Auteur/autrice : jacques lesage

  • Album du vendredi, les MBI awards

    Logo La «Motorcycle Bloggers International» dont fait partit Le Blog Moto, publiait mercredi dernier son troisième palmarès. Comptant 159 membres, cette association est composée d’enthousiastes qui, quand ils ne roulent pas, partagent avec la communauté des internautes leur passion. Il va sans dire que cette communauté est principalement composée d’anglophones, voire d’anglophiles, ce qui peut transparaître dans la teinte prise par le vote.
    Mais ne chipotons pas, pour une fois que ce type d’exercice n’est pas que l’apanage de professionnels.

    Deux marques se distinguent, d’abord Ducati avec une première et une deuxième place, mais dans les catégories phares, soient la catégorie de la moto la plus désirable avec la Desmosedici RR grande gagnante, et l’Hypermotard sur la deuxième marche dans la catégorie nouveauté.
    Puis vient KTM, avec pas moins de 5 podiums, dont une première place pour un… grille-pain. BMW fait plutôt bien, mais son premier rang est pour ses sites web, et Yamaha avec 3 podiums.
    Le grand perdant est Suzuki, qui se retrouve avec le pompon de la plus grande déception avec la B-King.

    Tous les gagnants et perdants en images de l’autre côté.

    Vote1
    Catégorie: Concept
    , Honda Evo 6

    Vote2
    Catégorie: Nouveauté
    , Triumph Street Triple 675

    Vote3
    Catégorie: Scooter
    , Piaggio MP3 400

    Vote4
    Catégorie: Écocentrique
    , ElectricMoto Corp. Blade XT

    Vote5
    Catégorie: Objet de désirs
    , Ducati Desmosedici RR

    Vote6
    Catégorie: Tape dans le dos
    , Ewan McGregor & Charlie Boorman

    Vote7
    Catégorie: Idée décalée
    , KTM grille-pain

    Vote8
    Catégorie: Inspiration
    , Lois Pryce

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    Catégorie: Déception
    , Suzuki B-King

    Vote10
    Catégorie: Pied au derrière
    , Loud Pipes Save lives

    Vote11
    Catégorie: Ça va pas non!
    , Cage à poule

    Les autres membres en territoire français du MBI sont «Passion Moto GT» et «Bikes in the Fast Lane».

  • Jolene Van Vugt, étoile montante du FMX

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    photos Allison Kennedy

    Cette Ontarienne (Canada) de 27 ans qui, en compétition motocross depuis l’âge de 15 ans, revendique à elle seule un palmarès que bien des gars dans la discipline, non seulement lui envie, mais dont la majorité se contenterait de moins.
    On retiendra surtout, outre ses nombreux championats, qu’elle est la première fille à avoir réussi un «back flip» à partir d’une rampe avec atterrissage sur terre battue, et la seule à l’avoir fait avec Travis Pastrana au dessus du Grand Canyon. d’ailleurs, juste de faire partie du groupe Pastrana en dit long sur la force de caractère de la jeune femme.

    Parlant de cojones, elle raconte que le back flip est une figure relativement simple, le problème étant que la figure demande un engagement complet, impossible de le réussir qu’à moitié. Tout étant dans la vitesse d’approche et surtout dans le dernier petit coup de fouet donné à l’accélérateur juste avant l’envolée.
    Pour le reste, ça tourne tout seul. Dit comme ça, en effet, ça semble simple, mais je ne crois pas faire de tentative cette année, je n’ai pas la simplicité si volontaire que ça!

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    À la voir, on serait porté à croire qu’elle est une fille dans le groupe, pas qu’elle est LA fille du groupe, et plusieurs la croisant en «civil» ont de la difficulté à se convaincre qu’elle est championne de motocross et la première du backflip.
    Mais avec la visibilité qu’apporte le FMX et ses exploits sur la piste comme sur la rampe, le nom et le visage de Jolene Van Vugt sont de plus en plus reconnus.

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    Parlant toujours de courage et de ténacité, ce jeune homme, Aaron Fotheringham, est aussi le premier à avoir réussi le backflip, mais en fauteuil roulant. Quand on dit qu’il faut en avoir, le sexe, l’âge et la condition n’ont que peu d’importance.

  • Twist the throttle, la série sur le web

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    Twist the throttle est une série tournée dans 4 pays et 3 continents pour 4 heures d’émissions nous présentant 8 marques de motos qui font l’histoire. Diffusée en ce moment sur une chaîne câblée américaine, la série est offerte en visionnement gratuit sur le web. Chaque segment présente l’historique de la marque, mais aussi le processus créatif et manufacturier, sans oublier les dernières machines. BMW, Bimota, Ducati, Honda, Kawasaki, MV Agusta, Suzuki et Yamaha sont à l’honneur de ce qui, on l’espère, n’est que le début d’une aventure qui mérite une suite.
    Cette série est créée et animée par Dylan Weiss, dont le blog «Twisting Asphalt» est un incontournable.

  • Sécurité active, une idée lumineuse?

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    Le hasard m’a amené vers le travail de Leah Buechley, une étudiante au doctorat en science informatique à l’université du Colorado, qui s’intéresse au vêtement informatisé. Qu’est-ce qu’un t-shirt ordinateur? Pour l’instant, il ressemble plus à une oeuvre d’art lumineuse réagissant au toucher ou à une simple commande pour allumer ou éteindre de minuscules lumières DEL. Mais comme sur l’image ci-dessus, il peut servir à un cycliste à signaler ses intentions grâce à une simple pression du doigt sur le revers de sa manche de blouson.
    La miniaturisation de tout ce qui est informatique permet maintenant à l’esprit de délirer, et de produire de façon relativement simple ces mêmes idées.

    Parlant d’idées, j’en ai eu une.

    Pourquoi pas un blouson pour motard qui, relié par bluetooth aux commandes de sa moto, verrait ses intentions, comme le freinage et la signalisation, transmises par des ajouts lumineux aux épaules et dans le dos? Quelles marques n’aimeraient pas voir son logo s’illuminer à chaque freinage d’un motard? Et ce dernier est gagnant, dans la mesure où il communique plus efficacement ses intentions à son entourage immédiat.

    Luxbis

    Ben voilà, vous l’aurez vu ici pour la première fois. Et j’accepte les chèques dans toutes les devises!

    Merci d’être indulgent avec la petite infographie animée maison (selon les configurations de votre fureteur, il est possible que vous soyez obligé de cliquer sur l’image pour voir l’animation).

    Sur Flickr, le travail de Leah Buechley.
    Pour les plus aventureux, son kit de base LilyPad.

  • Album du vendredi, Fourches de type Girder

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    Il est toujours intéressant de voir comment l’industrie du recyclage réussit à prendre d’anciennes idées et à en faire la nouvelle saveur du jour.
    Prenons la fourche de type «Girder», en usage intensif au début du siècle dernier chez, entre autres, Indian et Vincent. Une Girder est, dans sa construction classique, composée de 2 bras en triangle relié à un ou deux ressorts attachés à une structure articulée au niveau de la colonne de direction. Certaines versions modernes utilisent une seule imposante section comme pour le Wraith de Confederate. Vincent à son époque en était venu à marier une Girder avec un système hydraulique, justement nommé Girdraulic. Ce système conférait plus de rigidité latérale, surtout bienvenue en figuration side-car.

    Bon nombre de choppers se retrouvent avec ce type de fourche, pour le look «old school» apprécié des nostalgiques. Il y a, par contre, certaines précautions à prendre. Le chrome en abondance chez les choppers peut s’avérer problématique si l’unique ressort du Girder est lui aussi chromé. Ce processus modifie l’intégrité moléculaire du métal, et si ce n’est pas fait dans les règles de l’art, le ressort peut casser, et dans le cas du Girder, je vous laisse imaginer les dégâts. Autres problèmes rencontrés chez les choppers sont un important guidonnage à haute vitesse et une maniabilité parfois problématique, ce qui fait de ces motos des bêtes de défilés, tout en superficialités. De vraies vedettes hollywoodiennes quoi.

    Ressources au bas de la page.
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    R1engineering
    Fusion Motorcycles
    Executive Choppers
    RMD Billet
    Confederate
    DAM Motorcycles
    Krugger Motorcycle Co.
    Vidéo the J.T. Nesbitt sur le Wraith

  • Ducati Monster 696, seul comme un grand sur le web

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    Ducati a mis en ligne un nouveau site web dédié uniquement au Monster 696. Disponible pour l’instant en anglais et en italien, on peur penser qu’il le sera bientôt aussi en français, espagnol et allemand, car ce sont les langues offertes pour l’abonnement à la Monster infolettre.
    On retrouve donc sur ce site un historique de la lignée du monstre, ses spécifications techniques, de brèves analyses sur son style et ses performances, ainsi que les dernières nouvelles. La section multimédia est un peu légère actuellement, mais elle devrait s’enrichir au fil des semaines, comme la section dernière nouvelle et la galerie d’images.

    Le site est en Flash, et si comme moi, vous demandez à votre fureteur de bloquer les fenêtres «popup», c’est bonsoir le multimédia, à moins de désactivé cette fonction ou de donner la permission à chaque fois. Ce n’est pas grand-chose, mais les concepteurs se sont fait plaisir au détriment de l’utilisateur du site, ce qui n’est pas forcément une bonne idée quand on a quelque chose à vendre.

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    Effort louable donc de la part de Ducati avec ce site web à la gloire du nouveau Monster 696, mais il est un peu léger et ne dépasse pas le stade de l’encart publicitaire. S’il y a vraiment un culte Monster, ce serait agréable de le voir s’exprimer sur ce site en donnant un peu d’espace aux fans de la machine.

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  • MotoGP Qatar, Ducati en belle de nuit pour Stoner

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    Vous savez déjà tous que L’Australien Casey Stoner sur Ducati à remporter le premier MotoGP de nuit dimanche au Qatar, que Valentino Rossi n’a pu faire illusion très longtemps malgré deux, trois petits tours en tête, et que certaines recrues semblent déjà vouloir prendre leurs places, sans complexes. Qui s’en plaindra?
    Toutes les statistiques ici sur Motogp.com.
    Nous, on fait place aux images, pour le souvenir.

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  • Daytona 200, Hayes disqualifié

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    Photo: Brian J. Nelson

    Josh Hayes de l’écurie Erion Honda a été disqualifié du Daytona 200 pour modification non conforme à une pièce homologuée. Le vilebrequin de sa Honda CBR600RR aurait était modifié, alors que le règlement stipule que seul un polissage ou un traitement de surface est permis.
    Le podium modifié est maintenant composé de Chaz Davies, Steve Rapp sur Kawasaki ZX-6R et Larry Pegram sur Ducati 848.
    Erion Honda devrait aller en appel de cette décision. Et ironie de la chose, le site web de Josh Hayes triomphe déjà sa victoire. Une autre mise à jour s’impose dans son cas.

  • Daytona 2008, drapeau noir, drapeau à damiers

    Le vent soufflait fort à Daytona en ce samedi de course, et à la vue des résultats des deux principales attractions de la journée, valait mieux être à l’avant, tout à l’avant pour espérer y demeurer.

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    En Formula Xtreme, Josh Hayes au guidon de sa Honda CBR600RR fit un sans faute pour s’imposer sans réel challenger, voyant ses voisins de podiums Chaz Davies et Steve Rapp sur Kawasaki ZX-6R traîner à plus de 32 et 51 secondes, et les deux seuls à être sur le même tour que le vainqueur. Vainqueur que les rumeurs de fin de journées voient disqualifié pour équipements non conformes. À suivre…
    Mentionnons toutefois la belle prestation de Larry Pegram sur la nouvelle Ducati 848, terminant en quatrième position à un tour.

    En Superbike, l’histoire tourne en boucle avec un Mat Mladin sur la Suzuki GSX-R1000 faisant un solo du départ à l’arrivée. Son coéquipier Ben Spies ratant son départ, Mladin se fit un petit coussin de 2, 3 secondes qu’il garda tout au long des 15 tours. Même si Spies récupéra rapidement le terrain perdu au départ, il ne fut jamais en mesure de coller à celui qui sera semble-t-il son principal rival tout au long de la saison à venir. Le podium est complété par un Jason Disalvo qui, en fin de saison dernière, semblait sur un siège éjectable chez Yamaha. Mais sa rédemption semble bien amorcée, sa guigne le laisse tranquille, il devrait pouvoir se raser sans risquer trop de malchance.

    Mais l’histoire du jour est ce drapeau noir servi à Miguel Duhamel au 54e tour. Éprouvant des problèmes avec sa Honda CBR600RR dès le premier tour, il s’arrêta aux puits pour repartir sur son mulet, son équipe demandant l’avis à un officiel de course s’il pouvait à ce stade de la course faire le changement. Sur une réponse affirmative, Duhamel amorça alors une remontée spectaculaire, passant de la 57e place au deuxième tour à la quatrième au moment du drapeau noir. Duhamel mis un bon 4 tours avant de réaliser que ses chances de victoires n’existaient plus et se convaincre de rentrer au puits. C’est alors qu’on appris que l’officiel de course ayant donné l’autorisation du changement de motos était, non seulement dans l’erreur, ce n’est que sous drapeau rouge qu’il est possible de faire le changement, et ce, dans les seuls 3 premiers tours, mais qu’il n’était pas autorisé à le faire, uniquement le commissaire de piste ayant ce privilège.
    On peut donc facilement imaginer dans quel état d’esprit se trouvait Miguel Duhamel au départ du Superbike quelques instants plus tard. D’ailleurs, il se sortait de piste au 6e tour, mais remontant en selle pour terminer en 12e place au terme de 15 trop longs tours.

    Podium Formula Xtreme
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    Podium Superbike
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    Photos: Brian J. Nelson

  • Miguel Duhamel, Interview Daytona

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    Photos: Brian J. Nelson

    Dans quelques heures se déroulera le Daytona 200 en Floride, et Miguel Duhamel tentera de remporter cette course pour la sixième fois de sa carrière, ce qui ferait de lui l’indisputable champion de cette course.
    Quelques instants après la séance de qualification jeudi, Duhamel donnait une interview à Matthew Miles de Cycle World, la voici traduite.

    Deux petites nouvelles avant de vous laisser à votre lecture. Duhamel en réunion de pilotes mercredi aurait milité en faveur de contrôles antidopage. Aucun sport de haut niveau n’est à l’abri de rumeurs concernant l’utilisation de telles substances, et il serait sage que le sport s’occupe du problème avant que le problème s’occupe du sport comme en cyclisme.
    Vendredi, en conférence de presse, Roger Edmondson, le nouveau patron des affaires courantes en AMA, annonçait que pour 2009, le Superbike serait la classe du Daytona 200. Des progrès significatifs auraient été accomplis dans la sécurité des pneumatiques, permettant au Superbike de négocier le fameux «banking» sans risque de crevaison.

    _____________________

    Q: D’abord, qu’est-il arrivé lors de l’accident à Road Atlanta l’année dernière.

    M.D.: Le pneu arrière a surchauffé et éclaté, laissant la moto se désintégrer sous moi. Je ne suis pas stupide au point d’aller me planter de ma propre volonté au pire endroit en Amérique. Mais je me considère extrêmement chanceux. Avec un poumon perforé, des fractures aux côtes et le foie lacéré, seule la blessure à la cheville me fait encore souffrir. Mais tout le reste s’est rétabli.

    Q: Considérant la gravité des blessures, avez-vous pensez tout arrêter?

    M.D.: Comme si cette question allait de soi. Parce qu’à bien y penser, il n’y a rien de pire à demander. C’est comme demander à quelqu’un sur son lit de mort s’il pense en finir bientôt, parce qu’il devrait déjà être mort depuis longtemps. On ne fait pas ça pour passer le temps, c’est notre vie, ce que nous sommes. On est pilote de motos.
    Tous les grands athlètes sont sous les feux des projecteurs, et les questions sont parfois rudes. «Vous n’êtes pas aussi performant qu’avant, allez-vous arrêter bientôt?» Pourquoi ne pas l’encourager et le laisser se dépasser? Si un constructeur croit suffisamment en lui et que son apport est positif, où est le problème?

    Q: American Honda à créer des Formula Xtreme uniquement pour vous et Neil (Hodsong) pour le seul Daytona 200. Avez-vous joué un rôle dans cette décision? Comme, «Hey les gars, j’aimerais bien avoir l’opportunité de le gagner pour une sixième fois ce 200!»

    M.D.: Non, je n’ai pas eu mon mot à dire. Je suis un pilote Honda, et reconnaissant de pouvoir courir dans le plus de classes possible au meilleur de mes capacités. Honda connaît bien la tradition qu’est le Daytona 200, même si l’événement a été critiqué, il est un grand classique, un incontournable. Tout le monde veut savoir qui détient la pôle pour le 200, et avec les améliorations côté sécurité sur la piste, il n’y a pas de raisons pour que ce ne soit pas aussi grandiose comme dans le temps où les pilotes européens venaient aussi s’y frotter.

    Q: Vous n’avez pas eu beaucoup de temps de développement sur la CBR1000RR. Que pensez-vous de la moto à ce moment-ci?

    M.D.: Je n’ai eu qu’un châssis de préproduction en essais, alors je ne me suis pas trop forcé. Je n’en suis qu’à mes premiers tours de roue avec le châssis «officiel», mais il est nettement meilleur, parce que j’étais 2 secondes plus lent que Neil cet hiver. Ici, je suis plus rapide que lui. Bien que je ne sois pas le roi de la qualif, je peux me tirer d’affaire avec la moto que j’ai entre les mains actuellement. Elle est vraiment rapide et on a la puissance nécessaire pour être compétitif. Maintenant, si elle pouvait s’extirper un peu mieux des courbes, ce serait presque parfait.

    Q: Les systèmes de tractions asservies font beaucoup parler d’eux. Quel rôle joue l’électronique en course?

    M.D.: L’assistance électronique est un couteau à double tranchant. Elle rend la moto plus prévisible, alors on voit la plupart des pilotes prendre les courbes la manette à fond, l’ordinateur ne donnant de puissance que ce qu’il faut pour rester en piste et ne pas se sortir tout seul. Honda a été un peu lent dans le développement de tout ça, alors que Suzuki a pris une bonne année d’avance. Ils ont su exploiter les ambiguïtés du règlement et en ont profité. Dommage, mais c’est aussi ça la course.
    Par contre, je semble avoir plus de succès sans les aides électroniques. Alors, je ne serais pas contre un retour de la bonne vieille méthode, et de remettre le contrôle de la puissance au pilote. Toute ma carrière, j’ai passablement bien réussi à ménager l’usure de mes pneus, me donnant un avantage en fin de course. Sur un tour, la différence entre les pilotes ne semblerait pas considérable, mais sur la durée, ce serait une autre histoire.

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