Catégorie : Concept Bike

  • 40ème Tokyo Motor Show: La Suzuki Crosscage

    Suzuki_crosscage_mid

    Comme promis voici le second concept bike de Suzuki qui sera dévoilé au Tokyo Motor Show dans un peu plus de trois semaines, avec comme précédemment pour la Suzuki Biplane, une seule photo, toujours sur le flanc droit et un communiqué de presse laconique. Paradoxalement, on verra que son originalité réside plus dans sa motorisation que dans ses lignes et ses solutions techniques en partie-cycle…

    Tout d’abord ce n’est pas une moto électrique, pas à proprement parler, elle ne possède pas de batteries, pas uniquement, son originalité se situe beaucoup plus en amont du processus de production, bien avant une source d’énergie primaire (l’électricité) car elle utilise un vecteur d’énergie (l’hydrogène).

    Même si la première chose que l’on remarque est cet énorme cadre tubulaire en croix qui lui a donné son nom, ce même cadre "protège" une pile à combustible (une fuel cell) qui serait placée derrière le point d’attache du cadre.

    Quand on sait la difficulté qu’il y a à produire, stocker et conserver l’hydrogène (ou plutôt le dihydrogène), on imagine les risques que cela comporte d’avoir une bonbonne de H2 comprimé ou liquéfié dans une naked bike. Car c’est ce qu’elle est, une naked bike, elle qui se montre les tripes à l’air, sans carénage protecteur.

    On peut d’ailleurs se demander si dans le futur le véhicule à hydrogène surmontera la mauvaise opinion qu’ont déjà les véhicules GPL (sans soupape) de notre époque face au risque d’explosion (plus précisément l’ébullition-explosion ou bleve). Concernant les parti pris techniques sur la partie cycle: hors le cadre tubulaire, une monofourche à l’avant, et un bras oscillant unique (monobras), un peu les solutions que l’on pressentait déjà sur le proto Biplane.

    La moto en elle même fait très naked bike roadster, mais pas de guidon marge, ni exactement bracelet non plus, avec une tête de fourche réduite à sa plus simple expression, sans saute-vent: ça tombe bien il est très probable qu’elle ne roule jamais. On peut deviner une assise plus sportive que celle d’un roadster classique malgré le dosseret de selle, la faute au guidon bas et aussi à un "réservoir" semblant très long. Un ex-réservoir qui évoluera peut-être en espace de rangement sur cette moto ,comme pour le réservoir de la Mana d’Aprilia par exemple, qui roule, elle.

    Cette Crosscage demeure tout de même un joli exercice de style, même si dans ces beaux délires d’ingénieurs et de designers, la Biplane a ma préférence. Et vous ?

  • 40ème Tokyo Motor Show: Le concept bike Suzuki Biplane

    Suzuki_biplane_mid

    A peine le salon de la moto de Paris a t’il débuté que les yeux et appétits des constructeurs se portent déjà vers le Tokyo Motor Show qui ouvrira ses portes du vendredi 26 octobre au dimanche 11 novembre. Avec une preview sur deux concepts Suzuki. Tout d’abord la Biplane: une photo + un communiqué de presse rachitique, et nos hypothèses dans la suite. N’hésitez surtout pas à nous filer un coup de main.

    Avec des informations très maigres donc, après tout ce n’est qu’un concept et il fait l’objet d’un véritable teasing de la part des constructeurs (titiller le consommateur, lever le voile peu à peu pour susciter l’intérêt), comme avec des motos de séries, sauf qu’avec un concept, ça tombe souvent à plat, comprendre qu’il n’y a pas forcément de produit final.

    Selon le communiqué de presse, le moteur est un V4 dont la cylindrée est inconnue (!), mais au vu de l’image, Photoshop et les logiciels de CAO font des miracles pour mettre d’aplomb une moto sans pilote, ni béquille.

    Attention on ne rit plus et on met son cynisme de côté, selon ce même maigre "press release" de Suzuki (en Anglais traduit lui-même du Japonais), cette moto vous procurera la sensation d’un pilote dans un "open-canopied biplane", un avion biplan.

    Bigre, ça tombe un peu mal cette métaphore, et je ne la trouve que peu vendeuse, beaucoup d’entre-nous ayant déjà la sensation de chevaucher des fusées sur un pas de tir mobile (désolé je n’ai pas pu m’en empêcher).

    Photographiée uniquement sur son flanc droit, elle laisse libre cours à diverses hypothèses: pour les optiques je parierais pour des Leds hautes puissances (essayez d’agrandir en fenêtre pop-up), des diodes électro-luminescentes de haute performance, qui ont pour elles leur taille réduite, la fiabilité, une faible consommation d’énergie, et une durée de vie record. Avec un gros défaut: la chaleur dégagée et les problèmes de sécurité induits. Peut-être même un éclairage directionnel façon concept car Renault Egeus (plus trop sûr de l’orthographe), piloté électroniquement.

    Je parie également sur un monobras arrière, avec sur l’avant, soyons fous, une monofourche, façon Squaled de JDG Motorcycle, du regretté Jean-Dominique Gazzera ou comme la Crosscage que nous vous présenterons aujourd’hui. La partie arrière de la Biplane est autoporteuse, fastoche.

    Désolé pour le style un peu décousu de ma note, mais c’est "à chaud" et cette photo permet toutes sortes de supputations. La conception des freins me fait exactement penser à ceux équipant les Buell avec leurs disques périmétriques. Des roues à jantes-bâtons en magnésium comme sur beaucoup de nos sportives et roadsters actuels ?

    Vous pouvez également y aller de vos hypothèses dans vos commentaires, vos remarques sont les bienvenues.

  • Crocker C4

    Crocker20c420concept En 1936 sortait la première Crocker avec un moteur V-Twin et étonnait déjà beaucoup de monde à cette époque là.
    Maintenant voici la Crocker C4 qui a été dessinée en hommage à Albert Crocker, créateur de l’entreprise Crocker Motorcycle Company. Avec ses monobras avant et arrière et une ligne épurée, cette C4 promet d’être futuriste.

    Ce fabriquant américain a d’ailleur subit une transformation en 1997 et produit maintenant une large gamme de moto "vintage". Pour le moment, nous ne savons pas si ce concept-bike va être commercialisé, néanmoins, il donne une bonne idée de ce que va produire cette entreprise dans les années à venir…

    Source : MCN

  • ENV – Suzuki : la « bombe » à hydrogène

    _envmoto Dans un billet daté du 22 janvier, le Blog Moto vous présentait le projet de la société Britannique Intelligent Energy : une moto de 80 kg dénommé l’ENV (prononcez Envie) propulsée par un moteur à hydrogène de 2,4 Kw . Vitesse maxi, 80 km/h, autonomie 160 km. L’une des particularités intéressante du concept est un bloc moteur-générateur « Core » facilement démontable qui s’adapte à d’autres machines de la marque, comme un bateau, un groupe électrogène etc.

    Un seul moteur pour plusieurs engins, voilà qui n’est pas bête du tout et les japonais de Suzuki Motor Corporation l’ont compris.
    C’est ainsi qu’Henri Winand, le boss d’Intelligent Energy, a annoncé dans un communiqué que son entreprise et la firme japonaise se sont associés pour matérialiser ce concept de moto "propre", encore à l’état de papier.
    Il insiste notamment sur le fait que Suzuki construit aussi des voitures, des bateaux et d’autre types de machines…Un marché considérable.

  • Moto Peraves: comme un avion sans ailes, première partie

    Peravesmonotracer1 Avec les problèmes liés à l’engorgement de la circulation, au réchauffement de la Planète, à la fin de l’ère du « tout pétrole » de nombreuses firmes planchent sur des véhicules alternatifs sobres et moins polluants. Le monde de la moto n’échappe pas à cette tendance comme nous l’avons vu avec  le Solex et la moto de trial électriques, la « bombe à hydrogène » ENV, la moto hybride de Machineart, le CarverOne hollandais, son évolution américaine Venture, le très semblable CLEVER de BMW, et bien d’autres encore.

    Kodak01 Il est cependant un engin dont nous n’avons pas encore parlé alors qu’il existe dans sa forme non aboutie depuis plus de 20 ans.
    La première fois que je l’ai rencontré, c’était il y à de cela 6 ans sur une autoroute allemande, le jour se levait à peine. Je cruisais au guidon d’une 1000 GS BMW, l’aiguille du compteur caressant mollement 160 kmh, quand un missile silencieux me dépassa, que dis-je, m’enrhuma. Au loin, une courbe aurait du ralentir l’ORNI mais il n’en fut rien, il l’absorba en prenant un angle hallucinant et disparut de mon champ de vision.
    Kodak03 Avais-je rêvé ? que nenni ! c’était l’Ecomobile de Peraves, la moto suisse entièrement carrossée.

    Depuis ce jour, peu de nouvelles de cette incroyable machine, jusqu’au Salon de Genève 2007 où la version définitive, le MonoTracer a été présentée.

    Brno_2 Fiabilité, qualité, sécurité

    Le constructeur Suisse Peraves, de Winterthur, développe depuis 25 ans un véhicule alliant les avantages et les sensations d’une moto de course et ceux d’une auto de même lignée tout en restant fiable et sobre en consommation (4 à 6 litres au 100 km) De plus l’engin malgré sa filiation sportive revendiquée se doit aussi d’être un véhicule d’usage quotidien, à la fois sur et confortable.
    Brno_1 Autour de ce cahier des charges exigeant, 90 exemplaires du concept initial ont été produits et testés sous le nom d’Ecomobile. Après 20 millions de km parcourus, aucun défaut majeur n’a été relevé. 10 d’entre elles ont notamment traversé les Etats-Unis, d’Atlanta au Montana et retour en trois semaines. 11 000 km sous la chaleur écrasante de l’Arizona et les températures glaciales des Rocky Mountains, sans problème mécanique.
    Il est vrai que le 4 cylindres en ligne 1171 cm3 de BMW est fiable malgré les 130 ch qui propulsent à 250 km/h (8 750 tr/mn pour 117 Nm de couple à 6 750 tr/mn) ses 485 kg (à vide).
    Brno_5_2 Les accélérations ne sont pas en reste puisque le bolide passe de 0 à 100 km/h en 5,7 secondes. La puissance est démultipliée par une boîte séquentielle à 4 rapports.
    Toute aussi fiable, la carrosserie est en composite de carbone, de fibres de verre, de kevlar et de résine époxy. De même pour le pare-brise teinté fabriqué en PMMA de qualité aviation. Une structure garantie 25 ans, c’est tout dire.
    Côté sécurité, le MonoTracer dispose de l’ABS, de freins en céramique, de barres de renforts anti-chocs d’un système anti-retournement, de ceintures trois points etc.

    Source & photos: constructeur

  • Moto Peraves: comme un avion sans ailes 2ème partie

    Peravesmonotracer2 Un vrai deux roues

    Contrairement au CarverOne et autre Venture, le MonoTracer est un véritable deux roues, assisté en virages, à faible vitesse et à l’arrêt par deux roulettes escamotables placées sur les cotés du cockpit. Le système permet une prise d’angle impressionnante de 52°, contre 45° pour le Carver. Mais situons le problème pour ceux qui ne « visualiseraient » pas ce qu’un tel angle représente : les meilleurs pneus slicks moto permettent au mieux des inclinaisons de 55° en courbe. Voyons encore ce qu’en dit le site web de Peraves :

    Monotracer_3_11_7_enimages_big « Sur 100 conducteurs de motos super bike de la catégorie des GSX-R, Ninja, Fireblade, K1200S, 999R et autres, 20 seulement ont déjà osé s’incliner à plus de 40 degrés. Cinq conducteurs, tout au plus, dépassent régulièrement les 45 degrés, car un déhanchement excessif et le genou empêchent une plus grande inclinaison, et de ce fait une plus grande vitesse en virage. Quand le « genou » (la roue du train rentré) de le MonoTracer touche la route, on a alors une inclinaison en virage de 52 degrés ; ça donne des vitesses en virage réservées normalement aux « cracks ». Bien sûr, il faut choisir une chaussée propre et sèche, mais c’est alors très-très rapide et sans danger. Et de plus c’est spectaculaire.»

    Monotracer_1_11_7_enimages_big l’habitacle

    On pénètre le cockpit du MonoTracer par une porte-papillon située à gauche de la carlingue, c’est à se demander d’ailleurs quelles contorsions seront nécessaires pour s’en extraire si d’aventure elle venait à se coucher de ce côté. La bulle intègre aussi un petit toit ouvrant, qui complète utilement la climatisation de série. 
    Une fois dans l’antre de la bête, le pilote se trouve aux commandes d’un court guidon, confortablement assis comme son passager dans un siège baquet Recaro. Sur ce point, nous nous éloignons de la moto car nos chères machines, dotées de selle et de repose-pieds permettent d’absorber les irrégularités du terrain en se soulevant sur les meilleurs amortisseurs qui soient: les jambes ! Les sièges du MonoTracer l’interdisent et c’est dommage car tous les chocs transitent par nos nobles fondements, comme en voiture.
    Côté bagages, un petit coffre situé à l’arrière contient 200 litres de vos précieux effets tendis qu’un réservoir de 50 litres permet de voyager sereinement pendant environ 600 km.

    Brno_23_2 Prix élitiste

    Voler dans un avion sans ailes, à 60 cm du plancher des vaches revient à 52 500 € pièce. A ce prix, la machine ne peut-être qu’élitiste, ce que revendique d’ailleurs son concepteur qui ne manque pas de se référer aux Porsche Cayman, Mercedes SLK, BMW Z4 et autres véhicules haut de gamme. Le prix du rêve donc, fusion entre la moto Super Bike et la voiture de sport, pour vivre en permanence le plaisir à l’état pur, chaque jour de l’année, au guidon d’une machine presque exclusive produite au rythme de 100 unités par an.
    Mais laissons le dernier mot aux promoteurs de cette machine d’exception : « Beaucoup de nos clients actuels ont l’expérience de la 911, ont un niveau d’études universitaire, une licence de pilote d’avion. Ils connaissent généralement le Nürburgring ou le Castelet autrement que sur une Playstation. Tous ont gardé l’amour de la moto et un groupe a déjà les 40 ans qui annoncent les premiers rhumatismes. La plupart doivent être au travail le lundi, sans avoir mal partout. Le MonoTracer est pour eux le véhicule performant de tous les jours »
    Tout est dit.

    Fiche technique

    Carrosserie

    –    Autoporteuse, monocoque en fibres kevlar, carbone et verre.
    –    Collage tissus en résine époxy.
    –    Renforts et arceaux en profilés alu qualité aviation.
    –    Bâti moteur et train stabilisateur en acier qualité aviation.
    –    Fourche avant inversée Marzocchi, tubes de 50mm.
    –    Suspension arrière type Monolever.
    –    Porte papillon, ouverture à gauche avec pare-soleil intégré.
    –    Pare-brise teinté en PMMA qualité aviation.
    –    Coffre à bagages de 200 litres à l’arrière.
    –    Réservoir 50 litres.

    Mécanique

    –  Moteur 4 cylindres liquide, BMW type K, 1171 cm3, 16 soupapes.
    –  Embrayage mono disque à sec, diaphragme renforcé.
    –  Boîte électrique séquentielle au guidon, 4 rapports et marche arrière à verrouillage électrique.
    –  Embrayage automatique en option.
    –  Transmission par cardan BMW renforcé.
    –  Freinage par 3 disques de 320 mm, étriers à 2 pistons et ABS intégral.
    –  Disques et garnitures céramiques en option. ASP en option.
    –  Train stabilisateur contrôlé par ordinateur/servomoteur avec temps de réaction inférieur à 0,8 sec.
    –  Contrôle hydraulique « softmode » semi automatique d’inclinaison du train stabilisateur en option.

    Équipement & Accessoires

    –  Sièges baquets RECARO avec ceintures 3 points automatiques.
    –  Airbag avant
    –  Garnissage intérieur et isolation phonique en tissus « high-tech ».
    –  Chauffage + système de ventilation forcé avec filtre intégré.
    –  Airconditinné, cruise control,lecteur CD en option.
    –  GPS-RDS-4 hauts parleurs pour le système audio.
    –  Doubles phares Xenon et leds à l’arrière.

    Conduite

    –  Guidon type moto avec fonctions additionnelles.
    –  Embrayage au pied gauche, changement de vitesses électrique
    –  Commande du train stabilisateur électrique à main gauche,
    –  Freinage intégral au pied droit et alternatif à main droite sur les disques avant.

    Spécifications techniques

    –  Poids à vide : 460-485 Kg suivant les options.
    –  Poids maximum : 685 Kg.
    –  Dimensions :
       long. 3,65 m, larg. 1,25 m (1,30 m train baissé),
       haut. 1,52 m.
    –  Puissance : 96 KW / 130 CV à 8’750 t/min.
    –  Couple maxi : 117 Nm à 6’750 t/min. Injection système Motronic.
    –  Catalyseur 3 voies.
    –  Accélération : 0-100 Km/h en 5,7 secs.
    –  Vitesse maxi : > 250 Km/h.
    –  Freinage : 100 Km/h à l’arrêt en 43 m.
    –  Rayon de braquage entre murs : 8,5 m.
    –  Consommation (ISO 7’118) :
       4,15 l/100 Km à 90 Km/h stabilisé
       5,05 l/100 Km à 120 Km/h stabilisé.
    –  Entretien : 25.000 Km ou annuel.

    Tarif

    Prix de base HT, véhicule pris en main à l’usine : 52 500 Euros.
    2 ans de garantie / 25 ans sur la structure composite et la structure acier.

    Sources & photos: Constructeur

  • Track 800 CDI : l’alternative?

    T800cdi_1 L’essence devenant une denrée chère de plus en plus rare, nous devrons bientôt nous poser la question à savoir: Comment pourrons-nous assouvir notre passion en consommant moins et en protégeant l’environnement ?
    C’est en Hollande qu’une solution a été trouvée grâce à l’entreprise EVA Product BV.
    A la vue de cette photo, on pourrait se demander : mais qu’est-ce que ce monstre ? Le design est atypique mais il faut dire qu’elle a quand même un certain charme pour un trail routier…
    Je vous vois venir, vous vous demandez ce qu’elle a dans le ventre cette moto. Et bien, ce n’est pas moins qu’un trois-cylindres diesel Daimler Chrysler 800 cm3 turbo de Smart ForTwo. Et oui, vous avez bien lu, DIESEL!

    T800cdi_2 Je vous entend déjà dire "oui, diesel, ça sent mauvais et ça n’avance pas", personnellement, j’attends de l’essayer pour voir ce que cela donne…
    Cette moto répond donc aux normes Euro 4 et a une consommation de 2,5l/100km (c’est votre porte-monnaie qui va respirer…). La boite est une boite de vitesse automatique ou semi automatique à 6 rapports, mais la moto offre aussi le choix entre 3 carburants ( diesel, bio-carburants et végétal) qui va faire varier la puissance de la moto entre 40 et 54cv.
    Comment peut-on se procurer cette machine? Pour
    l’instant, T800cdi_4elle est réservée aux Hollandais pour la modique somme de 17500€. Espérons que nous aurons bientôt le droit de la conduire en France…

    Source Diesel Motorcycle

  • Prototype Dodge Tomahawk: timides s’abstenir

    03_dodge_tomahawk Le 26ème Salon de l’auto de Québec se tiendra du 5 au 11 mars prochain à Montréal. Mais que donc vient faire un salon de l’auto dans un blog consacré à la moto et au motocyclisme ?
    Judicieuse question qui trouve sa réponse dans l’un des prototypes présentés à cette occasion.

    La bête se nomme  « Tomahawk » comme la hache de guerre des amérindiens et le redoutable missile de croisière de l’armée US

    L’ « arme » des temps modernes est le fruit de l’imagination débridée du constructeur américain Dodge.

    Le monstre est propulsé par le moteur SRT-10 de la Dodge Viper, autrement dit, ce ne sont pas moins de 600 chevaux, que délivre ce V10 de 8,3 litre. La moto serait capable, départ arrêté, d’atteindre les 100 km/h en 2,5 secondes, contre 3,9 secondes pour la Viper SRT-10 Roadster. Quant à sa vitesse maxi, elle permettrait de flirter avec les 640 km/h, contre 295 km/h pour la voiture. Autant dire qu’à ces vitesses tous les radars s’enrhument ! ..et les compteurs des pompes à essence aussi puisqu’il consomme environ 16 L/100Km. En revanche, côté boite (6 rapports), la première vous permet de rouler tranquillement, à 88 km/h, la vitesse légale aux USA (55 mph).
    Autre particularité de la Dodge Tomahawk, bien qu’elle soit présentée comme étant une moto, elle dispose cependant de deux paires de roues jumelées, d’une dimension de 20 pouces chacune afin de mieux coller à la route.
    Le constructeur ne précise pas si des ailes repliables et un aérofrein de type parachute comptent parmi les options.

    C’est tout ce que nous savons pour le moment sur cet étonnant engin mais le Blog Moto recherche un volontaire pour l’essayer sur les petites routes des Cévennes: votre serviteur se faisant porter pâle pour l’occasion !

  • Vers le premier concept-trial électrique ?

    10 Nous vous avions récemment montré le concept de 2RM à moteur hybride de Machineart, l’ENVI à hydrogène et le Solex électrique.
    Hier, après la victoire historique d’une moto mue par un moteur 4 temps au Championnat du Monde de Trial en Salle et notre présentation de la Beta Rev 4, c’est peut être le premier projet de moto de trial (ou de VTT) électrique que nous vous livrons aujourd’hui. Un projet intéressant qui nous a été présenté par un étudiant de Créapole,

    12 l’excellente école parisienne de design dont il est élève en 3ème année (département Design Transports que dirige Olivier Frémont)

    Emeric de la Cour est un passionné de Trial, de Mountain Bike et autres BMX. Il aime la nature et la modernité, ce qui n’est pas toujours incompatible comme son concept le prouve.

    13_9 Conscient des enjeux énergétiques du futur ainsi que des désagréments écologiques causés par les moteurs thermiques, Emeric est de ces jeunes designers qui couvrent leurs planches à dessins de concept-bikes à moteurs hybrides ou 100% électriques. Son projet particulièrement bien ficelé a retenu notre attention.
    3_13 Ce serait une « moto » électrique essentiellement urbaine, destinée a fréquenter les skateparks pour la pratique d’un freestyle écologiquement motorisé, silencieux et nerveux. Pourquoi pas ?

    La batterie destinée à délivrer l’énergie est logée sous le cadre et pourrait être de type Li-Po (Lithium-Polymère, moins performante mais aussi moins encombrante et plus sure que la technologie Lithium-Ion)
    6_5 Rechargeable en 2 h environ elle pèse 8 kg et offre une autonomie de plus ou moins 80 km selon l’utilisation qui en est faite.  Bien que sa position sur l’engin la rende vulnérable, elle a cependant l’avantage d’abaisser notablement le centre de gravité de la machine. L’esthétique ovoïde du bloc est sans doute à revoir (on pense à une crevette portant ses œufs entre les pattes) comme sa proéminence qui pourrait gêner le pédalage. En tout cas si ce concept devait voir le jour, la disparition de l’inertie mécanique et du couple modifieront radicalement les techniques de pilotage.

    Le projet n’est pas abouti mais Aymeric dispose encore d’un an pour le peaufiner, avec à la clef peut-être…un diplôme de fin d’étude, voire un brevet.
    C’est tout le bien qu’on lui souhaite.

  • MOTOCZYSZ: L’obstination américaine

    Tech_top_1Motoczysz adore relever les challenges à handicaps.

    En plus d’un nom imprononçable, cette structure américaine veut proposer une sportive très proche de la MotoGP, dans un pays, les Etats-Unis, qui en pince plus pour la culture cruise ou Superbike. Et il est jusqu’aux solutions techniques inédites, pour corser encore la difficulté d’exister…   

    Perf_photoUn bouilleur maison avec un double arbre de transmission, en plus d’un chassis tout autant du cru.

    La bête baptisée C1 a fait quelques tours de démonstration l’an dernier en ouverture du MotoGP à LAGUNA Mc_on_bike1 SECCA.

    Elle repointera son carénage les 21 et 23 juillet prochains à ce même GP des Etats-Unis. Pour prouver à tous sa farouche volonté d’exister.

    SOURCE: www.motoczysz.com