Auteur/autrice : vincent vaillant

  • Kawasaki ER-6n

    Er_1 Voici la nouvelle moto d’entrée de gamme du constructeur nippon. Celle-ci se positionne juste au-dessus de sa petite sœur ER-5 qui, disons le franchement, se positionne plutôt comme la Dacia Logan chez Renault, et la Z750 qui est un pur roadster. L’ER-5 est très basique à l’inverse de l’ER-6n puisque à la vue des premières photos officielles, on ne peut qu’être sous le charme de cette nouvelle venue qui évoque la robustesse et la bestialité grâce à sa robe très réussie.
    Elle n’est pas sans évoquer non plus la Benelli 1130 TnT par ses écopes de refroidissement et les Buell par son échappement positionné sous le moteur.
    Vous remarquerez aussi que Kawasaki a soigné les détails avec un bras oscillant peint de la même couleur que les fourreaux de fourche, que le châssis tubulaire, et que les tés de fourche. Les versions couleur carrosserie jaune et noir ont le droit à une teinte dorée de ces éléments tandis que la version grise, qui devrait être la plus vendue, est dotée d’une teinte rouge du plus bel effet !!! Comble du design, on retrouve des disques de frein en forme de pétales de fleur, mais cette coquetterie sera certainement sujette à controverse.
    L’ER-6n est destinée, dixit le constructeur, « aux conducteurs de tous âges, de tous niveaux et bien sûr des deux sexes » puisqu’elle est « aussi belle à regarder qu’elle est agréable à piloter » et permettra « chez les débutants…de se forger une véritable expérience…et…chez les plus expérimentés…d’effectuer un véritable retour aux sources des sensations de la conduite moto, en leur offrant une large plage de puissance exploitable associée à une partie-cycle remarquable par ses atouts esthétiques et techniques ». Joli programme en perspective, espérons qu’il ne s’agisse pas d’un simple délire marketingo-publicitaire.

    Er_2 Peu d’informations ont été communiquées pour le moment sur la technique si ce n’est que le moteur est un bicylindre vertical 4 temps à 4 soupapes par cylindre qui développe 600 ou 650 cm3 et que la partie-cycle dispose d’un cadre tubulaire, d’une fourche avant hydraulique et d’une suspension arrière à monoamortisseur.
    Si vous souhaitez obtenir plus de renseignement, allez sur le site Internet spécial dédié à l’ER-6nqui accueillera toutes les informations sur ce nouveau jouet à deux roues à partir du 13 juillet. La Kawasaki ER-6n devrait être lancée en fin d’année à un prix estimé entre 6000 et 6500 €.

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  • Ne roulez plus en T-shirt !!!

    Falcon Par ce temps caniculaire, j’observe de nombreux motards rouler en T-shirt, sans gants et en short. Ceci est purement une connerie, excusez mes propos, mais c’est la vérité. En cas d’accident, un motard n’a aucune carrosserie et donc aucune protection hormis le casque, qu’heureusement personne n’enlève l’été ! Si vous faites une chute dans cette tenue estivale à plus de 50 km/h, la route est comme une râpe à fromage géante qui vous arrachera la peau et la chair jusqu’à l’os !!! Les dégâts sont irrémédiables et c’est l’amputation assurée !!!
    Alors messieurs et mesdames (beaucoup moins nombreuses d’ailleurs) ne me faites pas croire que vous avez trop chaud aux mains avec des gants d’été (30 € maxi) ! Ne me faites pas croire non plus qu’un jean (minimum requis !) vous tient trop chaud aux jambes ! Et enfin, ne me faites pas croire que vous n’avez pas les moyens d’acheter un blouson d’été à 100 € !

  • Suzuki GSX-R 1000

    Gex_1 La nouvelle GSX-R 1000 de 2005 témoigne de la volonté de Suzuki de ne pas se faire larguer par Honda et sa CBR 1000 RR, Yamaha et sa YZF 1000 R1 et Kawasaki et sa ZX-10 R, dans la course aux motos supersportives.
    Bien qu’assez proches de ses ancêtres, la nouvelle ‘Gex’ se démarque par un style modernisé avec un réservoir et une coque arrière élancés et des clignotants qui migrent dans les rétroviseurs. Autre détail que certains détestent déjà, moi j’adore !, le nouveau pot d’échappement de forme ovoïde qui est sans égal dans l’industrie motocycle. De source constructeur, l’aérodynamique a été encore améliorée puisque cette nouvelle génération est moins haute et moins large que l’ancienne ce qui fait un gain de 4% en surface frontale.
    La Suzuki GSX-R 1000 est dotée d’un 4 cylindres 4 temps de 998.6 cm3 à 4 soupapes par cylindre, ce moteur développe 178 ch à 11 000 tr/mn (soit 14 ch de plus que l’ancienne génération) avec un couple de 118 Nm à 9 000 tr/mn. Ceci, avec un poids plume de 166 kg à vide, permet des performances incroyables puisque la nippone atteint les 300 km/h en vitesse de pointe et réalise le 0 à 100 km/h en 3 s, le 400 m départ arrêté en 11 s et le kilomètre départ arrêté en 19 s !!! Cette moto est la plus puissante et la plus légère de la catégorie des supersportives. La partie-cycle reprend ce qu’il se fait de mieux aujourd’hui avec un cadre double poutre en aluminium, une fourche avant téléhydraulique inversée de 43 mm, une suspension arrière monoamortisseur, un frein avant 2 disques de 310 mm avec étriers à 4 pistons à fixation radiale et un frein arrière à disque de 220 mm avec étrier à 2 pistons.

    Gex_2 Bien que radicale sur le papier, la GSX-R 1000 de 2005 se montre assez facile à ‘domestiquer’ avec une agilité, une précision et une stabilité au top dans des conditions normales d’utilisation. A l’inverse, si vous commencez à taquiner la poignée des gaz, vous risquez de vous faire quelques frayeurs car elle est joueuse et nerveuse comme sa cousine de course en Superbike. Le moteur de 178 ch est un vrai foudre de guerre qui ne sera jamais à la peine quelque soit le régime… la moto idéale pour les circuits notamment grâce à l’anti-dribble installé dans l’embrayage qui permet de descendre les rapports à la volée sans risque de décrocher l’arrière.
    Va y avoir du sport, mais restez tranquilles…

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  • Superbike : Laconi réalise le doublé à Misano

    Laconi_1 Régis Laconi s’est offert, devant les 45 000 spectateurs du circuit de Misano en Italie, une première place lors de la 1ère manche de Superbike malgré les assauts insistants de Troy Corser et une deuxième place lors de la 2ème manche. Le pilote français de 28 ans, 3ème temps des essais a réussi à imposer sa Ducati 999 F05 sponsorisée par Xerox.
    A l’issue de la course, Laconi a déclaré : « Dans la course 1 je suis parti doucement à cause de la piste détrempée. Puis j’ai réalisé que j’allais plus vite que les autres, je les ai donc dépassés un à un. Le dernier tour était vraiment dangereux et c’est une bonne chose d’avoir mis fin à la course ».
    « La deuxième course était très difficile mais j’ai mené pendant 24 tours et puis Chili m’a passé dans la ligne droite du dernier tour. Nous avions choisi de partir en pneus pluie car nous croyions qu’il allait pleuvoir de nouveau. Chili a choisi un intermédiaire à l’arrière et il m’a doublé dans le dernier tour. Je suis très content car je n’aurais pas pu faire mieux aujourd’hui avec ces pneus. Je mettais la moto en travers sans arrêt ! j’ai finalement obtenu les résultats que je souhaitais pour démarrer ma saison !  »
    Nous sommes à la mi-saison, Régis Laconi a encore toutes ses chances pour le titre en Superbike.

    Laconi_2 Arrivée de la course 1 de Misano :
    1. R. Laconi (FRA) Ducati 999F05
    2. C. Vermeulen (AUS) Honda CBR 1000RR
    3. T. Corser (AUS) Suzuki GSXR1000 K5
    4. J. Toseland (GBR) Ducati 999F05
    5. P. Chili (ITA) Honda CBR 1000RR
    6. N. Haga (JPN) Yamaha YZF R1
    7. K. Muggeridge (AUS) Honda CBR 1000RR
    8. S. Martin (AUS) Petronas FP1
    9. L. Lanzi (ITA) Ducati 999RS
    10. G. Bussei (ITA) Kawasaki ZX10

    Arrivée de la course 2 de Misano :
    1. R. Laconi (FRA) Ducati 999F05
    2. C. Vermeulen (AUS) Honda CBR 1000RR
    3. T. Corser (AUS) Suzuki GSXR1000 K5
    4. J. Toseland (GBR) Ducati 999F05
    5. L. Lanzi (ITA) Ducati 999RS
    6. N. Haga (JPN) Yamaha YZF R1
    7. P. Chili (ITA) Honda CBR 1000RR
    8. C. Walker (GB) Kawasaki ZX 10
    9. F. Nieto (ESP) Ducati 999RS
    10. K. Muggeridge (AUS) Honda CBR 1000RR

    Championnat pilote Superbike
    1. T. Corser (254 pts)
    2. C. Vermeulen (181 pts)
    3. R. Laconi (162 pts)
    4. Y. Kagayama (148 pts)
    5. J. Toseland (124 pts)
    6. N. Haga (88 pts)
    7. C. Walker (87 pts)
    8. P. Chili (86 pts)
    9. A. Pitt (70 pts)
    10. K. Muggeridge (65 pts)

    Championnat constructeur Superbike
    1. Suzuki (263 pts)
    2. Ducati (200 pts)
    3. Honda (194 pts)
    4. Yamaha (129 pts)
    5. Kawasaki (100 pts)
    6. Petronas (17 pts)

  • Sécurité routière façon Perben

    Perben Le ministre des Transports Dominique Perben a déclaré vouloir ralentir le rythme des implantations de radars automatiques et dit vouloir une concertation pour aller au delà du programme initial prévoyant 1000 radars : "Comme prévu, on sera bien à mille radars d’ici la fin de l’année mais il n’y aura pas de nouvelle vague d’installation l’année prochaine. Un millier d’appareils, c’est, je pense, un parc suffisant. Au moins pour le moment".
    Dominique Perben a aussi stoppé net le projet de contrôle médical obligatoire des conducteurs comme cela se fait dans certains pays européens : "Instaurer un contrôle obligatoire risque de nous enfermer dans un système trop bureaucratique, et de montrer du doigt les conducteurs les plus âgés qui ne sont pas forcement les plus responsables d’accidents".
    Enfin, 3ème action du nouveau ministre en charge de la sécurité routière, il arrête les feux de croisement de jour hors agglomération car il estime avoir besoin de plus de temps pour analyser les effets de cette mesure qui selon lui "n’a pas vraiment pris, on ne voit pas beaucoup de feux allumés le jour".
    Malgré ces 3 pieds de nez à son prédécesseur, Dominique Perben estime pouvoir descendre sous la barre des 5 000 morts sur la route en 2005 et se fixe comme objectif "d’aller plus loin" pour les années à venir.
    Saluons l’abandon des feux de croisement de jour qui était une pure aberration pour tous les motards dont la visibilité dans le trafic routier risquait d’être quasi nulle. Malgré cela, le pseudo ‘gêle’ des implantations de radars fixes n’est qu’un feu de paille pour dissimuler l’augmentation des radars mobiles véritables pompe à fric pour l’Etat. Enfin, le contrôle médical était, à mes yeux, une très bonne idée car cette mesure aurait certainement transformé certains dangers publics en piétons inoffensifs…

  • MotoGP : Rossi s’impose aux Pays-Bas

    Rossi_1_1 Et oui, Valentino ‘The doctor’ Rossi a une fois de plus remporté une course du MotoGP, ce qui porte à 6 son nombre de victoires cette saison dont 5 de suite. Après un départ canon de Melandri, Gibernau et Nakano, s’est Hayden qui brille par sa rapidité en allant coiffer Nakano et fumer Gibernau et en alignant les meilleurs temps au tour.
    Nakano un peu en baisse de régime sur les tours suivants se fait déposer par Rossi qui prend rapidement la roue de Gibernau.
    Jusque là parfait, Hayden perd du terrain sur ses poursuivants et se fait reprendre la 2ème place par Gibernau, tandis que ‘The doctor’ s’engouffre dans la brèche et prend la 3ème place à l’américain qui se fait ensuite mystifier par Edwards. Premier acte de la débandade Honda et de l’envolée Rossi puisqu’il sera l’auteur, à la mi-course, d’un hold up sur la 2ème place de Gibernau et d’une tornade sur le leader Melandri qui ne peut rien faire… Rossi gagne devant son principal adversaire au championnat Marco Melandri, tandis que son coéquipier Colin Edwards a signé une course très homogène et une remontée flamboyante sur Sete Gibernau qui une fois de plus était à la peine et termine 5 ème derrière Nicky Hayden.

    La saison 2005 de moto GP est décidément la saison de tous les records puisque Rossi signe le record du nombre de victoires de suite pour un pilote Yamaha en Moto GP ce qui tombait à merveille pour le cinquantième anniversaire de l’écurie japonaise.
    Un autre record pourrait très bien tomber, celui de Mick Doohan, puisque avec 6 victoires en 7 grand prix et 10 courses restantes, les 12 victoires de Mick Doohan devraient voler en éclat d’ici peu.

    Rossi_2_1 Arrivée du gp MotoGP des Pays-Bas
    1. Rossi (Yamaha, Ita)
    2. Melandri (Honda, Ita)
    3. Edwards (Yamaha, EU)
    4. Hayden (Honda, EU)
    5. Gibernau (Honda, Esp)
    6. Biaggi (Honda, Ita)
    7. Barros (Honda, Bré)
    8. Nakano (Kawasaki, Jap)

    Rossi_3 Classement pilote MotoGP
    1. Rossi (170 pts)
    2. Melandri (107 pts)
    3. Biaggi (87 pts)
    4. Gibernau (84 pts)
    5. Barros (74 pts)
    6. Edwards (73 pts)
    7. Hayden (60 pts)
    8. Capirossi (49 pts)
    9. Nakano (48 pts)
    10. Checa (40 pts)

    Classement constructeur MotoGP
    1. Yamaha (170 pts)
    2. Honda (141 pts)
    3. Kawasaki (68 pts)
    4. Ducati (58 pts)
    5. Suzuki (27 pts)

     

  • Dodge Tomahawk Concept

    Dodge_4_1 Présentée lors du Salon de Détroit en 2003, la Dodge Tomahawk Concept est tout simplement ce qu’il s’est fait de plus délirant dans l’histoire des 2 roues !
    En effet, sous ses entrailles, cette moto cache le V10 de la Dodge Viper !!! Ce 10 cylindres en V à 90° de 8277 cc développe 500 ch à 5 600 tr/mn pour un couple de 712 Nm à 4 200 tr/mn !!!!! Pour contenir une telle cavalerie, la partie-cycle a été prévue en conséquence avec une structure monocoque en aluminium taillé dans la masse, des suspensions renforcées et des freins tout droit venus d’un autre monde avec 2 disques de 508 mm avec étriers à 4 pistons sur chaque roue à l’avant comme à l’arrière. Il fallait bien cela pour stopper ce mammouth de presque 700 kg ! D’autant plus que les chiffres annoncés par le constructeur défient toutes les lois de la nature, du moins pour une moto, avec plus de 500 km/h en vitesse de pointe et le 0 à 100 km/h en près de 2 s !!!! Les 2 roues avant et arrière sont indépendantes et autorisent ainsi de prendre des virages avec un angle de braquage de 20°, tout en permettant à la moto de prendre 45° d’angle ! Côté design, c’est tout aussi impressionnant avec un moteur bien visible, des roues jumelées de 20 pouces, du chrome un peu partout et surtout un look de manga.

    Dodge_2_1 Pour la petite histoire, il semblerait que Dodge est vendu une petite dizaine d’exemplaires à de très riches motards même si cette moto ne roulera jamais sur route puisqu’elle n’est pas homologuée. Quant à vouloir vérifier si les données avancées par le constructeur sont vraies, il faut avoir du courage ! Toujours est-il que Dodge a manifesté une belle démonstration de créativité et de puissance avec la Tomahawk et que celle-ci restera dans les anales de la moto.

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  • Ducati 999 R

    4_1024 Voici comment le constructeur parle de sa dernière moto « Avec l’arrivée des nouveaux modèles 2005, les différences avec les motos engagées par Ducati en Championnats du Monde ont pratiquement disparues. La version « R » dispose du très avancé moteur Testastretta, entièrement redessiné. Le résultat est un moteur de 150 CV en version piste, la puissance moteur la plus élevée produite par Ducati. »
    Cela me donne des frissons ! Et il y a de quoi car le bicylindre en V à 90° à 4 soupapes par cylindre de 999 cm3 produit effectivement 150 ch à 9 750 tr/mn, soit 11 ch de plus que l’ancienne version, avec un couple de 117 Nm !!! Côté partie-cycle, les ingénieurs Ducati ont fait appel à Öhlins pour la fourche avant téléhydraulique inversée de 43 mm et la suspension arrière monoamortisseur, tandis que pour le frein avant 2 disques de 320 mm avec étriers à 4 pistons et le frein arrière à disque de 240 mm avec étrier 2 pistons sont signés Brembo. Avec un poids à sec de 181 kg, la 999 R s’autorise le tutoiement des 300 km/h en vitesse de pointe !

    2_1024 D’un point de vue esthétique, il y a peu de changement pour le millésime 2005, puisque seules la bulle légèrement plus haute et la disparition des 2 prises d’air latérales hautes de la partie avant sont à noter. Pour le reste, c’est toujours du grand art avec un carénage entièrement en carbone, des jantes forgées en aluminium et une nouvelle selle ajustable selon 3 positions pour un plus grand confort. Décidément, l’industrie motocycle italienne est très attirante en ce moment, mais furieusement haut de gamme avec un prix fixé aux alentours de 30 000 € tout de même.

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  • Aprilia RSV 1000 R Factory

    Rsv_1000_r_f_1 La Factory est une version encore plus aboutie et sportive que la RSV 1000 R standard bien que le moteur soit rigoureusement le même.
    En effet, la Factory bénéficie d’équipements de motos de courses avec une fourche avant Öhlins Racing ‘upside-down’ en nitrure de titane pour augmenter le coulissement et d’une suspension arrière constituée d’un monoamortisseur Öhlins Racing avec bonbonne séparée, réglable en détente, compression, précharge du ressort et longueur. Elle dispose aussi d’un amortisseur de direction à 2 pistons qui permet d’éviter tout guidonnage à hautes vitesses et de superbes jantes forgées en aluminium qui permettent une réduction du poids total de 1 kg et une inertie réduite de 25% par rapport aux roues traditionnelles réalisées par moulage.

    Rsv_1000_r_f_2 Cette version se différencie aussi de la R grâce à des pièces en carbone : garde-boue avant, garde-boue arrière, paire de déflecteurs carénage frontal, paire d’extracteurs carénage frontal et carénage latéral droit/gauche.
    Au final, la RSV 1000 R Factory est plus légère de 4 kg et est nettement plus joueuse et maniable que la version standard. Une italienne de charme qui saura séduire les motards amoureux de sensations fortes sur circuit.

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  • Aprilia RSV 1000 R

    Rsv_1000_r_1 Remplaçante de la RSV 1000, la nouvelle RSV 1000 R est moins imposante par sa taille mais furieusement bestiale par son design agressif. Au profil de superbike, s’ajoute une prise d’air forcée sur la face avant dite ‘Air Runner’ qui permet une augmentation de puissance de 3% à la vitesse maximale, le nouveau système d’échappement 2 en 1 en 2 entièrement en acier inoxydable, des clignotants intégrés dans les rétroviseurs à l’avant et dans la coque à l’arrière. Le feu arrière à structure alvéolaire, composé de 16 leds à éclairage variable, est aussi parfaitement intégré à cette coque arrière qui n’est pas sans rappeler le fuselage du vaisseau Entreprise dans Star Trek.
    Sous sa robe, la RSV 1000 R cache un magnifique bicylindre en V à 60°. Ce moteur 4 temps à 4 soupapes par cylindre de 998 cm3 délivre à présent 139 ch à 9 500 tr/mn pour un couple maxi de 107 Nm à 7 500 tr/mn.

    Rsv_1000_r_2 La partie-cycle est tout aussi convaincante avec un cadre double poutre en aluminium, une fourche téléhydraulique inversée de 43 mm de marque Showa, une suspension arrière monoamortisseur de marque Sachs, un frein avant 2 disques de 320 mm avec étriers à 4 pistons et un frein arrière à disque de 220 mm avec étrier à 2 pistons. Les freins sont des Brembo au mordant élevé. Cette architecture permet d’envoyer les 189 kg à sec de la machine à plus de 290 km/h et de réaliser le 0 à 100 km/h en 3.4 s ! Elle est meilleure de 1 s au tour, dixit Aprilia, par rapport à sa devancière.
    Cette nouvelle Aprilia est donc une véritable avaleuse de bitume qui se pilote facilement et ne se laisse jamais dépasser par les événements grâce à son équilibrage parfait. Si à cela on ajoute le fait que cette moto soit l’une des plus belles du moment, vous comprendrez certainement que de nombreux motards aient abandonné leur japonaise pour les beaux yeux de cette italienne.