Catégorie : Art moto

  • Glamour & intensité du Superbike – Supersport chez Pirelli

    Pirelli_sbk_philip_island

    Si comme moi, vous êtes abonné(e)s – c’est gratuit – à "Planète Pirelli", la lettre d’information du fournisseur officiel de pneumatiques des disciplines précitées, vous l’avez reçue aujourd’hui. Pour les autres, sachez que le célèbre manufacturier italien, qui est aussi éditeur du très recherché calendrier éponyme, sait y faire en photos qui, ô agréable surprise, sont proposées en grand format. L’occasion de revenir sur la saison 2007 et surtout de la regarder d’un autre oeil. Contact…

    Voici une petite sélection, parmi toutes les photos du site. Ces clichés permettent de vérifier qu’en intensité et en glamour, le Superbike et le Supersport, n’ont rien à envier au MotoGP, et aux championnats 250 et 125cc. Il m’a fallu un peu chercher parfois, car les noms des pilotes ne sont pas indiqués et encore moins leur résultat, seulement le circuit. Pour certains c’était facile (Charpentier, Bayliss, Haga, Toseland), pour d’autres, beaucoup moins évident (Parkes, West).

    On commence par l’Australien Broc Parkes donc, en Supersport, pestant contre le sort et sa Yamaha, à Assen aux Pays-Bas.

    Ssp_2007_5_17_assen_2

    Sébastien Charpentier toujours en Supersport, et encore à Assen, certainement après sa seconde place sur la grille ou à tout le moins pendant les qualifs (il finira sixième de la course). Etrange attitude, le regard un peu dans le vide, il revenait après un sacré "tampon" à Donington et Andrew Pitt l’avait remplacé au côté de Sofuoglu. Grand champion en tout cas, mon esprit (un peu) cocardier mis à part, vraiment !

    Ssp_2007_5_13_assen

    James Toseland qui n’était pas encore champion du monde de Superbike pour la seconde fois, en burn (ou burn-out en Anglais) après sa victoire de la seconde manche à Phillip Island, (il termina second de la première).

    Wsbk_2007_2_18_phillip_island

    Le champion Troy Bayliss toujours à Phillip Island (chez lui, en somme), se rafraîchit devant ses troupes, pour un feedback (un retour d’informations du pilote pour la mise au point de la machine) devant les ingénieurs et/ou mécanos qui prennent des notes.

    Wsbk_2007_2_01_phillip_island

    Haga, le "presque" champion du monde de SBK, "si loin, si proche" comme l’on dit. Toujours à Phillip Island, en wheeling (ou wheelie, c’est pareil), lors de la seconde manche certainement, la seule qui l’aura vu monter sur le podium, et occuper la 3ème marche.

    Wsbk_2007_2_32_phillip_island

    Sébastien Charpentier encore. Imperturbable, bien qu’en galante compagnie (ah les umbrella girls des sports méca !) avant le départ à Monza, avec ce célèbre sparadrap sur le nez sensé améliorer votre respiration, tout comme Valentino Rossi qui le porte aussi.

    Ssp_2007_6_16_monza

    L’Australien Anthony West à Monza, toujours en Supersport. Je l’ai mis juste après Seb car la similitude des motifs des casques avec cette croix de drapeau sudiste américain (comme Sébastien Charpentier), ou à l’écossaise (comme David Coulthard en Formule 1) est frappante.

    Ssp_2007_6_03_monza

    Dans mes bras ! Podium Superbike à Misano.

    Wsbk_2007_8_03

    Ah, on s’encanaille un peu, un superbe c.., hum, un superbe "derrière" pardon, sponsorisé par Ducati.

    Wsbk_2007_8_02

    En espérant que ça vous aura plu. Et n’oubliez pas de faire un tour sur leur site, Pirelli France.

  • Photos galore

    Image2_2

    Pour faire un peu de place dans mes signets, je reviens avec d’autres images. Avec de si talentueux créateurs et artisans produisant autant de modèles uniques, c’est à se demander comment les Japonais font pour vendre autant de machines. D’accord, ces motos sont plus dispendieuses, et pour aller du point A au point B, parfois un peu de fiabilités et de confort peut être apprécié. C’est correct d’être terre-à-terre, et c’est correct aussi de rêver, surtout quand on en a les moyens.

    Avec les images de Sp@retime, Laurent Bagnard et Michael Lichter, puis les motos de chez Brat Style et de Blings Cycle.

    1

    5654

    15031_2

    Image1

  • Al Crocker. Esprit es-tu là?

    Crock1

    Il y a de l’espoir, le génie ne se perd pas, même si le bénéficiaire parfois, n’est plus là pour en savourer les avantages. Al Crocker était un ingénieur aimant la vitesse. Travaillant un temps pour Indian, il finit par développer son propre moteur, et vers le milieu des années 1930, il produisait ses propres machines avec un V-twin de 1500cm3, si rapide était la machime, qu’il offrait de rembourser quiconque se ferait prendre de vitesse par un Indian ou un Harley. Oeuvre d’artisans, ses machines produites à la pièce tenaient plus de l’orfèvrerie que de la production de masse. Malheureusement pour lui et son entreprise, la Deuxième Guerre mondiale vient changer la donne, et des problèmes financiers mirent fin à l’aventure en 1942. Seulement une centaine de Crocker sortirent des ateliers en six ans de production, et aujourd’hui, un Crocker en bon état et convenablement restauré peu aller chercher dans les 125,000 $ (90,000 euros).

    Crock2

    Et voilà que le style Crocker revient en vogue. D’abord, le nom revit grâce à un enthousiaste de Toronto qui refait le catalogue de pièces, une à la fois, permettant la résurrection de plusieurs machines. Mais c’est surtout l’abandon, par les créateurs du «modèle unique», du style californien avec chromes et pneus surdimensionnés, pour une allure plus svelte et racée, presque minimaliste même chez certains, qui donne le ton. Un bon indicateur est le «World and European Championship of Custom Bike Building» se tenant à Sturgis dans le Dakota du sud en concomitance avec la spectaculaire rencontre de motards se tenant dans cette ville en août de chaque année. Les gagnants de cette année semblent prêts pour les pistes de terre battue. L’interminable bande de bitume pourra attendre, qu’elle en profite pour se refaire une beauté.

    Stellan Engelan de Suède
    Image1

    Chicara Nagate du Japon
    Image2

    Dave Cook des États-Unis
    Image3

    Paul Stewart des États-Unis
    Image4_2

  • Andrew Wheeler, photographe sportif

    Image1

    En surfant à droite comme à gauche cherchant des images de Miguel Duhanel, que l’on voit ici sur le podium de Daytona avec le vainqueur Ben Spies et son coéquipier Jake Zemke, j’ai croisé le regard d’Andrew Wheeler, le bien nommé. Basé en Californie, ce photographe a le plaisir de couvrir le circuit AMA Superbike et tout ce qui roule sur deux roues dans son voisinage. Le talent est indéniable, et surtout, le regard est unique. Ce sont des centaines d’images de la saison 2007 qui attendent le curieux avec beaucoup de temps libre sur son site. J’ai rapidement sélectionné quelques images présentées ici, juste pour mettre l’eau à la bouche.

    Image2

    Image3

    Image4

    Image5

  • M1 replica en hommage à Abe et McRae par Vanjey Design

    Yamahayzrm1_norickabe

    Yamahayzrm1_colinmcrae

    Exceptionnellement, si Christophe (Labedan, notre chef à nous) est d’accord, on va déroger à notre charte éditoriale et mettre deux photos larges en home page. Car, comme dit hier par mail à Jérôme Vannesson, designer de Vanjey Design, on se refuse ici à choisir entre les deux motos. Ce serait faire passer au second plan un de ces deux très grands pilotes. De plus Jérôme a été très sympa en nous envoyant les deux images au format fond d’écran: ici celle de Norick et celle de Colin.

    En ce qui concerne l’auteur, dans la courte bio qu’au Blog Moto nous lui avons gentiment demandé de remplir, il nous indique qu’il a 25 ans et a fait des études de design jusqu’à cinq ans après le bac, travaille actuellement dans le milieu automobile, souhaite plus tard vivre de sa passion du deux-roues et son dernier coup de coeur en moto est l’Aprilia Shiver.

    Bigre, voilà qui nous éloigne un peu de la YZR-M1, mais qu’importe. Regardez l’échappement Termignoni et ses couleurs irisées, et surtout le travail dans les livrées respectives, on les croirait réelles.   

    Pour celles et ceux qui se demanderaient ce que fait Colin sur une bécane*, sachez que l’Ecossais était à la base un pilote moto. D’ailleurs, je vous renvoie à l’hommage que nos amis du Blog Auto lui avaient rendu, et à notre article sur Norick Abe.

    Cela aurait été mieux encore si l’on avait pas eu à admirer le boulot de Jérôme, cela aurait signifié que ces gars étaient toujours parmi nous, mais avouons qu’il rend grâce au talent de ces pilotes partis beaucoup trop tôt. 

    N’oubliez pas de faire un tour sur son site, il y a d’autres petites perles et on y reviendra d’autres fois, au fur et à mesure que son travail exposé sur le web nous plaît.

    *Ayrton Senna avait eu droit à "sa" moto, une superbe MV Agusta F4, après sa disparition.   

  • Grâce à Yamaha, construisez vos motos… en papier !

    Yamaha_mt01_en_papier

    La marque aux diapasons vous propose de réaliser gratuitement sur son site des modèles très réalistes de ses motos. A la réflexion, on en attendait pas moins du pays où est né l’Origami, l’art traditionnel japonais du papier plié. Et il y en a pour tous les goûts: de la SR400 à la M1, en passant par la Vmax et la XJR 1300, mais les scooters ne sont pas non plus oubliés. Le site propose également une version très élaborée de la MT-01. Petit tour en images de quelques réalisations…

    A noter avant de commencer, que l’ensemble est téléchargeable en fichier pdf, et est directement disponible pour être imprimé. Tout d’abord, pour les lecteurs du magazine "Moto Revue Classic" ou plus simplement pour les nostalgiques de son monocylindre: la SR400.

    Yamaha_sr400_papercraft

    La désormais légendaire Yamaha YZR-M1, ici en modèle de présentation, une édition spéciale pour le grand prix des Etats-Unis.

    Yamaha_yzrm1_modle_de_prsentation_m

    Le maxiscooter Yamaha TMax, qui envahit nos villes et quelque fois nos routes, mais aussi détenait le triste record du scoot’ le plus volé de France, et est toujours dans le peloton de tête malgré son anti-démarrage à clé codée depuis 2004.

    Yamaha_tmax_papercraft

    Un exemple de patron pour le réservoir de la concurrente de la Honda CB1300, la non-moins coupleuse Yamaha Xjr1300, magnifique Naked Bike malgré son âge et les assauts sans cesse renouvelés des normes européennes anti-pollution qui n’entameront rien à son succès, je le parie.

    Yamaha_xjr1300_tank

    Si vous vous lancez, je vous… lance un "Bon Courage" de rigueur.

  • Tom Zimberoff, Art of the Chopper

    Getimage3

    Ce qu’ont en commun le Québécois Mitch Bergeron, Les Teutuls et Indian Larry, à part le fait qu’ils soient passés maîtres, chacun à leurs manières, dans l’art de la fabrication du Chopper, est de se retrouver dans les pages de «Art of the Chopper» du photographe Tom Zimberoff. Volumes en deux tomes de papier glacé où les motos jouent les top-modèles. Les images sont impeccables, et comme portraitiste, Zimberoff la joue classique, ce qui contraste assez bien avec ces forces de la nature tatouées des oreilles aux orteils.

    Getimage2

    Getimage1

    Getimage

  • Vidéo : Un Maxiscooter chez Vespa ?

    Vespa_scooterLes ingénieurs de chez Vespa seraient-ils en train de préparer une offensive aux Yamaha TMAX, Gilera GP800 et Suzuki Burgman 650 ? …. La réponse en vidéo avec la première Vespa de 750cm3.

    Bon le concept n’est pas totalement abouti : avec un moteur de 750 cm3 monté au lieu du moulin de 50cm3 d’origine, le résultat est radical, étonnant.
    Ces petits bricoleurs italiens ont quand même le merite de ne pas avoir froid aux yeux et surtout de mettre de bonne humeur. Bon vendredi à tous.
    Vespa_scooter2
  • Mort de Bud Ekins, cascadeur de « La Grande Evasion ».

    The_great_escape_7
    Même si vous avez été nourris seulement aux blockbusters tels que les Fast and Furious, Torque et autres "chefs-d’oeuvres" (sic) du 7ème "art", vous ne pouvez que connaître ces deux scènes d’anthologie d’un cinéma où n’existaient pas encore les fonds bleus (ou verts), et où effacer numériquement un câble de suspension en post-production était évidemment impossible. Je veux parler du saut à la frontière germano-suisse de La Grande Evasion et de la poursuite de Bullitt dans les rues de San Francisco. Son cascadeur, pilote d’exception et grand ami de l’acteur qu’il doubla, vient de mourir. Flashback…

    The_great_escape_5

    1961. Steve McQueen, pour ce qui est seulement son quatrième film, a assez de charisme, de culot et d’idée, pour réussir à faire accepter au réalisateur John Sturges, le principe d’une cavale à moto à travers la campagne allemande. Cavale rocambolesque au cours de laquelle il dérobera, par un astucieux filin placé en travers de la route, la bécane d’un soldat ennemi, endossera l’uniforme nazi, et qui se terminera par un périlleux saut au-dessus des barbelés de la frontière.

    Bud_ekins

       
    Plus fort encore, Steve réussira à imposer le pilote pro en motocross qui, pour 1000 $, teint en châtain clair et ramassé sur sa moto (car mesurant 13 cm de plus que lui) le doublera, et devra exécuter une cascade qui étonnamment devra ce terminer par un échec, sur la pellicule en tout cas. Puisque le Capitaine Virgil "Cooler King" Hilts, l’homme aux Chinos et au gant de baseball, se fera finalement capturer.

    The_great_escape_6_2

    La bécane, justement parlons-en (on n’est quand même pas sur le forum de Première ou de Studio ici, non !?), est une Triumph TR6 de 650cc, (très) maquillée pour ressembler à une BMW R12. Une Anglaise que les deux hommes connaissent bien pour la chevaucher à la ville et surtout à la campagne, puisque c’est avec elle qu’ils participeront aux ISDE (International Six Days Enduro, les championnats du monde d’Enduro) deux ans plus tard.

    Bud Ekins y glanera 4 médailles d’or et une d’argent dans les années soixante à son guidon, et aux côtés de son frère Dave et de Steve… Bud fut également à l’origine du Baja 1000 rally après avoir fait sensation en couvrant la Baja Peninsula (en Basse Californie, la Californie mexicaine) en près de 40 heures sur une Honda Scrambler.

    The_great_escape_8

    Concernant La Grande Evasion, la première tentative de ce saut de 20 mètres de long et de 3,7 de haut (avec une bécane de 180 Kg !) fut la bonne. Plus tard, alors que les assurances refuseront de couvrir le "King of cool" lors des scènes de poursuite en voiture, ce même cascadeur pilotera la Mustang Mach 1 de Bullitt.

    Il officiera aussi lors des cascades de la consternante série télé CHIPs, dans laquelle deux sémillants "officers" au guidon de rutilantes et besogneuses Kawa 900 Z1 (remplacées par des Kawa KZ1000C4 lors de la 3ème saison), Rayban fixées aux yeux, patrouillaient sur les Highways de L.A.

    Puis progressivement, il formera autour de lui, à l’instar de Rémy Julienne chez nous, toute une équipe de cascadeurs professionnels, et travaillera dans le milieu du cinéma jusqu’en 1996, dans sa 66ème année. Il occupera également des rôles, en tant qu’acteur cette fois, dans des films tels que L’Expert avec Sly Stallone et la belle Sharon Stone (pour les amateurs et je sais qu’il y en a). Il fut nommé au Motorcycle Hall of Fame ainsi qu’au Off-road Hall of Fame, pour avoir participé, entre autres, sur un Baja Bug* à la première Baja 500 en 1973.

    Doit y’avoir de sacrées arsouilles là haut avec son ami de toujours qu’il vient de rejoindre.

    Bud Ekins. 11 Mai 1930 – 6 Octobre 2007

    R.I.P

    *à l’origine, le Baja Bug (bug pour "insecte") est une petite Coccinelle surboostée, avec une garde au sol de 4×4, participant aux "Baja", courses très populaires et très disputées aux USA et au Mexique. Certains de leurs pilotes participent et ont participé à des rallies-raids internationaux dont le Dakar avec un certain succès d’ailleurs, tel que cette année Robby Gordon sur son Hummer H3, qui s’est fait une (mauvaise) réputation en raison de sa férocité en course et de sa manie de pousser (littéralement) ses concurrents, pour faire de la place sur les pistes africaines, comme s’il était encore sur son Baja Bug (qui n’ont pas d’avertisseur sonore).

    credit photos: La MGM

  • Electrobike Pi, le lièvre et la tortue

    Pi_nb Deux roues et un moteur, c’est bien une moto. Mais l’Electrobike Pi et ses dérivés ne sont pas des motos, ce serait plutôt une descendance exotique du Solex, et encore, juste à voir, ça ne ressemble à rien de connu.
    D’accord, ce n’est qu’un vélo assisté par un petit moteur électrique, mais sa forme le place d’emblée dans la catégorie des curiosités, de celles que l’on garde à la maison dans un coin du salon pour épater la galerie.

    Pi_1_2

    Parce qu’il faut bien l’admettre, cela demande du courage pour prendre la rue avec ce qui ressemble plus à un dessin humoristique qu’à un moyen de transport. Parlant de courage, ils offrent aussi la version trompe-la-mort, l’Electrobike Pi X Bonneville Racer. Parfait pour impressionner sa copine des beaux-arts qui appréciera la courbe du cadre. Pour 7,500 $ (5,300 €), c’est le modèle de base, mais avec 40,000 $ (28,300 €) c’est le Bonneville et toute sa puissance.

    Pix_21

    On peut voir la bête en action sur le site du LATimes avec les impressions de Susan Carpenter.
    Et puis comme le vélo à assistance électrique ou avec ce bon vieux moteur à explosion ne date pas d’hier, voici quelques autres options: Izip, Ultra Motor, The Electric Bike Network.