’enregistrer les coordonnées de la balade sur le GPS, puis de retour à la maison, transférez le tout sur Google Maps pour voir le résultat. Cette méthode fait des merveilles pour les adeptes de l’expressionnisme abstrait, mais pour qui aimerait ajouter un peu de réalisme à l’expérience, l’inverse se fait aussi bien.
    Suffit alors de «dessiner» son trajet à l’avance, d’en enregistrer les coordonnées sur le GPS puis de prendre la route. Le GPS sert alors de guide, à nous de suivre ses directives pour recréer le dessin.

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    BMW Motorrad a créé un site ouaibe dédié à ces créations, où l’on peut envoyer le sien.

    Alors, pour qui se cherche des raisons pour prendre la route avec sa moto, celle-là en vaut bien d’autres.

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  • Essai BMW F800ST

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    L’épiphanie est survenue alors qu’une R1200RT que j’avais vu fondre sur moi dans mon rétro de gauche a ralenti une fois à ma hauteur. Le pilote à lorgner un instant la F800ST, comme si l’aîné de la famille était surpris de voir son petit frère sur les mêmes routes que lui, et est reparti aussi vite qu’il était venu.

    Jusqu’alors, je n’avais rencontré qu’indifférence, surtout de la part des nombreuses H-D croisées, comme si une petite Allemande en habit de bourlingueuse faisait tache au milieu de ces grands espaces québécois parsemés d’épinettes rachitiques. Je caricature, mais il est vrai que cette BMW de moyennes cylindrées apparaît comme un anachronisme sur roues dans le parc moto nord-américain. Pourtant, pour qui sait voir, toucher et ressentir, la F800 a beaucoup à offrir.

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    Comme souvent chez BMW, la qualité de finition est au dessus de la moyenne avec ce carénage tout d’un bloc qui est aussi solide qu’il en a l’air. Les rétroviseurs, puisqu’il en fut question, ne bouge plus une fois ajustée, ce qui est presque un luxe. Le renflement qui se fait passer pour le réservoir, celui-ci étant sous la selle pour abaisser le centre de gravité et ajouter en maniabilité, s’avère d’une ergonomie adéquate lorsque vient le temps de plonger dans la bulle du pare-brise. Ce dernier est un peu juste en hauteur par contre, les turbulences me frappant le haut du thorax, mais ce n’est rien pour mettre en péril le plaisir de la route. Le guidon bien en mains, la position n’est pas loin d’être idéale. Le corps juste ce qu’il faut vers l’avant, sans exagération pour éviter la fatigue du cou et des poignets, les pieds légèrement vers l’arrière, ce qui libère les jambes de toutes intrusions à l’arrêt. Le siège est confortable, mais en fin de journée on l’apprécierait un peu plus moelleux.
    Le tableau de bord offre le meilleur des deux mondes, analogique pour la vitesse et le compte-tours, et numérique pour le reste des infos comme l’odomètre, la vitesse engagée et le niveau d’essence, qui sur la machine essayée souffrait d’un bogue, affichant constamment le plein d’essence, même après plus de 200 km. Ce qui pour un réservoir d’une capacité de 16 litres, fait preuve d’un optimisme aveugle.

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    Le guidon, comme on l’a vu, permet une bonne position de conduite, y retrouvant même l’interrupteur (en option) pour les poignées chauffantes. Demeure le système alambiqué pour actionner les clignotants, actionnant la manette de gauche pour tourner à gauche, celle de droite pour tourner à droite, mais annulant les deux par un unique bouton poussoir à droite. Le temps de prendre la mesure de ce système (quelques heures dans mon cas, il y en a qui sont plus lents que d’autres), les erreurs se multiplient, comme d’actionner le klaxon plutôt que le clignotant. Il doit y avoir encore quelques innocents piétons qui se demandent pourquoi ils se sont fait klaxonner.
    Mais si, à mon corps défendant j’ai chahuté quelques badauds, la F800ST fut plus tendre avec moi, absorbant les inégalités de la route avec une belle efficacité, malgré la fourche télescopique de 43 mm non réglable, mais le combiné ressort amortisseur central sur monobras oscillant fonctionne à merveille. Et comme celui-ci est ajustable, 2, 3 petites randonnées suffisent pour trouver le bon réglage, si celui de l’usine ne convient pas.

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    Le bicylindre 4 temps refroidi par eau de 798 cm3 s’acquitte sans efforts apparents de déplacer les 187 kg autour de lui. Mis au point par Rotax, on pourrait reprocher à ce moteur une linéarité sans surprise et une sonorité peu engageante, ce qui pour le modèle Sport peut être décevant, bien qu’un échappement dit «sport» par Akrapovic soit offert, mais nous n’avons pas eu l’occasion d’en faire l’expérience sonore.

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    Comme sa finalité, du moins pour le ST, n’est pas d’épater la galerie, mais bien de déplacer le plus efficacement possible ses occupants, on peut alors dire mission accomplie. Un dernier bémol concernant cette motorisation est l’irruption de claquements, surtout à bas régime, lorsque l’on cherche à maintenir une vitesse constante. Ce désagrément proviendrait de la tension de la courroie qui malgré l’amortisseur de couple, ne permet pas d’atteindre un équilibre dans le jeu de la boîte de vitesses. Tant qu’à être en boîte, celle-ci ne se révèle ni meilleure ni pire que les autres, sinon que le «clac» à l’enclenchement de la première pourrait être un peu plus discret, il y a toujours une volée d’oiseaux qui s’ébrouent dès qu’on la passe, mais j’imagine que c’est une question de préférences.

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    Déjà que le prix approche du faste pour une 800cm3, la liste à rallonge des accessoires risque de faire grimper la facture encore plus pour les accros du magasinage (shopping). Certaines options par contre sont bien tentantes, comme les poignées chauffantes et les valises que j’ai bien appréciées et que je trouve très belles. C’est l’esthète en moi qui se laisse aller à un petit excès d’enthousiasme, mais il est capable de résister au saute-vent teinté, aux clignotants à DEL blancs, au capot de selle arrière et au Navigator (GPS).

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    Cette petite BMW, quoique très bien née, demanderait encore un peu de polissage ici et là, mais elle est de ces caractères qui savent se faire pardonner leurs travers.
    D’un style soigné, sobre  et de qualité, la F800ST offre une expérience de la route au-dessus de la moyenne. Encore faut-il pour cela ajuster ses priorités à celles qu’offre la moto. Pour qui sait se retenir dans les courbes et qui a des ambitions raisonnables pour ses escapades au long cours, elle s’avère amplement satisfaisante, le logo en plus.

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  • Les motos de l’année 2008

    Le magazine américain «Motorcyclist» a mis en ligne sa liste des meilleures motos de l’année 2008 dans les différentes catégories, couronnant la Kawasaki Versys comme moto de l’année.
    La Versys était un modèle attendu aux États-unis, jaloux de L’Europe et du Canada où la nouvelle Kawa., obtenait déjà du succès. Pas rancuniers, ils lui ont fait la fête quand elle a daigné s’y présenter cette année.

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    Ayant roulé un petit peu avec la Versys l’année dernière, quoique plus occupé à la photographier qu’à l’évaluer, j’ai tout de même pu apprécier sa vivacité et son allure particulière. Je me souviens de l’avoir trouvée un peu haute, ce qui dans son cas n’est pas un défaut, lui laissant amplement de garde au sol pour la versatilité que son nom implique, c’est-à-dire s’aventurer hors des sentiers battus si nécessaire.

    Voici donc la liste que ce magazine américain a compilée, en n’oubliant pas la couleur locale qui a influencé les choix.

    Moto de l’année – Kawasaki Versys
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    Motard de l’année –  Tony George
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    Un mot sur le motard de l’année. Tony George est mieux connu dans le monde des courses automobile comme propriétaire de l’Indianapolis Motor Speedway, et comme nouveau patron du Superbike américain. Controversé, beaucoup lui reproche d’avoir tué les courses de monoplace aux États-Unis et du même coup l’intérêt pour les 500 miles d’Indianapolis.
    La reprise des intérêts du Superbike ne se fait pas sans heurts non plus, avec toute une panoplie de changements pour l’an prochain, ce qui ne fait pas que des heureux chez les constructeurs.

    Sportive – Honda CBR1000RR
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    Aventurière – BMW R1200GS
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    Routière – Kawasaki Concours 14 (1400GTR)
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    Urbaine – Suzuki B-King
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    Moto de rêve – Ducati 1098R
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    Meilleur rapport qualité/prix – Kawasaki Ninja 250R
    Ninja250r

    Cruiser – Harley-Davidson Fat Bob
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    Hors sentier – KTM 690 Enduro
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    Nouvelle technologie – Piaggio MP3
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  • AMA Superbike, Spies champion

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    Photos Brian J. Nelson

    C’est donc officiel, l’appel logé par Mat Mladin concernant sa disqualification lors des deux manches du Championat AMA Superbike au VIRginia International Raceway pour l’utilisation d’une pièce mécanique non conforme a été rejeté. Ce qui avec seulement deux manches à disputer dans ce championnat, confirme Ben Spies comme champion 2008, son troisième titre de suite.

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    Et si les pièces du puzzle tombent en place dans cette affaire, ce n’est pas encore le cas quant à l’avenir de Spies pour 2009. Rizla Suzuki, avec qui il disputera dans quelques jours le  Grand Prix d’Indianapolis, à confirmer son duo actuel de pilote pour une autre saison, et à moins de l’ajout d’une troisième monture, c’est ailleurs qu’il devra faire son nid.
    La rumeur l’envoie partout et nulle part, la plus persistante étant une place payée par de l’argent américain chez Honda Gresini, alors que d’autres le voient en WSBK avec Ducati.
    Pour les uns, c’est un futur champion du monde, pour d’autres que de la poudre aux yeux, et même sa maman qui ne le quitte pas d’une semelle qui serait insupportable faisant avorter des ententes.

    Alors comme c’est tout et n’importe quoi, on devrait au moins attendre à ce week-end américain, une annonce devrait y être faite. Sinon?

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