Ah! les plaisirs démodés d'une moto simple. C'est d'une autre époque où les machines étaient humbles comme ces Minsk vietnamiennes. Nées allemandes (son histoire ici), fabriquées à Minsk en Russie après la Seconde Guerre mondiale, elles se sont retrouvées au Vietnam, communisme aidant, où elles font toujours le bonheur de leurs propriétaires.
Photos de Julian Abram Wainwright.
Catégorie : Aventure
Livre: Legendary Motorcycles
Il y a de ces obsessifs, des jusqu’au-boutistes qui d’une idée font une vie, alors que d,autres papillonnent d’éclair fulgurant en feux de paille, mais ces énergumènes ont une chose en commun, la brillance et l’intensité de leurs apothéoses.
Ce livre « Legendary Motorcycles » (2007 chez Motorbooks) par Basem Wasef, que vous pouvez lire régulièrement ici, rend compte de ces motos qui sont devenues légendaire grâce à la passion, et folie souvent, de ces êtres d’exceptions qui les ont chevauchées.Se concentrant surtout sur la planète américaine, c’est 26 motos que l’auteur nous fait découvrir, de leur élévation à la stature d’icône jusqu’à leur dernier repos, souvent au musée.
D’Elvis à Steve McQueen en passant par des incontournables comme Rollie Free et Burt Munro, ce livre de table à café que l’on feuillette par temps mort, et qui fait la part belle aux célébrités plutôt qu’aux chevaliers, est tout de même assez léger, mais puisqu’il donne dans la calorie plutôt que la protéine, et l’assume pleinement, on ne se plaindra pas trop.
Pour dents sucrées uniquement, viandeux s’abstenir.Album du vendredi – Prendre la pose à LA
Attirer par la plastique (retouchée?) de Helena Christensen en couverture du magazine Citizen K, ce sont plutôt les Triumph des poseurs de la côte ouest-américaine qui m'ont retenu quelques instants. Mis en scène par un publicitaire, Kristian Ranker et en mots par un vendeur de musique, Errol Kolosine, ces jeunes gens qui en font trop ne sont pas, imperméables à la mode, comme on le mentionne dans l'article, ils en sont plutôt complètement imbibés. Ce n'est pas de l'authenticité, c'est de la caricature, on ne vend pas un «way of life» pour reprendre le français du magazine (remarquez que le blog moto est le fils du Social Media Group, tout aussi français que l'autre, alors je suis mal placé pour donner des leçons), mais des T-shirts.
N'empêche, on ne leur enlèvera pas l'efficacité de la chose, et qui n'a pas besoin d'un T-shirt?
Images Kristian Ranker
Le Canada comme si vous y étiez avec Virtual Riding TV.
J'ajouterais comme si vous y étiez et gratuitement puisque le site vit de ses sponsors et de la publicité, vous pouvez également faire un don via Paypal. C'est donc plus de trois cent heures de vidéos haute définition qui sont mises à la disposition des motards ou des curieux, grâce à un dispositif de deux caméras, la première embarquée, sur le guidon, et la seconde, une petite Sony, à la main. Le site évite un abord trop pro (entendez "trop froid") que l'on rencontre souvent dans la production de documentaire, et adopte une approche parfois très personnelle. Notamment lorsque Jeff se confie sur les circonstances de son grave accident, radiographies à l'appui, survenu en mai 1998 quand sur son Harley Ultra Glide Classic, il a heurté une dépanneuse qui a brusquement tourné sans se rendre compte de sa présence.
Une histoire connue de beaucoup d'entre nous, où un défaut d'attention d'un poids lourd transforme le pilote du deux-roues en vrai fêtu de paille. Les sept ans de rééducation changèrent sa pratique motarde et l'encouragèrent à développer ce projet. Même si Jacques aurait été plus compétent que moi, je vous ai choisi un parcours dans la vieille ville de Québec, où l'on voit qu'il est difficile de maintenir le V-Rod avec ses 285 Kg à l'équilibre à allure lente, ainsi que des vidéos très relaxantes à Strathcona Park puis Cayoosh Creek et Duffle Lake.
Motorcycle riding through Old Quebec City with VRIDETV.com
envoyé par VRIDETV. – NASCAR, F1, tuning et crash en video.TTXGP – Silence on roule
Pour qui se chercherait une raison de se rendre à l’Île de Man pour le Tourist Trophy, et qui regrette encore d’avoir raté l’édition du centenaire en 2007, voilà l’occasion de vous reprendre, car nous avons tous le droit à une deuxième chance.
Blague à part, l’édition 2009 de cette course légendaire en sera à une première en présentant le 12 juin le TTXGP, pour moto sans émissions de gaz à effet de serre, ou dit carbone zéro.
24 motos propulsées par des moteurs électriques et alimentées par des batteries ion-lithium se feront compétitions, dont celles participant dans la classe Ouverte, réservée aux mots fabriqués à partir de pièces déjà disponibles sur le marché et selon un budget bien précis.Si un des premiers véhicules électriques, la «Jamais Contente» Belge atteignit les 100km/h en 1899, on peut légitimement s’attendre à voir certaines motos rivaliser, du moins en vitesse pure, avec leurs homologues conventionnels.
Des participants de 7 pays tenteront donc d’aller vite sur ce «circuit» atypique, parfois traître, mais offrant toujours un spectacle passionnant.
Compte tenu de la variété des participants à cet événement, on devra s’attendre à toutes sortes de résultats. Certains inscrits n’étant même pas encore en mesure de fournir une image du produit terminé. Alors même si tous les participants se présentent à l’Île de Man début juin, pas certains qu’ils pourront tous s’élancer le matin du 12 juin.
Il y a quand même des organisations mieux équipées que d’autres, comme les Britanniques de EVO Design avec 3 machines dont une pilotée par Mick Grant, 7 fois vainqueurs au Tourist Trophy. Et les Américains de Mission Motors avec le déjà très rapide Mission One sur un design du Suisse Yves Béhar, l’un des plus influents designer industriel de notre époque.
Puis, en même temps, des étudiants sont aussi dans la course, comme ceux de l’Université de Kingston, menés par l’ingénieur Paul Brandon avec une machine qui sera pilotée par Maria Costello, la femme la plus rapide du TT.L’éclectisme sera donc à l’honneur, avec sur place, certain pour gagner, et d’autres uniquement satisfait de participer.
Une chose est certaine, l’esprit des pionniers est bien présent ici, et nous avons la chance, pour ne pas dire le privilège, d’en être témoins.
Les empires d’aujourd’hui ont débuté modestement, souvent raillés pour leur incongruité et incompris, mais l’histoire clairement se répète, et les circonstances sont favorables. Il n’en tient qu’à nous de le reconnaître et de nous l’approprier.La Métisse Desert Racer de McQueen renaît pour 300 exemplaires.
La moto de course de désert (dernière photo) de Steve McQueen et de son compère cascadeur et compétiteur, feu Bud Ekins, a été rééditée. Les héritiers de l’acteur ont autorisé l’entreprise du Oxfordshire à fabriquer de nouveau la Métisse Desert Racer. Cette production numérotée a vu d’ailleurs son tout premier exemplaire acheté par Chad McQueen, le fils de l’acteur. Pour un cachet "racing", la signature du King Of Cool apparaît sur le réservoir des 300 machines qui sortiront des chaînes de montage de l’entreprise anglaise. Un certificat d’authenticité vous sera aussi délivré lors de l’achat. Il n’y pas que sur le réservoir ou sur un papier que l’esprit de l’acteur est honoré. Beaucoup de spécificités dans la conduite ont en effet été conçues selon les desiderata et préférences de McQueen: tés de fourche de chez BSA, guidon en retrait derrière la colonne de direction, assurant un meilleur contrôle, les commandes et leviers Amal type compétition, sans oublier les repose-pieds élaborés par Steve et Bud eux-mêmes. On est à mille lieux de la bécane de série impersonnelle. Pour la motorisation, sachez qu’un carburateur Amal alimente le bicylindre vertical de Triumph TR6, un moteur d’époque et reconditionné. Le cadre double berceau (visiblement), de type tubulaire, est un Métisse MK III, en chrome molybdène recouvert de nickel, pour combiner légèreté et rigidité.
Pour en revenir à la fourche, c’est une Ceriani de 35 mm d’un débattement de 178 mm, et elle se prolonge par les jantes-rayons chromées équipée de gommards, à crampons bien évidemment. Les échappement sont de type Scrambler. Ben je crois qu’on en a fait le tour. Ah oui, le prix.
Sortir 13.000 £ paraîtra excessif pour une moto qui n’est pas homologuée pour rouler sur le bitume des routes ouvertes, mais on n’est pas chez Honda Hero et la moto a nécessité trois ans pour sa conception, qui aboutit à une production plutôt confidentielle selon les standards actuels. D’où la difficulté d’abaisser les coûts.
Via motoplus.ca
Crédit photos: photos constructeur.
Steve McQueen, quel acteur pour le rôle?
Excusez-moi de revenir là-dessus, mais c’est janvier, il est permis d’être frivole et frigorifié, et puis, c’est la faute à Benoît qui dans un commentaire ouvrait la porte à une alternative pour le rôle de Steve McQueen.
Outre Daniel Graig, qui à Hollywood pourrait faire l’affaire? Et puisque nous sommes au cinéma, savoir piloter une moto, et même une voiture est optionnel, on est acteur ou pas.J’en suis arrivé à une liste de 12 acteurs dont le physique ne s’éloigne pas trop de celui de Steve McQueen, et la plupart étant d’une stature suffisante pour attirer du financement, on n’est jamais trop prudent.
Benoît suggérait Brad Pitt, très certainement l’acteur le plus «motard» d’Hollywood. Sa passion est évidente, bien qu’elle soit plus du côté de la collection que de celle de l’aventurier, qu’était Steve McQueen. Et si on y ajoute Angelina Jolie dans le rôle de Ali MacGraw, le film prendrait une tout autre dimension, brouillant peut-être le message. La biographie devenant plus un prétexte à l’exhibition du plus célèbre couple de la planète.
Mieux vaut passer à un autre appel.Tom Cruise. Motard averti certes, mais son image est toujours du mauvais côté de la force, et il n’est jamais très bon pour un film, encore moins pour une biographie, que l’histoire de l’acteur jette de l’ombre sur le personnage qu’il interprète.
Autre motard prenant la chose au sérieux est Keanu Reeves, mais même en blonde, c’est son jeu qui risque de faire défaut. Steve McQueen n’était pas un robot, et même mon chat est plus expressif que Keanu Reeves. Suivant.Je vais faire un groupe de quatre ici. Aucun n’est motard, mais comme je le disais, ce n’est que du cinéma, et ils ont la gueule de l’emploi.
Leonardo DiCaprio pourrait apprécier ce type de personnage, même si on ne le voit pas souvent dans des rôles plus physiques. Certainement le meilleur acteur de ma courte liste.
Edward Norton, malgré un nom de famille en phase avec le sujet, me semble trop intense pour le rôle. McQueen était léger, disons aérien pour ne pas y mettre de connotations négatives, et j’imagine mal Ed Norton léger.
Ryan Phillippe (ex monsieur Reese Witherspoon) ferait l’affaire, mais il n’a jamais eu de premier rôle marquant, et il serait surprenant que son premier soit celui-ci. Désolé.
Jake Gyllenhaal (le nouveau monsieur Witherspoon) a montré qu’il pouvait jouer avec sensibilité, et si son prochain film «Prince of Persia» est à moitié décent, il devrait être une très grosse vedette l’été prochain. Est-ce suffisant pour être un Steve McQueen convaincant? Poser la question n’est déjà pas de bon augure.
Joaquin Phoenix possède une moto, mais il a aussi annoncé qu’il se retirait des affaires, fini le métier d’acteur, il s’en va cultiver son jardin intérieur. Tant pis pour lui.
Orlando Bloom a cette fragilité qui siérait au rôle, mais n’est-il pas trop fragile justement? On aurait peur pour lui quand il serait sur une moto.Reste mes deux préférés, Ryan Reynolds (monsieur Scarlett Johansson) et Shia LaBeouf. Ils sont bien jeunes par contre, Reynolds a 32 ans et LaBeouf juste 22. Steve McQueen en avait 42 lors de sa rencontre avec Ali MacGraw sur le tournage du film «The Getaway». Faudrait voir sur quelle partie de la vie de Steve McQueen l’on voudra mettre de l’emphase, ses folles années de jeunesses ou celle de la maturité et des films qui en ont fait l’icône du cinéma que l’on connaît?
Il pourrait même y avoir plus d’un acteur, Shia LaBeouf et Daniel Craig se partageant le travail! Cette finasserie est à la mode avec des films comme «I’m not there» où plusieurs, même Cate Blanchett, y interprétaient le rôle de Bob Dylan, et le prochain Terry Gillian «The imaginarium of Doctor Parnassus» où après le décès de Heath Ledger, Johnny Depp, Colin Farrell et Jude Law reprenant le rôle.
Tiens donc, Jude Law, je n’y pensais pas. Milieu de trentaine, blond, mince, charmant, pas un abonné des deux roues, mais qu’importe, on nous y fera croire.
Voilà, Jude Law, mon Steve McQueen. Quel est le vôtre?
Steve McQueen, la vie de l’homme à l’écran
Le voilà enfin, ce film sur Steve McQueen. Les producteurs Christine Peters et Michael Cerenzie viennent d’acquérir les droits de la biographie «Steve McQueen: Portrait of an American Rebel» écrite par Marshall Terrill. Pour l’instant, il n’y a pas grand-chose de plus, sinon un studio possible, Paramount.
Pas de scénariste encore, et encore moins de réalisateur, mais les rumeurs sur l’acteur qui l’incarnerait à l’écran filent déjà à 100 à l’heure. Daniel 007 Craig est pour l’instant en tête, mais si l’on se fit au bouquin, ça commence jeune pour terminer tard, avec l’épisode de son cancer. On verra, rajeunir et vieillir un acteur ne pose plus de problèmes maintenant, et Craig n’est pas étranger aux cascades et divers bolides lancés à toute vitesse.D’ailleurs, l’emphase devrait être mise sur son côté rebelle, voiture de courses, motos, femmes, surtout sa relation avec Ali McGraw, et autres stimulants disons, plus artificiels.
Pas de date donc, et espérer quelque chose avant 2011 serait utopique.
Les femmes voulaient être avec lui, et les hommes voulaient être lui, sa vie fut un sacré film, restera à voir si les attentes seront récompensées.Les deux vidéos sont des extraits de «On any sunday», un documentaire de Bruce Brown produit par Steve McQueen.
Victime de la conjoncture, la Légende des Héros est reportée.
Nouvel avatar pour Stephane Peterhansel, après son abandon sur casse moteur de son Mitsubishi en Amérique du Sud, sa quatrième édition de La Légende des Héros, une des aventures alternatives au Dakar avec l’Africa Race d’Hubert Auriol, est repoussée à l’automne. Mais heureusement pour ses pilotes (et pour nous amateurs de sports méca), c’est plus un contre-temps qu’autre chose. En raison des difficultés des participants à boucler leur budger avant le départ, ce rallye-raid malicieusement intitulée "L’autre façon d’aller à Dakar" est reportée à la fin octobre. Alors que normalement le départ de Paris devait être donné au mois de mars. Le communiqué ajoute, "De son côté, l’organisation qui souhaite conserver le même niveau de prestation et de sécurité pour les concurrents (service médical, hélicoptères, assurances et logistique mise en place pour la course), a jugé préférable de repousser l’événement de quelques mois". Les concurrents s’élanceront donc vers l’Afrique dès le 24 octobre, à destination du Sénégal, via la France, l’Espagne, le Maroc, et la Mauritanie.
Pour arriver au Lac Rose le 7 novembre, comme sur cette photo tirée d’un diaporama du site officiel. Rappelons que La Légende des Héros est une épreuve de régularité où les pilotes/copilotes auto, motards et quadistes choisissent la vitesse à laquelle roulera leur équipe, la veille de l’étape.
De plus, elle est essentiellement destinée aux amateurs. Et la location de véhicules – pour les bécanes des KTM 525 ou 690 équipées rallyes – est possible.
Un autre rallye-raid offre son regard sur l’Amérique du Sud.
De la contre-programmation, comme disent les pros de la téloche. Vu que beaucoup de sites sortent les images de la première semaine du Dakar au Nouveau Monde, voici les pérégrinations de pilotes en BMW 1200 GS lors de la reco, préalable au Rallye Gringo 2008, dont l’affiche clôture cette série de photos. Même si contrairement à ce que le laisse entendre le titre de cet article, il s’agit moins d’un regard différent que d’un regard qui s’attarde et prend le temps. Là où l’ambition des concurrents les plus aguerris du Dakar est de finir dans les premiers, et pour les amateurs de finir tout court. Et tant pis si l’image choisie en en-tête fait un peu trop publicitaire à mon goût, les immenses étendues salées et planes sont quand même une des caractéristiques de l’Amérique, et pas seulement de celle du sud. Selon le site qui y est consacré, le Gringo vous emmène pendant un mois sur la pampa argentine et ses haciendas privées, à travers la luxuriance de l’Amazonie de la région de Santa Cruz et de ses missions, l’altiplano bolivien, ses déserts de sable à 4.000 m d’altitude, son lac salé d’Uyuni et ses geysers spectaculaires, et enfin le désert d’Atacama et la côte chilienne.
Après son périple américain de novembre dernier, l’épreuve à venir, nommée Dundee 2009 dont le formulaire en .pdf est déjà à remplir en ligne, se déroulera dans l’outback australien. Avant un retour en Afrique toujours australe, encore, avec le Zulu 2010.
Une belle initiative de BMW Motorrad France, je le reconnais d’autant plus que je loupe rarement la firme bavaroise ici et son design tarabiscoté des nouveaux roadsters, qui réussit à marier initiative promotionnelle (ouvert aux proprios de R 1200 GS) et aventure carrée comme ils savent le faire, puisqu’on est encadré tout le long du parcours par des pros.
Concernant les prix (aïe, aïe), la participation forfaitaire – encore à fixer – pour le Dundee serait de 12000 à 13000 €, hors billets d’avion, ce qui ne la rend accessible qu’aux voyageurs aisés quand même !
Crédit photos: Ulla Lohman – T3