Catégorie : Art moto

  • La première moto solaire…

    La première moto solaire…

    SolarFlyer

    Richard Gryzch est très radin. Comme il a remarqué qu’il n’y a pas encore de compteur entre le soleil et son porte monnaie, il a choisi de travailler sur un prototype équipé de batteries rechargeables grâce à des panneaux solaires disposés un peu au hasard de la place trouvée sur son protype, la Solar Flyer…

    Richard Gryzch est tellement persuadé du bienfait de l’électricité et de ses panneaux solaires qu’il pense que son prototype sera un jour exposé dans un musée. Il ne comprend pas pourquoi les machines promises depuis des mois par les constructeurs lors des salons ne sont pas encore en vente libre. Il revendique être le premier inventeur de la moto solaire car la sienne ne dort pas dans un carton mais roule tous les jours.

    Avec ses faibles moyens il arrive à une vitesse de pointe de presque 150 km/h et une autonomie d’un peu plus de 80 km. Il recharge encore ses batteries sur le secteur grâce à une prise et l’énergie collectée en provenance du soleil est d’environ 3%. Juste avec les rayons du soleil il lui faudrait attendre plus de deux jours d’intense canicule pour pouvoir repartir. Le temps de mourir de soif.

    Mais Robert Gryzch espère bientôt diminuer considérablement le temps de recharge et augmenter l’autonomie à presque 500 km. Il rêve qu’un jour un simple petit panneau solaire « high tech » puisse suffire à faire rouler une moto pour sa ballade quotidienne…

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    Un reportage de la chaîne ABC15

  • Art of the chopper – Top 3

    Art of the chopper – Top 3

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    En feuilletant mes deux tomes de «Art of the chopper» de Tom Zimberoff l’autre jour, l’évidence s’est rapidement imposée d’elle-même, que nous avons ici, réunis sur 300 pages de papiers glacés, l’apogée du style chopper, le haut de la vague en terme de style et d’extravagance, et qu’à partir de là, seul le déclin est possible.
    Mais ces derniers feux brillent de tout l’éclat que la société américaine sait mettre dans ses entreprises les plus spectaculaires.

    Arbitrairement et le plus subjectivement possible, j’ai choisi 3 artistes, artistes, car leurs réalisations dépassent le simple génie mécanique, artistes qui, chacun dans sa niche, nous offre la quintessence et l’aboutissement de leur style. Voici donc le futuriste, le minimaliste et le tenant de la vieille école.

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    Le futuriste
    Mike Brown de Amen motorcycle a deux religions, Dieu et les armes de poings. Et bien que cette combinaison me semble des plus inquiétantes, force est d’admettre que l’homme y puise une force créatrice remarquable.
    Sa réalisation la plus spectaculaire demeure «Hubba-Hubba», un monstre aux roues orbitales, le premier chopper fonctionnel avec ce type de truc (bien que Billy Lane lui dispute le titre, mais la moto de Billy Lane n’a que la roue arrière sans moyeu). Pour conserver la pureté de la ligne, Mike Brown est arrivé avec un système de propulsion ingénieux, utilisant la friction d’une plus petite roue, entraînée de manière classique, qui vient s’appuyer sur l’énorme pneu arrière de 360mm.
    La roue orbitale, ou sans moyeu est la création de l’Italien Franco Sbarro qui, en collaboration avec le Français Dominique Mottas, a développé ce concept.

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    Le minimaliste
    Le Britannique Russell Mitchell, un vétérinaire venu aux États-Unis comme modèle et aspirant acteur s’est plongé, entre deux contrats rares et espacés, dans la personnalisation de motos. Reconnu en Angleterre pour ses Lambretta sous acides et stéroïdes, Mitchell s’attaqua tout naturellement aux Harley-Davidson une fois en Amérique.
    Développant un style unique et dépouillé à l’extrême ou la seule couleur permise est le noir, ou le chrome est gommé et les câbles dissimulés, les motos d’Exile ont la pureté d’une esquisse, mais le raffinement d’un tableau de maître. Son «Chopper» pourrait difficilement avoir «moins de pièces» et d’ostentation, mais ce qu’il perd en tape à l’œil, il le gagne en présence.

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    La vieille école
    Indian Larry, contrairement à ce que son nom de plume ou de guerre laisse suggéré, n’est pas un «peau rouge», comme ils disaient dans les vieux westerns, mais plutôt de descendance belge. Son Indian, il le doit à une passion soutenue pour la marque de  moto Indian, bien que son style s’éloignera rapidement de ses premières passions vers une version épurée, mais enrichie de la moto.
    Il remit à la mode les poignées hautes, l’embrayage au pied et le petit réservoir en forme de pois chiche. Pas de démarreur électrique chez Indian Larry, ni de fourche s’étirant à des angles défiant les lois de la physique. Son style est ramassé, mais d’une précision sans faille et où l’ornementation sert le propos de la machine.
    Larry Desmedt est décédé des suites de blessures à la tête, après une chute alors qu’il exécutait la cascade l’ayant rendu célèbre, debout sur la selle de l’une de ses motos, les bras en croix.

  • Damien Hirst spin le Cross Bones de Harley-Davidson

    Damien Hirst spin le Cross Bones de Harley-Davidson

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    Damien Hirst, l'un des enfants terribles, je me corrige (c'est le thème de la semaine), l'enfant terrible et reine mère de l'art contemporain britannique, a barbouillé une Harley-Davidson Cross Bones dans le style de ses «spin painting» pour une bonne cause.
    Le «Project Angel Food» est une initiative visant à servir des repas de qualités aux personnes gravement atteintes par une maladie chronique (un peu dans le style des restos du coeur), dans la grande région le Los Angeles.
    Pour souligner les 20 ans d'existence de la chose, une vente aux enchères regroupant quelques lumières de la scène des arts contemporains du moment, outre Hirst, Jeff Koons, Ed Ruscha et les photographes Taryn Simon et Gregory Crewdson y participent, offrant l'une de leurs oeuvres.

    La Harley de Damien Hirst devra débuté les enchères à 25,000 dollars, mais comme ce crâne en platine incrusté de 8601 diamants  intilulé «The love of God» a atteint les 100 millions en 2007, on peut s'attendre à ce que cette Harley, qui risque de ne plus jamais rouler, soit la plus dispendieuse jamais produite.

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    La nécessité du maillage entre saints patrons donateurs a fait en sorte que ce soit une Harley-Davidson qui sert de canevas, alors qu'un modèle sport avec carénage aurait été visuellement plus intéressant. Mais les constructeurs américains n'ont toujours pas un modèle sport digne de ce nom dans leurs catalogues, et ce n'est pas demain la veille qu'un artiste pourra s'exprimer à son aise sur ce type de machine. Peut-être pour le 50e anniversaire du projet de la bouffe des anges. qui sait!?

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    Spin painting

    Deux entretiens de Damien Hirst avec Charlie Rose, le premier en 2002, et l'autre en 2008.

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  • Album du vendredi – La plus belle pour aller rouler

    Album du vendredi – La plus belle pour aller rouler

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    J'aimerais bien savoir ce qui attire tant les photographes de mode dans l'utilisation, parfois crasse, de la moto comme accessoire? C'est sale, sent mauvais, fait du bruit et est dangereux si, non apprivoisée; l'amant idéal donc pour ces femmes parfaites?
    Débutons avec le Gisèle, qui refera la couverture du Vanity Fair américain de mai, photographié ici par David Lachapelle qui s'expose jusqu'au 31 mai à La Monnaie de Paris. Et terminant par un hommage à Rollie Free, où le mannequin, en bikini, en porte encore plus que le recordman à l'aérodynamisme périlleux  de 1948!

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  • Un tout petit Harley Davidson

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    Il y  a de ces gens pour qui la passion d’un passe-temps dépasse la simple notion d’occuper l’esprit et le corps par une activité, disons, agréable.
    Jerry Kieffer est d’une autre race, de celle pour qui un défi n’est pas seulement d’entreprendre, mais de réussir, sans compromis, qu’importe le chemin à prendre, même le plus hardi.
    L’homme ne gravit pas l’Himalaya, il construit des modèles réduits, mais on est loin des jouets d’enfants en plastique.

    Son truc est la création de machines fonctionnelles et identiques à l’original, juste plus petit. Son souci du détail et refus du compromis va jusqu’à certaines reproductions à l’identique de pièces non visibles, qui n’altérerait en rien le fonctionnement de l’objet, mais qui mettrait à mal sa fierté. Il se dit qu’un jour, quelqu’un examinera son travail, et il ne veut pas être pris en flagrant délit d’indolence, même a posteriori.

    Le projet qui nous intéresse, et qui n’est pas encore complété, est une reproduction d’une Harley Davidson Knuckelhead de 1947. L’ambition est la création d’une moto avec démarrage au kick, boîte et compteur de vitesse, tous fonctionnels. Et heureusement pour lui, il possède l’original qu’il a restauré, alors dans le doute…
    Au début, l’idée était de reproduire à l’échelle 1/6 uniquement le moteur. Ce qu’il fit, mais se disant qu’une moto complète serait encore mieux, il reprit donc le travail, mais cette fois-ci à l’échelle 1/8, ne voulant pas que le projet final soit trop «volumineux».

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    Sur les images, le moteur avec les bougies est celui à l’échelle 1/6, l’autre celui à l’échelle 1/8.

    Quiconque a déjà lancé un moteur au kick a fait l’expérience des forces en jeu. Le problème en réduisant le format des pièces est qu’on les fragilise, alors que le ratio de compression demeure à peu près le même. Kieffer a donc adapté le mécanisme, sacrifiant l’imitation pour privilégier la solidité de l’ensemble et en assurer le bon fonctionnement. C’était le compromis à faire, avoir une machine identique, mais non fonctionnelle, ou une machine adaptée à ses nouvelles dimensions et capable de performer comme l’originale.

    Pour l’instant, le cœur et le squelette du projet sont complétés, lire le moteur et le cadre, reste la chair.
    Le soin apporté aux moindres détails va jusqu’aux rayons, ajustables individuellement, et le logo sur le couvercle du filtre à air. D’ailleurs, à la blague, le graveur avait présenté en premier un couvercle avec le logo «Made in China» à Jerry Kieffer, mais heureusement pour ce dernier, il n’a pas attendu que son cœur flanche avant de lui offrir la réplique de l’original, avec son «Made in USA».

    Un dernier mot pour donner une idée du temps consacré à ce type d’activité, uniquement les 2 roues, complètes avec jantes, rayons, moyeux, freins et même roulement à billes, un an de travail.

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  • Chicara Nagata, la vidéo

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    On vous présentait les oeuvres, car c’est de ça qu’il s’agit, de Chicara Nagata en novembre dernier.
    L’exposition à la galerie Ippodo de New York se termine, mais le cinéaste Chris Winterbourne a profité de la présence de l’artiste sur place pour faire un court film (6 minutes et quelques secondes) où Nagata explique ses sources d’inspirations et sa philosophie derrière chaque moto.

    Chaque moto est construite amoureusement, morceau par morceau, avec l’aide d’un seul assistant et sans outils sophistiqués. Artisan plutôt qu’ingénieur, il façonne inlassablement chaque pièce, y consacrant des milliers d’heures.

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    La vidéo ne se retrouvant que sur ce site, Current TV, en voici donc le lien. Chicara Nagata s’exprime en japonais, mais il y a des sous-titres en anglais.

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  • Album du vendredi, Le bonheur, c’est deux roues

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    Difficile de prédire l’avenir du Scooter, sera-t-il futuriste comme celui de Kaneda dans le manga Akira, la tendance au Japon va résolument dans ce cette direction, ou bien la nostalgie ne nous laissera pas de répit et la Vespa restera un classique pour la nuit des temps?

    Quoiqu’il en soit, permettez-moi pour cet Album du Vendredi de vider mon dossier d’images en vrac, avec le Scooter dans tous ses états.
    Je parie d’ailleurs qu’il y a quelques Parisiens et Parisiennes qui se verraient bien en Scooter plutôt que de poireauter des heures sur un quai de gare en ce moment!

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  • Voici un Vespa en bois. Qui roule. Oui.

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    Nos voisins de Jalopnik, chez qui on était aller dénicher les rustiques unimotorcycles il y a quelques mois de cela, proposent sur leur blog un très intéressant concept deux-roues, qui nous permet accessoirement de revenir sur les scooters, un peu délaissés ces temps-ci. Sur une base de Vespa originale, qui tenait plus de l’épave que du modèle vendu en concession, un artisan à réalisé ce magnifique ouvrage. Et un petit tour du propriétaire (images suivantes) montre que la finition et le soin apportés à ce véhicule sont loin des considérations éco-marketing-logiques bien dans l’air du temps. Les différentes feuilles de placage, courbées à la vapeur, lui confère des motifs bayadères. Un bel objet à ranger à côté de la Splinter que nos amis du Blog Auto nous avaient fait découvrir. Mais contrairement à la Supercar au V8 de plus de 600 chevaux, notre scooter lui, semble posséder des suspensions classiques. Alors que les étudiants de l’Université de Caroline du Nord (Etats-Unis) ont poussé le vice jusqu’à imaginer des suspensions en bois. Je vous invite à vous rendre sur le site du concepteur du Daniela, pour y découvrir aussi une moto plus rustique. Ainsi que les différentes étapes de la conception de ce Vespa à nul autre pareil.

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  • Des selles sur lesquelles on regrette presque de s’asseoir.

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    Remarqué sur Knucklebuster, voici les œuvres de David Theobald de l’Ohio. Sur son site, Dave explique qu’il est venu à la sellerie presque par accident, alors qu’il réalisait des couteaux et leurs étuis. Son fils impressionné par son travail  sur ces derniers, lui a demandé de réaliser les cuirs de sa nouvelle moto. Sa première "bavette" a donc été la reproduction du tatouage de son rejeton, en l’espèce, un roi de cœur. S’en est suivi son premier travail sur commande pour une bécane d’expo, un V twin, à Cincinnati. Depuis cette première réalisation commerciale passée il y a trois ans, il a réalisé plus de 200 selles. Pas surprenant que les deux qui sont présentées ici aient décroché le meilleur prix à l’International Federation of Leather Guilds Show en septembre dernier, qui se tenait justement à Columbus, dans "son" Buckeye state. Et puisque l’on parle de travail (extrêmement) soigné, c’est l’occasion pour nous de vous faire redécouvrir le pin striping de hot rods et de réservoirs de choppers, déjà montré chez le Blog Auto. Un grand frère auquel en passant on souhaite un joyeux anniversaire (quatre ans !).

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  • Motos et scooters sont aussi touchés par le phénomène Itasha.

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    Ceci est un article en réaction au sujet développé par nos amis du Blog Auto il y a quelque jours, sur les Itasha, une mode au Japon qui consiste à décorer, personnaliser sa voiture à l’aide de personnage de manga, de jeux vidéos, et d’autocollants divers. Le phénomène a prix une telle ampleur qu’il déborde de l’Archipel et touche à présent Taiwan et sa mégapole Taipei, comme Wikipedia le fait remarquer en annexe. Et les autres véhicules ne sont pas non plus épargnés. On pourrait même dire, en raison de la population globalement plus jeune qui les conduisent, que cette customisation les touche en priorité. Et cela va bien au-delà de la représentation du personnage de Hello Kitty comme nous le notions il y a peu. Les deux-roues ainsi décorés sont appelés Itansha et Itachari pour les distinguer de leur voisine à quatre roues, Itasha. J’ai délibérément choisi une moto européenne comme photo en entête, mais les Suzuki et les Honda sont bien évidemment concernées par cette personnalisation là. Le site Otasuke dont sont tirées ces images est d’ailleurs plus consacré aux manga qu’aux motos et scoots. Regardez également Hatena, site cité lui par Le Blog Auto.

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