Auteur/autrice : vincent vaillant

  • Mondial 2005 : Jialing 600 Rocane – Live

    100_5223Les constructeurs asiatiques sont omniprésents dans le Hall 1 du Mondial du Deux Roues et pas qu’à cause des japonaises de renommées. En effet, les motos chinoises sont aussi de la partie du côté du stand de la société Sidam qui importe et distribue les marques Jialing, Lifan, Zongshen, CF Moto, Jincheng et Regal Raptor. Parmi cette pléthore de motos, la nouveauté la plus remarquable est la Jialing 600 Rocane qui se présente sous la forme d’un trail de grosse cylindrée. Le constructeur avance en argument poids une technologie ultramoderne pour couper court à toutes railleries avec notamment un monocylindre 4 temps 4 soupapes à refroidissement liquide, injection électronique et pot catalytique conforme aux normes Euro III, un cadre périmétrique en acier, un carénage intégré avec phare double optique, une sortie d’échappement sous la selle, des freins avant et arrière à disque… mais l’argument massue sera certainement le prix de l’ordre de 5 000 € avec une garantie de 2 ans, soit à peu près 2 000 € de moins que la concurrence. Le moteur 600 cm3 est loin d’être vaillant avec seulement 30 ch à 6 500 tr/mn pour un couple de 51 Nm à 4 500 tr/mn. Néanmoins, la Jialing 600 Rocane est bien équipée avec, entre autres, un écran digital, une béquille latérale et centrale, un sabot moteur, etc… Ne reste plus qu’à vérifier la qualité des matériaux employés et l’aspect dynamique de la partie-cycle lors de sa commercialisation lors du premier trimestre 2006.

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  • Mondial 2005 : Kawasaki ER-6n et ER-6f – Live

    Errr1Les deux nouvelles stars d’entrée de gamme de chez Kawasaki ne vous sont pas inconnues puisque l’ER-6n vous a déjà été présentée dans ces deux articles (newscommuniqué de Presse) et pareillement pour l’ER-6f (newscommuniqué de Presse). Mes premières impressions de ces deux modèles sont plutôt très bonnes puisque avec un tarif commençant à 6 000  € pour la naked sans ABS et allant jusqu’à 7 000 € pour la carénée avec ABS, les deux ER-6 ne sont pas cher payées. Pour ce prix, point de moto au rabais puisqu’elles ont été bien pensées au niveau de leur design pour ne pas faire cheap, au contraire, et réussissent même la prouesse d’être bien finie avec des matériaux d’assez bonne qualité. L’identité des deux modèles et bien marquée, ma préférence va de loin au modèle caréné ER-6f en couleur noire mais dans l’ensemble chacun s’y retrouvera. D’ailleurs que vous soyez un homme de grand gabarit ou une femme toute menue, les deux motos vous accueilleront parfaitement avec une position de conduite confortable, dommage que la selle ne soit pas assez rembourrée à mon goût. A noter que l’emplacement de l’échappement en dessous du moteur rend impossible le montage d’une béquille centrale, les deux ER-6 n’en sont donc pas équipées. De nombreux équipements viendront personnaliser la moto (bulle, clignotants arrière, …), mais l’addition risque d’être vite salée ce qui, dans cette gamme, n’est pas le but. Enfin, sachez que vous pouvez dors et déjà essayer l’ER-6n chez votre concessionnaire, ce que je ferai dès que possible pour vérifier les sensations du twin, et que la dernière version commercialisée ER-6f ABS ne sera disponible qu’à partir de mars 2006.

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  • Mondial 2005 : casques Shoei

    100_5173L’un des meilleurs fabricants de casques moto à mes yeux, Shoei, présente une nouveauté sur son stand du Mondial du Deux Roues : le tout nouveau casque jet dénommé J-Wing qui remplace les J-Force et J-Gear. D’un point de vue sécurité, celui-ci se compose d’une coque AIM en fibre de verre organique multicouches pour un coque légère absorbant les chocs avec une rigidité optimale, d’un système à double calotin amortisseur à 2 densités, d’un écran à fermeture parfaitement étanche avec arrêt de sécurité et pose rapide, et d’une fermeture par boucle D au maniement simple et à l’ajustement optimum. Le J-Wing est disponible en 3 tailles de coques pour tous les tours de têtes, il pèse seulement 1.28 kg et se révèle être confortable avec ses coussinets (central 3D et joues avec encoches pour les lunettes) amovibles et lavables. Il dispose aussi d’un cache-jugulaire amovible et lavable, de grands évidements au niveau des oreilles pour l’installation de système de communication et d’un col supplémentaire sur le bord inférieur du casque pour amortir le bruit. Le J-Wing offre une multitude d’entrées et sorties d’air pour une aération optimale, tout comme sa forme aérodynamique compacte qui lui permet d’atteindre la plus faible traînée aérodynamique possible. Enfin, vous pourrez choisir votre J-Wing parmi les 8 coloris unis proposés.
    Il y a aussi d’autres nouveautés esthétiques pour le millésime 2006 du côté du casque X-Spirit, haut de gamme chez Shoei, qui s’offre deux nouvelles répliques de casque de pilotes légendaires : Eddie Laxson et Wayne Rainey avec un look d’antan. De nouveaux graphismes sont aussi disponibles sur les autres casques de la gamme.

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  • Mondial 2005 : GG Quad

    Q1Voici le quad ultime qu’il faut absolument avoir si vous êtes aisé financièrement, passionné de belles mécaniques et un brun fashion excentrique. Le GG Quad est un peu la Rolls du quad, sorte d’ovni ou plutôt de squale passe-partout sorti tout droit de l’imagination débordante du constructeur Suisse GG Motorradtechnik. Et comme toute production helvétique, le GG Quad est une merveille de qualité de fabrication, il utilise les meilleurs matériaux du marché, comme l’aluminium aéronautique, pour en faire une véritable œuvre d’art sur 4 roues sans concession. Doté d’un bicylindre 4 temps de type Boxer à 4 soupapes par cylindre de 1 130 cm3, le GG Quad développe 95 ch à 7 250 tr/mn pour un couple de 98 Nm à 5 500 tr/mn. Cette motorisation n’a aucun mal à tracter les 375 kg à sec de l’engin puisqu’elle lui autorise une vitesse de pointe de 170 km/h. tout simplement bluffant pour un quad. Peut-on encore parler d’un quad à ce niveau de performances, ou bien d’une voiture sportive qui aurait enfilé son treillis pour crapahuter dans les endroits escarpés de montagne ?  Difficile d’y répondre.

    La partie-cycle n’est pas en reste avec cadre aluminium, une suspension sur trapèze alu et 4 roues indépendantes, des amortisseurs hydrauliques à réglage en continu de la détente avec un débattement de 100 mm à l’avant et à l’arrière. Le système de freinage intégral hydraulique est proportionné aux performances hors normes avec des disques flottants de 270 mm avec étriers à 4 pistons. Les pneumatiques sont généreuses avec une monte de 195/40-16 à l’avant et 225/35-17 à l’arrière, le tout orné par de magnifiques jantes en aluminium coulé. Si en plus, je vous dis que le GG Quad est homologué par le sévère organisme TÜV et entièrement personnalisable au niveau de son design (couleur, matière, forme, logo, …) mais aussi au niveau de ces équipements (blocage de différentiel, échappement, alarme, sacs, GPS, …) vous devriez certainement craquer. Le prix me demanderez vous, et bien comme toutes choses d’exception, le prix (hors option) est conséquent puisqu’aux alentours de 35 000 €, mais c’est le prix à payer pour chevaucher le meilleur quad du moment.

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  • Jeu Vidéo : Moto GP4

    Gp4_1Le 4ème opus d’une série renommée propose aux joueurs toutes les motos et pilotes officiels catégorie MotoGP de la saison 2004 mais aussi, pour la 1ere fois, les catégories 250cc et 125 cc. On y retrouve un mode Entrainement très avancé, un mode Online en complément des modes solo et face-à-face, un nouveau moteur graphique performant pour un véritable rendu photo réaliste, un mode carrière qui donne la possibilité de faire évoluer vos pilotes et motos tout au long de la saison, une nouvelle vue : la caméra sur le casque des pilotes et aussi tous les circuits officiels du MotoGP avec les nouveaux tracés. Grâce à une étroite coopération avec Dorna Sports, l’organisme accordant les licences de MotoGP, Namco a une nouvelle fois mis la barre très haut en reconstituant fidèlement ce sport enthousiasmant et en proposant une expérience de jeu qui exaltera les fans du monde entier. Isao Nakamura, producteur de MotoGP4 pour Namco, est convaincu que ce jeu représente une nouvelle étape de la série : «Je trouve ce nouveau jeu vraiment passionnant. Nous avons ajouté de nombreuses fonctions nouvelles telles que le mode en ligne tout en veillant à ce que les fans de MotoGP retrouvent le degré élevé de qualité et le réalisme de la compétition des titres précédents. Nous sommes également très fiers de proposer pour la première fois les catégories 125 et 250 cm3.» Pour avoir testé le jeu, je dois dire que c’est le meilleur jeu de moto qui existe, on s’amuse beaucoup même si les sensations de la pratique moto restent absentes. Il faudrait avoir un simulateur à la place de la manette, mais c’est une autre histoire…

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  • Mondial 2005 : Kawasaki ER-6f – L’intégrale officielle

    Re1Avec l’ER-6f, chacun y trouvera son compte : la gent féminine et les néophytes, tout comme les motards désireux de renouer avec leur passion, adoreront sa hauteur de selle réduite, sa légèreté et la prise en main instinctive. Les adeptes des trajets quotidiens apprécieront son agilité et son étonnante sobriété. Enfin, les motards en quête d’une seconde machine seront agréablement surpris par l’ensemble des performances de l’ER-6f. Si le plaisir est absent, alors ce n’est pas une Kawasaki ! La définition du moteur de l’ER-6f vise avant tout à offrir une puissance régulière et généreuse aux bas et moyens régimes. La partie-cycle “poids léger” et l’habillage s’accordent parfaitement à la morphologie du conducteur, comme si la moto était un prolongement naturel de son corps. L’empattement court et le centrage des masses (grâce notamment au silencieux placé en position centrale) procurent une agilité exceptionnelle, une grande stabilité et un rayon de braquage réduit. Qu’il s’agisse de se faufiler en ville ou d’avaler de la route, le plaisir est toujours au rendez-vous avec l’ER-6f. D’une prise en main extrêmement facile, l’ER-6f associe la vigueur d’un bicylindre en ligne très compact à la légèreté d’un cadre treillis à amortisseur apparent – le tout présenté dans un ensemble fin et compact qui ne reflète en rien les performances très respectables dont est capable la machine.

    Ajoutez-y une protection au vent efficace, une selle basse, une position de conduite confortable et des commandes très douces : vous obtenez une machine aussi facile à apprivoiser par les nouveaux conducteurs qu’appréciée des pilotes plus expérimentés. aussi déliée et agile qu’un félin, l’ER-6f offre la finition et les sensations d’une moto beaucoup plus haut de gamme. Moyenne cylindrée la plus avenante du marché, elle est une parfaite illustration de l’adage “la fonction suit la forme” avec ses lignes fluides et épurées qui épousent le corps du conducteur. L’amortisseur déporté, le silencieux central et les jantes sportives à 6 bâtons signent instantanément sa filiation : pas de doute, c’est une Kawasaki !

    Re2Le contexte
    Parce que la moto est un plaisir. Parce qu’en moto, on se sent vivre pleinement … Et parce que rares sont les occasions de vivre une expérience aussi grisante qu’une virée en Kawasaki. La nouvelle ER-6f est une moto qui ne pouvait sortir que des ateliers Kawasaki. Séduisante, aguicheuse et débordante d’énergie, c’est une machine légère et vive à mettre entre toutes les mains. Aux novices et à ceux ayant décidé d’évoluer après une plus petite cylindrée, comme aux pratiquants chevronnés, l’ER-6f offre un mariage de polyvalence, de style et de performances auquel il est difficile de résister. Concentré de solutions techniques éprouvées habillé d’une façon jeune et moderne, la toute nouvelle ER-6f est aujourd’hui l’une des motos les plus innovantes du marché. Sortie des cartons du bureau de design intégré de l’usine d’Akashi, au Japon, l’ER-6f représente pour Kawasaki un bon en avant. Avec son moteur et son châssis innovants, elle introduit un genre nouveau dans le monde de la moto : une machine d’entrée de gamme assortie du style, de la qualité de construction et des performances de modèles beaucoup plus onéreux. Cette machine au registre très large s’adresse aux conducteurs de tous âges, de tous sexes et de tous niveaux. Elle puise les clés de son attrait dans des lignes résolument contemporaines, et sa séduction n’a d’égale que sa facilité de conduite. Propulsée par un bicylindre compact enchâssé dans un châssis étroit et léger, l’ER-6f est aussi maniable que conviviale. Et ne vous laissez pas abuser par les mensurations réduites du bloc-moteur : les chevaux sont bel et bien là, en nombre plus que satisfaisant. La douceur des commandes, le carénage intégral qui protège bien des intempéries et l’ergonomie adaptée à tous les gabarits font de l’ER-6f la machine idéale pour un large panel d’utilisateurs. Avec l’ER-6f, les débutants s’initieront à la sensation de liberté qu’apporte la moto, tandis que les pilotes plus chevronnés effectueront un véritable retour aux sources des plaisirs de la moto. L’ER-6f incarne l’image que se fait Kawasaki de la moto de demain, vision née de l’attachement mis par la marque à faire découvrir au plus grand nombre les joies de la moto. Plaisir de conduite, convivialité et look accrocheur, l’ER-6f n’est pas avare d’atouts qui séduiront le débutant comme le pilote chevronné. Comment avons-nous construit une moto au registre aussi large ? C’est simple : nous sommes partis du conducteur, et non de la machine. Nos ingénieurs ont étudié attentivement l’interaction pilote/moto, notamment la position de conduite, afin de définir celle qui inspirait le plus confiance. Re3
    La réduction de l’écartement des repose-pieds et l’abaissement de la selle permettent au conducteur de poser plus facilement les deux pieds à terre, tandis que la douceur des commandes facilite leur utilisation. D’une prise en main très aisée, l’ER-6f tire son agilité d’un cadre treillis étroit et léger, équipé d’un amortisseur arrière apparent et déporté monté sur un bras oscillant triangulaire. De ce cadre innovant à l’empattement court, associé au moteur compact, l’ER-6f tire son grand confort et sa maniabilité. S’agissant d’innovations, le moteur n’est pas en reste : compte tenu des objectifs fondamentaux de légèreté et de compacité, les bicylindres en V et les 4 cylindres en ligne étaient exclus d’emblée. Notre bureau d’études a donc mis au point un bicylindre en ligne compact, très novateur, qui délivre une puissance franche et progressive sur une vaste plage de régimes. Ce bloc moteur de 649 cm3 à refroidissement liquide est le modèle le plus compact de sa classe. Mais ne vous fiez pas à ses dimensions réduites : sa puissance lui permet de rivaliser sans problème avec n’importe quelle machine de la catégorie. L’injection électronique garantit une arrivée sans faille des chevaux à tous les régimes. Enfin, l’ER-6f ajoute à la convivialité le respect de l’environnement : elle est à ce jour la seule machine de la catégorie répondant aux très strictes normes d’émissions Euro-III. Plaisante à conduire, facile à maîtriser, l’ER-6f accueillera volontiers les débutants avec son gabarit peu intimidant et son ergonomie confortable, et saura convaincre les motards confirmés par le punch de son moteur et sa vivacité. L’ER-6f : le gabarit et l’agilité d’une 400 pour la puissance d’une 650 !

    Re4Le moteur
    C’est avant tout à son moteur que l’ER-6f doit ses mensurations compactes. Compte tenu de la pureté de ligne et de la compacité recherchées, nos ingénieurs savaient qu’un 4 cylindres en ligne serait trop large et un bicylindre en V trop long. Le seul type de moteur à même d’offrir à la fois la puissance recherchée et la compacité requise était donc le bicylindre en ligne. Le bloc-moteur de l’ER-6f, un 649 cm3 à refroidissement liquide, est de loin le modèle le plus compact de sa catégorie, à l’encombrement moindre que celui de l’ER-5, un exploit si l’on considère qu’il annonce 150 cm3 de plus que ce dernier. Le tout nouveau bicylindre en ligne de 649 cm3 à 8 soupapes, injection d’essence, refroidissement liquide et double ACT fait preuve de souplesse et de vivacité, en particulier aux bas et moyens régimes. Nos ingénieurs ont optimisé les réglages afin d’obtenir une courbe de puissance très exploitable qui inspirera confiance aux débutants. Ces caractéristiques moteur rendent la machine particulièrement plaisante à conduire en ville et à allure modérée. A 50 km/h, la réponse aux sollicitations des gaz s’avère excellente et permet de dépasser franchement. Comment avons-nous tiré cette puissance très satisfaisante d’un moteur aussi léger et compact ? Tout simplement en puisant à l’expérience acquise dans la construction des étonnantes hypersportives Ninja. Les généreux conduits d’admission de 38 mm comportent des papillons secondaires qui procurent une puissance très respectable et une réponse moteur souple et instantanée. Le cintrage flatteur pour l’oeil des tubes d’échappement permet d’optimiser la distance entre la culasse et le silencieux. Compte tenu de la prise de conscience croissante des problèmes d’environnement, nous voulions faire de l’ER-6f la machine la plus propre de sa catégorie. Re5
    L’association d’une injection performante et d’un catalyseur à 3 voies à l’intérieur du silencieux assure un seuil d’émissions très bas qui satisfait déjà, avec un an d’avance, à la rigueur des normes Euro-III. La clé de la compacité de l’ER-6f est à chercher dans la forme étonnamment ramassée de son bicylindre en ligne, qui autorise l’emploi d’un cadre étroit et léger. Au final : une moto taillée comme une 400 mais dotée de la puissance d’une 650, qui semble adresser aux néophytes une œillade aguicheuse, tout en offrant des performances à foison aux conducteurs plus expérimentés. Ne vous laissez pas abuser par l’appellation de “bicylindre en ligne” : ce moteur recèle en fait une technologie très évoluée à laquelle il doit sa forme compacte et ses performances étonnantes. L’abondance de technologie et de savoir-faire Ninja explique pourquoi cette machine compacte et légère parvient à surclasser tant d’homologues de moyenne cylindrée (et même de cylindrée supérieure). La disposition en triangle du vilebrequin et des arbres de transmission raccourcit considérablement l’encombrement en longueur du moteur. Sur la boîte, l’arbre primaire, l’arbre de sortie et le tambour de sélection sont logés dans une sorte de cassette qui permet une configuration compacte et facilite les opérations d’entretien. La hauteur du moteur, quant à elle, diminue également grâce à la forme du carter de type semi-sec. Le bloc cylindre en aluminium à revêtement interne obtenu par électrofusion est léger et dépourvu de chemise ; le faible écartement des cylindres réduit encore la largeur du bloc. La position centrale du silencieux placé sous le moteur favorise le centrage des masses et abaisse le centre de gravité. Un système d’accélération automatique du ralenti simplifie le démarrage et assure la montée en température rapide du catalyseur à la valeur optimale. Un circuit de refroidissement simplifié fait passer le liquide de refroidissement par les carters moteur, en direction du cylindre et de la culasse, afin de réduire le nombre de conduits extérieurs. Le vilebrequin calé à 180° entraîne un arbre d’équilibrage, pour un fonctionnement doux et progressif du moteur. La pompe à eau est entraînée par l’extrémité droite de l’arbre d’équilibrage. Des gicleurs d’huile placés au niveau des têtes de bielle dirigent l’huile sur l’envers des pistons afin d’en augmenter le refroidissement. Des bobines légères intégrées aux capuchons de bougies fournissent une étincelle puissante tout limitant l’encombrement. Le radiateur compact à tramage serré assure un refroidissement efficace. Une pompe à essence, légère et de conception nouvelle, est installée à l’intérieur du réservoir.

    Re6La partie-cycle
    La compacité du moteur autorise l’emploi d’un cadre d’une grande finesse, quasiment minimaliste, particulièrement étroit au niveau des genoux et des pieds. Cette compacité autorise en outre un empattement remarquablement court, gage d’agilité et de maniabilité. La possibilité d’utiliser un bras oscillant de longueur conséquente favorise le bon travail de la suspension arrière, et donc la tenue de route de la machine. L’analyse en 3D a permis de déterminer le dosage idéal de rigidité du cadre, ce qui lui confère une maniabilité exemplaire. Construit en acier haute résistance, le cadre rivalise de légèreté avec les modèles en aluminium. La configuration de la suspension arrière à mono-amortisseur déporté permet de positionner la batterie à côté de l’amortisseur, et non plus en dessous. Cette disposition favorable permet d’abaisser la selle et d’affiner les lignes. Les qualités qui font de l’ER-6f une machine particulièrement plaisante à conduire –notamment sa vivacité et son ergonomie bien pensée– sont autant d’atouts pour les nouveaux venus à la moto. Grâce à son empattement court et à son rayon de braquage réduit, l’ER-6f se manœuvre avec la plus grande facilité. La position de conduite a été particulièrement étudiée pour inspirer confiance au conducteur. La géométrie idéale du triangle formé par le guidon, la selle et les repose-pieds assure une position naturelle et confortable qui conviendra aux gabarits les plus divers. L’étroitesse du cadre et du moteur limite la largeur hors tout de la machine et permet ainsi au conducteur de resserrer les genoux et les pieds. Grâce à la selle basse et à la finesse de l’ensemble, il est facile de garder les deux pieds bien à plat au sol à l’arrêt, un critère important aux yeux de nombreux conducteurs. En complément des 3 freins à disques en pétales déjà très efficaces, les conducteurs qui souhaitent conforter leur confiance dans le freinage pourront opter pour un modèle avec ABS à l’avant et à l’arrière (disponible dans certains pays).

    Re7Les caractéristiques techniques
    Idem ER-6n, sauf :
    Angle de chasse : 25°
    Déport au sol : 106 mm
    Longueur hors tout : 2 105 mm
    Largeur hors tout : 760 mm
    Hauteur hors tout : 1 210 mm
    Empattement : 1 410 mm
    Garde au sol : 145 mm
    Hauteur de selle : 790 mm
    Poids à sec : 178 kg

    Re10Le design
    L’optique de phare est délibérément provocatrice, …toute ressemblance avec le terrible Z1000 n’étant aucunement fortuite. Avec sa bulle aérodynamique et son carénage intégral offrant une protection enveloppante contre les intempéries, l’ER-6f est aussi à l’aise sur route qu’en ville. Les clignotants avant sont intégrés au carénage, ce qui accentue encore l’homogénéité de la machine. Les clignotants, à cabochon transparent et ampoule orangée, apportent pour leur part une note de classe supplémentaire. Les lignes fluides de l’habillage se terminent par un arrière de selle effilé orné d’un feu arrière affleurant. Vue de dos, l’ER-6f paraît aussi svelte qu’agile. La selle en deux tons contribue à affiner la silhouette de la machine et semble former un capotage monoplace. Un coup d’œil aux formes sculpturales du réservoir d’essence, et l’on devine aussitôt qu’il ne peut s’agir que d’une Kawasaki. L’encastrement du bouchon de réservoir a été revu pour accentuer la finesse de l’ER-6f. L a géométrie du cadre, de la suspension arrière et du bras oscillant forme un ensemble homogène, de la colonne de direction au moyeu arrière. Le cadre treillis en acier haute résistance allège la silhouette. Les objectifs de rigidité et de résistance en contrainte ont été atteints par analyse tridimensionnelle. La suspension arrière à mono-amortisseur apparent et déporté assure une continuité harmonieuse, du cadre au bras oscillant. Le bras oscillant renforcé en acier prolonge les lignes du cadre et de l’amortisseur arrière, sa forme triangulaire participant au style novateur de la moto. La forme épurée et monobloc des platines de repose-pieds ajoute à la personnalité sportive de la machine. Le compteur de vitesse motorisé comporte un écran à cristaux liquides avec affichage du totalisateur kilométrique, des deux partiels et la montre, ainsi qu’une diode témoin de température d’eau. Le compte-tours, quant à lui, héberge une jauge à essence et une diode témoin de contrôle de l’injection. Le tableau de bord comprend en outre des témoins de clignotants, de plein phare, de point mort et d’huile.
    La position du silencieux placé sous le moteur donne également à la machine un style très affirmé. Les 3 freins à disque en pétales ne se contentent pas d’être beaux : ils garantissent aussi une puissance de freinage exemplaire. Les jantes à 6 bâtons de type supersport allègent l’esthétique d’ensemble tout en réduisant le poids non suspendu. Quatre crochets permettent d’attacher un sac ou un casque à l’arrière de la selle. Sous la selle, un espace de rangement permet de loger un antivol en U ou un dispositif similaire. Les clignotants peuvent également fonctionner en feux de détresse. Un top case et un jeu de mini clignotants sont proposés en option chez les concessionnaires et accessoiristes agréés Kawasaki.

    Les coloris
    Argent Galaxy type 2
    Noir ébène
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  • Mondial 2005 : Kawasaki ER-6n – L’intégrale officielle

    Er1_5Avec l’ER-6n, chacun y trouvera son compte : la gent féminine et les néophytes, tout comme les motards désireux de renouer avec leur passion, adoreront sa hauteur de selle réduite, sa légèreté et la prise en main instinctive. Les adeptes des trajets quotidiens apprécieront son agilité et son étonnante sobriété. Enfin, les motards en quête d’une seconde machine seront agréablement surpris par l’ensemble des performances de l’ER-6n. Si le plaisir est absent, alors ce n’est pas une Kawasaki ! Les réglages du moteur de l’ER-6n visent à offrir une puissance régulière et généreuse aux bas et moyens régimes. La partie-cycle "poids léger" et l’habillage s’accordent parfaitement à la morphologie du conducteur, comme si la moto était un prolongement naturel de son corps. L’empattement court et le centrage des masses (grâce notamment au silencieux placé en position centrale) procurent une agilité exceptionnelle et un rayon de braquage réduit. Qu’il s’agisse de se faufiler dans les bouchons urbains ou d’enrouler les petites routes de campagne, le plaisir est toujours au rendez-vous avec l’ER-6n. D’une prise en main extrêmement facile, l’ER-6n associe la vigueur d’un bicylindre parallèle et compact à la légèreté d’un cadre treillis à amortisseur apparent – le tout présenté dans un ensemble fin et compact qui ne reflète en rien les performances très respectables dont est capable la machine.

    Ajoutez-y une selle basse, une position de conduite confortable et des commandes très douces : vous obtenez une machine aussi facile à apprivoiser par les nouveaux conducteurs qu’appréciée des pilotes plus expérimentés. Qui donc a prétendu que les motos d’entrée de gamme devaient avoir l’air tristounettes ? Certainement pas Kawasaki ! L’habillage résolument futuriste de l’ER-6n éclipse ses concurrentes de moyenne cylindrée. Concrétisation réussie de l’adage “la forme suit la fonction”, les lignes fluides et sculpturales de la machine se fondent parfaitement avec le corps du conducteur. Avec son optique de phare verticale en cascade au look très affirmé, son tableau de bord surplombant l’ensemble et la touche sport de ses jantes à 6 bâtons, l’ER-6n se repère au premier coup d’œil, même de loin !

    Er2_2Le contexte
    Pour le motard, qu’il soit néophyte ou pilote chevronné, il est parfois difficile de définir la philosophie de la moto, cette sensation de liberté qu’apporte la conduite d’un deux-roues… Constructeur de motos réputées innovantes et dont les performances comblent les attentes de passionnés du monde entier, Kawasaki souffle aujourd’hui un vent de fraîcheur et d’imagination en présentant l’étonnante ER-6n, synthèse réussie des prouesses technologiques de la marque et de son interprétation du design actuel. Mûrie au sein du bureau de design intégré de l’usine d’Akashi, au Japon, l’ER-6n représente pour Kawasaki l’avènement d’une ère nouvelle et offre des perspectives inédites tout à la fois pour les motards confirmés, comme pour celles et ceux qui n’avaient pas encore songé à s’acheter une moto, ou qui n’avaient pas osé franchir le pas. Destinée par vocation aux conducteurs de tous âges, de tous niveaux et bien sûr des deux sexes, l’ER-6n se veut à la pointe de l’esthétique motocycliste contemporaine : aussi belle à regarder qu’elle est agréable à piloter. D’une ergonomie parfaitement adaptée à un large éventail de conducteurs, l’ER-6n a su tirer le meilleur parti de son bicylindre compact pour se doter d’un châssis épuré, agile et ludique à manœuvrer. Chez les débutants, l’apprentissage conduit au guidon de l’ER-6n permettra de se forger une véritable expérience. Chez les plus expérimentés, cette machine permettra d’effectuer un véritable retour aux sources des sensations de la conduite moto, en leur offrant une large plage de puissance exploitable associée à une partie-cycle remarquable par ses atouts esthétiques et techniques. L’ER-6n concrétise la “vision unique” de Kawasaki, née de la passion avec laquelle la marque s’est toujours engagée à offrir au plus grand nombre les plaisirs sans pareils de la conduite moto. A une époque où les alternatives aux modes de transport classiques se cherchent toutes une clientèle, l’ER-6n rappelle la vocation première de Kawasaki, dont ce nouveau modèle illustre avec brio une habile déclinaison, celle d’offrir sensations et liberté sur deux-roues. Plaisir de conduite, convivialité et look accrocheur, l’ER-6n n’est pas avare d’atouts qui séduiront le débutant comme le pilote chevronné. Comment avons-nous construit une moto au registre aussi large ?
    Er3_2C’est simple : nous sommes partis du conducteur, et non de la machine. Nos ingénieurs ont étudié attentivement l’interaction pilote/moto, notamment la position de conduite, afin de définir celle qui inspirait le plus confiance. La réduction de l’écartement des repose-pieds et l’abaissement de la selle permettent au conducteur de poser plus facilement les deux pieds à terre, tandis que la douceur des commandes facilite leur utilisation. D’une prise en main très aisée, l’ER-6n tire son agilité d’un cadre treillis étroit et léger, équipé d’un amortisseur arrière apparent et déporté monté sur un bras oscillant triangulaire. De ce cadre innovant à l’empattement court, associé au moteur compact, l’ER-6n tire son grand confort et sa maniabilité. S’agissant d’innovations, le moteur n’est pas en reste : compte tenu des objectifs fondamentaux de légèreté et de compacité, les bicylindres en V et les 4 cylindres en ligne étaient exclus d’emblée. Notre bureau d’études – comprenant notamment l’ingénieur responsable des moteurs de MotoGP – a mis au point un bicylindre parallèle compact, très novateur, qui délivre une puissance franche et progressive sur une vaste plage de régimes. Ce bloc moteur de 649 cm3 à refroidissement liquide est le modèle le plus compact de sa catégorie. Mais ne vous fiez pas à ses dimensions réduites : sa puissance lui permet de rivaliser sans problème avec n’importe quelle machine de la catégorie. L’injection électronique garantit une arrivée sans faille des chevaux à tous les régimes. Enfin, l’ER-6n ajoute à la convivialité le respect de l’environnement : elle est à ce jour la seule machine de la catégorie répondant aux normes d’émissions très strictes Euro-III. Plaisante à conduire, facile à maîtriser, l’ER-6n accueillera volontiers les débutants avec son gabarit peu intimidant et son ergonomie confortable, et saura convaincre les motards confirmés, par le punch de son moteur et sa vivacité. L’ER-6n : le gabarit et l’agilité d’une 400 pour la puissance d’une 650 !

    Er4_1Le moteur
    C’est avant tout à son moteur que l’ER-6n doit ses dimensions compactes. Compte tenu de la pureté de ligne et de la compacité recherchées, nos ingénieurs savaient qu’un 4 cylindres en ligne serait trop large et un bicylindre en V trop long. Le seul type de moteur à même d’offrir à la fois une puissance satisfaisante et la compacité requise était le bicylindre parallèle. Le bloc-moteur de l’ER-6n, un 649 cm3 à refroidissement liquide, est de loin le modèle le plus compact de sa catégorie, à l’encombrement moindre que celui de l’ER-5, un exploit si l’on considère qu’il annonce 150 cm3 de plus que ce dernier. Le tout nouveau bicylindre parallèle de 649 cm3 à 8 soupapes, injection d’essence, refroidissement liquide et double arbre à cames en tête fait preuve de souplesse et de vivacité, en particulier aux bas et moyens régimes. Nos ingénieurs ont optimisé les réglages afin d’obtenir une courbe de puissance très exploitable qui inspirera confiance aux débutants. Le caractère remarquable du moteur à mi-régime donne une machine particulièrement agréable en usage urbain et à vitesse modérée. A 50 km/h, la réponse aux sollicitations des gaz est excellente et permet de dépasser franchement. Les généreux conduits d’admission de 38 mm comportent des papillons secondaires qui procurent une puissance très respectable et une réponse moteur souple et instantanée. Compte tenu de la prise de conscience croissante des problèmes d’environnement, nous voulions faire de l’ER-6n la machine la plus propre de sa catégorie. L’association d’une injection performante et d’un catalyseur à 3 voies à l’intérieur du silencieux assure un seuil d’émissions très bas qui satisfait déjà, avec un an d’avance, à la rigueur des normes Euro-III. La clé de la compacité de l’ER-6n est à chercher dans la forme étonnamment ramassée de son bicylindre parallèle, qui autorise l’emploi d’un cadre étroit et léger. Au final : une moto taillée comme une 400 mais dotée de la puissance d’une 650, qui semble adresser aux néophytes un clin d’œil aguicheur, tout en offrant aux conducteurs plus expérimentés des performances à foison. Ne vous laissez pas abuser par l’appellation de “bicylindre parallèle” : ce moteur recèle en fait une technologie très évoluée à laquelle il doit sa forme compacte.
    Er5_1La disposition en triangle du vilebrequin et des arbres de transmission raccourcit considérablement l’encombrement en longueur du moteur. Sur la boîte, l’arbre primaire, l’arbre de sortie et le tambour de sélection sont logés dans une sorte de cassette qui permet une configuration compacte et facilite les opérations d’entretien. La hauteur du moteur, quant à elle, diminue également grâce à la forme du carter de type semi-sec. Le bloc cylindre à revêtement interne obtenu par électrofusion est léger et dépourvu de chemise ; le faible écartement des cylindres réduit encore la largeur du bloc. La position centrale du silencieux placé sous le moteur favorise le centrage des masses et abaisse le centre de gravité. Un système d’accélération automatique du ralenti simplifie le démarrage et assure une montée en température rapide du catalyseur à la valeur optimale. Un circuit de refroidissement simplifié fait passer le liquide de refroidissement par les carters moteur, en direction du cylindre et de la culasse, afin de réduire le nombre de conduits extérieurs. Le vilebrequin calé à 180° entraîne un arbre d’équilibrage, pour un fonctionnement doux et progressif du moteur. La pompe à eau est entraînée par l’extrémité droite de l’arbre d’équilibrage. Des gicleurs d’huile placés au niveau des têtes de bielle dirigent l’huile sur l’envers des pistons afin d’en augmenter le refroidissement. Des bobines légères intégrées aux capuchons de bougies fournissent une étincelle puissante tout en limitant l’encombrement. Le grand volume du filtre à air favorise les excellentes performances du moteur. Une pompe à essence, légère et de conception nouvelle, est installée à l’intérieur du réservoir.

    Er13_1La partie-cycle
    La compacité du moteur autorise l’emploi d’un cadre d’une grande finesse, quasiment minimaliste, particulièrement étroit au niveau des genoux et des pieds. Cette compacité autorise en outre un empattement remarquablement court, gage d’agilité et de maniabilité. La possibilité d’utiliser un bras oscillant de longueur conséquente favorise le bon travail de la suspension arrière, et donc la tenue de route de la machine. L’analyse en 3D a permis de déterminer le dosage idéal de rigidité du cadre, ce qui lui confère une maniabilité exemplaire. Construit en acier haute résistance, le cadre rivalise de légèreté avec les modèles en aluminium. Les qualités qui font de l’ER-6n une machine particulièrement plaisante à conduire – notamment sa vivacité et son ergonomie bien pensée – sont autant d’atouts pour les nouveaux venus à la moto. Grâce à son empattement court et à son rayon de braquage réduit, l’ER-6n se manœuvre avec la plus grande facilité. La position de conduite a été particulièrement étudiée pour inspirer confiance au conducteur. La géométrie idéale du triangle formé par le guidon, la selle et les repose-pieds assure une position naturelle et confortable qui conviendra aux gabarits les plus divers.  L’étroitesse du cadre et du moteur limite la largeur hors tout de la machine et permet ainsi au conducteur de resserrer les genoux et les pieds. Grâce à la selle basse et à la finesse de l’ensemble, il est facile de garder les deux pieds bien à plat au sol à l’arrêt, un critère important aux yeux de nombreux conducteurs. En complément des 3 freins à disque en pétales déjà très efficaces, les conducteurs qui souhaitent conforter leur confiance dans le freinage pourront opter pour un modèle avec ABS à l’avant et à l’arrière (disponible dans certains pays). Quatre crochets permettent d’attacher un sac ou un casque à l’arrière de la selle. Sous la selle, un espace de rangement permet de loger un antivol en U ou un dispositif similaire. Les clignotants peuvent également fonctionner en feux de détresse.

    Er10_1Les caractéristiques techniques
    Moteur : bicylindre en ligne 4-temps à refroidissement liquide
    Cylindrée : 649 cm3
    Puissance maximum :    72,1 ch à 8 500 tr/mn
    Couple maximum : 66 Nm à 7 000 tr/mn
    Alésage x Course : 83 x 60 mm
    Taux de compression     : 11,3:1
    Admission : double ACT, 8 soupapes
    Système d’alimentation : injection d’essence : ø 38 mm x 2 (Keihin)
    Allumage : électronique
    Mise en route : démarreur électrique
    Lubrification : sous pression, carter semi-sec
    Embrayage : multidisque en bain d’huile, commande manuelle
    Partie-cycle : cadre ‘diamant’ en acier haute résistance
    Débattement avant : 120 mm
    Débattement arrière : 130 mm
    Pneu avant : 120/70ZR17M/C (58W)
    Pneu arrière : 160/60ZR17M/C (69W)
    Angle de chasse : 24,5°
    Déport au sol : 102 mm
    Angle de braquage (gauche / droit) : 32° / 32°
    Suspension avant : fourche télescopique de 41 mm
    Suspension arrière : mono-amortisseur déporté apparent avec précharge du ressort réglable
    Frein avant : double disque en pétales semi-flottant de 300 mm, étrier à double piston
    Frein arrière :     simple disque en pétales de 220 mm, étrier à simple piston
    Longueur hors tout : 2 100 mm
    Largeur hors tout : 760 mm
    Hauteur hors tout : 1 095 mm
    Empattement :    1 405 mm
    Garde au sol : 140 mm
    Hauteur de selle : 785 mm
    Poids à sec : 174 kg
    Capacité du réservoir : 15,5 litres

    Er6_1Le design
    La toute nouvelle optique de phare verticale multiple en cascade confère à l’ER-6n un regard que l’on n’oublie pas. Les clignotants avant sont intégrés aux caches du radiateur, ce qui accentue encore l’aspect compact et ramassé de la machine. Les clignotants, à cabochon transparent et ampoule orangée, apportent pour leur part une note de classe supplémentaire. Les lignes fluides de l’habillage se terminent par un arrière de selle effilé qui reçoit une selle aux formes flatteuses et un feu arrière encastré. Vue de dos, l’ER-6n paraît aussi étroite qu’agile. Un coup d’œil aux formes sculpturales du réservoir d’essence, et l’on devine aussitôt qu’il ne peut s’agir que d’une Kawasaki. L’encastrement du bouchon de réservoir a été revu pour accentuer la finesse de l’ER-6n. La forme épurée et monobloc des platines de repose-pieds ajoute à la personnalité sportive de la machine. La géométrie du cadre, de la suspension arrière et du bras oscillant forme un ensemble homogène, de la colonne de direction au moyeu arrière. Le cadre treillis en acier haute résistance allège la silhouette. Les objectifs de rigidité et de résistance en contrainte ont été atteints par une analyse tridimensionnelle. La suspension arrière à mono-amortisseur apparent et déporté assure une continuité harmonieuse, du cadre au bras oscillant. Le bras oscillant renforcé en acier prolonge les lignes du cadre et de l’amortisseur arrière, sa forme triangulaire participant au style novateur de la moto. La disposition simple des instruments du tableau de bord, surplombant l’optique de phare, permet de saisir d’un coup d’œil l’essentiel. Il comprend un compteur de vitesse à affichage digital, un compte-tours analogique, une montre, un compteur kilométrique et un totaliseur partiel. Les tubes d’échappement artistiquement coudés et le positionnement du silencieux sous le moteur participent à la ligne futuriste de l’ensemble. Les 3 freins à disque en pétales ne se contentent pas d’être beaux : ils garantissent aussi une puissance de freinage exemplaire. Les jantes à 6 bâtons allègent l’esthétique d’ensemble tout en réduisant le poids non suspendu. Kawasaki propose en option divers accessoires qui permettront d’ajouter une note personnelle : saute-vent, top case, rétroviseurs, protections latérales de cadre, jeu de clignotants.

    Les coloris
    Jaune vif
    Argent Galaxy type 2
    Noir ébène
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  • Superbike : Troy Corser empoche son 2ème titre sous la pluie

    Troy_corser_1La 11ème et avant dernière épreuve se déroulait à Imola en Italie, et a vu Troy Corser sacré champion du monde Superbike 2005 sous une pluie battante. En effet, la pluie s’est immiscée dans la course au titre entre Corser et Vermeulen durant la 1ère course mais surtout pendant la 2ème course puisque celle-ci n’a pas eu lieu pour cause de piste impraticable. C’est bien dommage car le duel était palpitant entre les deux pilotes car Vermeulen s’est imposé devant Corser durant la première course après un combat acharné jusque dans le dernier virage. Mais avec cette deuxième course annulée Vermeulen ne peut mathématiquement plus conquérir le titre. Derrière eux, Haga s’adjuge la dernière place du podium après un mano à mano avec Toseland qui a commis une petite faute de trajectoire. A signaler la très bonne 5ème place d’une Petronas FP1, moto qu’on a pas l’habitude de voir dans les gros points, pilotée par Martin, et aussi la 8ème et 9ème respective des français Gimbert et Laconi. Dommage que Régis Laconi ait été gêné par sa blessure en course car il s’était classé 2ème sur la grille de départ. Troy Corser est donc le nouveau roi de la discipline Superbike pour la seconde fois puisqu’il avait déjà remporté le titre en 1996. A 34 ans, l’Australien a un beau palmarès à son actif avec pas moins de 224 courses, 34 pôles, 97 podiums, 31 victoires et 2 titres mondiaux.

    Troy_corser_2Arrivée de la course 1
    1. C. Vermeulen (AUS) Honda CBR 1000 RR
    3. T. Corser (AUS) Suzuki GSXR 1000 K5
    2. N. Haga (JPN) Yamaha YZF R1
    4. J. Toseland (GBR) Ducati 999 F05
    5. S. Martin (AUS) Petronas FP1
    6. C. Walker (GBR) Kawasaki ZX10
    7. M. Neukirchner (GER) Honda CBR 1000 RR
    8. S Gimbert (FRA) Yamaha YZF R1
    9. R. Laconi (FRA) Ducati 999 F05
    10. G. Vizziello (ITA) Yamaha YZF R1

    Arrivée de la course 2
    Course annulée à cause de la pluie

    Troy_corser_3Championnat pilote
    1. T. Corser (409 pts)
    2. C. Vermeulen (354 pts)
    3. N. Haga (255 pts)
    4. J. Toseland (228 pts)
    5. R. Laconi (221 pts)
    6. Y. Kagayama (212 pts)
    7. C. Walker (140 pts)
    8. A. Pitt (137 pts)
    9. P. Chili (125 pts)
    10. L. Lanzi (118 pts)

    Troy_corser_4 Championnat constructeur
    1. Suzuki (428 pts)
    2. Honda (370 pts)
    3. Ducati (344 pts)
    4. Yamaha (296 pts)
    5. Kawasaki (163 pts)
    6. Petronas (48 pts)

    Photos : worldsbk.com

     

  • MotoGP : Encore et toujours Rossi au Qatar

    Qat1Valentino Rossi s’est imposé de main de maître au grand prix du Qatar sur le circuit de Losail. C’est donc une 79ème victoires à mettre sur le compteur de l’italien et aussi la 10ème de la saison, ce qui le positionne comme le meilleur pilote Yamaha de tous les temps.
    Rossi n’a pas réellement dominé l’épreuve puisque c’est Capirossi qui en a pris la tête suivie de Gibernau. Mais ces deux pilotes sont partis à la faute à cause de la pression des poursuivants, Rossi reprend donc les commandes de la course avec Mélandri dans sa roue et Hayden à quelques encablures pour une lutte jusque dans les tous derniers tours. Edwards arrive au pied du podium mais permet à son team, le même que Rossi, de gagner le championnat des équipes. [Je ne nomme pas les teams à cause du sponsoring de marques de cigarettes que je trouve regrettable en course auto et moto…]. Yamaha est en bonne position pour tout rafler cette saison puisque le titre constructeur n’est plus très loin.

    Qat2Valentino Rossi s’est très amusé durant cette course : «Quelle course ! Pour moi ce fut la meilleure de la saison, j’ai pris beaucoup de plaisir. J’avais gardé un mauvais souvenir de ce circuit l’an passé, je voulais gagner et après les essais de vendredi je savais que c’était possible. J’ai eu des rivaux impressionnants et trois d’entre eux ont montré jusqu’à la fin qu’ils étaient en grande forme. Nous avons donné plus de 100% et nous sommes livrés une bagarre fantastique du début à la fin. Je dois remercier Yamaha et toute mon équipe, car dans les derniers tours, ma moto était vraiment rapide, ce qu’il me fallait car Marco était très fort et nous avons bataillé ferme. Il a essayé de me passer dans le dernier tour, mais j’ai pu le contenir et remporter ma dixième victoire. Je suis très, très content
    Davide Brivio, le directeur du team champion, se félicite du titre de son team : «Nous avons vu une course fantastique, nous avons remporté une autre victoire et un nouveau titre, nous sommes donc ravis. Valentino voulait clairement gagner la course après ce qui s’était passé l’an dernier. Il y est parvenu, donc il faut l’en féliciter. Colin a terminé quatrième, ce qui n’est pas ce qu’il espérait, mais il a marqué des points importants et s’est rapproché de la seconde place au championnat. Nous en sommes ravis pour lui. L’équipe a très bien travaillée depuis jeudi, trouvant les bons réglages pour les deux motos. Nous avons remporté le titre par équipe aujourd’hui, dons félicitations à tout le monde. Comme Valentino et Colin aiment Phillip Island, nous sommes maintenant impatients de rejoindre l’Australie dans deux semaines.»

    Qat3 Arrivée du GP
    1. V. Rossi (Yamaha, Ita)
    2. M. Melandri (Honda, ita)
    3. N. Hayden (Honda, EU)
    4. C. Edwards (Yamaha, EU)
    5. S. Gibernau (Honda, Esp)
    6. C. Checa (Ducati, Esp)
    7. S. Nakano (Kawasaki, Jap)
    8. T. Elias (Yamaha, Esp)
    9. A. Barros (Honda, Bré)
    10. L. Capirossi (Ducati, Ita)

    Qat4 Classement pilote MotoGP
    1. V. Rossi (306 pts)
    2. M. Biaggi (159 pts)
    3. M. Melandri (157 pts)
    4. C. Edwards (152 pts)
    5. N. Hayden (150 pts)
    6. L. Capirossi (148 pts)
    7. A. Barros (129 pts)
    8. S. Gibernau (126 pts)
    9. C. Checa (98 pts)
    10. S. Nakano (78 pts)



    Classement constructeur MotoGP
    1. Yamaha (320 pts)
    2. Honda (271 pts)
    3. Ducati (162 pts)
    4. Kawasaki (106 pts)
    5. Suzuki (90 pts)

  • Mondial 2005 : Yamaha FZ1 et FZ1 Fazer – Live

    Fzl1Yamaha a frappé fort, très fort !!! D’une part avec son duo de roadster naked FZ1 et roadster caréné FZ1 Fazer mais aussi… avec les hôtesses sur son stand. La petite tenue blanche et bleu très courte, notamment, portée par les demoiselles créait un climat très show… chaud… chaud devant et derrière. Les journalistes et badauds ne s’y sont pas trompés puisque certains, comme moi j’avoue, ont passé plus de temps à shooter les hôtesses que les motos. Un vrai régal pour les yeux surtout avec la belle brune des premières photos qui était particulièrement gracieuse, plaisante à regarder, souriante et joueuse avec l’objectif… Une vraie pro que l’on peut applaudir tant ce travail n’est pas évident, sa prestation contrastait vraiment avec d’autres hôtesses de chez Suzuki, pour ne pas les nommer, dont la prestation tenait plutôt d’un remake de la plante verte sur une moto qu’un d’un show comme les motards aiment. La tenue nuisette et bottes noires était pas mal non plus. Malheureusement, mon appareil photo ne disposait que d’un 128 Mo de mémoire, il a donc fallu faire un choix terrible et en supprimer… dommage ! Je vous invite donc à vous rendre sur le stand Yamaha et y attendre le show prévu toutes les heures, il me semble, car c’est un très bon remède contre le mal de pieds causé par les kilomètres parcourus dans les allées du Mondial.
    Ah oui, sinon les sœurs FZ1 sont certainement les futures reines de la catégorie…

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