Peut-être que vous n'avez pas l'impression qu'on nous rebat les oreilles avec l'ouverture aujourd'hui du sommet de Copenhague, et qu'au contraire une conscience écologique s'est subitement éveillée en vous. Et que vous avez envie de recycler ces jolis scoots PX au moteur deux-temps considéré comme trop polluant. Bien qu'en y regardant de plus près, cela fait quelques années déjà que les normes anti-pollution européennes ont condamné le PX sur le continent, contraignant Piaggio à ne plus produire de tels véhicules qu'en Inde. Quoi qu'il en soit, vous seriez bien heureux de vous inspirer des artistes Carles Bel i Domenech et Jesùs Bel i Vilarnau du studio éponyme, qui ont décidé de détourner de leur utilisation initiale des modèles de Vespa (mais aussi de chez Fiat) et d'en proposer des versions pour le… mobilier.
Au point où on en est le plastron ou le tablier pourront bien vous servir de nappe, et le bouclier d'hygiaphone. Je ne sais pas si D'Ascanio aurait été heureux de voir ainsi sa création se déplacer sur cinq roulettes. Mais on pourrait affirmer sans trop se tromper, que ces chaises trouveraient leur place au musée Piaggio, elles en sont en tout cas dignes d'y figurer.
A rapprocher des lampes de Leonardi (dernière image).
Avec ses quartiers parfois distants de 100 kilomètres les uns des autres, ses presque 19 millions d'habitants, elle est avec New York, Tokyo, Shanghai et Mexico l'une des méga(lo)poles par excellence. Une ville qui dans ces photos, est débarrassée de toute présence humaine, et donc dépouillée des moyens de déplacement de l'habituel commuter. C'est une Cité des Anges vierge de tout smog (remplacé par de la brume ici ?), de tout véhicule, même de la California Highway Patrol, qu'a réussi à montrer Matt Logue dans ses livres en vente sur son site. Restent des échangeurs, freeways et mainstreets vides. Des rues qui feraient mourir d'envie tout motard voulant se taper un chrono. Visage de rêve seulement, car L.A pour les pilotes Angelenos c'est plutôt ça (première vidéo). Les cinéphiles quant à eux auront fait le parallèle avec le Time Square désert de "Vanilla Sky" et le Manhattan sans âme qui vive de "Je suis une Légende". Des situations qui contrastent avec le Michael Douglas de "Chute Libre" qui voit sa vie basculer après avoir pété les plombs dans les bouchons de la ville californienne.
Cette période magique de l’année où dans notre hémisphère nord l’humidité glaciale s’installe, où le soleil se couche aussitôt levé pour cause de déprime hivernale, où la moto perd son statut ludique pour ne conserver que celui, plus terre à terre, de moyen de transport, où la beauté des femmes disparaît sous des couches de tissus, griffé ou pas, mais où les jeunes enfants (certains grands aussi) rêvent au Père Noel, les artistes aux remises de prix de fin d’année, où certains anticipent avec joie les vacances à la plage, loin, plus au sud, ou à la montagne, plus au nord, et alors que ne reste pour les plus démunis que la douce pensée d’un printemps hâtif, alors que l’hiver n’est même pas encore installé, il y a de l’espoir, du moins, il faut y croire.
Et ce sont ces calendriers que les marchands roulants les mécaniques nous proposent enfin. Il y a le Pirelli, la mère supérieure des calendriers qui réchauffent le cœur des mortels, et puis celui-ci, expressément pour les motards aux doigts engourdis par le froid (les poignés chauffantes sont un luxe que seuls ceux qui peuvent se payer une voiture ont, et qu’ils n’utilisent pas, parce qu’en voiture), de Zero Engineering. Zero Engineering fut fondé au Japon au début des années 90 par Shinya Kimura (ce dernier travaille maintenant en Californie sous le nom de Chabot Engineering). Rapidement, le style épuré et raffiné de leurs machines de leurs machines aux allures rétro et à propulsion Harley Davidson fit école, tellement que l’on parle maintenant d’un style Zéro. Pas en reste, leur calendrier 2010 risque bien de faire école également. Là où la plupart des autres pêchent par excès de vulgarité ou de coquetterie, on ne nommera personne, mais ces pauvres filles mimant l’orgasme, alanguies sur un chopper aussi inconfortable à rouler qu’à se coucher dessus se reconnaîtront, et BMW (d’accord, j’en nomme un) avec ses mannequins de catalogues aussi à l’aise autour d’une moto qu’un singe dans une fusée (parlez-en à Albert), ces gens se payent l’audace d’être authentique.
Zero Engineering et le photographe Ben Schkade nous proposent donc ce qui pourrait être le prototype parfait du calendrier moto. Attention, inspiration et imitation sont deux choses, ici, tout fonctionne parce que le caractère des motos est projeté dans l’imagerie mise en scène. Le choix des modèles d’abord, on se les représente très bien roulant sur une de ces motos, objets certes, mais ni potiches, ni chairs offertes. La lumière est soignée, suggérant la moiteur des interminables nuits du sud, où la seule possibilité de fraîcheur est de rouler sur une moto de Zero Engineering, même le design du calendrier est en adéquation avec son sujet. Sans aucun doute un objet de collection.
Alors que la nouvelle version de la célébre Yamaha V-Max est disponible depuis quelques mois en concession nous vous présentons aujourd'hui une version tricycle de la belle (bête) à partir de la précédente génération…
Concue par un américain, Bob Mighell, cette machine est née bien avant le MP3 de l'italien Piaggio.
Les roues utilisées à l'avant sont des roues avant de Yamaha GTS 1000, équipées d'étriers de freins à 6 pistons.
Mise à part ces roues et étriers de frein tout le reste a été inventé spécifiquement. Le système est d'ailleurs breveté afin de pouvoir équiper n'importe quelle moto de n'importe quelle marque.
Le poids à l'avant augmente bien évidemment mais selon son concepteur la maniabilité est aussi efficace qu'avec deux roues, la sécurité en plus en cas d'adhérence précaire (graviers, flaque d'huile, plaque d'égout…).
Retrouvez plus d'infos et de photos sur le site de ce tricycle sur son site en cliquant ICI
Petite année me semble-t-il pour la classe libre du «World championship of custom bike building». Rien de radical, mais tout de même une belle continuité avec, comme toujours, une qualité de fabrication et un souci du détail qui fait regretter de ne pas être sur place pour admirer de près ces bêtes. La forte présence des États-Unis fait en sorte qu'ils raflent 7 des places du top 10 dont les deux premières avec le Rambler de Dave Cook et le ludique Re-flex-tion à moteur Triumph de Kris Krome et Jonny K.
Ainsi, la tendance rétrofuturiste des dernières années s'affirme, roues fines à rayons, très gros moteur ou tout-petit, profil bas et minimalisme dans la finition, privilégiant le détail qui tue à la déco tape à l'oeil. Ce qui n'exclu pas le bon vieux chopper, mais on s'ent bien que son règne n'est plus que souvenir. Ces années de purgatoire sont bel et bien amorcées.
Loin de l'image héroïque des Riders for Health, voici un reportage au coeur du quotidien de Bamako, la capitale du Mali mis en ligne par B.W Cary, le 19 mars dernier sur JPGmag. Comme l'affirme le photographe du portfolio "Getting around in Bamako" ("Se déplacer à B."), la moto est le plus pratique des moyens de transport dans la capitale malienne. Des routes où la protection minimale, le casque, n'est même plus facultative, mais rédhibitoire dirait-on. Seuls quelques masques pour se protéger de la poussière et de la pollution se montrent. Vous vous rappelez peut-être de cette dépêche de début d'année, relatant qu'au Nigéria les conducteurs de moto-taxi se coiffaient de pastèques évidées, de calebasses, ou de caoutchouc provenant de pneus, en signe de protestation contre une loi les obligeant ainsi que leurs clients à porter un casque. Les conducteurs pestaient contre les prix de ces couvre-chefs face à des vendeurs âpres au gain, et leurs passagers craignaient d'attraper des maladies ou qu'on ne leur jette un sort. En oubliant de dire que même à faible vitesse, les lois de la cinétique et les constations de la traumatologie, sont les mêmes pour tout le monde.
Aniket Vardhan, un Indien expatrié aux Etats Unis, a décidé de réaliser une moto complètement unique, qu'il serait évidemment le seul à posséder. Après des heures de dessins et de réflexions, soit plus de 3 ans dont la moitié sur son ordinateur à dessiner les plans, il a finalement réussi l'exploit technique de fabriquer son propre moteur bicylindre en V de 700 cm3 avec deux blocs de 350 cm3.
A partir d'une traditionnelle Royal Enfield Bullet 350 il a réussi à produire une moto unique qui séduit le plus grand nombre, jusqu'aux collectionneurs…
Seuls les cylindres, culasses et pistons des blocs de 350 cm3 restent d'origines. Toutes les bases du nouveau moteur sont évidemment inventés ou revus, des carters à l'embiellage en passant par la pignonerie et au système d'allumage jusqu'au filtre à huile spécialement élaboré.
Aniket Vardhan a aussi réalisé la ligne complète des deux sorties d'échappements.
Le résultat obtenu est une machine unique, au look rétro vintage plutôt efficace et qui a suffisamment de puissance pour pouvoir permettre de rouler sans soucis. L'inventeur déplore quand même quelques vibrations qu'il n'avait pas vu dans ses plans.
Impossible de passer à côté de cette publicité pour la marque Royal Enfield réalisée en 2007
Nous vous reparlerons prochainement de la marque Royal Enfield qui organise une traversée à moto de l'Himalaya à partir du 13 juin
Un artiste New-Yorkais fan de moto, Aaron Young, recouvre de larges panneaux de bois de différentes couches de peinture de couleurs différentes puis invite des motos à y laisser leurs empreintes…
Icon est une marque américaine "branchée" d'équipements pour le motard et la motarde. Le tournage de la campagne photo pour leur nouvelle collection nous emmène au Nevada, de Las Vegas jusqu'à un lac asséché, aux côtés d'une équipe composée de cascadeurs et autres stunters…
Ajoutez à une gamme de vêtements attractifs une petite pointe de misogynie marketing: "les jeunes femmes se trouvent souvent à l'arrière des machines pilotées par de jeunes hommes. Nous ne disons pas que les jeunes femmes ne conduisent pas de moto mais que la majorité d'entre elles porteront n'importe lequel des équipements que leur homme leur aura offert… Autant que cela soit un produit Icon !"
Secouez le tout avec de belles images de liberté et de grands espaces et vous obtiendrez une des meilleures opérations commerciales de l'année…
Retrouvez l'intégralité du film officiel en cliquant sur ce lien Ride Icon
Trouvant la puissance de sa sportive limitée même en full-power, un nostalgique américain de la grande époque des moteurs 2 temps a fait appel au préparateur australien Two-Stroke Shop pour réaliser la moto de ses rêves: une hypersportive "verte" équipée d'un moteur 2T démoniaque…
L'enseigne Two-Stroke Shop (TSS) est située en Australie, elle est dirigée par Steven Rothwell et Wayne Wright, un ex ingénieur en GP500 et MotoGP.
Les deux amis n'aiment pas du tout les moteurs dans le genre 1000 cm3 4 cylindres en ligne 4 temps. Après de nombreuses réflexions les philosophes de TSS ont décrétés que les moteurs 4 temps sont "faibles, obligés de tourner à haute vitesse pour offrir leur puissance maximale, castrés par des courbes de puissance et de couple quasiment plates par rapport à leurs cousins 2T de même cylindrée…".
Leur meilleur argument commercial est d'une clarté absolue quant à leur religion: "Si une moto ne part en wheeling à bas régime sur le 4ème ou 5ème rapport, ce n'est pas une moto sportive…".
Visiblement hantés depuis leur enfance par des rugissements de Yamaha TZ750 les ingénieurs fous de TSS ont réussi l'exploit d'échanger le moteur d'origine d'une Kawasaki ZX-10R, qualifié de "creux des pieds à la tête", pour un moteur 2T 3 cylindres réalisé par leurs soins.
Ce moteur fait maison cube 1098 cm3, 3 cylindres de 366 cm3, et développe une puissance mesurée de plus de 250 cv à la roue arrière pour un régime moteur de 9500 tr/mn. Le couple passe du simple au double sur cette préparation spéciale, appelée TSS1100GP, avec une valeur de plus de 20 mkg…
Le moteur permet même au passage de réduire de plus de 25 kg le poids total de la moto. Avec plus de 250 cv à la roue arrière et un poids de seulement 165 kg le rapport poids puissance se rapporte plus à un avion de chasse qu'à une moto. Une machine aux performances de MotoGP à portée de main (chéquier) du grand public.
TSS a aussi une autre machine totalement folle à proposer, la RS500GP. Une Aprilia RS250 équipée d'un moteur 2T de 500 cm3 conçu à partir de l'accouplement de deux blocs de Honda CR250…
A titre de comparaison avec une 600 hypersport dernière génération cette RS500GP dispose d'une puissance de 115 cv mais surtout d'un couple supérieur de plus de 30% à n'importe quel régime moteur. Encore une fois c'est le poids total de la machine qui en profite avec un allégement de plus de 35 kg sur la balance par rapport à l'anorexique Aprilia RS250 d'origine. Un châssis d'Aprilia RS250 avec un moteur de 115 cv et un poids de moins de 105 kg, la sportive ultime ?
Sur toutes les préparations proposées par la maison australienne les blocs moteur sont intégralement revus et notamment les transferts et autres lumières d'échappement des cylindres qui sont complètement redessinés. Si vous êtes fan de moteur 2T vous serez content d'apprendre que TSS peut vous fournir n'importe quelle préparation imaginable à partir de n'importe quelle machine de série.
Two-Stroke Shop propose ainsi une gamme complète de moteurs 2T, jusqu'à une cylindrée de 1176 cm3 pour un bicylindre et jusqu'à 1725 cm3 pour un tricylindre.
Pour les pilotes les plus fous un bloc moteur 4 cylindres 2T de 2200 cm3 est disponible, pesant moins de 70 kg et développant plus de 500 cv sur leur banc… Malheureusement TSS n'a pas encore trouvé de volontaire au suicide pour essayer cette version, même en ligne droite.
Cet été TSS proposera une moto destinée aux sentiers battus et aux grands espaces, dérivée d'une Yamaha WR450 et équipée du même moteur 500 cm3 2T de plus de 115cv de la RS500GP… 115 cv pour un poids de 108 kg, le rodéo risque d'être violent dans les bosses pour le dos, voir impossible du tout…
Tous les moteurs peuvent fonctionner avec d'autres carburants et notamment l'alcool pur avec un rendement augmenté de plus 10%. N'hésitez pas à aller faire un tour sur le site de TSS, vous y apprendrez que si quelqu'un pouvait trouver un carburant vraiment écologique les moteurs 2T reviendraient sur nos routes aussi vites qu'ils en ont été bannis…
Espérons que les employés de TSS ait le temps de nous envoyer d'autres vidéos avant d'être internés par le Ministère des transports australien…