Auteur/autrice : vincent vaillant

  • MotoGP : Valentino Rossi ‘The doctor’

    Rossi1Après son cinquième titre consécutif en catégorie reine du sport à deux roues, Valentino Rossi entre définitivement dans l’histoire comme l’un des meilleurs pilotes de tous les temps.
    Une petite biographie à date de ce champion hors norme s’impose. Valentino Rossi est né le 16 février 1979 à Urbino en Italie, son père est Graziano Rossi, troisième du Championnat du Monde 250 en 1979, sur Morbidelli. Valentino a débuté la compétition moto en 1990, en mini-moto. Ensuite, il passe en Championnat d’Italie Sport Production 125 avec Cagiva en 1993, s’impose dès sa première saison et remporte le titre en 1994. Rossi dispute le Championnat d’Europe 125 en tant que pilote officiel Aprilia en 1995 et termine à la troisième place. Il conserve le titre de Champion d’Italie et débute en Championnat du Monde en 1996.

    Rossi2
    Ses débuts
    :
    => Premier Grand Prix : Malaisie, 1996, 125cc
    => Première pole position : République Tchèque, 1996, 125cc
    => Premier meilleur tour en course : France, 1996, 125cc
    => Premier podium : Autriche, 1996, 125cc
    => Première victoire : République Tchèque, 1996, 125cc

    Son palmarès :
    => Grands Prix disputés : 153 dont : 500 cm3/MotoGP : 93, 250 cm3 : 30 et 125 m3 : 30
    => Victoires : 77 dont  500 cm3/MotoGP : 51, 250 cm3 : 14 et 125 cm3 : 12
    => 2èmes places : 23
    => 3èmes places : 13
    => Podiums : 113
    => Pôles : 40
    => Meilleurs tours en course : 65
    => Points marqués : 2773
    => Titres : 7 : 1997 125 cm3, 1999 250 cm3, 2001 500 cm3, 2002 MotoGP, 2003 MotoGP, 2004 MotoGP et 2005 MotoGP

    Chiffres-clé :
    => Valentino Rossi est le troisième pilote de l’histoire ayant réussi à décrocher au moins cinq titres dans la catégorie reine. Mick Doohan en a aussi remporté cinq, tandis que Giacomo Agostini en compte huit.
    => Il est le premier pilote à gagner un minimum de neuf Grands Prix par saison sur cinq années consécutives.
    => En s’imposant plus tôt cette année au Dutch TT, il était le premier pilote Yamaha remportant cinq courses d’affilée.
    => En 2001, Rossi était le plus jeune pilote sacré dans trois catégories différentes. Seuls deux autres pilotes ont réussi à remporter trois titres dans trois catégories différentes : Phil Read (125, 250, 500) et Mike Hailwood (250, 350, 500).
    => Rossi était alors le quatrième plus jeune champion 500 après Freddie Spencer, Mike Hailwood et John Surtees.

    Parcours en Championnat du Monde :
    => 1996 – Débuts en Championnat du Monde 125 en Malaisie, avec la Scuderia AGV, sur Aprilia.
    Classement final : 9è avec 111 points
    1 victoire en République Tchèque.

    => 1997 – Champion du Monde 125 avec le team Nastro Azzuro Aprilia.
    Classement final : Champion avec 321 points
    11 victoires : Malaisie, Espagne, Italie, France, Pays Bas, Allemagne, Brésil, Grande Bretagne, Catalogne et Indonésie.

    => 1998 – Passe en 250 avec le team Nastro Azzuro Aprilia.
    Classement final : 2è avec 201 points
    5 victoires : Pays Bas, Saint Marin, Catalunya, Australie et Argentine.

    => 1999 – Champion du Monde 250 avec Aprilia Grand Prix Racing
    Classement final : Champion avec 309 points
    9 victoires : Espagne, Italie, Catalunya, Grande Bretagne, Allemagne, République Tchèque, Australie, Afrique du Sud et Brésil.

    => 2000 – Passe en 500 avec le team Nastro Azzuro Racing Honda
    Classement final : 2è avec 209 points
    2 victoires : Grande Bretagne et Brésil.

    => 2001 – Champion du Monde 500 avec le team Nastro Azzuro Racing Honda
    Classement final : Champion avec 325 points
    11 victoires : Japon, Afrique du Sud, Espagne, Catalunya, Grande Bretagne, République Tchèque, Portugal, Pacifique, Australie, Malaisie et Brésil.

    => 2002 – Champion du Monde MotoGP (990cc 4-temps) avec le team Repsol Honda
    Classement final : Champion avec 355 points
    11 victoires : Japon, Espagne, France, Catalunya, Italie, Pays Bas, Grande Bretagne, Allemagne, Portugal, Brésil et Australie.

    => 2003 – Champion du Monde MotoGP avec le team Repsol Honda
    Classement final : Champion avec 357 points
    9 victoires : Japon, Espagne, Italie, République Tchèque, Portugal, Rio, Malaisie, Australie et Valence.

    => 2004 – Passe chez Gauloises Fortuna Yamaha et reste Champion du Monde MotoGP
    Classement final : Champion avec 304 points.
    9 victoires : Afrique du Sud, Italie, Catalunya, Pays Bas, Grande Bretagne, Portugal, Malaisie, Australie et Valencia.

    => 2005 – Champion du Monde MotoGP avec le team Gauloises Yamaha
    Classement : Champion avec 281 points après la treizième manche.
    9 victoires : Espagne, Chine, France, Italie, Catalunya, Pays Bas, Grande Bretagne, Allemagne, République Tchèque.

    Source : MotoGP.com

  • MotoGP : Valentino Rossi sacré à Sepang

    Sep1Valentino Rossi vient d’être couronner champion du monde en MotoGP pour la 5ème fois consécutive lors du grand prix de Sepang en Malaisie, soit 4 courses avant le fin du championnat. La course a été très animée notamment pour la première place entre Rossi et Capirossi, mais c’est finalement ce dernier qui s’impose brillement de quelques secondes, suivi de Checa et Hayden. Valentino Rossi s’est bien entendu réjouie de ce nouveau sacre : « Ce fut difficile aujourd’hui car nous avons connu beaucoup de problèmes durant les essais et j’avais la pression du titre, surtout après mon erreur de Motegi. Bien sûr, il est plus difficile de conquérir un titre dans ces conditions que de remporter une course lorsque tout fonctionne bien. Comme à chaque fois,  j’ai donné le meilleur de moi-même en utilisant une tactique différente de Motegi. J’ai remonté mes adversaires un à un, profitant parfois de leurs erreurs, pour rejoindre les leaders. Une fois parvenu dans le paquet des trois premiers derrière Nicky, j’ai estimé que mon travail pour conquérir le titre était terminé, mais ça ne m’a pas empêché d’avoir une belle bagarre avec Loris. Comme d’habitude, Michelin a fourni un travail de premier ordre. Cette année nous nous sommes surtout concentrés sur l’optimisation de la motricité afin de pouvoir exploiter toute la puissance supplémentaire offerte par nos machines actuelles. Cela a exigé de grands efforts mais le résultat est là. Parfois c’est magique : j’ouvre les gaz à fond et… zéro patinage ! Nos motos ont progressé énormément au cours de la saison dernière et il arrivait que le pneu arrière se mette à patiner en fin de course en raison des contraintes considérables. Cette année, nous avons même vu des meilleurs tours en course signés dans l’ultime boucle. Ces pneus sont incroyables ! En plus, nous profitons d’un peu plus de grip en latéral grâce aux efforts consentis l’an dernier en ce domaine. L’année prochaine, comme à l’accoutumé, il faudra avancer par petites touches : davantage de grip sur l’angle… plus de motricité… et un pneu avant encore plus efficace ! »

    Sep2Les pilotes Michelin ont conquis 4 des 6 premières places à l’arrivée du grand prix et 7 places sur les 8 premières du championnat du monde, ce qui explique la réaction de Nicolas Goubert, Responsable de la compétition moto chez Michelin : « Nos félicitations à Valentino pour ce titre, à Loris pour sa victoire et à Nicky pour son record du tour. Valentino a démontré toute sa valeur car il a connu des essais difficiles, mais malgré cela il a eu la ressource nécessaire pour se battre aux avant-poste et obtenir un très beau résultat. Nous sommes désolé pour Sete qui est tombé au second tour après avoir affiché un rythme très élevé lors du warm-up. Il aurait certainement pu rivaliser avec les pilotes de tête s’il n’avait pas chuté. Au final, je suis un peu déçu que le rythme de la course n’ait pas été plus élevé. Lors des essais hivernaux ici-même, Valentino tournait régulièrement en 2’02 avec des pneus de course, mais aujourd’hui il tournait en 2’04 et nous devons comprendre pourquoi. Ce qui est beau dans la course, c’est qu’elle permet de toujours s’instruire. Maintenant, nous nous rendons au Qatar puis à Phillip Island, et nous verrons ce qui s’y passera. Valentino est bien plus qu’un incroyable pilote, il possède également le don particulier de pouvoir décrire dans les moindres détails les sensations qu’il éprouve sur la piste. Cet apport capital nous permet de développer des pneumatiques toujours plus efficaces. Depuis deux ans, nous avons beaucoup travaillé sur nos pneus arrière dans le but de gérer la puissance des nouvelles machines à quatre-temps. Les améliorations importantes que nous avons effectuées sur les plans du grip sur l’angle et de la motricité lui ont également beaucoup apporté. D’ailleurs, il n’est pas rare aujourd’hui de le voir signer le meilleur tour en course lors des toutes dernières boucles. Evidemment, il veut toujours plus, mais c’est pour cela que nous sommes là ! Cette année, le plus grand changement que j’ai constaté en lui porte sur son pilotage sur sol mouillé, peut-être l’unique domaine dans lequel il pouvait s’améliorer. Ses performances à Shanghai et à Donington étaient incroyables. Désormais, il semble ne plus avoir de points faibles… que des points forts ! Cela a été un incroyable championnat avec une forte compétition avec nos rivaux et nous sommes donc très contents de remporter ce titre ! »
    Le pilote italien rejoint le pilote australien légendaire des années 90’ Mick Doohan au niveau palmarès même si selon Nicolas Goubert : « Il est impossible d’affirmer qui est le plus rapide des deux, Mick ou Valentino. Il ne faisait aucun doute que Mick était un pilote très impressionnant et il courrait souvent pour être sûr que l’écart entre lui et ses adversaires soit plus important. »
    D’ailleurs, l’australien fut le premier à venir congratuler Rossi à la fin du grand prix  et s’est ensuite exprimer : « Mais qui va pouvoir arrêter Valentino ? Je me souviens du bonheur que j’ai éprouvé le jour de mon cinquième titre. Il ressent certainement la même chose aujourd’hui ! »

    Sep3 Arrivée du GP
    1. L. Capirossi (Ducati, Ita)
    2. V. Rossi (Yamaha, Ita)
    3. C. Checa (Ducati, Esp)
    4. N. Hayden (Honda, EU)
    5. M. Melandri (Honda, ita)
    6. M. Biaggi (Honda, Ita)
    7. K. Roberts (Suzuki, EU)
    8. A. Barros (Honda, Bré)
    9. J. Hopkins (Suzuki, EU)
    10. C. Edwards (Yamaha, EU)

    Sep4Classement pilote MotoGP
    1. V. Rossi (281 pts)
    2. M. Biaggi (159 pts)
    3. L. Capirossi (142 pts)
    4. C. Edwards (139 pts)
    5. M. Melandri (137 pts)
    6. N. Hayden (134 pts)
    7. A. Barros (122 pts)
    8. S. Gibernau (115 pts)
    9. C. Checa (88 pts)
    10. S. Nakano (69 pts)

    Classement constructeur MotoGP
    1. Yamaha (295 pts)
    2. Honda (251 pts)
    3. Ducati (152 pts)
    4. Kawasaki (97 pts)
    5. Suzuki (85 pts)

  • Le Bol d’Or 2005 – Acte 3

    Morillon[article modifié suite à l’entretien téléphonique avec David Morillon]
    Depuis le temps que je cherchais la vidéo de la chute de David Morillon lors du Bol d’Or 2005. Il a fait la une de tous les médias, leblogmoto se devait d’en parler également, voici donc la vidéo de la gamelle d’anthologie du pilote français de la Kawasaki N°8. Après avoir bouclé le premier tour en tête, David Morillon s’est alors dressé sur sa moto pour voir entre ses jambes ce qui l’a fait chuter dans la ligne droite des stands aux yeux de tous, la moto trop abîmée s’est retirée de la course deux heures plus tard. Je suis certain que le pilote a connu là le plus grand moment de solitude de tous les temps et qu’il ne recommencera plus.
    Vous me direz qu’il est facile de se moquer, c’est vrai, mais gageons que cela servira peut être d’exemple à certains motards/scooters en herbe qui s’autorisent des figures dangereuses sur routes ouvertes… une chute peut arriver même aux meilleurs, alors attention !

  • Triumph Rocket III Classic : modèle 2006

    Rk1Pour le nouveau millésime, Triumph dote son monstre Rocket III d’une nouvelle variante appelée Classic. Comme chez Harley-Davidson, cette appellation désigne une version dont les critères confort et esthétisme ont été poussés à leur paroxysme.
    Ainsi elle se dote de repose-pieds confort, d’une selle bi-place qui semble très accueillante, et d’un guidon large et plat. Les retouches esthétiques de la moto sont un moteur et un silencieux conique à la finition noire mate, et une superbe peinture bicolore disponible en deux teintes ‘Jet Black/Sunset Red’ et ‘Cherry Red/ New England White’.
    Ces évolutions peuvent paraître mineures voire illusoires, mais cela suffit à rendre le monstre encore plus charmant grâce à un petit coup de maquillage réussi.

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  • Triumph Rocket III

    Roo1La Triumph Rocket III est un monstre gigantesque au pays des customs cruisers, une Harley-Davidson Road King fait pale figure à côté de cette fantastique moto dont le moteur est le plus gros jamais construit en série.
    En effet, le moteur 3 cylindres en ligne de 2294 cm3, 4 temps, 2 soupapes par cylindre, injection électronique et refroidi par eau, développe la bagatelle de 142 ch à 5 750 tr/mn pour un couple gigantesque de 200 Nm dès 2 500 tr/mn !!! Ce moteur lui autorise une accélération de 0 à 100 km/h en 2.8 s, le 400 m départ arrêté en moins de 12 s et le 1000 m départ arrêté en moins de 22 s et une vitesse maxi de 230 km/h !!! Le réservoir fait heureusement 25 l car la Rocket III est un peu gloutonne avec une consommation de 7 l aux 100 kms à vitesse légale et surtout bien au-delà lorsque le pilote taquine la poignée des gaz. Le moteur de la Rocket III est avare en sensations, se rapprochant d’une certaine Hayabusa, c’est pour dire, mais il sait se faire discret en sonorité en dessous des 3 000 tr/mn, peut être un peu trop, seuil avant que la furie du couple monstrueux ne se manifeste. Pour encaisser le tout, Triumph a heureusement prévu une partie-cycle adaptée avec un cadre multi-tubulaire en acier, une fourche téléhydraulique inversée de 43 mm, une suspension arrière composée de deux amortisseurs latéraux, un frein avant deux disques de 320 mm avec étriers à 4 pistons et un frein arrière à disque de 316 mm avec étrier à 2 pistons. Ces freins arrêtent convenablement les 320 kg à sec de ce monstre mécanique, et c’est tant mieux ! Les pneus sont du même acabit avec une dimension de 150 mm à l’avant et 240 mm à l’arrière, montés sur des jantes de respectivement 17 et 16 pouces, tout simplement énormes !!! Le châssis est une merveille avec une belle stabilité en courbe et un équilibre sans faille, à l’inverse des suspensions qui n’aiment pas du tout les pavés et de la position de conduite un tantinet fatigante.
    Si vous voulez tenter l’expérience Rocket III qui porte bien son nom, il vous faudra aligner 18 000 € !

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  • Triumph Scrambler : modèle 2006

    Scr1Voici la nouvelle peste de Triumph qui renoue avec les origines de la marque. En effet, le dessin de la Scrambler est un brin nostalgique des années 60’ avec sa selle plate, ses pneus à crampons, son look basic et sa superbe ligne d’échappement double chromée. Les fans de la marque seront comblés d’autant plus que la Scrambler reprend le Twin de la Thruxton 900. Celui-ci est donc un bicylindre parallèle à 270° de 865 cm3 refroidi par air qui développe 54 ch à 7 000 tr/mn pour un couple de 69 Nm à 5 000 tr/mn. Cela est peu juste d’autant que la Scrambler cache bien son embonpoint avec un poids de 205 kg à sec, tout comme ses dimensions : longueur de 2213 mm, largeur au guidon de 865 mm, hauteur de 1202 mm, empattement de 1500 mm.
    La partie-cycle est composée d’un cadre berceau tubulaire en acier, d’une fourche avant de 41 mm, d’une suspension arrière doubles combis chromés réglable en précharge, d’un frein avant à disque de 310 mm avec étrier à 2 pistons et un frein arrière à disque de 255 mm avec étrier à 2 pistons. Une fois de plus, le système de freinage parait un peu juste pour stopper la moto, à vérifier lors d’un essai.

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  • Moto Guzzi Breva V 1100

    Brev1Puisque je vous ai parlé de la Griso 1100, je me devais de vous présenter la Breva qui est un roadster un peu moins radical mais beaucoup plus charmant. La Breva reprend le moteur et la partie-cycle de la Griso puisque c’est elle qui lui en a fait don. Là où la Griso se veut impressionnante, la Breva se veut plutôt rassurante avec un design plus fluide. Elle affronte directement la BMW R 1150 R avec le même esprit luxueux fait d’une qualité de fabrication et une finition irréprochables. Comme sur une Harley-Davidson, la Breva est entièrement personnalisable grâce à de nombreux équipements (bulles hautes, sacoches, …) qui viendront améliorer encore plus son confort, déjà fort élevé.
    D’un point de vue dynamique, cette Moto Guzzi ne souffre pratiquement d’aucune critique puisqu’elle est facile d’utilisation, s’inscrit bien en courbe où son moteur coupleux est un pur régal et son tableau de bord complet. Ses seuls défauts seraient son système de freinage Brembo qui manque cruellement de doigté et peut mettre à mal la tranquillité acquise du pilote de la Breva. Celui-ci conviendrait à une sportive mais rompt ici avec l’utilisation roadster, dommage. Le deuxième défaut serait sa fiabilité en dessous des japonaises, mais à environ 11 000 € la Breva V 1100 mérite toute votre attention.

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  • Moto Guzzi Griso 1100 : modèle 2006

    Gu1Présentée il y a quelques années en tant que concept bike, la Griso avait tout de suite marqué les esprits et avait fait chavirer bien des cœurs sur son passage. La revoici à présent dans sa version de série, le constructeur italien Moto Guzzi signe ici un roadster très virile et musclé puisqu’il met en avant son Twin de 1100 cm3, ses conduits d’échappements, son monobras imposant et son énorme pot. On aime ou on déteste, la Griso en impose et ne fait pas dans la finesse, dommage que le constructeur est repris la mauvaise idée d’exposer les bocaux transparents de liquide de frein et d’embrayage à la façon de la Yamaha MT-01 car je trouve cela complètement hideux.
    Le moteur est un bicylindre en V à 90° de 1064 cm3, 4 temps, 2 soupapes par cylindre, injection électronique Weber-Marelli et refroidi par air. Il développe 88 ch à 7 600 tr/mn pour un couple maximum de 89 Nm à 6 400 tr/mn. Ce Twin lui autorise une vitesse de pointe de 200 km/h mais la vitesse n’est pas le but recherché à l’inverse des reprises à bas et mi-régimes qui transforment la Griso en grosse bête sauvage de 227 kg à sec. Sauvage mais aussi écologique puisque la Griso passe à la norme antipollution Euro3. La partie-cycle est composée d’un cadre tubulaire en acier, une fourche téléhydraulique inversée de 43 mm totalement réglable, un monobras progressif et monoamortisseur arrière réglable, un frein avant deux disques de 320 mm avec étriers à 4 pistons et un frein arrière à disque de 282 mm avec étrier à 2 pistons.
    Sur le papier la Moto Guzzi Griso 1100 semble tenir la comparaison avec sa concurrence, reste à savoir si la fiabilité est au rendez-vous et si le prix ne s’envole pas au-delà de 12 000 €, réponse au Mondial du Deux Roues !

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  • Olivier Jacque est de retour en MotoGP

    OjOlivier Jacque revient en MotoGP pour remplacer Alex Hofmann out pour la fin de saison à la suite d’une chute lors du grand prix de Motegi au Japon. Pour rappel, OJ était 3ème pilote/pilote d’essai du Kawasaki Racing Team et avait déjà remplacé Hofmann au guidon de la Kawasaki en début de saison et notamment en Chine, France et Allemagne où il a terminé respectivement 2, 11 et abandon. Olivier Jacque nous raconte comment il a appris la nouvelle et ses premières impressions : « Le téléphone a sonné très tôt dimanche matin à la maison et Harald Eckl m’a demandé de préparer mes bagages et de prendre le premier avion pour la Malaisie où doit avoir lieu la prochaine épreuve de MotoGP sur le circuit de Sepang. Alex Hofmann s’est fracturé la cheville lors de sa chute à Motegi et je dois le remplacer pour les Grand Prix de Malaisie (25 septembre), du Qatar (1er octobre) et peut-être d’Australie (16 octobre) suivant l’évolution de la blessure d’Alex. Je suis navré pour le pilote allemand, mais bien sûr, très heureux de reprendre la piste surtout dans cette équipe Kawasaki que j’affectionne particulièrement et au guidon d’une moto sur laquelle je me sens particulièrement à l’aise. J’ai effectué quelques journées de tests au guidon de la Ninja ZX-RR pour travailler sur des évolutions moteur et sur les pneumatiques Bridgestone. Encore une fois, il ne va pas être facile de se remettre dans le bain des Grands Prix car, à rouler ponctuellement, je n’ai pas le rythme. Mais, comme sur les autres épreuves, je donnerai le meilleur de moi-même et j’espère satisfaire l’équipe et mes supporters. » Bonne chance OJ !

  • Ducati Monster S2R 1000 : modèle 2006

    S2r01« Un monstre de la route » voila comment Ducati présente sa nouvelle machine. Celle-ci se présente comme une moto plus sage que la S4R qui a rencontré un fort succès. Lancée en version 800 cm3 en début d’année 2005, la S2R reçoit pour le nouveau millésime un moteur Dual Spark de 1000 cm3 afin de combler le vide entre la S2R 800 et la S4R 1000. Ce moteur est le bicylindre en L à 90° de 992 cm3 refroidi par air avec double allumage et à injection électronique Marelli que l’on retrouve sur les Multistrada et les Super Sport. Cependant, Ducati a apporté quelques améliorations issues du moteur de compétition Testastretta. Le résultat est un moteur très compact, léger et puissant à mi-régime qui n’a aucun mal à emmener les 178 kg à sec de la machine, il développe 95 ch à 7 750 tr/mn pour un couple de 99 Nm à 5 000 tr/mn et est épaulé par un embrayage multidisques et une boîte 6 vitesses. L’échappement compact est composé d’un double silencieux superposés en aluminium montés à droite répondant aux normes antipollution Euro 3.
    Côté partie-cycle, on retrouve le cadre treillis en tubes d’acier de la Monster 1000, un monobras oscillant extrudé en alliage d’aluminium 20% plus léger que celui de la Monster 1000, une fourche inversée Showa de 43 mm entièrement réglable, une monoamortisseur Sachs réglable en précharge, rebond et longueur  grâce à une tringlerie qui permet d’ajuster la garde au sol indépendamment de la précharge, un frein avant deux disques de 320mm avec étriers à 4 pistons et un frein arrière à disque de 245mm avec étrier à 2 pistons. D’un point de vue look, le connaisseur aura remarqué les jantes Marchesini en étoile à 5 branches, les demi guidons coniques en aluminium et un look hors norme qui fait le charme de toute les Monster.

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