Après la campagne récente de Harley Davidson sur le prix de l’or noir qui plombe son chiffre d’affaire, passons à un constructeur beaucoup plus discret, qui propose à la vente de petits modèles, peu gourmands en carburant. Même si notre cher super sans plomb 95 – voire le 98, pour les rares motos qui en sifflent – a chuté dans certaines stations à moins d’un euro le litre, pour le plus léger en octane des deux, il est bon de se rappeler qu’au début de l’été, ce dernier dépassait les 1,5 €. Et les motards montraient leur amertume face à cette spirale des prix. A ce sujet, les images percutantes ne manquent pas ici pour vanter les avantages de ces scoot et meules: des puits de pétroles qui prennent des formes de marteaux, des derricks qui tiennent à leur merci des voitures et tentent de mettre la main sur un Hunter (sic) de 100cc. Et, pour finir, des pompes à essence qui étouffent les véhicules tels des boas constricteurs. A rapprocher de ces Tshirts, encore plus accrocheurs et efficaces selon moi. Source: advertbox.
Catégorie : Divers
Album du vendredi, Bizarre, bizarre
Le lendemain de Noël, le plus beau jour de l’année, ou le pire, c’est selon, mais il y a toujours comme un décalage, les abus sans doute, le trop-plein de joie, ou le pas assez de trop, justement. Les excès, d’un côté ou de l’autre, ce n’est jamais très bon pour la santé, même si parfois, l’âme en a besoin. À chacun sa drogue.
Et comme tout n’est qu’état d’esprit, un Album à prendre les yeux mi-clos, les cachets à porter de main.Les bécanes futuristes de Zamak.
Après les bécanes avec et sans gommards du dernier Star Trek, nous récidivons dans la même veine futuriste avec les réalisations numériques de Zamak. En plus d’insuffler la vie mécanique à des droïdes aux formes de bulbes sur pattes, Zamak leur attribue des véhicules très bien modélisés. Le premier avec ses optiques caractéristiques, tient tout autant du XB-12 de chez Buell (plus le Firebolt que le Ulysse), que de la grosse multiprise sur roues. Le second à des allures de beignet frit, de donut, ou de poisson lune, au côté duquel pose son étrange pilote, sorte de calmar géant à la combarde zippée. Des bécanes aux physiques singuliers qui ont de quoi inspirer la convalescente MZ, mais aussi BMW avec ses modérément réussis F 800 R et K 1200 R. Et quand l’on voit ses dessins de voiture (en fait des trikes inversés plutôt) avec leur énormes monofourches, on se dit que ce dessinateur en garde sous le pied, et pourrait nous réserver quelques concept-bike avec des monobras superbes. Un site sur lequel on reviendra certainement… à l’avenir. Au sens strict du terme ce coup-ci.
Album du vendredi, Bettie Page
Le monde des sports mécaniques lui doit une bonne partie de son atmosphère, que ce soit dans les paddocks de F1 ou de Moto GP et autres, sur les murs de garages ou les chambres d’ados, Bettie Page fut non seulement une inspiration pour tout le consumérisme du sexe, de la libération sexuelle des années 60 et même d’une certaine branche du féminisme, mais aussi de tout un imaginaire qui se perpétue encore.
Bettie Page qui décédait la semaine dernière à l’âge de 85 ans fut dans les années 50 l’incarnation de la Pin Up. Les actrices plantureuses, mais tout de même prudes d’Hollywood ne pouvaient rivaliser avec son charme de «girl next door» prête à toutes les fantaisies.
Sa consécration fut la page centrale de Playboy en 1955 (en Mère Noël rien de moins), ainsi qu’une convocation, sans suite, devant une commission sénatoriale sur la pornographie.
Au sommet de la gloire, mais en en subissant la pression, elle se retira des affaires. Dépression, mariages ratés, violence, internement, les années 70 ne furent qu’une succession de mauvais rêves. Mais à la fin des années 80, l’image de Bettie Page redevint à la mode, lentement mais sûrement, et une décennie plus tard, Internet aidant, ce fut de nouveau l’apothéose. Mais c’était la Bettie des années 50 qui faisait toujours recette, la vielle dame demeurait secrète, voulant figer dans le temps une image d’elle-même qui était son seul beau souvenir.
Non seulement sa superbe fit école, un film «The Notorious Bettie Page» en 2006 lui rendait hommage et la Jenny Blake (Betty dans la bédé) du Rocketeer n’était rien d’autre qu’une jeune Bettie, celle d’avant la frange. Frange aussi célèbre que le reste, reprise par Uma Thurman dans «Pulp Fiction», Sophie Marceau dans «La Disparue de Deauville» et quantité de starlettes reprenant l’allure et/ou la pose.
Album du vendredi, Terminator Salvation
Le nouveau film de la série Terminator ne sortira pas en salle avant 5 mois et quelques jours, mais il s’annonce déjà comme le film événement de l’été 2009.
«Terminator Salvation» est le titre du quatrième film de cette série qui devrait compter sur deux trilogies, puisque l’acteur Christian Bale et le scénariste Jonathan Nolan se sont engagés pour deux autres films.Dans cet épisode qui se concentre sur les débuts de la résistance contre Skynet, John Connor (Christian Bale) y rencontre Kyle Reese (Anton Yelchin), celui qui sera/est son père.
On se souviendra que dans le tout premier film de James Cameron, le personnage Kyle Reese avait été envoyé par John Connor pour protéger Sarah Connor, celle qui allait devenir sa mère.Mieux vaut ne pas trop s’enfoncer dans les histoires un petit peu tarabiscotés de ces films, quoique les histoires racontées dans les bédés tirées de la franchise ne sont pas mal non plus, surtout celle où l’on voit s’affronter Alien, Predator et Terminator. Pas de problème de budget tant que ça reste sur le papier, on y trouve même un clone de Ripley, le personnage interprété par Sigourney Weaver dans Alien.
Mais revenons à nos moutons, ou plutôt à nos motos, dont on vous en glissait un mot, il y a de cela exactement un mois.
La nouvelle bande-annonce nous les montre en action, et elles semblent passablement féroces. Pas mal pour des images de synthèses.
Première neige, les chenilles sont de sorties
Avec la première neige sur Montréal dimanche, les -20 Celsius d’hier et la pluie d’aujourd’hui, l’hiver est bel et bien installé avec tous ses débordements.
Parlant de démesure, voici quelques motoneiges qui ne pêchent pas par excès de modestie, et qui tentent au passage de réinventer une formule qui semble bien ancrée dans ses certitudes depuis que J. Armand Bombardier en a eu l’idée à la fin des années 50.Mais qui est l’inventeur de la motoneige? Loin de moi l’idée d’en contester la paternité au Québécois, même si des brevets pour ce type de moyen de transport existent depuis les années 20, d’ailleurs, le cheminement de sa pensée allait plutôt dans le sens d’un véhicule inspiré de l’automobile. Ses premières autoneiges remplaçaient les roues par des chenilles à l’arrière pour la propulsion et des skis à l’avant pour la direction. La motoneige n’est qu’une version de poche du même principe, loin de l’idée proposée par le français Lehaitre en 1936 avec sa motochenille.
Le terrain de jeu appréhendé de l’engin était les tranchées boueuses et les champs ravagés par les obus des champs de bataille. Blindée, sa motochenille s’avéra beaucoup trop lourde et difficilement maniable pour une application véritable. D’ailleurs, l’apparition de petites roues montre bien l’équilibre précaire que devait éprouver son pilote. L’armée française rejeta rapidement ce projet qui aurait sans aucun doute fait plus de blessés lors des chutes qu’au combat.Mais les mauvaises idées ont la vie dure, et aucune ne résiste à une bonne dose d’ingéniosité agrémentée de percée technologique assistée par ordinateur.
Ce projet présenté en 2006 au Michelin Challenge Design est dû à Tilmann Schlootz et Olivier Keller d’Allemagne. L’idée est la même, une chenille tout le tour, un moteur au milieu et un cobaye dessus. Celui-ci a la particularité d’être articulé en son centre pour une meilleure manoeuvrabilité. Un autre beau projet qui restera du domaine de la simulation 3D.Revenons sur terre, ou plutôt dans la neige avec cette dernière proposition par Dominic Schindler. La motoneige traditionnelle porte le ski devant, alors, pourquoi ne pas faire le contraire? Voici donc la motoneige à traction avant, avec une technologie déjà en usage, ces chenilles se retrouvent sur les quads. Suffit d’ajouter une luge derrière et on est en affaire. La machine ne manque pas de chien, même si sa viabilité demande à subir de véritables tests.
Après 50 ans d’un design, éprouvé certes, mais qui bénéficierait d’un petit coup de jeunesse, la motoneige se doit d’innover en matière de design pour aborder son «andropause » sereinement, sans jeunisme, mais avec maturité. C’est ce qu’on appelle un projet de vie.
Un bruit que, quand j’arrive, on m’entend arriver…
mob
Puisqu’aujourd’hui on fait dans les très petites cylindrées, voici "Mob". Ce court métrage d’Hugo Horiot réussit le tour de force de faire passer ses Solex pour des cruisers, ses pieds nickelés et anti-héros pour des desperados, et la plate campagne française pour un décor de Western. Il faut dire que le jeu impeccable des acteurs, la musique, ainsi que les tons couleur sépia que prend l’image, aident beaucoup à poser l’ambiance. Ajoutez à cela un langage fleuri qui fait mouche et aussi un vrai penchant du réalisateur pour ces brêles rustiques (pardon pour le pléonasme). Dans ce court, on retrouve un peu des losers magnifiques de Dikkenek et des marginaux des Démons de Jesus, pour celles et ceux qui connaissent. Un futur (petit) film culte ? Via Mikropikol.
Album du vendredi, Hell Ride
Avec une sortie toute en discrétion, pour ne pas dire dans l’indifférence générale, Hell Ride, ce film de méchants motards aux cœurs tendres sombres déjà dans l’oubli alors que ses copies DVD prennent la poussière sur les rayons esseulés.
Et comme pour mes mauvaises rimes, les critiques ne furent guère plus tendres avec ce film, même si certains aiment, alors, pour qui, et vous êtes très certainement nombreux, ne l’aurait pas vu, morceaux choisis.
Album du vendredi, Calendrier Pirelli – Coups de coeur
Les Pirelli ne naissent pas tous égaux, comme le vin, il y a de bonnes années et de moins bonnes, mais parfois, un grand cru émerge.
Les plus grands photographes de mode s’y sont frottés, et si on peut le refuser, on ne peut s’y inviter, seule la réputation sert de sauf-conduit. Qu’ils soient Richard Avedon, Bruce Weber, Herb Ritts, Annie Leibovitz ou Mario Testino, le mandat est le même, sublimer la beauté… pour vendre du caoutchouc.
Ayant foi en mon jugement et certains de mon bon goût, je me permets de piger dans le buffet des 35 éditions précédentes du calendrier pour en retirer mes images coups de cœur.
Troisième et dernier Album consacré aux calendriers Pirelli, retour sur un phénomène.
2002 Peter Lindberg
2004 Nick Knight
2006 Mert Alas & Marcus PiggotAlbum du vendredi, Calendrier Pirelli 2009 – Coulisses
Depuis près de 45 ans. Pirelli dispose de ce formidable véhicule publicitaire qu’est son calendrier annuel.
Mais depuis quelques années, web et téléréalité obligent, le produit fini semble parfois ne servir que de prétexte pour toute une kyrielle de produits dérivés (quoi, vous n’avez pas encore le t-shirt?). Désormais, on ne peut pas seulement le voir, on doit aussi le savoir, rendant l’entreprise documentaire tout autant désirable, sinon plus.Ce regard des coulisses est devenu un incontournable, une caution servant à mettre en évidence la démesure, le dur labeur et le sérieux de l’affaire. Regardez tout ce que l’on doit subir pour vous amuser et vous faire rêver, cela vaut bien vos euros et vos dollars.
Le mythe ne s’invente plus à partir de la finalité de l’œuvre, on nous l’impose à grand renfort de formules prédigérées, abondamment sucrées et bien emballées. On nous prend par la main, regarde petit, c’est le chemin à suivre, et ne va pas t’imaginer d’autres choses, je ne suis pas payé pour ces autres choses. Le vieil adage voulant que de donner un poisson, c’est nourrir pour un jour, mais montrer à pêcher, c’est nourrir pour la vie, ne tient plus.
Aujourd’hui, son poisson, on le paye, et cher, et pour qui veux apprendre, ce sera encore plus cher, et ce n’est pas certain que ce soit possible dans votre région, écrivez à votre député.Alors, maintenant que j’ai bien gâché tout le plaisir que vous auriez pu y prendre, voici le «making of» du Pirelli 2009 de Peter Beard.