Miguel Cotto s'est fendu d'une belle réalisation de "Harley en 2020" chez Yanko Design. Et pour une fois je ne blâmerais pas ce tic de designer qui consiste à nous refourguer des hubless wheels (roues sans moyeux) à toutes les sauces, puisque ce concept bike est bâti autour du légendaire 883cc. Merci de nous avoir évité l'électrique. Par contre, il n'est pas sûr que l'assiette guidon-selle apaise la lombalgie du proprio moyen des motos de Milwaukee. Mais plus que tout, cela participe de la volonté d'Harley de s'inscrire dans la durée. En témoigne, dans un autre genre, le Tshirt basique que porte pendant une bonne partie du film la star montante d'Hollywood, l'acteur australien Sam Worthington dans la dernière superproduction de James Cameron, le très prometteur Avatar. Product placement ?
Plus que cela. Au-delà de toute référence à un marketing classique, faisant fi des difficultés actuelles qu'elle espère passagères, de la population vieillissante des bikers, Harley Davidson se projette dans l'avenir et défend l'idée que la marque du Wisconsin est presque éternelle. De quoi apprécier, même virtuellement, le chemin parcouru depuis la Silent grey, premier modèle de la marque en 1903.
Même si la moto n'est qu'au stade de projet et devrait, à moins d'un incroyable retournement de situation, en rester là, cela n'empêche pas le studio Creative DNA Austria de claironner que la Zevs est "la première moto électrique pour le vrai biker". Passons rapidement sur l'analogie avec le Dieu des dieux, lanceur d'éclairs et l'utilisation de la police antique (ou simili) avec la letttre u en v, pour nous focaliser sur les caractéristiques de la machine, du moins ce que l'on peut en voir sur ce modèle réduit. Les designers Bernhard Ranner, Anders August Kittilsen, and Rudolf Stefanich ont ainsi choisi d'équiper la Zevs de frein (quasi) périmétrique, d'une fourche impressionnante, de type Girder, ou s'en inspirant fortement. On remarque aussi une transmission "primaire" et secondaire par courroie (esprit Harley oblige ?).
Il y a des motos nues, mais celle-ci préfére montrer ses entrailles comme l'indique la troisième photo, vision qui se prolonge d'une élégante partie autoporteuse terminée par une selle qui se divise en deux, façon "wooden saddle". L'ensemble, au confort probablement spartiate, contraste agréablement avec l'aspect mastoc de la partie avant et la largeur intimidante du pneu lisse arrière.
Même si le bras oscillant évoque plus le MotoGP avec son apparence brute, son épaisseur et son point d'insertion que l'on devine excessivement haut pour ce qui n'est après tout "qu'un" power cruiser électrifié. Car plus que tout, l'empattement du véhicule conjugué au poids de la fourche devrait préserver son conducteur d'un décollage involontaire
Trouvant la puissance de sa sportive limitée même en full-power, un nostalgique américain de la grande époque des moteurs 2 temps a fait appel au préparateur australien Two-Stroke Shop pour réaliser la moto de ses rêves: une hypersportive "verte" équipée d'un moteur 2T démoniaque…
L'enseigne Two-Stroke Shop (TSS) est située en Australie, elle est dirigée par Steven Rothwell et Wayne Wright, un ex ingénieur en GP500 et MotoGP.
Les deux amis n'aiment pas du tout les moteurs dans le genre 1000 cm3 4 cylindres en ligne 4 temps. Après de nombreuses réflexions les philosophes de TSS ont décrétés que les moteurs 4 temps sont "faibles, obligés de tourner à haute vitesse pour offrir leur puissance maximale, castrés par des courbes de puissance et de couple quasiment plates par rapport à leurs cousins 2T de même cylindrée…".
Leur meilleur argument commercial est d'une clarté absolue quant à leur religion: "Si une moto ne part en wheeling à bas régime sur le 4ème ou 5ème rapport, ce n'est pas une moto sportive…".
Visiblement hantés depuis leur enfance par des rugissements de Yamaha TZ750 les ingénieurs fous de TSS ont réussi l'exploit d'échanger le moteur d'origine d'une Kawasaki ZX-10R, qualifié de "creux des pieds à la tête", pour un moteur 2T 3 cylindres réalisé par leurs soins.
Ce moteur fait maison cube 1098 cm3, 3 cylindres de 366 cm3, et développe une puissance mesurée de plus de 250 cv à la roue arrière pour un régime moteur de 9500 tr/mn. Le couple passe du simple au double sur cette préparation spéciale, appelée TSS1100GP, avec une valeur de plus de 20 mkg…
Le moteur permet même au passage de réduire de plus de 25 kg le poids total de la moto. Avec plus de 250 cv à la roue arrière et un poids de seulement 165 kg le rapport poids puissance se rapporte plus à un avion de chasse qu'à une moto. Une machine aux performances de MotoGP à portée de main (chéquier) du grand public.
TSS a aussi une autre machine totalement folle à proposer, la RS500GP. Une Aprilia RS250 équipée d'un moteur 2T de 500 cm3 conçu à partir de l'accouplement de deux blocs de Honda CR250…
A titre de comparaison avec une 600 hypersport dernière génération cette RS500GP dispose d'une puissance de 115 cv mais surtout d'un couple supérieur de plus de 30% à n'importe quel régime moteur. Encore une fois c'est le poids total de la machine qui en profite avec un allégement de plus de 35 kg sur la balance par rapport à l'anorexique Aprilia RS250 d'origine. Un châssis d'Aprilia RS250 avec un moteur de 115 cv et un poids de moins de 105 kg, la sportive ultime ?
Sur toutes les préparations proposées par la maison australienne les blocs moteur sont intégralement revus et notamment les transferts et autres lumières d'échappement des cylindres qui sont complètement redessinés. Si vous êtes fan de moteur 2T vous serez content d'apprendre que TSS peut vous fournir n'importe quelle préparation imaginable à partir de n'importe quelle machine de série.
Two-Stroke Shop propose ainsi une gamme complète de moteurs 2T, jusqu'à une cylindrée de 1176 cm3 pour un bicylindre et jusqu'à 1725 cm3 pour un tricylindre.
Pour les pilotes les plus fous un bloc moteur 4 cylindres 2T de 2200 cm3 est disponible, pesant moins de 70 kg et développant plus de 500 cv sur leur banc… Malheureusement TSS n'a pas encore trouvé de volontaire au suicide pour essayer cette version, même en ligne droite.
Cet été TSS proposera une moto destinée aux sentiers battus et aux grands espaces, dérivée d'une Yamaha WR450 et équipée du même moteur 500 cm3 2T de plus de 115cv de la RS500GP… 115 cv pour un poids de 108 kg, le rodéo risque d'être violent dans les bosses pour le dos, voir impossible du tout…
Tous les moteurs peuvent fonctionner avec d'autres carburants et notamment l'alcool pur avec un rendement augmenté de plus 10%. N'hésitez pas à aller faire un tour sur le site de TSS, vous y apprendrez que si quelqu'un pouvait trouver un carburant vraiment écologique les moteurs 2T reviendraient sur nos routes aussi vites qu'ils en ont été bannis…
Espérons que les employés de TSS ait le temps de nous envoyer d'autres vidéos avant d'être internés par le Ministère des transports australien…
En feuilletant mes deux tomes de «Art of the chopper» de Tom Zimberoff l’autre jour, l’évidence s’est rapidement imposée d’elle-même, que nous avons ici, réunis sur 300 pages de papiers glacés, l’apogée du style chopper, le haut de la vague en terme de style et d’extravagance, et qu’à partir de là, seul le déclin est possible. Mais ces derniers feux brillent de tout l’éclat que la société américaine sait mettre dans ses entreprises les plus spectaculaires.
Arbitrairement et le plus subjectivement possible, j’ai choisi 3 artistes, artistes, car leurs réalisations dépassent le simple génie mécanique, artistes qui, chacun dans sa niche, nous offre la quintessence et l’aboutissement de leur style. Voici donc le futuriste, le minimaliste et le tenant de la vieille école.
Le futuriste Mike Brown de Amen motorcycle a deux religions, Dieu et les armes de poings. Et bien que cette combinaison me semble des plus inquiétantes, force est d’admettre que l’homme y puise une force créatrice remarquable. Sa réalisation la plus spectaculaire demeure «Hubba-Hubba», un monstre aux roues orbitales, le premier chopper fonctionnel avec ce type de truc (bien que Billy Lane lui dispute le titre, mais la moto de Billy Lane n’a que la roue arrière sans moyeu). Pour conserver la pureté de la ligne, Mike Brown est arrivé avec un système de propulsion ingénieux, utilisant la friction d’une plus petite roue, entraînée de manière classique, qui vient s’appuyer sur l’énorme pneu arrière de 360mm. La roue orbitale, ou sans moyeu est la création de l’Italien Franco Sbarro qui, en collaboration avec le Français Dominique Mottas, a développé ce concept.
Le minimaliste Le Britannique Russell Mitchell, un vétérinaire venu aux États-Unis comme modèle et aspirant acteur s’est plongé, entre deux contrats rares et espacés, dans la personnalisation de motos. Reconnu en Angleterre pour ses Lambretta sous acides et stéroïdes, Mitchell s’attaqua tout naturellement aux Harley-Davidson une fois en Amérique. Développant un style unique et dépouillé à l’extrême ou la seule couleur permise est le noir, ou le chrome est gommé et les câbles dissimulés, les motos d’Exile ont la pureté d’une esquisse, mais le raffinement d’un tableau de maître. Son «Chopper» pourrait difficilement avoir «moins de pièces» et d’ostentation, mais ce qu’il perd en tape à l’œil, il le gagne en présence.
La vieille école Indian Larry, contrairement à ce que son nom de plume ou de guerre laisse suggéré, n’est pas un «peau rouge», comme ils disaient dans les vieux westerns, mais plutôt de descendance belge. Son Indian, il le doit à une passion soutenue pour la marque de moto Indian, bien que son style s’éloignera rapidement de ses premières passions vers une version épurée, mais enrichie de la moto. Il remit à la mode les poignées hautes, l’embrayage au pied et le petit réservoir en forme de pois chiche. Pas de démarreur électrique chez Indian Larry, ni de fourche s’étirant à des angles défiant les lois de la physique. Son style est ramassé, mais d’une précision sans faille et où l’ornementation sert le propos de la machine. Larry Desmedt est décédé des suites de blessures à la tête, après une chute alors qu’il exécutait la cascade l’ayant rendu célèbre, debout sur la selle de l’une de ses motos, les bras en croix.
On va me reprocher de faire mon râleur, de me la jouer motard aigri, au motif qu’un nouveau concept bike fait toujours plaisir à voir, même s’il reprend ENCORE une fois l’idée archi-rebattue des hubless wheels ou roue sans moyeu. D’autant que la ligne générale est incontestablement belle et évoque le poisson qui pourfend l’eau, animal dont elle se revendique. Un bon point pour elle, on ne retombe pas dans les travers de notre cher Icare qui n’avait de mythologique et d’aérien que le nom. Mais il y avait sans doute d’autre moyen de manier la roue directrice qu’avec cette fourche. Le train avant y aurait gagné en précision et rigidité (euphémisme). En réalisme, en somme… Au sujet de la fourche, merci d’avoir oublié les suspensions. Peut-être que le designer italien Alexander Kotlyarevsky a encore cédé aux sirènes de l’adage "form over function" mais cela ne semble pas gêner outre mesure nos voisins de Gizmodo, habitués aux gadgets de technophiles. Aaaaaaah "gadgets", tout s’explique ! Parce que crayonner une bécane au rayon de braquage d’un semi-remorque, en maniant un guidon pas vraiment "bracelet", si vous voyez ce que je veux dire, peut autoriser tous les fantasmes. Alors reste plus qu’à espérer, comme beaucoup de fantasmes, que celui-ci ne survive pas non plus au principe de réalité. Vu sa garde au sol d’aéroglisseur, c’est plutôt bien parti.
Un petit détour via le blog Yanko Design maintenant (qui nous avait donné l’improbable Nissan Mori), avec cette étude d’Elliot Ortiz qui sort un peu des sentiers battus. Même si les images sont et demeureront peut-être uniquement "de synthèse", ce projet flatte le côté pratique du scoot’, loin des modèles surchargés en victuailles que l’on voit dans certains pays. Dénommé "Cargo" pour sa grande capacité de transport, c’est avant tout son cadre fermé qui lui confère ces avantages, à l’opposé de ses congénères dotés normalement de cadre ouvert. Et tant pis si les jambes ne pourront être protégées du froid à moyenne vitesse. Son apparence me fait l’effet d’un gigantesque batonnet glacé qu’on aurait évidé. Et les couleurs, soit pastel, soit acidulées, y sont sans doute pour beaucoup. Le Cargo est équipé de commandes électriques ce qui permet d’éviter les contraintes d’une direction mécanique et de proposer cette géométrie originale. Par contre pour ce qui est de la motorisation, Ortiz est plus terre-à-terre (et réaliste), puisqu’il en reste à l’essence avec un petit moteur dissimulé près du monobras. Je crois qu’il y a des fans d’aéronefs parmi vous, comme la présentation de la bécane B2 laisse à penser. J’en suis un également. Et l’appareil qui à mon avis s’en rapproche le plus, dans l’optimisation de la forme du véhicule pour le transport, n’est pas un deux-roues. C’est un aéronef à voilure tournante, le Skycrane du fabricant américain d’hélicoptères Sikorsky: Le cargo scooter ou l’application – presque – concrète de l’expression anglaise "Thinking out of the box". D’autres photos dans la suite.
Moto fantasmée et moto libératrice. Une moto comme on en rêve (ou cauchemarde, c’est selon) et un deux-roues qui permet de s’affranchir de contraintes, en redonnant leur mobilité à ceux qui en sont le plus, par définition, privés : les handicapés moteur. Je suis donc tombé sur ce second concept-bike un peu par hasard, en suivant un lien de notre partenaire The Kneeslider qui référençait une moto du site francophone Nos-concepts: le projet Black Hawk. Superbe travail que ce soit sur les formes, originales, tout autant que les textures. "La vraie moto du Chevalier Noir (alias Batman), là voilà", me suis-je dit, et pas ce Batpod lourd et pataud, que la Warner nous a servi, plus proche de Caterpillar que de Harley. Sur la même page était présenté le concept-bike pour personne à mobilité réduite, selon le néologisme diplomatique. Ce projet part du principe que sur une bécane, les jambes ne servent qu’à s’équilibrer à basse vitesse, ou quand on béquillle-débéquille j’ajouterai, le but premier est alors de fournir un engin stable tout le temps. Même si on objectera que les jambes jouent un rôle essentiel lors des passages en courbe, l’idée est là. Un deux-roues sur lequel viendrait se fixer le fauteuil roulant électrique de la personne. Un fauteuil dont le siège, une fois arrimé, progresserait sur le corps de la moto, pour fournir à son pilote une assise confortable. Ajoutons que le motard est engoncé dans un gilet semi-rigide qui a pour but de limiter les escarres en répartissant le poids du pilote sur le deux-roues.
Tout ça pour un casque. C’est la première chose qui me vient à l’esprit quand je vois cette pauvre ZX-10 R de 2004, à la livrée aussi discrète que l’emballage d’une barre chocolatée, style Lion. Comme annoncé dans les commentaires de ce sujet, voici la Warthog Bike. Mais contrairement à notre bombardier furtif B2, ce n’est pas le constructeur de l’appareil d’attaque au sol, la terreur des blindés l’A 10 Thunderbolt (ou Warthog), qui a commandé cette… cette chôôôôse. Il s’agit principalement de promouvoir un intégral. Et comment le faire de façon bien tapageuse ? En incorporant une mitrailleuse dans la tête de fourche du’ne superbike, ou en créant des sorties d’échappement façon réacteur. Et en faisant "beaucoup de bruit autour". Au sens littéral de cette expression. Car l’agression n’est pas que visuelle, elle est aussi auditive, "grâce" aux enceintes intégrées au dosseret de selle. Résultat: j’ai deux images du casque, avec le même motif mais décliné dans deux couleurs; cependant je ne les mets pas en ligne. Je suis trop déçu par un tel gâchis. On n’est pas dupe. Tant pis. La promo vidéo n’est pas mal non plus… enfin bref, vous jugerez par vous-même.
Pour commémorer les vingt ans de cette belle aile volante furtive, l’industriel Northrop Grumman, le fabriquant de l’oiseau, a commissionné Orange County Choppers et obtenu ce crime au bon goût, voici donc le B2 sur deux roues. Alors que la tête de fourche ressemble bien au cockpit du célèbre bombardier, son concepteur a inclu des parties en titane comme sur l’avion original. Allez, un petit florilège des commentaires en Anglais sur Gizmodo watch, là où nous sommes allés piocher ce sujet: "occ makes wedding cakes- same cake every time, different frosting. Innovation my ass." et "OMG what a colossal load. Typical OCC crap." Je crois que cela se passe de traduction. Sachez que cette beauté accompagnera les stands de l’armée de l’air américaine pour l’anniversaire du B2, bien que je ne sois pas du tout sûr que les p’tits gars de l’Air Force apprécient le cadeau. Quant à moi, je suis de ceux qui espérent secrètement qu’un jour les Californiens moustachus d’Orange County Choppers valseront de leur pied d’estal. En attendant il faut continuer à se les enquiller à la téloche. C’est en tout cas l’occasion de vérifier que, niveau performance, une moto est bien un avion sans ses ailes, cloué au sol qui plus est.
Les deux événements du dernier Salon de la moto de New York furent le Honda Fury, sujet traité ici, et ce prototype par Victory, le Core. Développé par Michael Song, le père du Vision, ce Victory Core semble en être l’antithèse. Autant le Vision en rajoute dans le superlatif, le Core joue la carte du minimalisme. Le cadre en aluminium coulé supporte le moteur de 1731 cm3 et contient dans son «noyau» de là venant le nom, le réservoir à essence de 12 litres, radiateur, batterie et tout l’électronique. Et comme ce n’est qu’un prototype, on ne finasse pas sur certains détails comme l’absence d’une suspension arrière et un échappement demandant l’emploi de pantalons ignifuges. La selle en acajou est très jolie, on y a d’ailleurs intégré tous les DEL nécessaires pour signaler nos intentions, mais pas trop invitante question confort.
On apprécie la sveltesse des Avons, 130mm à l’avant et 150mm à l’arrière, le guidon court et le profil minceur de toute la moto. On aime moins la position de conduite, jambes vers l’avant et bras étirés. Rien pour donner des envies de long parcours.
Les codes mis en place sur le Core ne sont pas nouveaux, et plusieurs empruntent au travail de JT Nesbitt chez Confederete, mais ils ne sont pas les premiers à y piger. Quand même un Philippe Starck utilise ce vocabulaire pour son proto chez Voxan, pas de doute, c’est dans le dictionnaire.
Mais il est heureux de voir le style Bobber/Board Tracker faire son apparition chez un manufacturier, alors que ce style rafle tous les premiers prix depuis 2, 3 ans. Malheureusement, si l’on se fit au calendrier du programme de développement du Vision, 7 ans après son apparition comme prototype, ça mène loin pour le Core, même en réduisant ce temps de moitié, parce que c’est maintenant que l’on veut ce type de motos.
Mais bon, il y a quand même de l’espoir, parce que les prototypes futuristes, c’est bien beau, mais ils ne rouleront jamais sur nos routes, et de découvrir que BMW avec le LoRider et maintenant Victory avec le Core regardent ailleurs, mais pas trop loin est réjouissant. Eh, c’est toujours rassurant de savoir que nos rêves ne sont pas tous des utopies.