Catégorie : BMW

  • World Superbike 2009, qui sera chef de meute?

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    Photos Pablo Gutiérrez

    La saison de course s’amorcera bientôt avec le WSBK en Australie dans 2 semaines.
    Espérons que la nature se sera calmée après des semaines de canicules, feux de brousse anéantissant des villages entiers, et des inondations, et que les Australiens voudront avoir le cœur à la fête.
    Parce que pour une fête, ça devrait en être une. Le WSBK édition 2009 s’annonce comme la série la plus relevée, autant côté machines que pilotes. Le seul regret que l’on puisse exprimer est l’absence de Troy Bayliss, mais son retrait permettra sans doute à certains jeunes loups de se faire les dents et espérer devenir le nouveau chef de meute.

    Parlant de jeunes loups, des écuries de pointe en alignent, dont Ducati Xerox avec Michel Fabrizio qui voit l’année 2009 comme une chance unique de s’imposer. Malheureusement pour lui, son coéquipier n’est nul autre que Noriyuki Haga, qui ne voudra pas s’en laisser imposer. Haga est sans aucun doute le plus sérieux prétendant au titre, surtout que les autres pointures, Corser et Biaggi vont devoir se contenter de s’amuser en milieu de peloton aux guidons de leurs nouvelles BMW et Aprilia.

    Autre jeune loup à surveiller est l’américain Ben Spies chez Yanaha World Superbike. Nouveau venu, non seulement dans la série, mais sur le continent, il devra composer avec l’apprentissage des circuits et des mentalités. On pourra tout de même compter sur un rythme d’enfer de la part du triple champion en AMA Superbike. Et si ses prestations lors des essais pré saison sont garants de ce qu’il nous réserve lors des différentes manches, il sera, à n’en pas douter, l’un des prétendants au titre.
    Il peut paraître présomptueux de si bien placer Spies dans la course au titre, alors qu’il n’a pas encore disputé une seule manche en WSBK, mais si Bayliss l’y voit au côté de Haga, qui sommes-nous pour en contester les conclusions?

    Chez les indépendants, Shane Byrne sur sa Ducati 1098RS a très bien fait lors des derniers essais fin janvier au Portugal, malgré ou peut être grâce, à une météo capricieuse, mais cela confirme la belle forme des Ducati.

    Vivement le mois de mars, et heureusement pour nous, nous ne sommes pas dans une année bissextile.

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    Troy Corser – BMW Motorrad Team Alpha Racing

    Spies
    Ben Spies – Yamaha World Superbike

    Byrne
    Shane Byrne – Ducati 1098R Sterilgarda

    Biaggi
    Max Biaggi – Aprilia Racing

    Fabrizio
    Michel Fabrizio – Ducati Xerox Team

    Haga
    Noriyuki Haga – Ducati Xerox Team

  • BMW S1000RR, la mariée était en noir

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    La température était plutôt maussade en ce mercredi 10 décembre 2008 près de Munich. Sur le tarmac du petit aéroport d’Oberschleißheim, le mannequin Ann Kathrin Ruhl pose avec élégance, sous la direction du photographe Markus Hofmann, pour mettre en valeur la BMW S1000RR noire sous elle. Malgré le froid, les bourrasques et le bruit infernal de l’hélicoptère au dessus de son épaule, la walkyrie teutonne conserve son flegme. Va pour le froid et l’hélico, tant que la S1000RR demeure sur sa béquille. La prétendante au titre du WSBK (il suffit d’être au départ pour prétendre) intimide sous son armure de fibre de carbone, car elle est une machine à tuer pour qui ne saurait la maîtriser.

    Voilà pour le bla-bla, la fabulation autour d’une moto qui risque de souffrir sur les circuits, et dans le cœur des amateurs de Supersport japonaise.
    Chez BMW, ils ont au moins l’humilité d’admettre qu’ils arrivent avec 20 ans de retard dans ce segment, reprenant une technologie et des solutions éloignées de leur culture pour une bonne part. Il reste le travail de développement bien sûr, encore faudra-t-il que les moyens pour le faire suivent.
    Programme mis sur pied en des temps meilleurs, l’avenir et même le présent s’avéreront plus laborieux que prévu. L’époque du Veni Vidi Vinci est révolue, et si ces images illustrent l’état actuel de leurs ambitions, miséricordieux mes frères.
    Ciel triste, horizon bouché, atmosphère glaciale, une star locale pour un photographe de nature morte, un hélico de corpo et une équipe réduite à sa plus simple expression, et le résultat est, c’est le moins qu’on puisse dire, mitigé.
    C’est à peine si l’on voit la moto, et sous un seul angle, comme si on ne pouvait la déplacer, encore moins la faire rouler. Elle semble aussi figée et maquillée que la fille et l’hélico lui tournant autour (je sais figer et tourner, ça ne marche pas, et c’est malheureusement bien ce que je disais).

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    On souhaite vraiment une éclaircie à BMW avec cette S1000RR. On a quand même hâte de voir sortir les 1000 premières, d’y toucher, de rouler avec. C’est une BMW quand même!

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  • Victory Core

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    Les deux événements du dernier Salon de la moto de New York furent le Honda Fury, sujet traité ici, et ce prototype par Victory, le Core.
    Développé par Michael Song, le père du Vision, ce Victory Core semble en être l’antithèse. Autant le Vision en rajoute dans le superlatif, le Core joue la carte du minimalisme. Le cadre en aluminium coulé supporte le moteur de 1731 cm3 et contient dans son «noyau» de là venant le nom, le réservoir à essence de 12 litres, radiateur, batterie et tout l’électronique.
    Et comme ce n’est qu’un prototype, on ne finasse pas sur certains détails comme l’absence d’une suspension arrière et un échappement demandant l’emploi de pantalons ignifuges. La selle en acajou est très jolie, on y a d’ailleurs intégré tous les DEL nécessaires pour signaler nos intentions, mais pas trop invitante question confort.

    On apprécie la sveltesse des Avons, 130mm à l’avant et 150mm à l’arrière, le guidon court et le profil minceur de toute la moto. On aime moins la position de conduite, jambes vers l’avant et bras étirés. Rien pour donner des envies de long parcours.

    Les codes mis en place sur le Core ne sont pas nouveaux, et plusieurs empruntent au travail de JT Nesbitt chez Confederete, mais ils ne sont pas les premiers à y piger. Quand même un Philippe Starck utilise ce vocabulaire pour son proto chez Voxan, pas de doute, c’est dans le dictionnaire.

    Mais il est heureux de voir le style Bobber/Board Tracker faire son apparition chez un manufacturier, alors que ce style rafle tous les premiers prix depuis 2, 3 ans. Malheureusement, si l’on se fit au calendrier du programme de développement du Vision, 7 ans après son apparition comme prototype, ça mène loin pour le Core, même en réduisant ce temps de moitié, parce que c’est maintenant que l’on veut ce type de motos.

    Mais bon, il y a quand même de l’espoir, parce que les prototypes futuristes, c’est bien beau, mais ils ne rouleront jamais sur nos routes, et de découvrir que BMW avec le LoRider et maintenant Victory avec le Core regardent ailleurs, mais pas trop loin est réjouissant.
    Eh, c’est toujours rassurant de savoir que nos rêves ne sont pas tous des utopies.

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  • Un autre rallye-raid offre son regard sur l’Amérique du Sud.

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    De la contre-programmation, comme disent les pros de la téloche. Vu que beaucoup de sites sortent les images de la première semaine du Dakar au Nouveau Monde, voici les pérégrinations de pilotes en BMW 1200 GS lors de la reco, préalable au Rallye Gringo 2008, dont l’affiche clôture cette série de photos. Même si contrairement à ce que le laisse entendre le titre de cet article, il s’agit moins d’un regard différent que d’un regard qui s’attarde et prend le temps. Là où l’ambition des concurrents les plus aguerris du Dakar est de finir dans les premiers, et pour les amateurs de finir tout court. Et tant pis si l’image choisie en en-tête fait un peu trop publicitaire à mon goût, les immenses étendues salées et planes sont quand même une des caractéristiques de l’Amérique, et pas seulement de celle du sud. Selon le site qui y est consacré, le Gringo vous emmène pendant un mois sur la pampa argentine et ses haciendas privées, à travers la luxuriance de l’Amazonie de la région de Santa Cruz et de ses missions, l’altiplano bolivien, ses déserts de sable à 4.000 m d’altitude, son lac salé d’Uyuni et ses geysers spectaculaires, et enfin le désert d’Atacama et la côte chilienne.

    Après son périple américain de novembre dernier, l’épreuve à venir, nommée Dundee 2009 dont le formulaire en .pdf est déjà à remplir en ligne, se déroulera dans l’outback australien. Avant un retour en Afrique toujours australe, encore, avec le Zulu 2010.

    Une belle initiative de BMW Motorrad France, je le reconnais d’autant plus que je loupe rarement la firme bavaroise ici et son design tarabiscoté des nouveaux roadsters, qui réussit à marier initiative promotionnelle (ouvert aux proprios de R 1200 GS) et aventure carrée comme ils savent le faire, puisqu’on est encadré tout le long du parcours par des pros.

    Concernant les prix (aïe, aïe), la participation forfaitaire – encore à fixer – pour le Dundee serait de 12000 à 13000 €, hors billets d’avion, ce qui ne la rend accessible qu’aux voyageurs aisés quand même !

    Crédit photos: Ulla Lohman – T3

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  • Complainte pour des jours meilleurs

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    Parce que l’on veut notre bien, en fait, nos biens, les constructeurs n’ont rien trouvé de mieux que de nous demander la meilleure façon de faire. Il y a même un nom pour ça: la conception participative. Dit plus simplement, on nous demande notre avis, ou pour les plus timides, on nous observe du coin de l’œil en prenant des notes. Comme avec la classe politique qui gouverne par sondages pour ne pas se mettre les pieds dans les plats, les fabricants de motos ont changé de motto, ce n’est plus, faites-le ils viendront, mais donnons leurs ce qu’ils veulent.
    On navigue à la tendance, en ce moment, c’est le rétrotech avec le look d’hier sur une technologie de pointe, et une fois la moto sur nos routes, ce n’est plus comment la rendre meilleure (un peu, du moins on l’espère), mais bien plus comment l’adapter aux goûts et désirs de la clientèle?

    Les grands avec leurs parts de marchés qui fluctuent au gré des vents, bons ou mauvais, n’osent plus s’aventurer dans l’inconnu, et l’innovation ne se fait plus que dans le seul détail qu’une nouvelle réglementation impose. Et parce qu’il est plus simple et moins risqué de satisfaire les besoins déjà existants, que de tenter d’en créer de nouveau, ils s’accrochent aux valeurs communes véhiculées par le groupe de ses adeptes, de l’image qu’ils se font d’eux-mêmes, et de celles qu’ils veulent projeter.

    Harley-Davidson fonctionne de cette façon depuis des années, pour ne pas dire décennies. Harley, ce n’est pas une moto, c’est une manière de vivre, rouler en Harley, c’est faire partie d’une famille qui partage, non seulement une histoire maintenant centenaire, mais aussi un code vestimentaire, un désir affiché de liberté, d’aventure et de camaraderie virile. Rouler en Harley, c’est rouler dans l’imaginaire collectif du mauvais garçon, même si l’on est dentiste, marié avec enfants et non-fumeur.
    Toutes les motos font cet effet, bien que certaines plus que d’autres, alors on n’est plus soi même, nous jouons un rôle, nous devenons Valentino Rossi, Steve McQueen, Marlon Brando (et il serait temps que le cinéma renouvelle cet imaginaire), on est membre d’un clan, et plusieurs s’en font tatouer le logo.

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    Des communautés se forment, le Harley Owners Group (HOG), le Desmo Owners Club (DOC), des liens virtuels apparaissent comme le Design Café de Yamaha, l’idée étant de retenir la clientèle grâce à l’interaction et le dialogue. On y partage des idées, nos opinions, nos expériences, on organise des événements, on se regroupe, on se responsabilise. Des ateliers sont créés, on s’entraide, on offre des produits comme de l’assurance, du crédit, des produits exclusifs inspirés par l’image de la famille. Les femmes, les vétérans, les enfants, tous sont intégrés autour de la marque pour entretenir le sentiment d’appartenance.

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    Les motos ne naissent pas toutes égales, mais les circonstances, cette grande ordonnatrice du chaos, peuvent faire en sorte que n’importe qu’elle moto sera capable de faire naître un profond lien émotif. Ce lien est précieux, pour nous, car il procure un bien-être, mais surtout pour la marque, qui compte là-dessus pour entretenir et encourager notre loyauté.

    Et comme il est 5 fois plus coûteux d’attirer un nouveau client que de garder celui qui est déjà là, on comprendra que l’idée de communauté, voire de tribu, est importante.

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    Alors que BMW jette en pâture un produit comme le LoRider, personnalisable avec tout le toc et les tics du moment, ce n’est pas seulement pour nous faire plaisir, pour nous offrir une meilleure expérience de notre moto, mais surtout pour encourager ce désir d’appropriation. Que ce ne soit pas uniquement une moto, mais sa moto, une BMW. Et si la LoRider voit le jour, tout un écosystème se développera autour du concept, pour le nourrir.
    BMW mise sur l’inclination du moment vers la personnalisation (en fait, l’idée du chopper, mettre à sa main, date plutôt d’avant-hier, mais puisqu’on y ajoute le rétrotech actuel, on espère que ça tiendra le coup) pour y recycler son moteur Boxer sous des habits neufs, hautement interchangeables.

    Les temps sont durs, on devient frileux, mais chers constructeurs, croyez-vous vraiment que vous avez les moyens de nous ennuyer en nous donnant ce que nous voulons?
    La morosité ambiante actuelle n’est pas un caprice auquel l’on cède, comme on le ferait pour un enfant trop gâté avec lequel on achèterait la paix!

    La vraie satisfaction ne vient pas du désir assouvi, mais de l’inattendu, de la rencontre avec l’inconnu. Je veux être intrigué, surpris, divertis, ce n’est pas d’un je t’aime convenu à l’oreille dont j’ai besoin, je veux me faire bousculer dans une étreinte farouche, entendre des cris, pas des murmures.

    Qui a encore les moyens d’être timide? Il est déraisonnable d’être raisonnable, il faut imaginer l’inimaginable, surmonter l’insurmontable, se bercer d’illusions pour atteindre l’illusoire, ne pas avoir peur du ridicule si l’on veut atteindre le sublime.
    Je veux cette moto, tous, on voudra cette moto. Qui nous la donnera?

  • BMW K1300S, vers un ménage à trois?

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    Difficile de déterminer une catégorie reine dans le monde de la moto, le téméraire risquerait d’y perdre des plumes avant d’en dénicher le roi de la jungle. Évidemment, c’est aussi une question d’allégeance, voire de tradition, mais on peut s’avancer et murmurer que les Suzuki Hayabusa et Kawasaki ZZR1400 sont dans une classe à part, offrant une puissance phénoménale dans un habillage de prêt à porter griffé.

    Voilà que BMW avec une refonte de sa K1200S, dû en partie à des problèmes d’admission qui minaient la série des K1200, s’invite au point d’eau avec la nouvelle K1300S. Une cylindrée de 1293 cm3 (4 cylindres en ligne, 4 soupapes par cylindre et double arbre à cames en tête), 175 ch. (d’accord, 106 pour les adeptes du bridage, qui, mécanique, raccourcit la rotation de la poignée), boîte 6 rapports et transmission par arbre à cardan, programmation de l’injection, révision de l’échappement, plus compact et à la sonorité plus ronde, réglage électronique des suspensions, Duolever à l’avant et monobras en alu. avec Paralever combiné à un monoamortisseur central à l’arrière, antipatinage (ASC) que l’on peut débrancher et l’ABS (permanent), carénage et ergonomie revue et corrigée, jantes de 17pouces, réservoir de 19 litres, 4 en réserve, sans oublier le «Shifter» en option pour monter les rapports du bout des doigts sans couper les gaz. Et, les fameuses commandes des clignotants (les commodos comme ils disent à Paris, surtout dans le 12e) qui passent l’arme à gauche, comme à peu près tout le monde maintenant, transition vers une ergonomie plus traditionnelle qui affectera toute la gamme BMW éventuellement.

    La BMW se veut donc un peu plus raffinée que ses rivales japonaises, jouant gagnante sur la tenue de route et le confort, mais certains aiment leurs monstres de nature caractérielle, ce qui laisse de belles opportunités pour un ménage à trois harmonieux… tant qu’elles ne s’affronteront pas.

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  • BMW LoRider, concept participatif

    Permettez-moi ici une petite frénésie.
    Yé! Voilà, c’est fait.

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    On a tous des faiblesses, et ce Boxer de 1200 cm3 m’en est une, et ce nouveau projet de BMW, le LoRider, qui tâte les eaux de Milan avant un possible big splash est en voie d’en devenir une autre. Concept modulable et à haute teneur de personnalisation, il devrait s’assagir un peu s’il voit la lumière des salles de montres, mais avec le choix d’un échappement haut à la Scrambler, ou bas pour les urbains qui ne veulent pas cuire à chaque feux rouges, selle pour célibataire ou en couple, optique rétro ou futuriste, habillage du réservoir, différentes couleurs pour le bloc-moteur, choix de gardes-boue, il deviendra difficile de ne pas se croire original au guidon d’une telle machine.

    BMW, comme Ducati d’ailleurs, renouvelle sa gamme à très grande vitesse et conserve ses fans sur le bout de leurs sièges, n’attendant que le moindre prétexte pour sortir le carnet de chèques.

    Avec le spectre de temps précaire déjà dans la demeure, seuls les plus audacieux sauront s’en sortir. À croire que le vieux continent, qui en a vu d’autres, a une longueur d’avance, quand on voit les Japonais encore à se demander si le créneau de la nostalgie est intéressant.

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  • …Et remonter la mythique transaméricaine en moto.

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    Il nous faudrait presque trois ou quatre posts pour vous faire partager ne serait-ce qu’une once de la richesse de son blog, ou un joule de la chaleur humaine et mécanique qui s’en dégage. Et dans les demandes de jumelages que nous recevons (un blog qui vous référence en retour), je regrette que nous ne soyons pas (pas encore ?) liés, tellement son site est une réussite et une invitation au voyage. Car l’auteur de Transam n’a rien trouvé de mieux pour calmer son appétit d’Amérique, celle avec un grand A, que de la parcourir de la Patagonie, Terre de Feu, jusqu’à l’Alaska, pointe nord de l’Amérique du Nord. Mis à jour de son étape nicaraguaïenne, il fait aussi partager régulièrement son vécu aux auditeurs de France Inter. Et c’est surtout un motard, pas seulement un routard embaluchonné, doué en photos macro comme en paysage, ci-dessus. Il n’y a qu’à voir comment Marc Gibaud parle des bécanes, un extrait de son blog:

    "Cela devait se faire avec une antique et charmante Guzzi 650 NTX modèle 1987 (l’un des très – trop ? – rares modèles trail de la marque). Un ami génois de mes parents dans les années 80, parlait de sa Lancia comme de son "vieux château" (en Français dans le texte). Cette Guzzi était mon "vieux château". Aujourd’hui ? La réalité du marché et la guerre des chefs (les appeler chefaillons serait pure vengeance mesquine, bien que xela me brule les lèvres) chez Aprilia-Guzzi m’a coûté très cher en déconvenues et en retards successifs. Je pars avec une BMW 1100 GS 1995. Ce n’est plus mon vieux château c’est la moto d’Eric. j’y gagne en liberté. J’ai appris aujourd’hui’hui que, pour les initiés, BMW signifie Be My Wife (en Français dans le texte… aussi !), pour moi ce sera simplement un moyen de transport."

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  • Bling-bling Béhème pas bohème.

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    Déniché lors de pérégrinations sur le net, au détour d’un article de Time magazine dans son édition en ligne (mais dispo aussi je pense dans l’édition papier), les Allemands de Bling my thing se proposent d’ajouter une touche frime – mais paraît-il – classe, à tous les objets de la vie quotidienne que vous leur fournirez. De les "pimper" comme l’on dit maintenant, du nom de la célèbre émission de MTV Pimp my ride; le tuning en profondeur en moins, l’apparence moto d’esthéticienne en plus. L’opération, dénommée blinging, par Ayano Kimura, le designer en chef, consiste à apposer une multitude de cristaux Swarovski sur le carénage ainsi que sur les valises. Ne manque plus qu’un panneau"french manucure". Et si la transformation de votre belle brêle vous effraie (il y a de quoi), vous pouvez tout simplement leur fournir vos clés (photo suivante).

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  • La rentrée littéraire se partage aussi entre rêves, bicylindres bavarois et charmes coquins.

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    Sortis respectivement le 18 septembre pour les deux premiers et le 11 septembre pour le troisième, ces ouvrages n’ont pour but que de vous divertir et enrichir votre connaissance moto, loin du martelage publicitaire sur les échanges épistolaires entre Houellebecq et BHL, et tout le fatras du gratin germanopratin. Les motos de rêve tout d’abord…

    …est un livre sur les deux roues comme je les crains: en apparence trop généraliste et trop visuel. Patrick Tran-Duc propose sur 463 pages un tour d"horizon des motos célèbres de Honda, Yamaha, Kawasaki, Suzuki, Ducati, Moto Guzzi, Benelli, MV Agusta, Aprilia, Laverda, Piaggio, BMW, KTM, Triumph, Norton, BSA, Harley-Davidson et Buell. Ouf, n’en jetez plus ! Outre son goût pour l’exhaustivité, il a aussi pour lui son prix très attractif, puisque Solar le vend à près de 10 €

    Adressé à des bourses plus lestes (46 €), le second ouvrage BMW Les Motos, chez Aubanel, écrit par le journaliste Valerio Boni retrace toute l’histoire de la marque avec plus de 400 images et 240 pages, de la R32 à la G650X.

    Enfin mon petit préféré est celui qui illustre notre home page: Après Automobile de charme illustré par Di Sano et Legein, Point Image passe aux 2 roues. Selon l’éditeur, Bruno Di Sano, a mis en scène les plus beaux engins motorisés actuels et le doux raffinement de ses « belles » pour le plaisir des yeux. Moto de Charme est vendu à 9,50 € et est comme tous les autres dispo chez Amazon ou à la Fnac.

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