Catégorie : BMW

  • Fait moi un dessin avec BMW Motorrad

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    La publicité nous a habituées à toutes sortes de trouvailles, des plus brillantes aux plus loufoques. Celle imaginée par l’agence 180 Amsterdam pour BMW Motorrad est plutôt astucieuse.

    Profitant de la popularité et de la grandissante utilisation du GPS chez les motards, ils proposent un nouveau jeu, le «dessin assisté par GPS». Les règles sont simples, il suffit de rouler en moto, d’enregistrer les coordonnées de la balade sur le GPS, puis de retour à la maison, transférez le tout sur Google Maps pour voir le résultat. Cette méthode fait des merveilles pour les adeptes de l’expressionnisme abstrait, mais pour qui aimerait ajouter un peu de réalisme à l’expérience, l’inverse se fait aussi bien.
    Suffit alors de «dessiner» son trajet à l’avance, d’en enregistrer les coordonnées sur le GPS puis de prendre la route. Le GPS sert alors de guide, à nous de suivre ses directives pour recréer le dessin.

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    BMW Motorrad a créé un site ouaibe dédié à ces créations, où l’on peut envoyer le sien.

    Alors, pour qui se cherche des raisons pour prendre la route avec sa moto, celle-là en vaut bien d’autres.

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  • Essai BMW F800ST

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    L’épiphanie est survenue alors qu’une R1200RT que j’avais vu fondre sur moi dans mon rétro de gauche a ralenti une fois à ma hauteur. Le pilote à lorgner un instant la F800ST, comme si l’aîné de la famille était surpris de voir son petit frère sur les mêmes routes que lui, et est reparti aussi vite qu’il était venu.

    Jusqu’alors, je n’avais rencontré qu’indifférence, surtout de la part des nombreuses H-D croisées, comme si une petite Allemande en habit de bourlingueuse faisait tache au milieu de ces grands espaces québécois parsemés d’épinettes rachitiques. Je caricature, mais il est vrai que cette BMW de moyennes cylindrées apparaît comme un anachronisme sur roues dans le parc moto nord-américain. Pourtant, pour qui sait voir, toucher et ressentir, la F800 a beaucoup à offrir.

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    Comme souvent chez BMW, la qualité de finition est au dessus de la moyenne avec ce carénage tout d’un bloc qui est aussi solide qu’il en a l’air. Les rétroviseurs, puisqu’il en fut question, ne bouge plus une fois ajustée, ce qui est presque un luxe. Le renflement qui se fait passer pour le réservoir, celui-ci étant sous la selle pour abaisser le centre de gravité et ajouter en maniabilité, s’avère d’une ergonomie adéquate lorsque vient le temps de plonger dans la bulle du pare-brise. Ce dernier est un peu juste en hauteur par contre, les turbulences me frappant le haut du thorax, mais ce n’est rien pour mettre en péril le plaisir de la route. Le guidon bien en mains, la position n’est pas loin d’être idéale. Le corps juste ce qu’il faut vers l’avant, sans exagération pour éviter la fatigue du cou et des poignets, les pieds légèrement vers l’arrière, ce qui libère les jambes de toutes intrusions à l’arrêt. Le siège est confortable, mais en fin de journée on l’apprécierait un peu plus moelleux.
    Le tableau de bord offre le meilleur des deux mondes, analogique pour la vitesse et le compte-tours, et numérique pour le reste des infos comme l’odomètre, la vitesse engagée et le niveau d’essence, qui sur la machine essayée souffrait d’un bogue, affichant constamment le plein d’essence, même après plus de 200 km. Ce qui pour un réservoir d’une capacité de 16 litres, fait preuve d’un optimisme aveugle.

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    Le guidon, comme on l’a vu, permet une bonne position de conduite, y retrouvant même l’interrupteur (en option) pour les poignées chauffantes. Demeure le système alambiqué pour actionner les clignotants, actionnant la manette de gauche pour tourner à gauche, celle de droite pour tourner à droite, mais annulant les deux par un unique bouton poussoir à droite. Le temps de prendre la mesure de ce système (quelques heures dans mon cas, il y en a qui sont plus lents que d’autres), les erreurs se multiplient, comme d’actionner le klaxon plutôt que le clignotant. Il doit y avoir encore quelques innocents piétons qui se demandent pourquoi ils se sont fait klaxonner.
    Mais si, à mon corps défendant j’ai chahuté quelques badauds, la F800ST fut plus tendre avec moi, absorbant les inégalités de la route avec une belle efficacité, malgré la fourche télescopique de 43 mm non réglable, mais le combiné ressort amortisseur central sur monobras oscillant fonctionne à merveille. Et comme celui-ci est ajustable, 2, 3 petites randonnées suffisent pour trouver le bon réglage, si celui de l’usine ne convient pas.

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    Le bicylindre 4 temps refroidi par eau de 798 cm3 s’acquitte sans efforts apparents de déplacer les 187 kg autour de lui. Mis au point par Rotax, on pourrait reprocher à ce moteur une linéarité sans surprise et une sonorité peu engageante, ce qui pour le modèle Sport peut être décevant, bien qu’un échappement dit «sport» par Akrapovic soit offert, mais nous n’avons pas eu l’occasion d’en faire l’expérience sonore.

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    Comme sa finalité, du moins pour le ST, n’est pas d’épater la galerie, mais bien de déplacer le plus efficacement possible ses occupants, on peut alors dire mission accomplie. Un dernier bémol concernant cette motorisation est l’irruption de claquements, surtout à bas régime, lorsque l’on cherche à maintenir une vitesse constante. Ce désagrément proviendrait de la tension de la courroie qui malgré l’amortisseur de couple, ne permet pas d’atteindre un équilibre dans le jeu de la boîte de vitesses. Tant qu’à être en boîte, celle-ci ne se révèle ni meilleure ni pire que les autres, sinon que le «clac» à l’enclenchement de la première pourrait être un peu plus discret, il y a toujours une volée d’oiseaux qui s’ébrouent dès qu’on la passe, mais j’imagine que c’est une question de préférences.

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    Déjà que le prix approche du faste pour une 800cm3, la liste à rallonge des accessoires risque de faire grimper la facture encore plus pour les accros du magasinage (shopping). Certaines options par contre sont bien tentantes, comme les poignées chauffantes et les valises que j’ai bien appréciées et que je trouve très belles. C’est l’esthète en moi qui se laisse aller à un petit excès d’enthousiasme, mais il est capable de résister au saute-vent teinté, aux clignotants à DEL blancs, au capot de selle arrière et au Navigator (GPS).

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    Cette petite BMW, quoique très bien née, demanderait encore un peu de polissage ici et là, mais elle est de ces caractères qui savent se faire pardonner leurs travers.
    D’un style soigné, sobre  et de qualité, la F800ST offre une expérience de la route au-dessus de la moyenne. Encore faut-il pour cela ajuster ses priorités à celles qu’offre la moto. Pour qui sait se retenir dans les courbes et qui a des ambitions raisonnables pour ses escapades au long cours, elle s’avère amplement satisfaisante, le logo en plus.

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  • Les motos de l’année 2008

    Le magazine américain «Motorcyclist» a mis en ligne sa liste des meilleures motos de l’année 2008 dans les différentes catégories, couronnant la Kawasaki Versys comme moto de l’année.
    La Versys était un modèle attendu aux États-unis, jaloux de L’Europe et du Canada où la nouvelle Kawa., obtenait déjà du succès. Pas rancuniers, ils lui ont fait la fête quand elle a daigné s’y présenter cette année.

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    Ayant roulé un petit peu avec la Versys l’année dernière, quoique plus occupé à la photographier qu’à l’évaluer, j’ai tout de même pu apprécier sa vivacité et son allure particulière. Je me souviens de l’avoir trouvée un peu haute, ce qui dans son cas n’est pas un défaut, lui laissant amplement de garde au sol pour la versatilité que son nom implique, c’est-à-dire s’aventurer hors des sentiers battus si nécessaire.

    Voici donc la liste que ce magazine américain a compilée, en n’oubliant pas la couleur locale qui a influencé les choix.

    Moto de l’année – Kawasaki Versys
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    Motard de l’année –  Tony George
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    Un mot sur le motard de l’année. Tony George est mieux connu dans le monde des courses automobile comme propriétaire de l’Indianapolis Motor Speedway, et comme nouveau patron du Superbike américain. Controversé, beaucoup lui reproche d’avoir tué les courses de monoplace aux États-Unis et du même coup l’intérêt pour les 500 miles d’Indianapolis.
    La reprise des intérêts du Superbike ne se fait pas sans heurts non plus, avec toute une panoplie de changements pour l’an prochain, ce qui ne fait pas que des heureux chez les constructeurs.

    Sportive – Honda CBR1000RR
    Honda

    Aventurière – BMW R1200GS
    R1200gs

    Routière – Kawasaki Concours 14 (1400GTR)
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    Urbaine – Suzuki B-King
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    Moto de rêve – Ducati 1098R
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    Meilleur rapport qualité/prix – Kawasaki Ninja 250R
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    Cruiser – Harley-Davidson Fat Bob
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    Hors sentier – KTM 690 Enduro
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    Nouvelle technologie – Piaggio MP3
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  • Une BMW du Kentucky se fait un tour d’Europe

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    On peut se demander parfois ce qui nous pousse à nous dépasser. De l’insouciance, une douce folie, le dérèglement temporaire de la chimie de notre cerveau, toutes ces réponses sont bonnes.

    J’ignore celle qui a poussé Jacqui Van Ham à entreprendre son périple européen au guidon de sa BMW R75/5 de 1972, mais un surplus de ténacité ne sera très certainement pas de trop. Cette fille de 32 ans du Kentucky qui s’est embarqué avec sa moto pour l’Allemagne il y a quelques semaines, a bien l’intention de sillonner le vieux continent de long en large, et en fan de Moto GP en général et du bon Doctor en particulier, non ce n’est pas elle sur les photos du Yatch, assister à quelques Grand Prix.

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    Un mot sur sa BMW, qui lors de sa présentation au début des années 70, marquait l’entrée du constructeur allemand dans la modernité. La série /5 introduite à ce moment-là comptait 3 modèles, un 500cm3 (R50/5), un 600cm3 (R60/5) et le roi de la famille, son 750cm3 (R75/5). Après les forts vents de 1968 et les bourrasques du mois de mai de la même année, les habitudes et les goûts changèrent, la vitesse redevenant à la mode, se démocratisant par l’arrivée sur le marché de nouvelles motos sport. BMW y alla donc d’une moto plus légère avec l’utilisation du plastique, d’une meilleure tenue de route avec un développement sans arrière pensée de side-car et d’une vélocité remarquable, faisant de la R75/5 l’une des plus rapides de son époque, pouvant atteindre les 175km/h. Et ce sont aussi des dévoreuses de kilomètres, étant d’une fiabilité exemplaire, ce qui devrait ravir et rassurer notre amie américaine.

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    On peut suivre ses aventures sur son blog, «The Vintage Advantage».

    Et par ici, des fonds d’écran BMW.

  • Essai BMW R1200R, La route comme chez soi

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    R1200r1 L’allure de mes Docs ci-contre démontre admirablement pourquoi le système d’antipatinage (ASC) de la BMW R1200R peut s’avérer très utile lorsque l’état de la route se détériore. Pas que le système, conjugué avec l’ABS, fut mis à l’épreuve, mais certaines routes secondaires empruntées lors de cet essai, rendues boueuses par les pluies incessantes des derniers jours et les travaux agricoles à proximités, réunissaient bon nombre de conditions propices à l’usage de telles aides à la conduite.
    Mais, ce n’est pas ce que l’on remarque lorsqu’on s’approche de cette BMW, ce sont plutôt les deux cylindres bien à plat du Boxer, et son guidon, presque aussi déployé.
    Installé sur la selle, cette impression de «largesse» s’estompe rapidement, pour faire place à une position de conduite qui semble agréable.

    Si l’ergonomie de l’habitacle, si je peux me permettre, semble sans reproche, le siège s’est avéré par contre rapidement inconfortable, tout comme mes genoux le long du réservoir qui se cherchaient une place au soleil sans vraiment la trouver.
    Sur la route, la boîte à six vrais rapports, la sixième n’étant pas uniquement l’option autoroute, est sans histoire grâce à son embrayage hydraulique, bien que la première se soit laissé désirer à froid, mais après deux, trois minutes, elle s’est fait oublier, comme les autres.
    Mais quand la route et ses courbes se prêtent au jeu, le plaisir de rouler en Bmw apparaît enfin. La souplesse du Boxer à tous les régimes rend les sorties de courbes un plaisir sans cesse renouvelé, et ce, même si le large guidon limite un peu la sportivité de ces manoeuvres. Le principal attrait de ce moteur étant une plage étendue de sobriété. Doux à bas régime, ce Boxer est un habitué des bonnes manières, dommage que le cardan lui enlève un peu de cette élasticité, mais ça ne l’empêche pas de faire preuve de fougue lorsque vient le temps de résolument accéléré. Sans protection contre le vent, les deux modèles de pare-brise sont en option, les turbulences ne sont pas plus dérangeantes que chez n’importe quel autre roadster, ce qui, dans la configuration essayée, fait du R1200R plus un rat des villes, qu’un rat des champs.

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    Étant un produit BMW, la qualité se doit d’être au rendez-vous avec une technologie de pointe à l’avenant. Sur ce dernier point, aucun reproche ne peut être adressé à cette R1200R. Les aides à la conduite comme l’ABS, l’antipatinage, la transmission par cardan, les systèmes de suspensions Telelever à l’avant et Paralever à l’arrière, jusqu’à l’ordinateur de bord des plus complets, comprenant entre autres, l’heure, le rapport engagé, la gestion de l’essence et même la pression des pneus, font en sorte que le motard se sent en toute confiance.

    C’est juste dommage que le confort du postérieur demande de fréquents arrêts alors que la tête ne demande elle, qu’à continuer.

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  • Face à face: l’image publicitaire motarde chez Kawasaki et BMW.

    Le contraste est tellement fort qu’il se passerait presque de commentaires l’explicitant. Essayons quand même, plus par respect pour nos lecteurs que pour la forme, de résumer ces spots publicitaires, promouvant l’image de deux motos pas si dissemblables que cela. D’un côté, une (Super)Sport-GT, la célèbre Kawasaki ZX12-R* que les pubeux inscrivent dans un rapport de force astucieux et très provocateur – voire humiliant – avec une voiture, dont la silhouette évoque étrangement celle d’une Porsche 911. De l’autre, un long spot qui respire le plaisir de conduire et le voyage partagé à deux, sur une routière, la BMW R1200RT, au travers des paysages norvégiens.

    Un film publicitaire qui réussit le tour de force de faire oublier l’asphalte.

    *"remplacée" depuis 2006 au catalogue par la ZZR 1400, et ZX-14.

  • Essai Victory Vision, Think big

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    On associe souvent l’Amérique (lire les États-Unis, car l’Amérique c’est aussi le Canada et toute l’Amérique latine) à la démesure. Sa population obèse, ses grands espaces, ses « World Championship » où ils sont les seuls en compétition comme le baseball, le Hummer, Paris Hilton et j’en passe.

    Victory, la filiale moto du groupe Polaris, surtout connu et reconnu pour ses motoneiges et autres véhicules tous-terrains, ne voulant pas être en reste propose après 7 ans de développement sa version Grand Tourisme, le Vision.
    Affichant bien son nom, cette moto attire les regards par ses excès d’immodesties, mais en le faisant avec style. La ligne de la carrosserie, où ne dépasse pas un boulon, est digne des Cadillac Eldorado des années 60, le confort étant à l’avenant. Sièges et poignées chauffantes, régulateurs de vitesse, pare-brise électrique, radio par satellite, lecteur CD, branchement MP3, GPS et 190 mètres cubes de rangement.

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    À l’arrêt, la machine en impose, surtout la version « Tour » avec son coffre/dossier passager complétant la ligne du Vision avec panache. Prenant place au guidon, on remarque surtout l’immense tablier où se retrouve la radio et le GPS, avec directement sous le pare-brise, le tableau de bord avec ses deux cadrans ronds pour l’indicateur de vitesse et compte-tours. Bien au chaud entre les deux, un écran numérique offre les indications d’usage, dont un rappel du rapport engagé.

    Mû par une version revue de leur V-Twin, le Vision demande 1731 cm3 et 6 vitesses pour se mettre en branle. D’ailleurs, la route est son élément, et au-delà des 5 km/h, il s’avère d’une maniabilité étonnante. Mais voilà, il faut rouler. N’étant pas un habitué de ces mastodontes à la Goldwing, Electra Glide et autre K1200LT, je me suis fait une ou deux petites frayeurs, car mieux vaut avoir la roue avant bien droite à l’arrêt, surtout si la chaussée n’est pas impeccable. Offrant une hauteur de selle la moins élevée de sa catégorie, combiné avec un centre de gravité assez haut de par la disposition du double réservoir d’essence placé très à l’avant, la moto à tendance à vouloir se coucher si le pilote est le moindrement déstabilisé lors de manoeuvres d’arrêt.
    Par chance, et Victory ne se faisant pas d’illusion sur l’identité démographique de la clientèle du Vision combiné avec les 385 kilos de la bête, un système de protection antichute, composé de petites protubérances discrètes en demi-cercle, fait en sorte que la moto ne tombe pas complètement sur le côté. Pas d’égratignure donc, ni à la carrosserie, ni à l’ego du pilote qui pourra facilement remettre la Vision dans un angle plus approprié.

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    De retour sur la route, le Vision offre toute la puissance nécessaire, même avec passager et bagages, mais ce moteur si fougueux sur certains autres modèles de la marque a été assagi. Un peu trop peut-être, surtout à bas régime où, malgré mon poids plume, j’aurais parfois eu envie de lui donner un coup d’éperon dans les flancs. Il ne faut donc pas hésiter à rétrograder pour s’assurer de bonne reprise en force.
    Le freinage est à l’avenant, assuré non plus par les classiques Brembo, mais par un système maison d’étrier à 3 pistons. La particularité de ce système est que le freinage au pied actionne non seulement le frein arrière, mais avec une pression plus soutenue, le frein arrière et avant. Pour un freinage d’urgence, comme sur toute moto, on serre fort tout ce qui dépasse.

    J’ai déjà mentionné ailleurs que l’état des routes au Québec tirerait avantage d’un programme d’entretiens un peu plus soutenu, mais faute de mieux, rouler en Vision s’avère un baume pour les lombaires misent à mal des motards. Ajustable, la suspension à air est accessible par une ouverture dans le coffre arrière, et une charte permet un réglage précis selon le poids embarqué.
    Pour ne pas perturber la ligne, toutes les lumières sont intégrées à la carrosserie, et ce qui fonctionne bien à l’avant, l’est moins à l’arrière. Malgré des feux arrière surdimensionnés, je les ai trouvé peu visibles lorsque vient le temps de signaler ses intentions aux carrefours. Parlant de ligne, le coffre/dossier du Vision « Tour » génère de drôles de turbulences quand il n’y a pas de passager. Des tourbillons viennent frapper notre dos dans une constante poussée vers l’avant, ce qui serait un moindre mal si on avait à combattre un vent de face, mais comme ce n’est pas le cas, on pourrait faire sans le massage. Problème dont on peut tout de fois facilement disposer en enlevant le coffre, le Vision « Tour » devenant un Vision « Street ». La différence entre les deux modèles ne tient pas qu’au coffre, mais aussi à certaines options de luxe et de confort que la version « Street » n’offre pas. Sinon, sous le capot, c’est la même moto.

    L’offre semble-t-il peine à fournir la demande, peut-être à cause d’une cadence de production conservatrice de la part de Victory, mais je n’ai pas encore croisé de Vision sur ma route cette année, contrairement à cette autre nouveauté, le Spyder de BRP, qui semble omniprésent.
    Mais chose certaine, le jour où la vision du Vision se concrétisera dans mes rétroviseurs, il ne sera pas difficile à reconnaître. Avec son style unique et sa forte identité, pas question de le prendre pour un autre.

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  • Comment rendre une BMW très désirable.

    Bicylindre à plat mais formes rebondies… Vous connaissez peut-être Sport – avec un S horizontal – le magazine gratuit (et plutôt bien documenté et écrit) distribué stratégiquement les vendredis dans les grandes villes et qui essaie de tailler des croupières au glorieux Equipe Mag, vendu le lendemain. Voici une video de séance photo, uploadée il y a quinze jours sur leur site, où une jolie brune callipyge se prélasse sur une belle sportive* R 1200 S, il faut dire que le mannequin a de la place avec son empattement de locomotive et son rayon de braquage de diplodocus.

    *voire même sport GT.

  • Quelles motos pour les filles?

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    C’est cet article par Susan Carpenter du Los Angeles Times parlant d’un gros cruiser Suzuki qui a piqué mon intérêt, au point de me poser la question, qu’est-ce qu’une moto de filles?

    Dans son introduction, elle remarque que la moto est un excellent outil pour attirer l’attention des mâles, mais dès que la machine devient trop imposante, le regard change de cible et se dirige vers l’engin. La dame à son guidon changeant alors de statut et n’étant plus l’objet du désir.

    On laissera un instant l’iconographie de la miss personnalité en maillot et talon aiguille allongé sur un gros cube pour demeurer dans la réalité et se demander, quelles sont les motos ayant le pouvoir de rendre encore plus belles les amazones bardées de cuirs d’aujourd’hui?

    Je me lance avec 8 de mes suggestions, énumérées dans le désordre, ou plutôt l’ordre dans lequel elles me sont venues en tête.

    Évidemment, une moto n’a pas de sexe, mais notre culture se plaît à coller des attributs sur tout ce qui bouge. Et les véhicules, quels qu’ils soient, n’y échappent pas, au contraire, ils semblent plutôt les attirer.

    Alors laissez-vous aller dans les commentaires, qu’est-ce qu’une moto de fille?

    BRP Spyder
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    Trois roues, que dire de plus, c’est la moto qu’on n’échappe pas.

    Kawasaki Ninja 250R
    2ninja
    L’entrée de gamme idéale, pas intimidante, légère et avec des airs de grande.

    Harley-Davidson Nightster
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    Basse, minimaliste, en demi-teinte, presque un accessoire de mode.

    Ducati Monster 696
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    Juste les couleurs disponible, rouge, blanc, noir. Ce n’est pas une moto, c’est un état d’âme.

    Suzuki GSXR750
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    Pour qui ne doute de rien, la vraie affaire, mais étonnamment docile pour qui sait si prendre.

    Triumph T100
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    Un classique indémodable avec une posture parfaite, le dos droit, épaules dégagées, le nez au vent.

    BMW F800S
    7f800s
    Une froide beautée teutonique rétromoderne pour la cyber motarde.

    Vespa GTS
    8vespa
    Pour la souris des villes en trench-coat.

  • Vidéo de la BMW S 1000 RR

    Bmw_s_1000_rr_01Avant même de présenter la version de série BMW Motorrad nous a dévoilé sa nouvelle et première machine hypersport. Elle participera au championnat Superbike dès le début de l’année  2009…

    Bmw_s_1000_rr

    Réputé pour fabriquer des motos routières fiables BMW Motorrad s’attaque maintenant au domaine de l’hypersportivité. La surprise sur nouvelle cette machine est l’abandon de la célèbre fourche Telelever et du moteur flat twin pour des solutions beaucoup plus japonaises…

    BMW espère interesser une nouvelle clientèle et prévoit de commercialiser dans le monde en 2009 un millier d’exemplaires de la version de série.