Auteur/autrice : vincent vaillant

  • Aprilia RSV 1000 R Factory Nera

    Nera Après la RSV 1000 R Factory, Aprilia nous propose une version ultime sur la même base sous le nom de Nera. Les évolutions sont peu nombreuses puisque le moteur gagne à peine 3 ch supplémentaires pour afficher 141 ch au total, mais le plus visible reste la carrosserie tout en carbone, les roues en magnésium forgé et les visses réalisées en titane. Le gain de poids est conséquent puisque ce n’est pas moins de 11 kg qui sont gagnés par rapport à la Factory qui, elle même, était une version allégée de la RSV 1000 R. La Nera affiche donc 175 kg sur la balance ce qui est remarquable et ce qui augmente encore le potentiel déjà très fort de la moto.
    Reste un problème de taille, seuls 200 exemplaires ont été prévus, uniquement commandable sur le site Internet du constructeur, et au prix exorbitant de 33 000 € ! Mais à ce prix là, Aprilia vous offrira gracieusement un casque, des gants, un blouson, un modèle réduit, un livre, un certificat d’authenticité signé de la main du président d’Aprilia Ivano Beggio, une vidéo, une invitation VIP sur un GP, 100 balles et un mars…

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  • Mondial Piega Evo

    Mondial_evo_1 La Mondial Piega Evo est, comme son nom l’indique, une évolution de la Piega 1000. Autant le dire tout de suite, ce n’est pas une révolution ! L’esthétique a été subtilement revue rendant l’italienne un peu plus fluide et gracieuse, mais seul un expert armé d’une loupe saura vous dire ce qui a réellement changé. Bien vu ! la décoration a changé avec une grande dominante de bleu dans la partie supérieure tandis que la partie basse reste grise.
    Côté motorisation, le v-twin passe à une puissance de 143 ch à 9 800 tr/mn grâce à une nouvelle cartographie. La partie-cycle évolue peu elle aussi avec une fourche avant signée Öhlins et des éléments en carbone. La finition progresse tandis que le prix est sensiblement supérieur à la version normale puisque la Piega Evo est amenée à la remplacer.

  • Mondial Piega Evo Ziletti

    Logo_mondial Afin de fêter la renaissance de la marque italienne Mondial (voir cet article), une série limitée a été édité à 100 motos sous le nom de Mondial Piega Evo Ziletti.
    Même si aucune photo n’a encore filtré, elle devrait se différencier de la Piega Evo uniquement par 3 logos : un sur le réservoir et un sur chaque aile, une plaque numérotée, un certificat d’authenticité comprenant la signature du technicien qui a assemblé la moto à la main, une couleur spéciale et un pack comprenant un livre ‘History Of The Piega’ avec sa pochette en cuir, une couverture brodée, un billet aller/retour pour visiter l’usine et participer à cours de pilotage, 3 jours d’hôtel tout compris, un DVD sur la marque, et quelques autres attentions particulières qui raviront les 100 heureux propriétaires. Tout ceci se déroulera en octobre 2006 et sera relayé par la Presse, il y aura certainement des invités d’honneur et autres stars.
    Pour réserver votre Piega Ziletti, il vous suffira de vous connecter sur le site Internet du constructeur qui ouvrira ses portes en novembre prochain et de débourser la coquette somme de 28 000 €.

  • Mondial Piega 1000

    Mondial_1 La marque Mondial a été créé en 1948 par les frères Boselli, riches italiens qui aimaient la compétition moto et qui ont fait appel à l’ingénieur Drusiani pour concevoir une moto. Ce fut chose faite avec à la clef 10 titres de championnats du monde en 125 et 250 cm3. En parallèle, Mondial produisait quelques rares modèles pour des particuliers fortunés.
    L’historie de la marque italienne croise celle d’une marque japonaise, et non des moindres, puis c’est Soichiro Honda en personne qui est venu rencontrer les frères Boselli et plus particulièrement Giuseppe Boselli. De leur rencontre viendra le dont d’une moto Mondial de course à Honda pour que les ingénieurs nippons puissent l’étudier, ce qu’ils firent et gagnèrent en 1961 les championnats 125 et 250 cm3. Cette moto victorieuse n’était en faite qu’une Mondial recarrossée. Malheureusement la marque italienne est tombée en désuétude et dans l’oubli le plus complet après une faillite causée par la non exploitation du nom de la marque sur des modèles fabriqués en grandes séries…
    Roberto Ziletti, riche entrepreneur italien, croise la destinée de la marque lorsqu’il décide de la racheter avec ses nombreux deniers en poche. Pour se faire, il lui faut une carrosserie et surtout un moteur. Il contacte donc Suzuki mais l’affaire capote au dernier moment, c’est pourquoi Ziletti s’est tourné vers Honda qui, habituellement n’autorise jamais l’exploitation d’un moteur seul, s’est souvenu que 45 années auparavant les données étaient inversées, et du coup a décidé de devenir le fournisseur de moteur exclusif de la marque Mondial. Une bien belle histoire réunissant des hommes passionnés et donnant naissance en 2003 à la Mondial Piega.

    Mondial_2 Ainsi, sous sa robe assez proche d’une Ducatti 999 R, la Mondial Piega cache un moteur Honda v-twin SP1 de 999 cm3. Ce bicylindre en V 4 temps à 4 soupapes par cylindre développe une puissance de 136 ch à 9 500 tr/mn pour un couple de 110 Nm à 8 500 tr/mn. La partie-cycle est composée d’un treillis tubulaire chromé, d’une fourche avant téléhydraulique inversée de 46 mm Paioli, d’une suspension arrière monoamortisseur Öhlins, de 2 disques de frein avant de 310 mm avec étriers à 4 pistons et d’un disque arrière de 200 mm avec étrier à 2 pistons. Bien que modeste, ce système de freinage Brembo n’a aucun mal a stopper les 179 kg à vide de la Piega. La Mondial Piega est une vraie hypersportive sans concession notamment au niveau de la position de conduite et du confort. Elle est vive mais souffre d’un léger essoufflement au delà de 8 500 tr/mn et sa conduite est dans l’ensemble assez piégeuse. Malheureusement, comme toutes les belles italiennes à deux roues (MV-Agusta, Ducati, …) la Mondial Piega fait cher payer son exclusivité avec un prix tournant aux alentours de 25 000 €. Plus de renseignement sur la marque et les produits Mondial sur le site Internet du constructeur qui devrait ouvrir ses portes en novembre prochain. Mondial_3 Mondial_4

  • MV-Agusta 910 Brutale

    Brut_4 Après une version 750 cm3 déjà ‘Brutale’ mais qui manquait légèrement de couple, MV-Agusta nous décline une version qu’on aurait pu appeler ‘Bestiale’ de 910cm3.
    Aucun changement côté design, et personne ne s’en plaindra puisque le style était déjà très plaisant avec une structure tubulaire apparente, deux pots jumelés et une coque arrière en lévitation du plus bel effet.
    Les changements sont à chercher au niveau du moteur puisque l’alésage, la course, le taux de compression ont été revus à la hausse et quelques pièces ont été piochées chez la grande sœur F4 1000. A la sortie, le moteur 4 cylindres en ligne 4 temps à 4 soupapes radiales par cylindre développe 136 ch à 11 000 tr/mn en version libre avec un couple de 96 Nm à 7 900 tr/mn.
    Ainsi doté, ce moteur devient très nerveux, notamment au dessus de 4 000 tr/mn et n’a aucun mal à emmener les 185 kg à vide à plus de 260 km/h.
    La partie-cycle est composée d’un cadre treillis en alu, d’une suspension avant téléhydraulique inversée de 50 mm Marzocchi, d’une suspension arrière monoamortisseur Sachs, d’un frein avant 2 disques de 310 mm avec étriers à 6 pistons et un frein arrière à disque de 210 mm avec étrier à 4 pistons.
    Enfin, la 910 Brutale se différencie de sa petite sœur 750 par des petites touches de personnalisation au niveau de la carrosserie avec un logo, au niveau du tableau de bord avec une instrumentation spécifique, au niveau de la position de conduite avec des repose-pieds réglables et au niveau du châssis avec un système de démontage rapide de la couronne.
    Cette MV-Agusta 910 Brutale n’aura donc aucun mal à trouver preneur parmi les motards du monde entier malgré son tarif typiquement italien…
    Plus d’infos sur le site Internet du constructeur.

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  • BMW K 1200 S

    K_1 La BMW K 1200 S est à classer dans la catégorie des Sport GT puisqu’elle concurrence directement les Honda CBR 1100 XX et Suzuki GSX-R 1300 Hayabusa. Sa ligne n’est en rien ostentatoire et reste discrète même si on devine un tempérament sportif.
    En effet, elle se caractérise par une motorisation 4 cylindres en ligne 4 temps à injection électronique refroidi par eau et bénéficiant d’une lubrification à carter sec. Ce moteur à 4 soupapes par cylindre d’une cylindrée de 1157 cm3 développe 167 ch à 10 250 tr/mn pour un couple de 130 Nm à 8 250 tr/mn. Elle devient ainsi la moto BMW la plus puissante de l’historie de la marque. La partie-cycle se compose d’un cadre périmétrique en aluminium, d’une suspension avant Duolever à deux bras oscillants parallèles sans guidage télescopique, d’une suspension arrière Paralever, d’un frein avant 2 disques de 320 mm avec étriers à 4 pistons et d’un frein arrière à disque de 265 mm avec étrier à 2 pistons. La K 1200 S est aussi dotée en série de l’ABS Intégral qui lui autorise un freinage serein en toutes circonstances. De plus, l’ABS est doublé d’un servo-frein à pompes électro-hydrauliques autorisant le freinage à 2 doigts pour actionner le levier, « une légère pression on a l’impression d’avoir ouvert un parachute de freinage » dixit le constructeur. Malgré son poids de 222 kg à sec, la BMW peut s’envoler jusqu’à 275 km/h en vitesse maxi. Le moteur pousse très fort, moins qu’une Hayabusa quand même, et on se retrouve vite fait à une vitesse prohibée sans s’en rendre compte puisque l’aérodynamique a été soignée avec un carénage et une bulle qui assurent une protection optimum.
    Revenons à la partie-cycle qui innove avec la suspension avant Duolever qui est formée de 2 bras longitudinaux parallèles articulés sur le cadre, ceci apporte plus de précision à la roue avant, donc de surcroît plus de précision dans la direction et une meilleure stabilité. De plus, BMW innove encore en permettant le réglage de l’amortissement par un simple bouton sur le guidon : mode ‘confort’ ou ‘sport’ au choix. Vous pourrez donc régler votre moto suivant vos envies. Tout comme le pare-brise, le guidon, les reposes-pieds, le sélecteur de vitesses et la selle qui se règlent en fonction des besoins et de la morphologie du pilote. Et pour tous les adeptes d’un pilotage encore plus sportif, un guidon surbaissé (en option) permettra une position assise plus dynamique.
    La BMW K 1200 S devrait donc devenir la reine de sa catégorie, elle sera commercialisée en septembre prochain à un prix qui sera malheureusement élitiste puisqu’il devrait être d’environ 16 000 €.

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  • Superbike : Corser mène la danse à Brno

    Sbk_1 La 9ème manche du championnat du monde avait lieu en République Tchèque sur le circuit de Brno dont peu de pilotes connaissaient le tracé puisque aucune preuve n’avait eu lieu ici-même depuis 9 ans.
    Lors de la première course, Troy Corser à littéralement survolé ses concurrents pour enfin être victorieux, puisque sans 1ère place sur le podium depuis 5 courses. Derrière lui, Chris Walker a fait une belle course mais n’a pas réussi à conserver sa 2ème place à cause d’un Régis Laconi en pleine forme malgré une 9ème place sur la grille de départ. Mais pas de chance pour le français puisqu’il se fait subtiliser cette place lors des derniers tours par James Toseland qui a bataillé dur toute la course contre Haga, Vermeulen, Lanzi et Chili.
    La deuxième course a vu la domination du japonais Noriyuki Haga qui termine devant Troy Corser, encore lui, suivi de Chris Vermeulen. C’est donc la première victoire de la saison pour une Yamaha. Vermeulen est l’auteur d’une fantastique remontée sur Norifumi Abe qui fut longtemps en 3ème position, mais qui n’a pas tenu la distance et termine 4ème devant Chili, Lanzi, Laconi et Toseland. Régis Laconi n’a pas su garder sa 4ème et termine finalement 7ème.
    Au final, Troy Corser reste leader incontesté du championnat Superbike, il devance Vermeulen de 94 points, tandis que Laconi marque le pas sur son poursuivant Kagayama en baisse de régime.

    Sbk_2 Arrivée de la course 1 de Brno :
    1. T. Corser (AUS) Suzuki GSXR1000 K5
    2. J. Toseland (GBR) Ducati 999F05
    3. R. Laconi (FRA) Ducati 999F05
    4. C. Walker (GB) Kawazaki ZX10
    5. P. Chili (ITA) Honda CBR 1000RR
    6. L. Lanzi (ITA) Ducati 999RS
    7. N. Haga (JPN) Yamaha YZF R1
    8. C. Vermeulen (AUS) Honda CBR 1000RR
    9. N. Abe (JAP) Yamaha YZF R1
    10. A. Pitt (AUS) Yamaha YZF R1

    Arrivée de la course 2 de Brno :
    1. N. Haga (JPN) Yamaha YZF R1
    2. T. Corser (AUS) Suzuki GSXR1000 K5
    3. C. Vermeulen (AUS) Honda CBR 1000RR
    4. N. Abe (JAP) Yamaha YZF R1
    5. P. Chili (ITA) Honda CBR 1000RR
    6. L. Lanzi (ITA) Ducati 999RS
    7. R. Laconi (FRA) Ducati 999F05
    8. J. Toseland (GBR) Ducati 999F05
    9. Muggeridge Karl (AUS) Honda CBR 1000RR
    10. C. Walker (GB) Kawazaki ZX10

    Championnat pilote Superbike
    1. T. Corser (299 pts)
    2. C. Vermeulen (205 pts)
    3. R. Laconi (187 pts)
    4. Y. Kagayama (158 pts)
    5. J. Toseland (152 pts)
    6. N. Haga (122 pts)
    7. P. Chili (108 pts)
    8. C. Walker (106 pts)
    9. N. Abe (83 pts)
    10. A. Pitt (76 pts)

    Championnat constructeur Superbike
    1. Suzuki (308 pts)
    2. Ducati (230 pts)
    3. Honda (221 pts)
    4. Yamaha (163 pts)
    5. Kawasaki (119 pts)
    6. Petronas (17 pts)

  • ‘Chips’ sauce française

    Fjr_1 C’est le 21 juin 2005 dans le Fort de Charenton à Maison-Alfort (94) que madame la Ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie a officialisé la présentation des nouveaux véhicules de la Garde Républicaine et des brigades autoroutières. Ce nouveau véhicule à 2 roues n’est autre que la Yamaha FJR 1300. Rappelons que de série cette moto est dotée d’un 4 cylindres en ligne 4 temps à 4 soupapes par cylindre et refroidi par eau. D’une cylindrée de 1298 cm3, ce moteur développe 106 ch à 8 000 tr/mn pour un couple de 126 Nm à 6 000 tr/mn. Côté partie-cycle on retrouve un cadre en acier avec un moteur suspendu, une fourche avant téléhydraulique, une suspension arrière monoamortisseur, un frein avant 2 disques de 298 mm avec étriers à 2 pistons et un frein arrière à disque de 282 mm avec étrier à 2 pistons. La FJR 1300 pèse lourds puisqu’elle affiche 237 kg à sec sur la balance. La Yamaha FJR 1300 est une routière pure et dure qui rassure par son comportement sain et sa douceur d’utilisation (embrayage, suspension, frein,…). Elle brille aussi par sa maniabilité et par l’efficacité de son moteur.
    La FJR a été quelque peu modifiée en 2003 avec une nouvelle bulle électrique, un ABS et un espace de rangement dans la carénage.
    Pour revenir à cette annonce du Ministère de la Défense, 500 motos ont été commandées et devraient être des versions débridées à 144 ch car les autorités parlent d’une vitesse de pointe de 240 km/h alors que la version de série ne titille que les 215 km/h. Les autres modifications concernent essentiellement les spécificités ‘police’ comme la décoration, le gyrophare, et l’émetteur/récepteur radio. Ces nouvelles venues coûtent la bagatelle de 18 000 € pièce et devraient remplacer progressivement les 2 500 BMW qui équipent déjà les forces de l’ordre.

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  • Perben s’attaque aux débridages

    Perben_2Lors du Comité Interministériel de Sécurité Routière du 1 juillet 2005, Dominique Perben a présenté son programme de sécurité routière. Celui-ci s’en est pris aux motards par le biais du débridage : « Le débridage quasi-systématique des cyclomoteurs et d’une grande partie des motos de forte cylindrée contribue à la dangerosité particulière de ces modes de transport ».
    Pour se faire, 2 actions sont prévues : d’une part tout revendeur commercialisant un 2 roues à moteur débridé ou d’un matériel de débridage sera passible de 2 ans d’emprisonnement, de 30 000 € d’amende et d’une interdiction d’exercer son activité pendant une période donnée ou définitive. D’autre part, le propriétaire du 2 roues se verra confisquer son véhicule et son permis, perdre 4 points et aura une amende. Autant le dire tout suite, que cette annonce est une pure aberration car, pour l’heure, aucun rapport ou aucune enquête ministérielle n’a conclu à la dangerosité des 2 roues débridés par rapports aux autres véhicules de la voie publique. Les autres pays européens n’ont pas pris une telle mesure et n’appliquent pas non plus le bridage légal de tous 2 roues à 100 ch maximum. Là non plus, aucun gain en sécurité routière n’a été prouvé.
    Enfin, derrière tout ce matraquage politicien qui tient plus d’une communication douteuse que d’un réel engagement politique dans la lutte contre l’insécurité routière, on se demande bien comment les forces de l’ordre vont faire pour savoir si un débridage a été réalisé sur un véhicule. En effet, authentifier un contrevenant ne représente pas une mince affaire car pour cela il faut bénéficier du matériel de mesure adéquat, ce qui risque de coûter très cher pour au final peu de résultat. C’est comme vouloir mesurer la Tour Eiffel au centimètre près à vue d’œil, à bon entendeur…

  • MotoGP : Hayden s’impose chez lui

    Mot_1 Devant près de 60 000 personnes, Nicky Hayden s’est imposé chez lui sur le circuit de Laguna Seca aux USA après avoir dominé l’épreuve du début (pôle position) à la fin (victoire). Seuls Valentino Rossi pendant un moment deuxième et Edwards ont été en mesure d’aller chercher l’américain mais celui-ci était vraiment trop fort et a résister à la pression jusqu’au drapeau à damiers pour réaliser sa première victoire depuis 2002. A l’issu de la course, il a déclaré :  « C’est surtout un rêve qui devient réalité. Tout a parfaitement fonctionné aujourd’hui, et quand l’écart avec mon poursuivant s’est réduit, j’ai vraiment tout donné. Tout le monde a son jour, et je crois que c’était le mien aujourd’hui ». Edwards n’a pas démérité non plus avec une superbe course, il s’en explique ainsi : « Je voyais Nicky et Valentino qui s’échappaient et je me suis dit que ça allait être vraiment dur ». Edwards a aussi su faire face au retour de Rossi dans le dernier tour : « Je me suis retourné et je l’ai vu juste derrière alors que je l’imaginais plus loin de moi, et nous sommes entrés dans un dernier tour à quitte ou double. Félicitations à Nicky qui a été magnifique durant tout le week-end ».
    Quant à Valentino Rossi, s’était sa première participation sur ce circuit ce qui explique son résultat quelque peu décevant à cause d’un mauvais réglage de sa machine : « J’ai fait quelques erreurs dans la mise au point de ma moto durant les essais, et la machine n’était pas à 100 % de son potentiel en course. Mais j’ai été capable de suivre Nicky et Colin, ce qui m’a permis de beaucoup apprendre sur le tracé de Laguna », mais l’italien a tenu à féliciter son team : « Nous avons terminé sur le podium lors de toutes les courses disputées jusqu’ici, ce qui prouve que nous avons fait du bon travail ».
    Pour les poursuivants, Biaggi et Gibernau se sont donnés du fil à retordre pendant toute la course mais c’est finalement l’italien qui s’impose devant l’espagnol.

    Mot_2 Arrivée du gp des USA
    1. Hayden (Honda, EU)
    2. Edwards (Yamaha, EU)
    3. Rossi (Yamaha, Ita)
    4. Biaggi (Honda, Ita)
    5. Gibernau (Honda, Esp)
    6. Bayliss (Honda, Aus)
    7. Tamada (Honda, Jap)
    8. Hopkins (Suzuki, USA)
    9. Nakano (Kawasaki, Jap)
    10. Capirossi (Ducati, Ita)

    Mot_3 Classement pilote MotoGP
    1. Rossi (186 pts)
    2. Melandri (107 pts)
    3. Biaggi (100 pts)
    4. Gibernau (95 pts)
    5. Edwards (93 pts)
    6. Hayden (85 pts)
    7. Barros (74 pts)
    8. Capirossi (55 pts)
    9. Nakano (55 pts)
    10. Bayliss (47 pts)

    Classement constructeur MotoGP
    1. Yamaha (190 pts)
    2. Honda (166 pts)
    3. Kawasaki (75 pts)
    4. Ducati (64 pts)
    5. Suzuki (35 pts)