Auteur/autrice : jacques lesage

Album du vendredi, Motardes
Puisqu’en cette période de l’année, l’on se doit d’être généreux, ou tout simplement un peu moins égoïste, j’offre donc à tous les gars qui roulent seuls, une motarde pour Noël.
Que de vraies femmes ici, pas de ces poupounes (attention, au Québec, une poupoune, c’est différent. Tentative d’explication au bout du lien.) à moitié ou complètement nues, minaudant autour d’une machine chromée. On peut être macho sans être misogyne.
Plusieurs images ici sont des pubs, mais reflétant une réalité plutôt qu’une fantaisie. Parce qu’entre les deux Lara Croft ci-dessous, je laisse volontiers celle de cinéma sur son affiche, préférant, après le film, rentrer à la maison avec l’autre.
Harley-Davidson a une section de son site internet dédiée aux dames
L’Association des Femmes Motocyclistes du Québec
La moto au féminin, chez Mécanic.fr
décembre 21, 2007
MV Agusta Bestiale, un kit pour tous
Vu et admiré à Paris en octobre dernier, le nouvel habit du roi Brutale devenu Bestiale, avait suscité l’envie. Comme tranché au couteau, ce justaucorps minimaliste du designer Yacouba Galle sera disponible pour qui voudra en revêtir sa MV Agusta 910 Brutale. Prix et disponibilités suivront, mais l’intérêt pour ce type de valeur ajouté est certain, car trop rare.
décembre 20, 2007
Votre droit de vote. La moto de l’année
Depuis 20 ans, les journalistes de la presse écrite motos sont invités à choisir parmi les motos essayées celles qui ressortent du lot. Les votes sont compilés puis la gagnante célébrée. Mais maintenant, vous avez la chance d’ajouter votre grain de sel, car un prix du public a été instauré. Il suffit de se rendre sur le site de la chose, ne pas être trop tatillons sur leur façon de gérer les langues, puis de choisir dans un menu déroulant ses trois coups de coeur de l’année.
Et, dans un esprit de transparence et d’impartialité qui m’honore, je me retiens d’énoncer ici mes choix, mais j’invite les curieux à faire le détour par ici, où il y a 4 mois, je ne faisais rien d’autre que ce dont il est question.
Voilà, allez faire votre devoir de bon citoyen motard, votez, puis revenez nous dire vos choix dans les commentaires.
décembre 18, 2007
Port du casque obligatoire au Vietnam
Depuis hier, le port du casque est obligatoire au Vietnam, sur toutes les routes et en toutes circonstances. Avec de 20 à 30 décès sur la route chaque jour, le bilan n’est pas trop reluisant. Mais les habitudes ont la vie dure, et l’acceptation du port du casque ne se fait pas sans heurts. Avec un maigre 3% de port de casque, le chaos dans les rues et aux intersections, il faudra plus que des mesures répressives pour en faire accepter l’usage. Qualifié de cuiseur de riz, le casque est trouvé trop chaud et inconfortable, et avec l’entrée en vigueur de la loi, la qualité des casques sur le marché est à la baisse avec les prix à la hausse. On y trouve même des imitations en plastiques venant de Chine, ce qui, avec un marché d’environ 7 millions de motards, est une belle opportunité d’affaire, qui se fera au détriment de la sécurité des usagers.
Ci-dessous, deux vidéos illustrant bien la nécessité du port d’équipement de sécurité dans les rues encombrées du Vietnam.
Photo: Peter Kneffel
décembre 16, 2007
Arlen Ness et Russell Mitchell à Daytona
Daytona en Floride, au début du mois de mars de chaque année, devient durant une semaine un des endroits les plus débridés du monde motocycliste. Des dizaines de milliers de motards de toutes allégeances, de tailles et de formes envahissent la ville et les environs pour une unique fête de la moto. Le prétexte est le Daytona 200, première course de la saison du AMA Superbike, mais le vrai spectacle est dans la rue.
Un évènement à ne pas manquer cette année, pour qui y sera, est le déjeuner-causerie du «Motorcycle Hall of Fame Museum». Réunissant Arlen Ness et Russell Mitchell, deux figures et deux générations de constructeurs de motos d’exceptions, qui partageront avec l’assemblée, anecdotes et faits d’armes.
On ne peut faire plus différents qu’Arlen Ness et Russell Mitchel. Le premier est un enfant de l’Amérique des années 50, de son opulence et d’un optimisme à tout crin, alors que le second est un exilé britannique nourri au punk des années 70. Le résultat, il est ci-dessous, avec le trop-plein de l’un, et l’ascétisme de l’autre.
décembre 15, 2007
Album du vendredi. Jouets v1.2
Deuxième installation de notre courte série sur les jouets.
Retournons un peu dans le temps, à une époque où même le jouet était de métal comme l’original qu’il représentait. Belle époque, même si le jouet revit en ce moment un nouvel âge d’or, ciblant une clientèle adulte avec des jouets en série limitée.
Mais maintenant, le plastique sous toutes ses déclinaisons est roi, tendance qui n’est toute de fois pas récentes.
décembre 14, 2007
Album du vendredi. Jouets v1.1
Plus que 10 dodos avant le grand jour, et qui sait ce que le père Noël apportera aux enfants sages. Dommage pour Benoît qui vient de cracher dans la soupe, il n’aura pas la Hayabusa que lui destinait le gros bonhomme, je crois, qu’il va devoir se satisfaire d’un vieux poster de France Gall. Que ça serve de leçon aux autres. Et pour ces autres justement, qu’ils regrettent leurs mauvais coups, des images de ces jouets faisant l’envie des enfants de tous âges.
Première partie d’une courte série de deux, avec des jouets disons, un petit peu psychotroniques.
Le terme «psychotronique», d’abord utilisé pour désigner un film de série Z, s’étend maintenant, surtout ici au Québec, à toute une gamme de manifestations sortant de l’ordinaire avec une tendance marquée vers le bizarre. À cet égard, le Hayabuquad est psychotronique.
Deux liens en terminant, le premier vers une liste exhaustive de films psychotroniques, dont un bon nombre de films de motos. Et celui-ci vers une petite galerie de jouets inspirés de mangas ou de films d’animation.

décembre 14, 2007
Indian et Batpod. Passé et futur
Le hasard de mes pérégrinations quotidiennes m’a amené dans un voyage dans le temps. D’abord, ce film réalisé par un importateur tchèque des motos Indian au début du siècle dernier. Amateur de cinéma, il réalisa cette pub improvisée à Daytona en 1920. Remarquez le revêtement de la piste, en fine lamelle de bois. On peut voir ce film ici, sur MySpaceTV.
Et puis, cette nouvelle image du BatPod, criant de réalisme. Batman, The Dark Knight sort sur les écrans nord-américains le 18 juillet 2008. En fouillant un peu, j’ai trouvé quelques autres images de la bête, la moto, il va sans dire, pas le type dessus. À propos, c’est le cascadeur français, Jean-Pierre Goy qui a la lourde tâche de rendre crédible l’engin, c’est à dire réussir à le faire rouler droit le temps de la prise.
décembre 12, 2007
Evel Knievel, la dernière envolée
Ils étaient plus de cinq mille personnes venues rendre un dernier hommage à Evel Knievel, chez lui, à Butte (Montana) hier. L’acteur Matthew McConaughey était du lot, déclarant que le cascadeur volait maintenant pour toujours, sans craindre un atterrissage difficile, alors que dans le ciel, éclatait un feu d’artifice aux couleurs du drapeau américain.
Pour un reportage complet, le Montana Standard est un must.
Images AFP
décembre 11, 2007
L’Hypermotard hyperaméricanisé de Roland Sands
Roland Sands est de ces artisans constructeurs à avoir été révélé au grand public par la télé, ce qui lui aura permis de passer de gloire locale au rang de superstar internationale. Son style est influencé par ses années sur les circuits de L’AMA, où il courra avec succès en 250GP. Mais ses machines sont tout de même des choppers, juste un peu moins balourds.
Et voilà qu’il a pu mettre la patte sur l’Hypermotard, avec bénédiction du pape en personne, Pierre Terreblanche et de l’équipe d’ingénierie de Ducati. Est-ce que cela sera suffisant pour lui éviter l’anathème des Ducatistes, peut-être pas. Heureusement pour lui, la machine est présentée en première en Californie, un terreau mieux adapté à ce type d’exercice que l’Europe.
À sa défense, l’Hypermotard est toujours présent, camouflé sous le vernis de Sands, mais c’est le sien, il en a au moins un. Sur la route, j’image que ce sera une autre histoire, surtout avec ce gros pneu arrière. Terminé la glisse la main gauche dans le dos, l’Hypermotard devient ici l’Hyperroutard, juste pour impressionné la galerie en remontant la rue principale un vendredi soir, avec en prime un «burnout» de circonstance.
Mais dans le genre, on peut néanmoins dire que ces une de ses réussites, à ranger aux côtés de ses KRV-5, Vintage, No Regrets et Glory Stomper.
décembre 11, 2007