Catégorie : Actualités entreprise

  • Un snowboard Ducati : pour surfer à l’italienne

    Snowboard_ducati_0Burton Snowboards et Ducati Motor Holding S.p.A annoncent que Burton produira un ensemble de snowboards et fixations en série limitée exclusive Ducati pour la saison 2005/2006. Les boards et les fixations auront le look Ducati et reprendront le thème du modèle de moto «naked» Monster de Ducati. Le partenariat entre Burton et Ducati pousse les deux marques à développer respectivement performance, innovation et design chacune dans leur domaine. Ducati est reconnue pour la performance supérieure de ses motos et son style italien éternel. Elle a remporté plus de Championnats du Monde de Superbike et de courses que n’importe quelle autre marque. Quant à Burton, depuis près de trente ans la marque a été au bout des limites de ses produits de snowboard. En tant que leader dans l’industrie, Burton a amené ce sport et le style de vie qui va avec vers un nouveau public, tout en restant fidèle à ses racines, celles d’une entreprise conduite véritablement par des rideurs.

    « Ducati est une marque reconnue qui dispose d’une image exceptionnelle sur les circuits automobiles. Burton et Ducati construisent du matériel pour les rideurs les plus expérimentés : virages tranquilles, équilibre entre vitesse et stabilité, sensation de liberté sur la neige ou sur la route. Nous sommes heureux de travailler en collaboration avec une compagnie innovante qui, comme Burton, profite d’une telle expérience dans le sport », commente Bryan Johnston, VP du Global Marketing pour Burton Snowboards.
    « C’est la passion qui conduit des entreprises comme Ducati et Burton, et c’est ce qui connecte les deux marques », dit Frederico Minoli, Président – Directeur chez Ducati Motor Holding. « Les motocyclistes et les snowboardeurs sont aussi passionnés par leur sport respectif et nous sommes en adéquation pour offrir un équipement de snow qui combine parfaitement le meilleur des deux marques.»
    Avec l’équipement Ducati de Burton, vous pourrez exprimer votre sens du style italien sur les pistes. La planche et les coques Ducati ont été co-développées à Burlington, dans le Vermont (États-Unis) et à Bologne, en Italie. Équipée de technologies exclusives telles que le noyaux Superfly II™ en série limité, les chants amortis par du caoutchouc Ducati et l’incrustation de fibre de carbone Ducati, la board garanti une superbe tenue à haute vitesse et un pop explosif pour le ride de voter vie! Quant aux fixations Ducati, elles sont équipées du nouveau spoiler évidé offrant une réponse intermédiaire et des graphiques Ducati, pour une parfaite combinaison de puissance, de maintien et de style. Les produits seront disponibles sur le réseau de distribution de Burton dans le monde entier.
    Burton Snowboards, premier fabriquant de snowboards dans le monde, est toujours resté fidèle à sa passion : se consacrer exclusivement au snowboard pour créer et améliorer le meilleur équipement de la planète. Fondée en 1977, grâce au travail et au support continuel des rideurs du Global Team, Burton a contribué au développement du snowboard dans le monde entier par des programmes tels que Learn-To-Ride (LTR), la Fondation Chill ainsi que l’Open de Snowboard. Le siège de Burton Snowboards est installé à Burlington, dans le Vermont (USA) et ses bureaux internationaux, à Innsbruck (Autriche) et Tokyo (Japon). Burton est le leader dans l’industrie depuis sa création.

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    Source : Ducati

  • Pierre Dupasquier s’en va en pleine gloire

    Pierre_dupasquierL’emblématique Directeur de la compétition chez Michelin, Pierre Dupasquier, raccroche après d’innombrables victoires en sport auto/moto et notamment une année 2005 forte en émotions. En effet, le manufacturier français de pneumatiques s’est imposé de main de maître dans ce qu’il se fait de mieux en compétition avec notamment la MotoGP, le WRC et la F1. Il quitte ainsi son poste en pleine gloire, une retraite à 68 ans bien méritée et passe le flambeau à Frédéric Henry Biadaud. Une immense fête a été organisée à cette occasion avec de nombreux pilotes MotoGP. La tâche est difficile pour son successeur tant Pierre Dupasquier a marqué Michelin de son emprunte comme en témoigne Edouard Michelin : «Pierre a été un leader charismatique et dévoué. Tout d’abord, c’est un ingénieur qui a su pousser la technologie du pneumatique à son maximum. Il est la raison première du retour à la compétition de Michelin dans les années 70 et fut un acteur crucial du développement du radial. Nous voulons saluer son engagement, son sens des valeurs, son esprit d’équipe, son sens du fairplay et son respect de nos partenaires…

    Depuis que Pierre a débuté comme directeur de la compétition en 1973, Michelin a connu tant de succès (92 victoires en F1, 534 en Grand Prix moto, 174 en WRC et 57 au Paris-Dakar) qui nous ont rapporté au total plus de 180 titres mondiaux et 1300 courses de championnat du monde. Evidemment, 2005 a été un cru exceptionnel pour nous, avec les titres mondiaux en F1, MotoGP et WRC, sans oublier nos victoires aux 24 Heures du Mans, en Rallye Raid et même en championnat du monde de VTT. C’est pourquoi nous voudrions remercier Pierre, lui dire que nous n’oublierons jamais ce qu’il a fait pour nous et pour la course. Nous lui souhaitons le meilleur dans sa vie à venir.»
    Mais l’intéressé ne quitte pas définitivement la scène puisqu’il restera Consultant privilégié de Michelin : «Nous avons réussi en moto parce que nous avons su écouter nos pilotes. Notre seule préoccupation a été la curiosité, le travail incessant afin de comprendre pourquoi nous étions bons ou pourquoi nous étions mauvais, et surtout pour nous améliorer en vue de la course suivante. Quand nous disons que nous allons faire quelque chose, nous le faisons, et nous faisons en sorte que nos pilotes et nos partenaires nous accordent leur confiance. Le produit final a toujours été notre objectif premier. Je vous adresse à tous mes remerciements pour ces grandes années, et maintenant je laisse les clefs de la maison à Frédéric!»
    Son successeur, Frédéric Henry-Biabaud lui a aussi rendu hommage : «Quand Mick Jagger quitta les Rolling Stones, les Stones ne furent jamais plus vraiment les Stone. Personne ne remplacera Pierre, mais tout le monde chez Michelin regarde devant avec la détermination d’obtenir à nouveaux d’autres succès, sur deux et sur quatre roues.»

  • Honda fête sa 600ème victoire en grand prix

    Honda_logoGrâce aux victoires respectives de Dani Pedrosa en 250 cm3 et de Thomas Lüthi en 125 cm3 lors du grand prix d’Australie à Philip Island, Honda vient de signer sa 600ème victoire depuis la première qui remonte à 1961. La palmarès du constructeur japonnais est éloquent puisqu’il compte pas moins de 194 victoires en 500/MotoGP, 196 en 250 cm3, 162 en 125 cm3 et 48 victoires dans les anciennes formules 350 cm3/80 cm3/50 cm3. Le Directeur du HRC (Honda Racing Corporation), Suguru Kanazawa, se félicite de cet exploit : «C’est un grand jour pour Honda et pour le HRC. Atteindre le cap des 600 victoires en Grand Prix souligne l’implication de Honda, son excellence en R&D, dans le Championnat du Monde le plus disputé. C’est cette approche qui a permis à Honda de décrocher sa première victoire en 1961 et d’en arriver à la 600è 45 ans plus tard.»

  • Harley-Davidson en grande forme

    Harley_logo_1Une hausse de la demande a permis à Harley-Davidson d’enregistrer une hausse de 16 % de son bénéfice au troisième trimestre et l’action a réagi par une hausse de plus de 4 % sur Inet. Le bénéfice net de Harley-Davidson a représenté 264,9 millions de dollars (219,4 millions €), soit 96 cents par action (0,79 €), contre près de 229 millions (189,6 millions €) (77 cents / 0.64 €) un an auparavant. La croissance du bénéfice par action est de près de 25 %. Le consensus de Reuters Estimates donnait un BPA de 90 cents (0,74 €). Le chiffre d’affaires a progressé à 1,43 milliard de dollars (1,18 milliard €) contre 1,3 milliard de dollars (1,07 milliard €) et a correspondu aux attentes de Wall Street. En juillet, le constructeur a relevé sa prévision de croissance du BPA annuel, en raison de rachats d’actions, à 10-13 % contre 5-8 % précédemment. L’action Harley-Davidson est en hausse de 4,4 %, à 47,60 dollars (39,4 €) sur Inet. Elle a perdu près de 25 % depuis le début de l’année. Le constructeur de motos affirme qu’il reste bien parti pour vendre 329 000 Harley cette année. Pour 2006, compte tenu d’une confiance du consommateur incertaine et de la hausse des prix des carburants et des taux d’intérêt, Harley se fixe un objectif "prudent", aux dires de son directeur général Jim Ziemer, de 348 000 à 352 000 unités.

    NB : BPA = Bénéfice Par Action

    Source : Reuters via Daniel Bour

  • Aprilia 500 Atlantic Sprint

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    Présenté au printemps dernier, l’Atlantic Spint d’Aprilia rentre en directe concurrence avec les scooters de grosses cylindrées. De par son petit gabarit , l’Aprilia Atlantic Sprint fait davantage penser à un 400, voire même à 250 plutôt qu’à un 500cc. Directement dérivé du 125, il en reprend sa silhouette générale. Le cockpit de l’Aprilia bénéficie d’une jolie peinture métallisée. La planche de bord est simple mais efficace et lisible. Elle comprend le niveau d’essence, témoin de passage en réserve, jauge de température et horloge. Il manque toutefois un compte-tours pour contrôler le régime moteur. Contrairement au 600 Silverwing, la place sous la selle n’est pas géante. Toutefois, un anneau fixé sous le tablier permettra de transporter un sac bien que le plancher ne soit pas plat. On appréciera également le porte-paquet qui acceptera un top-case optionnel, sans aucune platine.

    Une fois, le contact mis, l’Aprilia Atlantic Sprint dévoile un caractère très pointu et l’on se dit qu’il porte très bien son nom. Avec son moteur de 37.4 ch et son poids contenu de 190 kg, les performances sont de très haut niveau, notamment à l’accélération mais également en vitesse de pointe. L’Atlantic n’a donc aucun souci pour s’élancer aux feux rouges et fournit par la suite des reprises très efficaces en répondant à la moindre sollicitation. Bien secondé par son moteur tonique, l’Atlantic se révèle aussi particulièrement agile en usage urbain grâce à un rayon de braquage réduit. Vif et vigoureux de manière plus générale, il pêche toutefois par des suspensions un peu trop fermes mais également et surtout par un dosseret de selle mal conçu qui heurte le bas du dos à la moindre aspérité de la route. Rien à redire en revanche sur le freinage couplé qui apporte un gain de sécurité non négligeable tandis que la tenue de route se montre sans aucun souci même en grande courbe.
    Vendu au prix raisonnable de 5499 € , les concurrents directs comme le Piaggio X9 500 et le Suzuki 400 Burgman ont du souci à se faire.

  • Roof détruit par les flammes

    Roof_2 Les locaux du constructeur français de casques de moto viennent d’être complètement détruis par un important incendie. Roof était installé à Pégomas dans les Alpes-Maritimes.
    Chantal et Claude Morin, les fondateurs de la marque sont bien naturellement effondrés « Nous avons créé cette entreprise de toutes pièces… C’est quinze ans de notre vie qui s’envolent en fumée » mais n’entendent pas baisser les bras « Nous tenons à informer nos clients, fournisseurs et amis que nous ne baissons pas les bras et que dès maintenant, nous mettons tout en oeuvre pour relancer l’activité des casques Roof ». L’origine de l’incendie est encore inconnue.
    Rappelons que l’aventure Roof a commencé dès 1970, lorsque Claude Morin matérialise sa passion pour l’innovation et la technologie. Il est le premier à créer des châssis de moto en matériaux composites. Il élabore alors des carénages ‘Grand Tourisme’ révolutionnaires, qui permettront à Honda de remporter le Bol d’Or en 1973 et 1974. Les recherches de nouvelles voies en matière de protection des conducteurs le poussent tout naturellement à s’intéresser à la conception de casques. Pendant 20 ans, bousculant les idées reçues, il innovera sans cesse dans ce domaine auprès des plus grands fabricants de casques.
    Fort de ses expériences, c’est en 1993 qu’il crée sa propre marque Roof, et lance le premier modèle : Roadster. Roof se distingue depuis par la créativité, l’originalité, la sécurité et le confort de ses casques. Souhaitons bon courage et réussite à cette entreprise de qualité.

  • KTM se retire du championnat MotoGP

    Ktm_logoLe fabricant autrichien de moto KTM a annoncé le 12/08/05, par l’intermédiaire de son Directeur général Stefan Pierer, sa volonté de ne plus participer au championnat MotoGP au-delà de la saison 2006 mais restera présent dans les catégories 125 et 250 cm3.
    Aujourd’hui fournisseur du Team Roberts en MotoGP, cette décision d’arrêter le moteur KTM 990 cm3 provient du prochain changement de la réglementation en MotoGP puisque cette catégorie passera à une motorisation 800 cm3 dès la saison 2007. Autre cause principale, les coûts en R&D sont devenus trop importants pour KTM qui n’a pas le pouvoir financier des marques japonaises ou italiennes. Souhaitons leur bonne chance en 125 et 250 cm3 !

  • TVR rachète Benelli

    Benelli S’est à présent officiel, le charismatique récent propriétaire russe du constructeur anglais TVR, Nikolai Smolenski, vient de racheter le constructeur italien de moto Benelli pour un montant non communiqué. Cette opération financière semble remonter à quelques temps déjà mais n’apparaît au grand jour qu’aujourd’hui.
    En effet, le constructeur italien était en proie à une crise financière depuis pas mal de temps et n’était plus que l’ombre de lui même. L’aventure Benelli a commencé en 1911 et a connu son apogée dans les années 70’. Bien loin d’être un rachat stratégique, il semblerait que cela soit le fruit d’un coup de cœur pour la marque. Espérons que TVR et Nikolai Smolenski réussissent à redresser la barre.