Catégorie : Actualité

  • Essai (libre) du Kawasaki Ninja ZX-6R 2007, 1ère partie

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    C’est un avis strictement original et très libre comme vous le verrez, après l’avoir essayée en personne chez un ami, puis une seconde fois sur le circuit Candie près de Toulouse. Qui plus est, vous êtes assez grands pour savoir si cette moto était en « full » ou pas.

    Avis donc aux amateurs de rutilants roadsters idéalisant les motos au moulin coupleux et glorifiant l’arsouille en « naked bikes » sur les départementales : passez votre chemin.  :oP

    C’est aux pistards que cet article s’adresse, ou à ceux qui aspirent à… prendre l’aspiration sur les circuits, enfiler leur combarde multicolore, poser les sliders en pleine courbe (et non pas le talon en avant façon super-motard), et réaliser des freinages millimétrés sur l’angle.

    Et tant mieux, car Kawa a décidé en cette année de polir (et réduire !) sa gamme, en ne proposant plus qu’une seule version de sa Supersport ZX-6R qui cube uniquement du 600 au lieu de 600 et 636 cc précédemment.

    Un moteur qui affiche 131 chevaux en full (ou version libre), contre 106 chevaux chez nous, une info qui n’en a que plus d’importance malheureusement, depuis le classement sans suite de la plainte de la FFMC devant la Commission Européenne il y a dix jours.

    Mais trêve de conjectures : un tour du propriétaire, avant de la chevaucher, permet de constater que la «Kawa» possède toujours son museau si typé.

    La fourche avant, avec ses doubles optiques si caractéristiques, pose toujours ses yeux de batracien (ou de serpent, c’est au choix) sur la trajectoire à venir, et regarde ses rivales adopter un design plus sage et conformiste telles que la Honda 600 CBR.

    Ajouté à cela une veilleuse entre les phares, juste sous la prise d’air centrale (l’admission d’air forcé).

    Toujours l’inscription « Ninja » qui se détache bien sur le vert Kawa et qui a le don d’arracher un sourire, parce qu’elle n’évoque pas vraiment la vitesse mais plutôt la furtivité, contrairement à la Hayabusa (faucon japonais) de la Suzuki si bien nommée.

    Un coup d’oeil indiscret (mais flatteur) sur son postérieur indique que Kawa a malheureusement cédé à la mode du tout-sous-la-selle concernant l’échappement, même si c’est toujours mieux que le ridicule petit pot tristement tronqué sur le côté des précédentes Suzuki GSX-R 600 et 750.

    Le cul est semble t’il tout aussi haut mais beaucoup moins effilé, beaucoup plus charnu et rempli que sur ces deux dernières et l’ensemble des autres 600cc japonaises ou 675cc anglaise, qui ont de véritables lames à la place des fesses.

    A la différence de la photo "constructeur" qui orne l’article, cette kawa n’avait pas de capot de selle, mais inutile de me demander pour autant ce que je pense des duos sur cette moto, je n’ai pas essayé avec un sac de sable comme on dit (un passager ou une passagère quoi…).

    Pas de mono-bras, de toute façon rares (voire inexistantes) sont les supersports à en être équipées, même chez les européennes qui ne jurent quasiment que par lui (chez les superbikes), que ce soit chez Triumph ou Ducati.

    La selle, justement, dont le manque de confort est à déconseiller à toute personne souffrant d’hémorroïdes, une vraie « sport » en fait : sans (trop de) concession(s).

    Concernant sa conception proprement dite, elle est celle d’une moto de compet’ : la partie cycle est dotée d’une fourche inversée (évidemment), de nouveau étriers de frein diablement efficaces, mais aussi, ô surprise, d’une boîte de vitesse extractible et un embrayage anti-dribble, ne manque plus que des durites type aviation.

    Un grand classique… C’est souvent la même chose, les constructeurs sont les premiers à vous fournir une machine taillée et présentée pour le circuit emballée dans des publicités agressive et un look du carénage du même acabit… et oublient certains détails dont ces durites, les seules à fournir ce feeling si particulier au freinage (et qui reste le même au fil du temps).

    A venir : Contact ! Avis sur le comportement du moteur et du châssis, en circuit fermé et dans la circulation dense, remarques sur l’ergonomie, avec pour finir une note technique et une note de cœur.

  • Moto GP Australie : Dani Pedrosa incertain

    1170930685_a103868b87_o L’espagnol n’est pas certain de pouvoir participer au grand prix d’Australie, la faute à cette lourde chute qui a mis fin à tout ses espoirs de victoire au Japon. Dani, qui était parti en pôle position dimanche et qui avait réglé d’une main de maître toutes les séances d’essais du week-end, avait toutes les chances de remporter ce grand prix.

    Une chute viendra tout arrêter, dommage, mais c’est peut être bien le pilote espagnol qui a commis une erreur technique. En effet, et il le reconnait lui même, il aurait peut être du s’arrêter aux stands un peu plus tôt pour changer sa moto : "Peut-être que j’aurais dû rentrer aux stands avant, mais maintenant que je sais comment cela c’est fini, c’est plus facile a dire!". Toujours est il que Dani Pedrosa souffre d’une blessure au pied gauche et que l’on a tout d’abord pensé à une fracture. "La chose plus préoccupante à l’instant est que je sens la douleur comme si je m’étais fracturé un os dans le pied".

    Incertain pour le grand prix moto GP d’Australie, Pedrosa (Honda) est actuellement 3e du championnat derrière Valentino Rossi (Yamaha). Un abandon en Australie et ses espoirs de terminer 2e et de battre Rossi au classement général s’envoleraient. D’autant qu’il n’est même pas certain que Dani réussisse a conserver cette 3e place, les pilotes Hopkins et Vermeleun n’ayant pas un retard insurmontable.

  • Moto GP : Les tests 2008 commencent

    Rossi_test C’est après un grand prix du Japon complètement fou qui a vu le sacre de l’australien Casey Stoner que quelques teams on testé de nouvelles montures pour la saison 2008.  

    Les essais se sont passés sur le circuit du Motegi qui a accueilli le grand prix dimanche. Et comme l’an passé lors des tests hivernaux, c’est Suzuki qui a le mieux développé ce qui sera sa future machine. C’est en effet Chris Vermeulen qui réalise le meilleur chrono devant Colin Edwards et une ébauche de sa nouvelle Yamaha. Nicky Hayden sur sa Honda réalise le troisième temps juste devant Valentino Rossi (Yamaha).

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    Suzuki est donc une nouvelle fois en avance sur la concurrence, et le pilote Aoki devrait se charger du développement de la nouvelle monture. Et à la vue des temps réalisés, il ne serait pas impossible que le prototype encore à l’essai au Japon soit de la partie pour les derniers grands prix de la saison 2007. Si tel était le cas, ce serait alors Aoki qui prendrait son guidon.

    Voici les chronos officiels des essais du Motegi :
    1. Vermeulen (Suzuki) 1.47.894
    2. Edwards (Yamaha) 1.47.947
    3. Hayden (Honda) 1.48.065
    4. Rossi (Yamaha) 1.48.213
    5. Akyoshi (Suzuki) 1.49.090
    6. Yanagawa (Kawasaki) 1.50.229
    7. Okada (Honda) 1.50.641
    8. Aoki (Suzuki) 1.50.675

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  • L’ACEM change de tête…

    Stefanpierer Stefan Pierer, 51 ans, PDG de KTM et actionnaire majoritaire de la marque depuis 1992 prend la suite de Herbert Diess, PDG de BMW Motorrad, à la présidence de l’ACEM (Association des Constructeurs Européens de Motocycles). Espérons qu’il réussira à faire aussi bien que son prédécesseur qui, au cours de ses deux mandats, a fait augmenter le nombre d’adhérents de l’assiociation et s’est concentré sur l’amélioration de la sécurité routière et du transport urbain.

    A la fin de l’élection, Stefan Pierer a affirmé vouloir participer, au travers de l’ACEM, au développement d’un système de transport durable, suivant ainsi les traces de Herbert Diess. La vice-présidence de l’ACEM sera toujours occupé par Leo Francesco Mercanti, PDG d’Aprilia et vice-PDG de Piaggio, tandis que le second vice-président sera Fritz Geri, vice-président de BMW Motorrad.

    Rappelons que l’ACEM représente les intérêts et compétences de onze constructeurs de deux roues, ce qui représente vingt marques. Ainsi elle dégage un chiffre d’affaire de dix milliards d’euros et emploie 100 000 personnes.

  • Moto GP : Casey Stoner champion du monde

    Stoner L’australien Casey Stoner a été sacré champion du monde moto GP 2007 hier dimanche 23 septembre à l’issue du grand prix du Japon. Le pilote Ducati qui aura 22 ans le mois prochain succède donc à l’américain Nicky Hayden (Honda HRC) et devance Valentino Rossi (Yamaha). Un sacre mérité qui intervient au Japon alors qu’il reste encore trois grand prix a disputer avant la fin de la saison.

    Mais rien n’y changera, l’australien pourrait bien chuter et se casser une jambe –ce que l’on ne lui souhaite pas bien sûr– qu’il serait quand même champion du monde. Non c’est sûr, Rossi a maintenant beaucoup trop de retard et devra se contenter encore une fois de la deuxième marche du podium.

    A noter que c’est la première fois que l’australien est champion du monde de vitesse moto, sa meilleure place étant de 2e en 2005. Il était alors au guidon d’une Aprilia en catégorie 250 cm3. Il accède à la catégorie reine l’an dernier et ponctue sa saison en terminant à la 8e position au guidon d’une Honda. Les carénages de cette dernière se rappelleront d’ailleurs longtemps du passage de Casey, le pilote aimant un peu trop le bac à graviers. Un amour entre les deux qui n’est plus partagé aujourd’hui et le pilote américain aura réalisé une saison pleine et sans passages à vide. Casey Stoner a toujours été présent et ses résultats ont été très constant tout au long de la saison.

    C’est donc une victoire fortement méritée malgré les soucis techniques de son rival principal Valentino Rossi. Capirossi qui gagne le GP du Japon et Stoner sacré champion du monde à trois grands prix de la fin, voilà de quoi satisfaire au plus haut point le team Ducati!

  • Moto GP Japon : Et de trois pour Capirossi!

    456064232_9a3f1499c2 C’est fait! Le pilote Ducati Loris Capirossi s’est imposé tôt ce matin, et pour la troisième fois consécutive s’il vous plait. Après une course pleine de rebondissements où la piste humide a peu à peu laissé place au sec, la tactique de course fût très importante pour ce grand prix du Japon.

    A ce petit jeu, c’est le pilote italien qui se montre le meilleur alors qu’il n’y croyait plus lui même à l’issue des premières séances d’essais :
    "Je me suis battu tout au long du week-end pour trouver les bons réglages et adapter la moto à mon style de pilotage. Quand j’ai vu la pluie, je me suis dit que ça n’allait pas être facile. On ne savait pas quels pneumatiques choisir pour la course avec cette piste séchante. C’est ma troisième victoire consécutive ici, je suis vraiment très heureux".

    Pas mauvais non plus en ce qui concerne la tactique de course, les deux pilotes français ont réussi a tirer leur épingle du jeu, et même plus encore, puisque Randy De Puniet (Kawasaki) termine deuxième devant Tony Elias (Honda), alors que Sylvain Guintoli et sa Yamaha échouent au pied du podium. Pour De Puniet, cette deuxième position est une grande première et le français confirme en course ses bons chronos du week-end.

    Quant aux "héros" qui se disputent le classement général, c’est l’hécatombe. Seul Casey Stoner (Ducati) arrive a se hisser dans le haut du tableau en s’emparant d’une 6e place qui lui permet de devenir le nouveau champion du monde moto GP. Derrière, Valentino Rossi (Yamaha) s’est battu avec sa deuxième moto (équipée pour le sec) et son pneu avant : "Nous avions un pneu intermédiaire à l’avant mais la moto était impossible à piloter. Je suis donc rentré de nouveau pensant qu’il y avait un problème mais les mécaniciens n’ont rien trouvé. Après cinq tours les pneus ont bien fonctionné et les choses se sont améliorées". Le Doctor voit ses chances de redevenir champion du monde s’effondrer en se contentant d’une médiocre 13e place.

    L’autre grand perdant du jour, c’est l’auteur de la pôle position, l’espagnol Dani Pedrosa (Honda). Le numéro 26 a chuté alors que la piste était encore humide et n’a donc pas pu "tâter" le bitume sec, surface sur laquelle il a été le meilleur lors de toutes les séances d’essais.

  • Moto GP Japon : Randy près a surgir!

    858950932_19695715bc C’est la bonne nouvelle française de la journée. Tout comme Dani Pedrosa (Honda), le français Randy De Puniet (Kawasaki) a confirmé ses intentions de bien faire lors de ce grand prix du Japon 2007.

    Laissant passer de justesse la première ligne, il réalise aujourd’hui le 4e temps et se paie le luxe d’être le premier pilote chaussé en Bridgestone. Et si c’était le jour de notre Randy national ce dimanche 23 septembre? Et pourquoi pas? Cette année, le pilote Kawasaki a prouvé à tout le monde qu’il est capable de rouler vite, très vite même.

    Son seul défaut étant peut être de céder rapidement à la pression et de se transformer en "feu de paille" lorsqu’il se sent pousser des ailes, le français à néanmoins beaucoup apprit cette saison. Et demain, il sera peut être bien le seul pilote dont personne ne se souciera, le "gratin" du plateau moto GP s’affairant plutôt a surveiller le leader du classement général, Casey Stoner. L’occasion pour Randy de réaliser un premier tour parfait et de surprendre le trio de tête Michelin, puis ensuite d’ouvrir les gaz un peu plus fort, et là, et là… Soit ça passe, soit ça casse! C’est comme ça avec Randy!

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    Malheureusement pour lui, ça casse plus souvent que ça ne passe en ce moment… Cela n’empêche pourtant pas que la surprise de ce grand prix pourrait bien arriver d’un français, et quoi qu’on en dise, De Puniet sera idéalement placé pour tenter quelque chose demain, d’autant plus qu’il sent bien sa moto et a l’envie de réaliser quelque chose : "Je suis un peu déçu car je voulais être en première ligne. J’ai donné le maximum et j’allais vite dans mon dernier tour mais Checa m’a gêné et j’ai perdu beaucoup de temps. Je pense que je serai bien en course. Je suis très heureux d’être le premier pilote Bridgestone sur la grille et tout le monde a fait du bon boulot, je suis à l’aise avec la moto".

  • Moto GP Japon : La pôle pour Pedrosa!

    Pedrosa Il fallait s’en douter, le pilote du HRC Honda Dani Pedrosa (Honda n°26) a été le plus rapide aujourd’hui sur le circuit de Motegi.  

    Après avoir réalisé les meilleurs chronos lors de toutes les séances d’essais, il a devancé nettement tous ses adversaires lors des qualifications. Un week-end qui s’annonce plutôt favorable au pilote espagnol, qui en plus d’avoir signé la pôle position sur le circuit de Motegi -qui appartient d’ailleurs au constructeur japonais Honda-, a vu son contrat avec le team HRC se renouveler pour une période de deux ans. Et a voir les résultats de l’espagnol, cette prolongation lui a fait le plus grand bien!

    La grille de départ du grand prix du Japon sera une grille assez spéciale, puisque la première ligne sera composé de pilotes adoptant des pneumatiques Michelin. Et oui c’est une grande surprise, Casey Stoner et ses Bridgestone ne partiront que depuis la 9e position. Juste derrière Pedrosa, ce sera Valentino Rossi. Le Doctor avait pourtant très mal entamé son week-end, mais à en croire le chronomètre aujourd’hui, il faudra une fois de plus compter avec lui demain. Fort de l’avance qu’il aura sur son principal rival Casey Stoner, nul doute que Rossi fera parler la poudre pour garder l’espoir d’un possible 6e sacre mondial.
    C’est l’américain champion du monde en titre Nicky Hayden (Honda) qui ferme cette première ligne. Le pilote en mal de résultats cette année semble retrouver un peu de confiance en lui, et il faudra sans doute compter sur lui pour se battre au côté des meilleurs demain matin.

    Du côté du team HRC, la joie est donc au rendez vous en cette fin de qualifications. Malgré cela, Dani Pedrosa reste humble et pense surtout a demain, jour de course. En effet, la météo est hésitante et il se pourrait bien que la pluie s’invite sur le grand prix. "Je suis très heureux d’être en position de pointe car ça fait un moment que je n’étais plus en première ligne. On a surtout travaillé sur la sélection des pneus et nous avons trouvé un bon rythme dans toutes les conditions de réglage. Il faudra attendre les conditions météo de demain (dimanche) pour choisir les pneus mais ça s’annonce bien. L’endurance des pneus de course est bonne. Nous sommes en bonne position pour la course mais tout peut arriver. Le temps peut changer et on a déjà vu des accidents au premier virage sur ce circuit. J’espère sortir proprement de ce premier virage et faire une bonne course sur la piste de Honda".

    1.  Dani Pedrosa    Honda     (M)  1:45.864

    2.  Valentino Rossi   Yamaha    (M)  1:46.255  + 0.391

    3.  Nicky Hayden      Honda     (M)  1:46.575  + 0.711

    4.  Randy de Puniet   Kawasaki  (B)  1:46.643  + 0.779

    5.  Toni Elias        Honda     (B)  1:46.804  + 0.940

    6.  Anthony West      Kawasaki  (B)  1:46.912  + 1.048

    7.  Colin Edwards     Yamaha    (M)  1:46.997  + 1.133

    8.  Loris Capirossi   Ducati    (B)  1:47.047  + 1.183

    9.  Casey Stoner      Ducati    (B)  1:47.121  + 1.257

    10.  Marco Melandri    Honda     (B)  1:47.136  + 1.272

    11.  John Hopkins      Suzuki    (B)  1:47.163  + 1.299

    12.  Shinya Nakano     Honda     (M)  1:47.295  + 1.431

    13.  Kousuke Akiyoshi  Suzuki    (B)  1:47.316  + 1.452

    14.  Carlos Checa      Honda     (M)  1:47.334  + 1.470

    15.  Alex Barros       Ducati    (B)  1:47.367  + 1.503

    16.  Makoto Tamada     Yamaha    (D)  1:47.714  + 1.850

    17.  Chris Vermeulen   Suzuki    (B)  1:47.914  + 2.050

    18.  Sylvain Guintoli  Yamaha    (D)  1:48.085  + 2.221

    19.  Akira Yanagawa    Kawasaki  (B)  1:48.569  + 2.705

    20.  Shinichi Ito      Ducati    (B)  1:49.548  + 3.684

    21.  Kurtis Roberts    KR        (M)  1:50.035  + 4.178

  • Scooter électrique : Philippe a sauté le pas, et vous?

    Rpict0171_2 Le Blog Moto a rencontré Philippe, un homme de 44 ans marié et papa de deux garçons qui a décidé d’acquérir un scooter électrique. Une idée qui lui trotte dans la tête depuis un long moment, mais qu’il vient seulement de concrétiser. La faute à l’autonomie des batteries à ce qu’il nous dit, qui tenaient seulement 40 km alors que Philippe voulait se servir de son scooter pour ses trajets maison/boulot, dont la distance totale était supérieure. Alors, comment en vient on a acheter un deux roues électrique? Quelques éléments de réponses grâce à Philippe…

    "L’électrique, c’est évidemment un souci environnemental. En fait il y a +/- 2 ans, j’ai voulu me payer un BMW C1 pour mes trajets vers le boulot, pour polluer moins… puis j’ai constaté que BMW avait arrêté la production. Le scooter traditionnel m’effrayait encore un peu. À l’époque, je n’avais encore jamais entendu parler de scooters électriques."

    L’année dernière, Philippe "tombe" sur une annonce. Désirant en savoir plus sur le scooter électrique mis en vente, mais ne sachant pas vraiment si celui ci ferait l’affaire, Philippe hésite à se lancer et ne prend finalement pas contact avec le vendeur. Une décision qu’il regrettera, puisque quelques jours après, l’annonce disparait. "Comme je n’ai jamais vu de scooter électrique dans un magasin "classique", je me suis dit que je devrais encore attendre", nous dira l’ingénieur civil informaticien. Néanmoins, la chance va lui sourire un peu plus tard : "Cette année, rebelote, une annonce sur ebay pour des scooters électriques avec autonomie annoncée à plus de 60 Km. Là, c’était bon pour moi. J’ai appelé le vendeur, suis allé voir et essayer l’engin un soir, et l’ai acheté la semaine suivante (le temps de reprendre mes renseignements auprès des assurances, etc…)".

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    Un achat que Philippe est loin de regretter, puisqu’avec ce scooter électrique, il peut se rendre à son travail sans polluer et surtout en réalisant des économies incroyables : "C’est clair que le fait de ne pas polluer, de ne pas faire de bruit, de ne rien consommer à l’arrêt aux feux rouges, de récupérer de l’énergie au freinage sont un plaisir essentiel de ce type de véhicule. Sans parler de l’économie: au tarif de l’électricité de nuit, les 100Km reviennent à moins d’un euro, et l’entretien de l’appareil est nul. À part graisser des parties mobiles et sans doute un jour changer les pneus. Les batteries (silicone) sont sans doute un élément coûteux, mais je suis incapable de dire combien de temps elles vont tenir, ou si de toutes façons le scooter sera usé avant les batteries". Et le bonus dans tout ça, c’est que Philippe retrouve les plaisirs du deux roues : "Je dois bien avouer que j’ai déjà retrouvé d’autres plaisirs du deux-roues: circuler plus facilement dans le trafic chargé, avoir cette sensation de liberté facile… Et bien sûr comme cette après-midi ensoleillée, le plaisir de la ballade au grand air".

    Pour recharger les batteries, il faut simplement brancher les câbles du chargeur sous la selle. "En 3 ou 4 heures, la charge est quasi complète. Mais en laissant le chargeur branché encore quelques heures, il poursuit une charge lente. J’ai mis un temporisateur pour adapter la charge au tarif de nuit, et une charge complète après 50Km de conduite consomme +/- 3KWh (à +/- 0,17€/KWh de nuit). Le rechargement des batteries lors du freinage se limite à la puissance du moteur : S’il faut freiner fort, les freins normaux entrent en fonction. Mais en anticipant les arrêts, on peut éviter pas mal de dissiper son énergie en chaleur, et c’est bon pour le moral …".

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    Après ce tableau plutôt flatteur du scooter électrique, on pourrait bien se demander quels sont les inconvénients d’une telle machine. Philippe nous indique alors sans langue de bois que le plus grand défaut de son engin est un manque cruel de puissance. "La puissance est un peu limite dans certaines côtes, et l’indicateur de batterie est influencé par la charge (si je "tire dedans", l’aiguille descend)".

    Et quand on lui demande de conclure, l’ingénieur nous racontera : "Je suis ravi pour l’instant, j’espère que son autonomie ne chutera pas rapidement avec le temps. Par beau temps comme ce WE, j’ai vraiment eu un grand plaisir à faire des "petites courses" avec, sans la culpabilité de bouger pour cela ma grosse Peugeot 807… Deux gamins m’ont abordé: "Eh, monsieur, c’est un électrique ? Ça coûte combien ?" Hors considérations environnementales, par rapport à un petit scooter 50cc équivalent, il a l’avantage du silence, et l’inconvénient de l’autonomie et de la puissance un peu plus limitées. Pour le reste, ça doit être pareil. C’est aussi marrant de voir les piétons se retourner devant cet engin silencieux. J’ai vraiment envie d’en faire la promo autour de moi, et proposerai à mes voisins, amis et collègues de l’essayer s’ils le veulent. Pour tous ceux qui ont un souci environnemental, c’est une piste incontournable".

    Merci à toi Philippe pour avoir répondu à mes questions et m’avoir fait passer ces quelques photos.

  • Moto GP Japon : L’affaire est mal engagée pour Rossi

    Rossi Après cette journée d’essais libres destinées a trouver les bons réglages moteur et pneumatiques, les réactions à chaud des différents pilotes n’ont pas trainé. Et pour Rossi comme pour son coéquipier Edwards, l’affaire est plutôt mal engagée.

    La faute à des problèmes sur son moteur sans doute, mais il n’y a pas que ça. D’après le Doctor, les pneumatiques Michelin seraient une nouvelle fois en cause. En milieu d’essais, les pilotes Yamaha ont essayé un train de pneus différents et ont ainsi pu gagner plus d’une seconde au tour. C’est énorme!

    Toujours est il qu’avec un Stoner qui réalise le 5e meilleur temps aujourd’hui et qu’il faudra battre absolument pour faire durer un suspense qui pourrait bien prendre fin dès dimanche, le n°46 le plus populaire du monde devra faire parler la poudre lors des séances de qualifications qui auront lieu demain. Et ce n’est pas avec son 14e chrono des essais libres qu’il pourra inquiéter l’australien!

    "Il a fait très chaud, bien plus que prévu. Nous sommes un peu loin derrière car nous avons testé différents set-up avec mes deux motos car ma première a souffert d’un problème mécanique (moteur). La situation avec les pneus n’est pas idéale et il nous reste beaucoup de travail à effectuer. Pour nous la situation n’est pas idéale et nous devons trouver des solutions. Je pense tout de même que nous pouvons nous améliorer demain".
    (V. Rossi)