Catégorie : BMW

Du 7 au 9 juillet prochains, BMW Motorrad fera sa célébration, comme il est maintenant de coutume chaque année.

La fête sera organisée sur le site olympique de Garmisch-Partenkirchen, à mi-chemin entre l’AUTRICHE et l’ALLEMAGNE.

L’an passé, pas moins de 30 000 motards avaient profité de l’aubaine. Il faut dire qu’au vu du programme annoncé, le détour s’impose, la manifestation dépassant largement le cadre d’une statique promotion des produits du blason…

Durant la période, BMW investit totalement les lieux et présente, de jour comme de nuit, tout ce qu’il faut à son motard pour qu’il ne puisse pas, une seule minute, s’ennuyer.

Nonobstant les incontournables essais des modéles dans les virolos alpestres au cirque enivrant, il y aura du stunt, de l’enduro, un "rally-classic", des baptêmes de parapente, des présentations d’accessoires et d’équipements. Ca c’est pour le jour.

La nuit, cinéma, concerts, suivis d’une "Bikers’ Party" dont des témoignages concordants ont permis de s’interroger sur le fait de savoir si, finalement, l’Oktoberfest ne relevait pas de la boum de damoiseaux étourdis au champomy… Mais qui a dit que les BMWistes étaient des gens austères ?      

Ce que vous voyez là a été annoncé à grand renfort de communiqués officiels comme le fleuron technologique de la moto.

Bürkhard Göschel, soit l’éminence grise de la recherche au sein du BMW Group, s’est lui même fendu d’un discours dont on saisit certes la forme, mais moins le fond. Que BMW fasse de la recherche, on le sait, par l’application directe de l’innovation sur le produit prêt à se rendre dans la concession. Mais que la débauche technologique soit jetée en pature au travers un prototype à l’allure d’un engin de compétition, c’est assez inédit comme communication, du côté de Münich. Alors, de quoi s’agît-il ? …   

D’abord, il s’agît d’une machine au moteur puissant avec un cadre léger. C’est béhème qui le dit, et il ne dit que ça. Ensuite, l’axe d’effort porte sur les gestions moteur et les systèmes d’aide à la conduite dans les conditions les plus extêmes. En substance, il faut réguler le comportement longitudinal d’une moto et cerner à l’extrême sa propension à l’inclinaison pour mieux s’en rendre maître et, ainsi, l’optimiser.

Aides au pilotage, voilà le but de la démarche. Le prototype arpente déjà les tourniquets de la marque, et ses puces savantes sont interrogées à chaque circonvolution. Mais là où l’argument attire l’attention, c’est que la machine infernale va se mettre à arpenter des circuits extérieurs, pour des tests plus poussés. Et la division F.1 donnera un coup de main pour cette électronique sensée faire le meilleur mariage entre le moteur et le cadre.

Ouvrons un peu plus l’argumentation, et imaginons que sur ces circuits, déjà utilisés par d’autres, des chronos soient pris, comme ça, juste pour voir. Et fantasmons sur le fait que le moteur mystère soit un 800 cm3… Et l’on aurait une belle MotoGP à l’horizon 2007/2008…   

SOURCES: www.moto-station.com et www.motoplanete.com

Vous êtes attiré par les grands espaces et vous êtes en quête d’une certaine exclusivité. Mais la couleur orange vous rebute alors que vous trouvez le rouge définitivement pas assez viril. Quant à vous asseoir sur une japonaise, ce serait d’un commun à vous donner des démangeaisons mal placées. Rassurez-vous, BMW a pensé à vous et vous propose, pour vous soulager, sa préparation H, et, plus exactement, sa HP2…

Le constructeur munichois accentue le toilettage de son image de marque, en créant ainsi cette niche "HP" (pour "High Performance"), destinée à une clientèle confidentielle et huppée. A sa disposition, la machine ne sera d’ailleurs pas le seul produit, un concept global de stages exclusifs et de voyages "off-road" devant s’articuler autour de cette moto dérivée de la 1200 GS.

Le moteur a été porté à 105 ch tandis que le poids a été abaissé à 175 kgs. Un cadre treillis en acier se charge d’optimiser l’équilibre naturel du bicylindre à plat (d’où le "2"). La pièce de choix de la bête réside dans son combiné ressort-amortisseur arrière entièrement pneumatique. La HP2 sera aussi à l’aise dans les chemins que sur le bitume, sur lequel elle pourra accrocher un bon 200 km/h.

Apparue en septembre 2005, la HP2 est produite en série limitée. 60 exemplaires étaient prévus pour la France. Au prix de 17 250 euros. Le tarif de l’exclusivité.

SOURCE: www.moto-station.com 

Le Blog Moto en avait déjà parlé, et j’imagine que vous êtes déjà tous au courant, les forces de police et de gendarmerie s’approvisionnent dorénavant chez Yamaha, avec la FJR 1300, et ont donc abandonné la marque qui les identifiait auprès du public, enfin des civils, à savoir BMW.

BMW, qui propulse des représentants de différentes administrations nationales depuis plus d’un demi-siècle, se voit donc délaissé par un de ses plus fidèles soutiens. Mais ce phénomène n’est pas que propre à l’hexagone : les forces de l’ordre belges, britanniques, danoises, hollandaises, abandonnent également la marque à l’hélice.
Et à chaque fois, l’adversaire est le même : Yamaha !

Supériorité intrinsèque de la machine japonaise ? Meilleur rapport prestations/prix ? Lobbying intensif ?
Un article de moto-net.com relaie une autre explication : ce ne serait qu’une question de planning, la vieillissante 1150 RT n’étant plus apte à faire face à sa concurrente à l’occasion de l’appel d’offres, alors que la version "police" de sa remplaçante n’était pas encore prête.

En même temps, BMW gagnait cependant d’autres marchés aux antipodes. Et on peut imaginer que la marque réagira dès 2008 avec une version affûtée de sa 1200 RT.

Source : news.motorbiker.org/

A voir aussi, un recueil de photos de montures des forces de police du monde entier, fait par Michel Scaviner.

Dérivé de la nouvelle K 1200 S, la K 1200 R, comme son nom l’indique, est un Roadster. Et quel roadster ! C’est tout simplement le roadster le plus puissant du marché avec ses 163 ch. En effet, il reprend le moteur de sa sœur sportive, perdant quelques chevaux au passage mais gagnant en couple pour un esprit roadster. Il reprend également la fantastique partie-cycle et sa fourche Duolever, gage d’un comportement routier optimum. La position de conduite a également été revue pour permettre une conduite plus relaxée sans la radicalité de la S. Le résultat semble excellent puisque votre dos vous remerciera de tant d’égards et vos bras n’auront pas à faire quelques séances de fitness pour dompter la belle à vives allures. La moto parfaite ? Pas tout à fait puisque, comme vous l’avez certainement remarqué, l’esthétique de la R peut choquer.

Ainsi, le double optique avant très personnel fait penser à un robot… R comme robot à n’en pas douter. Ainsi les feux, tels des yeux, vous font un clin d’œil, l’entré d’air rappelle une bouche, le saut-vent singe un front ou des cheveux au choix, tandis que les rétroviseurs font office d’oreilles. Une vraie gueule de robot qui aura certains fans et beaucoup de réfractaires. Personnellement, j’aime assez cette bouille sympathique qui sort de la grisaille quotidienne du secteur roadster. Présentation osée ajoutée à une partie-cycle aux petits oignons et à un moteur gavé au piment, le résultat est une cuisine très loin des clichés que l’on peut se faire de la marque BMW… ce fut probablement le cahier des charges de cette nouvelle moto. A noter que sur cette version K 1200 R, BMW propose une ‘Power Cup’ permettant de se frotter à d’autres R-obots de la galaxie sur circuit….

Après la bouillonnante K 1200 S, sa version concept bike ultra sportive, et la K 1200 R-obot, voici que BMW nous concocte la version Grand Tourisme K 1200 GT. Si vous faites beaucoup de route, cette variante est celle qui vous faut. En effet, elle reprend le même moteur et partie-cycle de la K 1200 S quelque peu modifiés pour offrir une conduite orientée tourisme avec notamment 150 ch et plus de couple à bas régimes. La version GT se différencie par son carénage imposant très angulaire mais offrant une meilleure protection pour son pilote, un bloc optique avant très torturé, une bulle haute réglable électriquement, des clignotants intégrés dans les rétroviseurs, une selle et un guidon réglables pour adapter la moto à votre gabarit, un support pour top-case et de grosses sacoches pour y mettre tous les effets personnels utiles comme la tenue pluie. De quoi voyager à deux dans un grand confort… si toutefois vous pouvez signer un chèque de l’ordre de 17 000 €.

Au revoir R 1 100 S… bonjour R 1 200 S ! Comme vous l’avez certainement compris, la R version S dispose à présent d’un nouveau moulin 1 200 cm3 légèrement revu et corrigé pour lui donner plus de fougue jusqu’à 8 250 tr/mn ce qui est une première sur un twin BMW. D’un point de vue design, on reste très proche de l’ancienne même si celle-ci semble plus racée, plus fine et plus moderne avec notamment les clignotants intégrés dans les rétroviseurs (bonne idée mais attention à la remontée de file !), les pots d’échappement superposés logés sous la selle, un feu arrière à diodes et les superbes jantes très stylisées de la K 1200 S. Avec 1 arbre à came par cylindre et 4 soupapes par cylindre, ce twin à plat 4 temps refroidi par air et huile de 1 170 cm3 développe 122 ch à 8 250 tr/mn pour un couple de 112 Nm à 6 800 tr/mn.

Le twin n’a donc aucun mal à emmener les 195 kg à sec de l’engin. Côté partie-cycle, BMW nous sort le grand jeu avec un cadre treillis tubulaire en acier/aluminium, moteur auto-porteur, une suspension avant Telelever avec un débattement de 110 mm, une suspension arrière Paralever avec un débattement de 120 mm, un frein avant 2 disques de 320 mm avec étriers à 4 pistons, un frein arrière à disque de 265 mm avec étrier à 2 pistons et un système ABS en option. A noter qu’une option intéressante fait son apparition au catalogue, à savoir des amortisseurs signés Öhlins entièrement réglables pour une utilisation sur circuit. Avec 122 ch, la BMW R 1200 S ne peut pas aller se frotter aux sportives japonaises ou italiennes mais tel n’est pas sa destinée puisqu’elle préfèrera jouer la carte de la polyvalence en bonne Sport/GT qu’elle est, et ainsi se mesurer à la référence de la catégorie dénommée Honda VFR. Cependant, la R 1200 S devrait s’afficher à 14 000 € environ soit 2 000 € supplémentaires par rapport à la VFR, sont-ils justifiés ?

Après la BMW F 800 S, voici que la version ST pointe le bout de son nez. Chez BMW, ST signifie Sport Touring ce qui induit un plus grand confort et une plus grande praticité pour la conduite de tous les jours. La ST se distinguera par conséquent par un carénage intégral assez réussi, une bulle plus haute de quelques centimètres, des sacoches latérales en option, une position de conduite revue notamment grâce à un guidon plus haut permettant une conduite avec le dos plus droit. D’un point de vue motorisation et partie-cycle, on retrouvera bien évidemment le même twin 800 cm3 que la S et ses 80 ch. Cette variante ST devrait suivre de quelques mois la version S pour un prix supérieur de 500 € environ. La nouvelle Honda Deauville 700 a du souci à se faire.

Le systeme de communication sans fil BMW Motorrad WCS-1 (en option) est entièrement intégré dans le casque et ne pèse que 180g. Vous pouvez désormais parler avec votre passagère, même à vitesse soutenue via des microphones. Bien entendu, d’autres appareils utilisant la technologie Bluetooth, par exemple un téléphone portable, peuvent également être connectés. Le systeme WCS-1 de BMW Motorrad a une portée maximale de 10 mètres.
Matière : Kevlar(r)/Carbone/Fibre de verre pour la coque
DuPont Coolmax(r) pour le rembourage intérieur
Caractéristiques du BMW Motorrad WCS-1 (Wireless Communication System) :
– Communication sans fil de casque à casque pour le pilote et le passager avec une portée de dix mètres
– Communication de casque à casque ou casque alternée avec casque et téléphone Bluetooth
– Système entièrement indépendant de la moto (peut être utilisé sur des motos de toutes marques)
– Réduction automatique des bruits parasites
– Système fonctionnant avec mentonnière relevée jusqu’à 130 km/h
– Commande trois touches (clavier tactile) sur le coté gauche du casque
– Deux microphones différentiels haut de gamme dans la partie frontale du casque
– Autonomie : jusqu’à 9 heures
– 180 grammes
-Casque homologué avec le système intégré

Le système ne comprend pas de microphone perche traditionnel mais deux microphones reliés en réseau et intégrés de façon presque invisible dans la partie frontale du casque. D’une part, ce type de microphones ne comporte pas d’éléments gênants à l’intérieur du casque, d’autre part, les deux microphones et un processeur de son numérique situé en aval réduisent efficacement les bruits parasites et aérodynamiques.
Toute source audio n’utilisant pas la technologie Bluetooth (GPS, lecteur MP3, radio, lecteur CD, émetteur-récepteur PMR) pourra être raccordée avec un système embarqué indépendant de la moto.
Couleur : Noir, Argent titane métal, Magnésium métal mat, Bleu manganèse métal, Rouge rock uni métal

Prix de vente TTC public maximum conseillé :
WCS-1 seul : 390€ (si vous possédez déjà un casque Système 5)
Casque Système 5 avec WCS-1 : 929€

BMW Motorrad poursuit son offensive produit avec un tout nouveau bicylindre de 800 cm3 de milieu de gamme. La BMW F 800 S sera présentée officiellement lors du prochain Salon de Milan (EICMA) qui aura lieu le 15 novembre 2005 prochain. Sa commercialisation est programmée pour le 1er semestre 2006. Au programme, un poids à sec de l’ordre de 190 kg, une norme Euro 3 grâce au pot catalytique trifonctionnel réglé par sonde lambda, une gestion moteur numérique ultramoderne, un cadre poutre périmétrique en aluminium et une boucle arrière en tube d’acier, un ABS en option, une transmission secondaire sur courroie crantée et un moteur 800 cm3 développé en coopération avec la société Bombardier-Rotax GmbH qui sera le premier bicylindre en ligne dans l’histoire de la marque et devrait développer plus de 80 ch.

Une version GT devrait aussi voir le jour et équipée de valises pour aller concurrencer la nouvelle Honda Deauville 700. Le prix devrait tourner aux alentours de 9 000 € sans ABS ce qui se situe dans la moyenne du segment. Enfin, il est fort dommage à mes yeux que BMW n’est pas montré plus d’originalité stylistique sur ce nouveau produit, car l’ensemble, bien qu’harmonieux, manque cruellement de fougue.