Catégorie : BRP

  • Essai BRP Can Am Renegade 800 X

    Can_am_800_x_2 Can Am organise des journées d’essais jusqu’au 7 avril pour faire découvrir sa nouvelle gamme de quads. Sur son site internet le Renegade 800 X nous promet de passer de "0 à pulsations maximales en 5,18 secondes"

    Can_am_800_x_02_2Comme toutes les machines du groupe Bombardier la première rencontre est inoubliable. Sa couleur noire et ses formes agressives ne laissent aucun doute quant au tempérament explosif de cet engin qui sort du lot au milieu des autres quads de la gamme.

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    Le Renegade 800 X est une série limitée du Renegade 800. Il n’y a pas de grosse différence car l’essentiel du travail sur ce 800 X a porté sur le design et le look mis à part quelques modifications de la partie cycle.

    La selle du 800 X a été redessinée et le guidon accueille une nouvelle protection ainsi que des protèges mains « racing » siglés Can Am.


    Entre l’arrière de la selle et la plaque d’immatriculation Can Am a pensé à ajouter un espace de rangement étanche.  Cet espace de presque 4 litres est judicieusement protégé par la barre de renfort à l’arrière et accueillera en toute sécurité vos clefs, téléphone portable, lunettes, porte feuilles et papiers d’identité.

    Seuls les amortisseurs avant et arrière sont différents du Renegade 800 puisque la version 800 X reçoit des suspensions KYB HPG à bonbonne séparée. Les jantes noires sont chaussées de pneus ITP Holeshot ATR et équipées d’un anneau de renforcement en cas de ruade improvisée. 

    Sous le guidon à droite se trouve les commandes de la boîte de vitesses : courte ou longue, point mort et marche arrière.  La transmission finale passe de 2 à 4 roues motrices d’une simple pression du pouce sur un petit interrupteur à proximité de la main droite et de l’accélérateur. Le tableau de bord à affichage digital reprend les indispensables fonctions, vitesse, régime moteur, jauge de carburant, témoins d’allumage des phares…

    Comme tout les nouveaux quads chez Can Am ce Renegade 800 X est équipé d’un antivol crypté et d’une clef codée. Une prise de 12V type allume cigare vous permettra de recharger votre téléphone pour appeler les secours si vous vous perdez.


     

    Véritable « outil de travail sportif » le Renegade 800 X est homologué pour tracter jusqu’à 590 kg de charge utile. Son poids est de 275 kg à sec, son réservoir contient 20 litres de carburant.

    Le moteur du Renegade 800 est un bicylindre Rotax de 800 cm3 8 soupapes à injection directe. D’une puissance de plus de 60 cv pour un couple de 73 Nm à 5500 tr/min en version libre il est bridé à 20 cv pour pouvoir être homologué et rouler sur la route…

    Légalement amputé le couple disponible restant n’en reste pas moins largement suffisant pour faire patiner les 4 roues du quad sur le bitume humide à chaque remise brusque des gaz, même à plus de 50 km/h…

    Sur route la conduite est plutôt agréable malgré la tempête lors de l’essai. Attention néanmoins à ne pas trop chahuter sur les ronds points et aux accélérations brusques en sorties de virages sous peine de sueurs froides.

    Sur la terre la balade est agréable, le quad est confortable même avec les kilomètres.
    Avec la vitesse il faut se battre avec ce Renegade 800 X comme avec n’importe quel quad et il est difficile de rester accéléré à fond plus d’une dizaine de secondes dans les chemins communaux en raison des vitesses trop importantes atteintes. La transmission intégrale est un régal d’efficacité et participe grandement au plaisir de pilotage. Nous nous attendions à l’inverse.

    Idéal pour les amateurs de balade le dimanche les plus sportifs constateront que le franchissement est un des points forts du Renegade 800.  Aucune montée ne résiste à ses 4 roues motrices, son différentiel Visco-Lok et ses suspensions indépendantes. A condition de prendre un minimum d’élan vous resterez toujours en boîte longue et la boîte courte ne vous sera d’une grande utilité que si vous devez redémarrer en pleine montée ou pour limiter la vitesse du quad en cas de descente prononcée sur sol glissant.


     

    Seules petites remarques l’avant du quad flotte un peu lors de virages à vitesse soutenue et s’incline légèrement comme si la roue s’enfonçait dans la terre. Certainement une question de réglages de suspensions, à durcir.
    Bien que très performant pour une machine de série le freinage a quand même un peu de difficulté sur la boue grasse pour contenir l’inertie de la machine. A moins que vous ne soyiez fan de freinages tardifs et des battements de cœur qui en découlent n’oubliez pas de monter des pneus terre si vous achetez ce  Renegade 800 X pour l’utiliser principalement hors du bitume…

    Le tarif de ce quad est de 15290 euros et de nombreux accessoires sont disponibles au catalogue pour « customiser » votre machine. Vous trouverez sûrement votre bonheur parmi les treuils, porte étui pour votre fusil, phares halogène ou encore kit pare brise.

    Sans oublier lames ou pelles de déneigement et un kit de chenilles Apache pour transformer votre quad en chasse neige sportif.Apache_brp

    Merci à la concession Dakota et à Christian Hervet pour la présentation et le prêt de la machine Dakota

    Réservez vous aussi votre essai sur le site  www.BRP.com !!

  • Album du vendredi, Cirbin V13R

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    Ce V13R par Cirbin, un atelier québécois se spécialisant dans le 3 roues, est une autre addition à la déferlante de ce type de véhicules depuis les deux, trois dernières années. On ne se plaindra pas de la diversité puisqu’il en faut pour tous les goûts.
    Propulsé par le V-Twin Revolution de 1250 cm3 du V-Rod de Harley-Davidson, il est assis sur un cadre tubulaire et habillé d’une carrosserie en fibre de verre d’inspiration Hot-Rod à la «American Graffiti». On sera reconnaissant de l’étanchéité du cockpit à l’instrumentation complète, et de la boîte à cinq rapports avec marche arrière.

    Il est tentant, par contre, de voir dans cet exercice au style particulier une variation sur le thème du T-Rex, autre succès québécois et pionnier du 3 roues. BRP avec le Spyder a au moins eu le mérite d’être fidèle à son image et à sa philosophie en proposant son trois roues, alors qu’ici, ce V13R ressemble plus à un T-Rex dont la chirurgie esthétique aurait mal tourné, qu’à un véhicule au design inédit, ce que l’on peut regretter.

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    Mais cela pourrait peut-être changer, car avec les difficultés que rencontre présentement T-Rex Vehicule Corporation et dont nous faisions état ici, les prétendants cognent à la porte, puisqu’il y a de beaux restes, et Cirbin serait l’un de ceux qui seraient en discussion vers une alliance possible.
    Une autre histoire à suivre, mais en attendant, place aux images du V13R de Cirbin.

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  • Essai du BRP Can Am Spyder 2008

    Can_am_spyder_10 Le 5ème exemplaire livré en France du Can Am Spyder est à l’essai ! 

    Le premier regard posé sur la machine est inoubliable, le Can Am Spyder est tout en longueur (2,70 m) et semble arriver d’une autre planète ou du futur, voir les deux.

    Impossible aussi en faisant le tour de la machine de manquer les ressemblances évidentes avec les familles des moto-neiges et autres moto-marines du groupe Bombardier. Clin d’œil esthétique très réussi.

    Homologué en tant que moto à trois roues, ce Spyder est considéré par la loi comme un tricycle. Seul un permis auto est donc nécessaire pour conduire sur route ouverte cette machine dont la zone rouge du compte tours commence à 9500 tr/mn…

    Contrairement à votre tricycle quand vous étiez petit, ce Spyder reçoit un moteur bicylindre ROTAX de 998 cm3 développant 106 cv pour un couple de 105 Nm. Ce moteur "haute performance" à injection directe est un proche cousin des blocs utilisés par Aprilia sur ses machines de course.

    Il n’y a pas de traditionnel levier de frein avant sur le guidon, seule une pédale classique pour le pied droit est couplée à un système de répartition électronique du freinage entre l’avant et l’arrière. Son énorme roue arrière de 15 pouces pour 225 de largeur laisse présager de la vivacité du moteur…

    Beaucoup plus imposant qu’une moto (1,5 m de large), son poids de 315 kg à sec ne l’empêche pourtant pas d’abattre le 0 à 100 km/h en à peine 4 secondes pour une vitesse maxi de 215 km/h au compteur. Ce poids relativement élevé n’handicape en rien le Spyder dans la circulation à faible vitesse puisque sa direction est assistée par un petit moteur électrique (Dynamic Power Steering).

    Technologiquement ce Spyder est très avancé et selon BRP cette bête a "4 cerveaux pour un corps"…  Les deux premiers cerveaux regroupent les systèmes de sécurité et d’aides à la conduite, les derniers sont le système d’injection électronique du moteur (EFI) et le système antivol, crypté numériquement. La boîte de vitesses a 5 rapports plus une très pratique marche arrière, la transmission finale est assurée par une courroie.

    Quand on s’assoit pour la première fois dessus on est surpris par le confort de la selle et par la position de pilotage, la même que sur une moto. Contrairement à un Piaggio MP3 ce Can Am Spyder ne penche pas dans les virages mais vire à plat. Les roues à l’avant sont équipées de suspensions réglables à double bras triangulés qui ne tolèrent que quelques petits degrés d’angle dans les virages. En ville la conduite est si facile qu’on en oublie le passager à l’arrière, surtout lors des arrêts aux feux où l’on garde les pieds confortablement reposés sur les cale pieds.

    Très attirant, le Spyder attire non seulement les passants à l’arrêt mais aussi quelques automobilistes ou motards qui vont jusqu’à faire demi tour pour venir poser des questions ou demander un petit tour de démonstration en passager.


    En rase campagne le Spyder saute d’un virage à l’autre sans aucun problème malgré la présence de terre ou de graviers en pleine trajectoire. Absolument aucun problème non plus si vous souhaitez quitter la route pour un chemin dégradé, terre, pierriers ou sable.

    Avec la vitesse le pilotage du Spyder devient plus sportif mais l’effort à fournir n’est pas beaucoup plus physique que sur une moto. Assuré par des disques ventilés, le freinage est surpuissant et tentera de vous arracher les yeux si vous le provoquez. Impossible de chahuter dangereusement avec ce Spyder, l’allumage du moteur se coupe à chaque perte d’adhérence du train arrière. Frustrant pour les motards les plus téméraires ou autres adeptes de la glisse mais nécessaire pour préserver le confort de conduite et la vie des clients sans grande expérience.

    Disponible à partir de 16900 euros avec le coloris gris argenté, comptez environ 18000 euros pour le modèle présenté, le Millenium Yellow équipé du pack Sport.

    Retrouvez toutes les informations du Can Am Spyder sur le site www.BRP.com

  • Une montée impossible en motoneige qui finit mal.

    Vous connaissez les montées impossibles ? Ce sont ces courses où le motard doit grimper des côtes très raides et en atteindre le sommet, ou plus modestement être le concurrent qui arrive le plus haut, avec des motos souvent modifiées (pneus cloutés, voire "à godets", et bras oscillant surdimensionné). Voici un hill climbing selon l’appellation anglo-saxonne, avec un skidoo donc (ou apparenté). Une montée très spectaculaire qui aurait pu coûter la vie au pilote, tout simplement.
    Hill Climb Gone Bad – Watch more free videos

  • Can-Am Spyder, rouge contravension

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    Le Spyder arbore une nouvelle couleur, où après le jaune millénaire et argent pleine lune, les poètes maisons de chez Bombardier produits récréatifs, en panne d’inspiration semble-t-il, nous arrivent avec le rouge roadster. On a déjà hâte au bleu ciel.
    Considération créative mise à part, la nouveauté attendue était cette transmission électronique séquentielle à 5 vitesses. D’une simple manette au guidon que l’on actionne du pouce pour engager les vitesses, et de l’index pour rétrograder, cette boîte semi-auto fera le bonheur d’un grand nombre d’amateur, surtout que l’électronique de son titre assurera la rétrogradation automatiquement en cas d’oubli aux feux rouges.
    Fini l’embarras d’un moteur calé devant les amis, mais la panoplie d’aides et d’assistances dont le Spyder est truffé n’empêchera pas l’ineptie humaine de trouver une façon de se faire mal.
    J’ai l’impression de radoter, parce que je la ramène à chaque fois qu’il est question du Spyder, mais de par sa nature, cette machine déresponsabilise son conducteur. C’est d’ailleurs un argument de vente puisqu’on met de l’avant des performances dignes d’une moto avec la «tranquillité d’esprit» d’une voiture sport décapotable.
    Et c’est là que le bât blesse, parce qu’en moto, et le Spyder est une moto, il faut être constamment à l’affût, car la tranquillité d’esprit rend vulnérable. Et comme la clientèle visée n’est pas celle des motards réticents à perdre ce contact avec la machine, mais plutôt celle de nouveaux amateurs que les deux roues intimident, la porte est grande ouverte pour des débordements d’enthousiasme.

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    La mise en marché mondiale du Spyder s’accélère avec une présence dans 35 États américains, 5 provinces canadiennes et une vingtaine de marchés internationaux, de l’Australie à la Russie.
    Les essais du Spyder vont se poursuivre tout au long de l’année 2008, la saison choisie variant selon votre latitude, et la meilleure façon de ne pas rater sa chance est de contacter un concessionnaire dans votre région, dont la liste se trouve sur le site web de BRP.

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  • BRP Ski-Doo, les prix fondent plus vite au sud

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    Le Ski-Doo a déjà 50 ans, si l’on compte l’année de développement, puisque la première motoneige de Joseph-Armand Bombardier verra sa production démarrée en 1949. Mais les réjouissances ne seront peut-être pas pour tout de suite. En effet, la grogne des amateurs se fait de plus en plus persistante devant la politique de prix mise de l’avant par BRP envers ses clients canadiens et québécois.

    Depuis des décennies que notre devise était dévaluée face à celle de nos voisins du sud, on s’était fait à l’idée de payer plus cher la majorité de nos biens de consommation importés. Mais voilà que la conjecture politique et économique aidant, notre dollar canadien est maintenant à parité avec le dollar étasunien, plus d’excuses donc pour payer plus cher notre Chevrolet, construite même au Canada. Était-il naïf de croire qu’ils allaient renoncer à leurs beaux profits juste pour les beaux yeux de leur clientèle? Oui!

    Et ce qui ajoute l’insulte au mépris, dans le cas qui nous intéresse, est que BRP,une entreprise québécoise, vend ses produits plus cher à sa famille qu’aux voisins. Par exemple, un détaillant Ski-Doo ayant pignon sur rue tout près de l’usine de BRP, trouverait plus profitable d’acheter les motoneiges chez un commerçant des États-Unis plutôt que de l’usine dont il voit la cheminée de sa fenêtre.

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    BRP répond aux accusations en signifiant que sa stratégie est établie en fonction du marché de l’offre et de la demande, et non celle du taux de change. Pourtant, le logo Ski-Doo apparaît sur plus de 70% des motoneiges sur les sentiers du Québec, il serait donc temps que l’offre s’apparente à la demande.

    Le constructeur de Valcourt annonce du même souffle que sa nouvelle politique de prix sera dévoilée sous peu… en Floride. Les motoneigistes canadiens en ont déjà des frissons.

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  • L’édition (gratuite) de Winding Road juge les trois-roues.

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    L’événement est assez rare pour être signalé, l’édition de Janvier de l’excellent Winding Road est certes gratuite, non seulement consultable en ligne mais également téléchargeable pour pas un rond, et en plus elle nous concerne enfin. Il s’agit d’un magazine consacré aux voitures, mais il publie justement dans ce numéro un avis sur les trikes (comme le Can-Am Spyder), sur le Piaggio Mp3 et autres three-wheelers tel que le Campagna T-Rex, qu’il met joyeusement dans le même sac.

    Ce magazine qui existe depuis maintenant trois ans est à publication mensuelle, et il propose pour la nouvelle année sur quatre "pages" (en fait des pages doubles) une opinion éclairée sur ces nouveaux engins.

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    Le simple fait de ranger côte à côte sous l’appellation générique et un brin bateau de three-wheelers des véhicules complètement différents (Spyder, mp3, T-Rex) est en soi une erreur et laissait augurer du pire. Heureusement il n’en est rien, l’article est comme souvent chez eux, de très bonne facture et permet de prendre conscience de l’ambition (démesurée, mais on a rien sans rien) du constructeur BRP.

    Bombardier Recreational Product n’ambitionne ni plus ni moins que de laisser une trace dans les véhicules routiers comme il le fit avec son premier Ski-Doo (motoneige) et son premier Sea-Doo à position de conduite assise, qui dama le pion à Kawasaki et son Jet-Ski piloté debout.

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    Il permet d’y voir plus clair sur les performances du Spyder (un V-Twin de près de 1000cc et 106 CV et un poids conséquent), mais doté d’un coffre, et la possibilité pour les automobilistes de vaincre leur peur de la moto.

    Et conclut qu’il ne faut pas rechercher chez cette mixed-breed creation (création de sang mêlé) le meilleur de la voiture et de la moto, mais le prendre pour ce qu’il est, un "nouveau" véhicule offrant une expérience, une approche unique et différente de la route.   

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    Je vous invite à le feuilleter et le télécharger sur le lien que j’ai donné en introduction. L’article sur le mp3 de Piaggio et le Campagna T-Rex est beaucoup plus léger par contre.

    A signaler dans le même magazine un très bon article sur les meilleurs et les pires films de compétitions auto de l’histoire du cinéma.

    source: nous.

  • Bonne et heureuse année 2008

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    Et une autre qui débute, en fait, au moment où j’écris ceci, je suis toujours en 2007, 2008 étant quelque part au-dessus de l’Atlantique, mais dès que je cliquerai sur «Enregistrer», ces mots seront propulsés bien en avant dans la nouvelle année, juste à temps pour une aube pleine de promesses.
    Pour éviter les déceptions, j’évite la prise de résolutions, et de toute façon, je n’ai pas de mauvaises habitudes à perdre. je pourrais sans doute en prendre de bonnes, d’habitude, mais n’est-ce pas ce que nous tous essayons de faire au jour le jour? Cela se nomme la recherche du bonheur, et je n’ai pas besoin de le souhaiter à qui que ce soit, on le veut déjà tous.

    Être matérialiste, je vous souhaiterais la moto de vos rêves, malheureusement, et c’est pas de chances, mais je n’ose prendre sur moi une telle responsabilité, vous devrez vous occuper seuls de celle-là.

    2008 devrait voir quelques reportages sur des constructeurs passionnés, il y en a quelques-uns au Québec qui mérite d’être connus. Et puis des essais, il y a certaines machines qui m’empêchent déjà de dormir, mais avant, ce sera le Salon de Montréal en février. Pas qu’il soit un vivier de nouveautés, quoique l’année dernière le Spyder de BRP attirait les foules comme la Vision de Victory. Cette année, les nouveaux Harley-Davidson seront très certainement populaires, car au Québec comme chez nos voisins du sud, le custom a la cote. Mais ne négligeons pas BMW, qui avec une gamme de machines plus accessibles devrait tirer son épingle du jeu et faire réfléchir bien des motards.

    Alors, comme disait un matelot très populaire, «Now, bring me that horizon».

  • Can-Am Spyder, la production prend la route

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    Il y a un mois, date pour date, un vendredi 14, sortait de la chaîne de montage à Valcourt au Québec, le premier Spyder de la production courante. Les premiers clients en Amérique du Nord devraient donc pouvoir prendre bientôt la route au guidon de leur nouvelle acquisition.

    Ayant eu la possibilité de rouler quelques minutes sur une route secondaire avec le Spyder, mes impressions sont, toutefois, quelque peu tièdes. L’objet en soi ne manque pas d’allure, même si l’abondance de plastique lui donne des airs de jouets dispendieux plutôt que d’un dévoreur d’asphalte. La prise en main, le confort et la puissance sont au rendez-vous, mais ma trop courte balade ne m’aura pas permis de me sentir à l’aise à son guidon. Les habitués de quads/VTT ou de motoneiges seront plus à l’aise, rompus aux déhanchements et transfert de masse requis pour ce type de machine. Voilà bien ma principale inquiétude, et je dis inquiétude parce qu’à haute vitesse, ce désagrément de conduite inhérent au Spyder pourrait surprendre un néophyte, qui sur la route, trouvera sa marge de manoeuvre moins confortable qu’un motoneigiste dans un vaste champ enneigé.
    Pour qui la lecture de l’anglais est affaire classée, ce blog d’un enthousiaste est de bonne compagnie, même si en ce moment, les mises à jour s’espacent un peu.

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