Auteur/autrice : jacques lesage

  • Chicara Nagata, la vidéo

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    On vous présentait les oeuvres, car c’est de ça qu’il s’agit, de Chicara Nagata en novembre dernier.
    L’exposition à la galerie Ippodo de New York se termine, mais le cinéaste Chris Winterbourne a profité de la présence de l’artiste sur place pour faire un court film (6 minutes et quelques secondes) où Nagata explique ses sources d’inspirations et sa philosophie derrière chaque moto.

    Chaque moto est construite amoureusement, morceau par morceau, avec l’aide d’un seul assistant et sans outils sophistiqués. Artisan plutôt qu’ingénieur, il façonne inlassablement chaque pièce, y consacrant des milliers d’heures.

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    La vidéo ne se retrouvant que sur ce site, Current TV, en voici donc le lien. Chicara Nagata s’exprime en japonais, mais il y a des sous-titres en anglais.

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  • Album du vendredi, Le bonheur, c’est deux roues

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    Difficile de prédire l’avenir du Scooter, sera-t-il futuriste comme celui de Kaneda dans le manga Akira, la tendance au Japon va résolument dans ce cette direction, ou bien la nostalgie ne nous laissera pas de répit et la Vespa restera un classique pour la nuit des temps?

    Quoiqu’il en soit, permettez-moi pour cet Album du Vendredi de vider mon dossier d’images en vrac, avec le Scooter dans tous ses états.
    Je parie d’ailleurs qu’il y a quelques Parisiens et Parisiennes qui se verraient bien en Scooter plutôt que de poireauter des heures sur un quai de gare en ce moment!

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  • Harley-Davidson Sportster Iron 883

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    Harley-Davidson tente d’influer un coup de jeunesse à son offre et à sa clientèle par le fait même en offrant un nouveau modèle à sa série noire, le Sportster Iron 883.
    Le Iron 883 est en fait un Nightster de moindre cylindrée, et à un coût tout aussi moindre.

    Comme beaucoup de produits Harley-Davidson, le Iron 883 ne demande rien de mieux que de se faire tripoter et personnaliser, les tendances allant vers les suspensions plus courtes, les repose-pieds avancés et un guidon haut. Le contraire de ce que j’aurais imaginé, c’est à dire plus Café que Cruiser, mais la nature d’un Harley ne se dénature pas aussi facilement.

    Un aspect intéressant de cette série noire (quoique, je ne sois pas certain que cela s’applique à tous les modèles, mais celui qui nous intéresse y participe) qui comprend outre le Nightster déjà nommé, le Cross Bones, Night Train, Fatbob et Streetbob, est la façon dont ils appliquent la peinture, qui comme un bon jeans, va s’user à l’usage et prendre une patine qui ajoutera une couche de vécu. Intéressant qu’il faille en enlever pour en ajouter, c’est comme dépenser pour économiser, mais c’est une autre histoire.

    Avec une hauteur de siège de 640mm, un réservoir de 12.5 litres, un poids à vide de 25o kilos, le moteur Evolution refroidi par air de 883cm3, boîte à six rapports, roues en alu. noire, mais question frein, le disque simple à piston double semble plutôt anémique à l’avant.

    H-D réussira-t-il à faire de ces débutantes gothiques, fortement ancrées dans la mystique de la marque, les nouvelles égéries des nuits chaudes de nos cités?

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  • Victory Core

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    Les deux événements du dernier Salon de la moto de New York furent le Honda Fury, sujet traité ici, et ce prototype par Victory, le Core.
    Développé par Michael Song, le père du Vision, ce Victory Core semble en être l’antithèse. Autant le Vision en rajoute dans le superlatif, le Core joue la carte du minimalisme. Le cadre en aluminium coulé supporte le moteur de 1731 cm3 et contient dans son «noyau» de là venant le nom, le réservoir à essence de 12 litres, radiateur, batterie et tout l’électronique.
    Et comme ce n’est qu’un prototype, on ne finasse pas sur certains détails comme l’absence d’une suspension arrière et un échappement demandant l’emploi de pantalons ignifuges. La selle en acajou est très jolie, on y a d’ailleurs intégré tous les DEL nécessaires pour signaler nos intentions, mais pas trop invitante question confort.

    On apprécie la sveltesse des Avons, 130mm à l’avant et 150mm à l’arrière, le guidon court et le profil minceur de toute la moto. On aime moins la position de conduite, jambes vers l’avant et bras étirés. Rien pour donner des envies de long parcours.

    Les codes mis en place sur le Core ne sont pas nouveaux, et plusieurs empruntent au travail de JT Nesbitt chez Confederete, mais ils ne sont pas les premiers à y piger. Quand même un Philippe Starck utilise ce vocabulaire pour son proto chez Voxan, pas de doute, c’est dans le dictionnaire.

    Mais il est heureux de voir le style Bobber/Board Tracker faire son apparition chez un manufacturier, alors que ce style rafle tous les premiers prix depuis 2, 3 ans. Malheureusement, si l’on se fit au calendrier du programme de développement du Vision, 7 ans après son apparition comme prototype, ça mène loin pour le Core, même en réduisant ce temps de moitié, parce que c’est maintenant que l’on veut ce type de motos.

    Mais bon, il y a quand même de l’espoir, parce que les prototypes futuristes, c’est bien beau, mais ils ne rouleront jamais sur nos routes, et de découvrir que BMW avec le LoRider et maintenant Victory avec le Core regardent ailleurs, mais pas trop loin est réjouissant.
    Eh, c’est toujours rassurant de savoir que nos rêves ne sont pas tous des utopies.

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  • Album du vendredi, Dakar 2009

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    Pour un premier Dakar loin de Dakar, on peut dire que le succès fut au rendez-vous. La notion de succès est toujours très relative, mais vue de Buenos Aires, l’édition 2009 est une réussite. Le «peuple» fût enthousiaste, le parcours superbe et superbement difficile, et la carte postale éminemment photogénique.

    Vous me direz si en Europe l’exaltation fut la même que par les années passées, mais de ce côté-ci de l’Atlantique, le Dakar n’existe pas. Le seul écho nous en parvenant fut la tragédie de Pascal Terry, sinon rien, rien au début, rien à la fin, rien de rien. Pourtant, tous les jours ou presque, on a des nouvelles du Vendée Globe, un passionné de voile avec du temps d’antenne partage sa passion. Ce qui est très bien, mais est-ce à dire que ce sont, soit des intérêts commerciaux ou personnels, qui mènent l’information?

    C’est vrai, je parle (façon de parler puisque c’est à l’écrit bien évidemment) de ce qui m’intéresse, mais je fais aussi l’effort de m’intéresser à ce qui pourrait m’intéresser, et de ne pas passer à côté d’incontournables.

    Ce qui fait du Dakar en Amérique du Nord un «contournable» dont on peut disposer sans toucher, victime d’indifférence, corps étranger ignoré.

    L’Amérique latine lui fait la fête, d’abord parce qu’elle a l’esprit à la fête, et qu’elle est, historiquement parlant, plus près de l’Europe que de sa voisine du troisième (pour qui ne serait pas calé en géographie, lire, l’Amérique du Nord, soit les États-Unis et le Canada).

    Le Dakar demeure donc un événement condamné au giron maternel, pour sa subsistance, ne parvenant pas à sortir de sa niche?

    Photos Red Bull Fotofiles: Cyril Despres, Jodi Viladoms, Marc Coma

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  • Complainte pour des jours meilleurs, suite et fin

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    La famille Sportsters

    Les temps sont durs, on est tous frileux, on ne prend plus de chances parce qu’il n’y a plus place à l’erreur, et la règle numéro 1 de l’innovation, c’est le droit à l’erreur.
    Ce droit n’existe plus, car il est assorti d’une condamnation à mort. Un produit qui ne trouve pas preneur est un produit inutile, de la valeur négative qui de nos jours ne peut plus être supportée par une valeur positive, car même cette dernière peine à s’y maintenir.

    L’autre jour, ma première complainte était un plaidoyer pour l’innovation, mais c’était le point de vue du motard, qui veut boire autre chose que de l’eau plate (savez, un minimum de bulles), et qu’importe la forme de la bouteille, le contenu demeure inodore, incolore, donc franchement ennuyeux, mais va falloir s’y faire.

    Terminé l’époque des Tamburini, Terreblanche, JT Nesbitt? Terminé l’époque d’une vérité, bienvenue dans l’ère de La vérité, puisqu’elle émerge du consensus d’une multitude de voix. C’est le design participatif qui nous donne ce que l’on demande, une demande diluée certes, comme tout ce qui émerge d’un consensus, mais comment pourrait-on être contre ce que l’on désire?

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    On ne créé plus, on recréé, variation sur un même thème, une plateforme, de multiples itérations. Plusieurs s’excitaient à l’annonce, l’année dernière, par Ducati de plusieurs nouveaux modèles, alors qu’en fait, une même moto va se voir offrir une garde-robe diversifiée, d’où la multiplication de l’offre.
    C’est l’école Harley-Davidson qui divise sa production en famille, Sportster, Softail, Touring, etc. et on brode autour du noyau de base. D’année en année, on transforme, on améliore, rabote les irritants, c’est meilleur et moins cher, nouveau (sic) et amélioré, dans de truculentes saveurs populaires.
    C’est le changement dans la continuité, pas de vagues surtout, pour ne pas briser le lien émotif, le sentiment d’appartenance, qui s’est créé entre l’usager et le produit.

    Mais innover, c’est être émotif, alors que transformer, c’est être rationnel, le premier poursuit un rêve pendant que l’autre tente de tuer le temps entre 9 et 5.
    Pourtant, la vie est transformation. Notre vie, de la naissance à la mort est une continuelle transformation, mais qui chemine le long d’un arc qui atteint rapidement un pic, physiologiquement parlant, c’est vers les 15, 16 ans chez l’humain (j’y vais de mémoire), et ce pic appartient aussi au monde des objets.
    On aura beau transformer ma moto préférée selon mes désirs, la limite sera vite atteinte. D’abord parce que mes désirs changent, se transforme, quand ce n’en n’est pas des nouveaux entièrement (eh! les rêves sont gratuits, pourquoi se priverait-on d’innover en cette matière?), et que la lassitude de l’usuel finira bien par prendre le dessus.

    Parce qu’il y a une limite à la transformation simpliste que l’on nous afflige en ce moment, c’est ce pic, qui une fois atteint, est condamné, soit à disparaître pour en figer l’image, devenant figure de musée, ou à dépérir.
    Innover, c’est Madonna, transformer, c’est Britney Spears, c’est Sid Vicious par rapport à Boy George, c’est le iPod versus le Zune.
    Transformer, c’est le système Windows de votre PC, toujours le même depuis le début, on rafraîchit juste le crémage en couches supplémentaires.
    Innover, c’est trouver une solution inédite à un problème. Une moto, pour un constructeur, c’est un problème. Il peut transformer, améliorer ses freins à tambour, ou innover et arriver avec des freins à disques. On ne fera pas le tour de la moto, mais vous voyez le portrait.

    Aujourd’hui, et c’est l’époque qui veut ça semble-t-il, on investit dans la nostalgie, on fouille dans son passé pour le réinterpréter, ne proposant de neuf que le logo. On est frileux alors qu’il faudrait être frivole, qui osera alors se jeter à l’eau pour aller pêcher la perle qui brille au fond?

  • Honda Fury, le retour du dinosaure à plumes

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    «Slowmo», c’est le terme que l’on utilise par ici pour désigner les lambins. Voyant la popularité des choppers et des customs sur le marché américain, popularité dont la date d’expiration est déjà de 4, 5 ans, et par la clairvoyance de ces décisions de collégialité, Honda a semble-t-il décidé de s’y lancer. Mais les bonnes idées ne sont déjà plus de bonnes idées une fois au sommet de leurs popularités. Il est alors trop tard, la vague se brise et puis plus rien. Il n’y a pas beaucoup de surfeurs chez Honda, parce que les autres, ceux qui savent reconnaître les bonnes lames, sont déjà au large alors que Honda avec son Fury s’échoue lentement sur la plage.

    On peut facilement imaginer qu’ils voient très bien la désolation dans laquelle ce segment du marché est plongé, mais des années de travail et les millions investis ont tout de même besoin d’une quelconque forme de compensation, alors on le sort le Fury, avec tambours et trompettes même, comme si c’était la plus belle invention depuis le fromage suisse pas de trous.
    Et il va s’en trouver pour le trouver attrayant, mais à l’exception de la transmission par arbre en lieu et place de la traditionnelle chaîne ou courroie, l’inattendu s’arrête là.
    D’ailleurs, on l’a déjà vu ailleurs cette moto, on en a même fait l’essai, c’est la Victory Vegas Jackpot. Ce qui à première vue semble être une assez mauvaise nouvelle pour Victory, de voir Honda débarquer sur ses terres, elle peut, au contraire, en être une bonne, forçant la compagnie du Minnesota à aller de l’avant.

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    Il est intéressant de noter que Victory dévoilait à New York, au même endroit et au même moment, un nouveau concept, Le Victory Core, sur lequel on reviendra et qui a le mérite d’être en phase avec la tendance actuelle.

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    Le Fury est propulsé par un V-Twin à refroidissement liquide de 1312 cm3, les fesses se retrouvent à 678mm du sol, avec les genoux sous les aisselles pour garder l’équilibre de la bête de 300 kilos. Le réservoir contient 13 litres, ce qui permettra de rouler un bon bout de temps sur une des bases les plus longues du marché avec plus de 1000mm entre les axes.
    L’Europe ne devrait pas voir de Fury sue ses routes, car il est essentiellement destiné à l’Amérique du Nord, un marché en déprime financièrement qui ne souhaite plus regarder en arrière, mais bien devant. Le Fury arrive donc trop tard, l’engouement est passé, et même avec une politique de prix agressive, cette moto arrive estampillée «Ère Bush», mauvaise idée dans une Amérique à la gueule de bois, réalisant que le cauchemar qu’ils croyaient rêvé est, malheureusement, bien réel.

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  • Steve McQueen, quel acteur pour le rôle?

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    Excusez-moi de revenir là-dessus, mais c’est janvier, il est permis d’être frivole et frigorifié, et puis, c’est la faute à Benoît qui dans un commentaire ouvrait la porte à une alternative pour le rôle de Steve McQueen.
    Outre Daniel Graig, qui à Hollywood pourrait faire l’affaire? Et puisque nous sommes au cinéma, savoir piloter une moto, et même une voiture est optionnel, on est acteur ou pas.

    J’en suis arrivé à une liste de 12 acteurs dont le physique ne s’éloigne pas trop de celui de Steve McQueen, et la plupart étant d’une stature suffisante pour attirer du financement, on n’est jamais trop prudent.

    Benoît suggérait Brad Pitt, très certainement l’acteur le plus «motard» d’Hollywood. Sa passion est évidente, bien qu’elle soit plus du côté de la collection que de celle de l’aventurier, qu’était Steve McQueen. Et si on y ajoute Angelina Jolie dans le rôle de Ali MacGraw, le film prendrait une tout autre dimension, brouillant peut-être le message. La biographie devenant plus un prétexte à l’exhibition du plus célèbre couple de la planète.
    Mieux vaut passer à un autre appel.

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    Tom Cruise. Motard averti certes, mais son image est toujours du mauvais côté de la force, et il n’est jamais très bon pour un film, encore moins pour une biographie, que l’histoire de l’acteur jette de l’ombre sur le personnage qu’il interprète.
    Autre motard prenant la chose au sérieux est Keanu Reeves, mais même en blonde, c’est son jeu qui risque de faire défaut. Steve McQueen n’était pas un robot, et même mon chat est plus expressif que Keanu Reeves. Suivant.

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    Je vais faire un groupe de quatre ici. Aucun n’est motard, mais comme je le disais, ce n’est que du cinéma, et ils ont la gueule de l’emploi.
    Leonardo DiCaprio pourrait apprécier ce type de personnage, même si on ne le voit pas souvent dans des rôles plus physiques. Certainement le meilleur acteur de ma courte liste.
    Edward Norton, malgré un nom de famille en phase avec le sujet, me semble trop intense pour le rôle. McQueen était léger, disons aérien pour ne pas y mettre de connotations négatives, et j’imagine mal Ed Norton léger.
    Ryan Phillippe (ex monsieur Reese Witherspoon) ferait l’affaire, mais il n’a jamais eu de premier rôle marquant, et il serait surprenant que son premier soit celui-ci. Désolé.
    Jake Gyllenhaal (le nouveau monsieur Witherspoon) a montré qu’il pouvait jouer avec sensibilité, et si son prochain film «Prince of  Persia» est à moitié décent, il devrait être une très grosse vedette l’été prochain. Est-ce suffisant pour être un Steve McQueen convaincant? Poser la question n’est déjà pas de bon augure.
    Joaquin Phoenix possède une moto, mais il a aussi annoncé qu’il se retirait des affaires, fini le métier d’acteur, il s’en va cultiver son jardin intérieur. Tant pis pour lui.
    Orlando Bloom a cette fragilité qui siérait au rôle, mais n’est-il pas trop fragile justement? On aurait peur pour lui quand il serait sur une moto.

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    Reste mes deux préférés, Ryan Reynolds (monsieur Scarlett Johansson) et Shia LaBeouf. Ils sont bien jeunes par contre, Reynolds a 32 ans et LaBeouf juste 22. Steve McQueen en avait 42 lors de sa rencontre avec Ali MacGraw sur le tournage du film «The Getaway». Faudrait voir sur quelle partie de la vie de Steve McQueen l’on voudra mettre de l’emphase, ses folles années de jeunesses ou celle de la maturité et des films qui en ont fait l’icône du cinéma que l’on connaît?

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    Il pourrait même y avoir plus d’un acteur, Shia LaBeouf et Daniel Craig se partageant le travail! Cette finasserie est à la mode avec des films comme «I’m not there» où plusieurs, même Cate Blanchett, y interprétaient le rôle de Bob Dylan, et le prochain Terry Gillian «The imaginarium of Doctor Parnassus» où après le décès de Heath Ledger, Johnny Depp, Colin Farrell et Jude Law reprenant le rôle.

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    Tiens donc, Jude Law, je n’y pensais pas. Milieu de trentaine, blond, mince, charmant, pas un abonné des deux roues, mais qu’importe, on nous y fera croire.

    Voilà, Jude Law, mon Steve McQueen. Quel est le vôtre?

  • Album du vendredi, Borgo Panigale hier encore

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    Vous l’avez peut-être vu, sinon la voilà, cette image du supposé nouveau Multistrada, floue, une photo où on voit rien, comme une fille de dos qui s’cache les fesses avec les mains!?
    On peut comprendre que l’idée est excitante, une toute nouvelle machine, cette mal-aimée de la gamme dont le profil ne lui est pas avantageux, mais qui sait se faire pardonner à l’usage.

    Mais c’est leur destiné à toutes, on n’arrête pas le progrès comme ils disent, et un jour, ils l’auront leur moto volante, mais en attendant, un petit retour en arrière et en image sur la production de la marque de Borgo Panigale.

    Images du photographe Australien Phil Aynsley

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    En chanson, la métaphore de la fille qui se cache les fesses.

  • Steve McQueen, la vie de l’homme à l’écran

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    Le voilà enfin, ce film sur Steve McQueen. Les producteurs Christine Peters et Michael Cerenzie viennent d’acquérir les droits de la biographie «Steve McQueen: Portrait of an American Rebel» écrite par Marshall Terrill.  Pour l’instant, il n’y a pas grand-chose de plus, sinon un studio possible, Paramount.
    Pas de scénariste encore, et encore moins de réalisateur, mais les rumeurs sur l’acteur qui l’incarnerait à l’écran filent déjà à 100 à l’heure. Daniel 007 Craig est pour l’instant en tête, mais si l’on se fit au bouquin, ça commence jeune pour terminer tard, avec l’épisode de son cancer. On verra, rajeunir et vieillir un acteur ne pose plus de problèmes maintenant, et Craig n’est pas étranger aux cascades et divers bolides lancés à toute vitesse.

    D’ailleurs, l’emphase devrait être mise sur son côté rebelle, voiture de courses, motos, femmes, surtout sa relation avec Ali McGraw, et autres stimulants disons, plus artificiels.
    Pas de date donc, et espérer quelque chose avant 2011 serait utopique.
    Les femmes voulaient être avec lui, et les hommes voulaient être lui, sa vie fut un sacré film, restera à voir si les attentes seront récompensées.

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    Les deux vidéos sont des extraits de «On any sunday», un documentaire de Bruce Brown produit par Steve McQueen.