Jamais deux sans trois dit-on, alors, c’est la troisième fois que je parle de ce mauvais film que sera Transformers, Revenge of the Fallen. Hé!, on y verra des motos, alors ouate de phoque! L’occasion est la mise en ligne d’un épisode du «Making of» qui se retrouvera dans les extras du DVD, en vente partout comme il se doit.
On nous offre donc le petit discours du réalisateur en début de première journée de tournage, mettant les pendules à l’heure, assurant tout et chacun qu’il n’aime pas qu’on lui marche sur les pieds, surtout qu’il a des chaussures neuves, et qu’il aime tourner rapidement, alors, comme on dit ici, pas de niaisages, tous au boulot et que ça saute, au propre comme au figuré.
Photogramme du premier film, juste pour le point de vue sur Megan Fox
Première scène, intérieur jour, entrepôt poussiéreux et éclairage théâtral, une Audi R8 en dérapage hyper contrôlé, elle est sur des rails, et trois motos qui foncent dans sa direction. Coupé.
Je n’ai pas identifié les motos, je vous laisse le plaisir.
Dégotté pour vous sur le blog Hell For Leather, c’est notre second top 10 de la semaine après celui de Jacques, mais les images ici ne sont ni floutées, ni mosaïquées (pardon pour les néologismes). Ce qui ne rend pas l’identification facile pour autant, même si l’on croit reconnaître facilement une Ducati 1098 (avec une monofourche !?), ou Akira dont notre Québécois vous a parlé à plusieurs reprises, ainsi qu’Indiana Jones sur son superbe side-car de La dernière croisade. Un side qui est kaki en fait comme nous vous l’avions montré. A noter la modélisation de la babe en bikini, qui est vraiment collector, ou du policier sur son destrier: ça y est, je pense avoir trouvé mes nouveaux avatars sur Facebook et Messenger, héhé. Une dernière précision, concernant la date anniversaire, ce sont les cinquante ans de la brique modulaire moderne qui sont célébrés en 2008, non de la société Lego. Quant aux motos commercialisées sur son site, la marque propose une bien jolie dirt bike.
C’est la rentrée, alors histoire de remettre nos neurones sur les rails, atrophiées quelles sont par le farniente sur la plage, la mauvaise lecture d’été et le sexe débridé, voici un petit jeu qui saura nous remettre en forme.
Il suffit d’identifier ces 10 personnalités, Françaises et Internationales, non, pas de joueur de hockey Canadien, pas plus que de foot, que de vraies vedettes, d’hier et d’aujourd’hui qui se sont affichés, sur, avec ou autour d’une moto.
Malheureusement, les budgets spéciaux du Blog Moto étant à sec (c’est Benoît qui les utilise pour ses voyages autour du monde), il n’y a pas de prix à gagner, sinon l’incommensurable estime et admiration des lectrices et lecteurs du Blog.
La section des commentaires est ouverte, et pas besoin de tous les avoir avant de les inscrire, l’entraide est encore la meilleure façon de gagner. Bonne chance.
Le blog anglo-saxon The Kneeslider rapporte dans ses pages virtuelles, ce container permettant d’embarquer une moto avec vous et qui a pris son envol au salon EAA Airventure dans le Wisconsin, il y a quelques semaines. Cela semble a priori un luxe et laisse penser que ce produit ne trouvera pas sa clientèle. Mais dans certaines parties du globe, notamment aux Etats-Unis avec la communauté Jumbolair, l’aviation civile privée est très développée, des fois même un peu trop. Le MotoPOD, c’est le nom du réceptacle, accueille une Yamaha XT préparée, avec un guidon pliable. Ainsi qu’avec une attention particulière apportée à tout ce qui est réservoir et "tuyauterie", pour éviter d’éventuelle et dangereuses fuites en raison des différences de pressions. L’ensemble sera vendu 10.000 $ (un peu plus de 6000 €). Dans les inconvénients ce dispositif bien intégré et profilé (voir photo suivante) fait perdre près de 9 noeuds à l’avion, mais vous n’aurez pas besoin de chercher un taxi, ou une voiture de location à votre arrivée.
Je voulais traiter du cinquième titre de Sébastien Pourcel avant de trouver ce petit sujet charme, ça fait quelque temps qu’on en a pas et ça ne peut pas faire de mal, Pourcel est remis à plus tard cette semaine. Et puis on reste en Motocross. Simples spectatrices ou hôtesses (pour bien exclure de notre sujet du jour DeWinter, Lancelot et ses consœurs), voici dans les travées les filles gravitant dans l’univers du cross sous l’oeil des photographes de Speed tv pour des clichés de très bonne qualité. Ma petite préférée est celle qui regarde par en dessous, dans ses fringues aux couleurs de Monster Energy. A noter, toujours sur le site de Speed TV, la restauration d’une Harley Davidson de 1924, une série en image qui vient juste de débuter et sur laquelle on reviendra sans aucun doute.
Je suis tombé dessus sur Gizmodo, un blog pour geeks avec les gadgets les plus originaux et les news les plus sérieuses qui soient sur le monde de l’informatique, et souvent en avance sur les autres. Là il s’agit d’un sujet pas vraiment inscrit dans la ligne éditoriale du blog (tant mieux !), et intitulé de façon un peu présomptueuse "le ralentisseur ultime" (ultimate speed bump). Situé en Chine au milieu de l’autoroute Jing Zhuang, cet ouvrage en béton fait près de 100 pieds de long (30 mètres) et deux pieds de haut, soit près de 60 centimètres. Problématique pour les voitures (sans parler des camions), comme le montre la photo suivante, il ne semble pas gêner outre mesure les passagers de ce deux-roues. Des motos qui parviendraient presque à tracer tout droit. Ou plus fort encore, qui passent sur la droite comme dans le cliché du bas… Vous avez dit ralentisseur ?
Chassez le naturel, il revient au galop dit-on. Si cela est vrai pour notre personnalité, qui malgré le vernis qu’on y applique finit toujours par montrer sa vraie nature, en photographie, c’est le vernis qui est la vérité. Les objets du quotidien, que ce soit le dernier gadget à la mode, notre voiture ou moto, banalement représenté est sans vie. Ils ont besoin de ce supplément d’âme que les magiciens de l’image y appliquent.
Parce que, pour un objet, la personnalité est dans le paraître, meilleure sera son image, meilleure sera sa vérité. Ici, l’artifice n’est pas mensonge, il est révélateur puisque tout est en surface.
L’art et la manière demandent quand même tout un travail, comme le démontrent ces deux séquences décortiquant le processus créatif derrière l’artifice.
Parce qu’il se cache, il faut le révéler, alors dans cet Album, quelques exemples, certains mieux réussis que d’autres, puisque le talent et le savoir-faire demandent une introspection qui ne se trouve pas en surface.
C’est l’été, une connerie de plus ou de moins, elle va passer sous le radar.
Beau pays que la Nouvelle-Zélande où il n’est pas indécent pour une femme, ni pour un homme d’ailleurs, de se balader torse nue sur la voie publique. C’est ainsi qu’un producteur de films pour adulte, voulant mousser la publicité de son Salon érotique (et dont le slogan, «Ce que vous faites dans votre chambre à coucher est de nos affaires» reprend à rebrousse-poil, si je puis me permettre, quoique maintenant c’est le poil qui est tabou et sale, la célèbre, du moins pour les Canadiens, phrase du ministre de la Justice de l’époque et plus tard premier ministre Pierre-Elliott Trudeau, «L’État n’a pas sa place dans les chambres à coucher de la nation») donc, ce monsieur a organisé ces dernières années une parade de motos avec comme nom de code, «Boobs on bikes».
Pas besoin de faire un dessin donc, de toute façon, il y a des photos. Évidemment, ces actrices à demi nues attirent des milliers de badauds, et j’utilise le masculin, car ils sont 4 sur 5 à y assister. Sans parler de la controverse que cela alimente, comme ce groupe de jeunes collégiens ayant fait l’école buissonnière pour assister à l’événement, et qui s’est retrouvé en première page des quotidiens le lendemain.
Tout cela semble assez bon enfant, bien que pour d’autres cela soit dégradant, mais au moins, pour une fois, on utilise le sexe pour vendre du sexe, pas uniquement le dernier gadget à la mode.
Pas certain que l’événement revienne cette année, du moins pas à Auckland, car la mairie de la place a voté une loi interdisant la délivrance de permis pour toute manifestation associée à la pornographie. Dit plus simplement, les élus laissent aux forces de l’ordre le soin de décider si la parade, sans permis, est un spectacle indécent ou non.
Ce ne sont pas les 200.000 Allemands qui attendaient Barack Obama au pied de la colonne de la Victoire à Berlin, ni les 75.000 de ses compatriotes attendus dans un stade pour son sacre en tant que candidat du parti démocrate dans quelques semaines. Mais ils sont près de 50.000 tout de même à saluer John McCain, le candidat du G.O.P, le parti républicain. Le sénateur de l’Arizona leur rend leurs "cheers" en les saluant à son tour, les bras pas plus haut que l’épaule comme toujours, en raison des séquelles de ses blessures (réelles) de guerre. C’est accompagné de sa femme Cindy (une vraie fan de courses auto) et de John Thune*, junior senator de l’Etat organisateur, qu’il s’est rendu, ce lundi, au 68ème Sturgis Rally à Buffalo Chip dans le Dakota du Sud.
Devant la foule il a scandé: "Comme vous le savez probablement, quelques 100.000 Berlinois ont fait beaucoup de bruit pour mon concurrent. Je préfère le rugissement de 50.000 Harleys."
Ajoutant, très lyrique "C’est la première fois que je viens ici, mais je reconnais ce son, c’est le son de la liberté". A t’il précisé à son public qu’il souhaitait, s’il est élu, favoriser la voiture électrique ? Dites, ça fait du bruit un deux-roues électrique, monsieur le sénateur ?
*en chemise bleue derrière Cindy McCain, sur la seconde photo.
Qu’importe le temps de l’année, le motard aura toujours à affronter le trafic. Quand la ville est déserte, comme en ce moment pour les vacances, ce sont les grands axes routiers qui sont pris d’assaut. Impossible d’y échapper, les périls de la route nous guettent. Mieux vaut donc être prêts à toutes éventualités, tête légère s’abstenir.
Les scientifiques s’y cassent les dents, mais il suffit de mettre ses fesses sur une moto et de prendre la route, qu’instantanément, nous devenions invisibles pour les autres usagers de la route. C’est magique, mais diablement dangereux, c’est pourquoi, non seulement devons-nous savoir où nous allons, mais prévoir ce que les autres feront, parfois, avant même qu’ils le sachent eux-mêmes.
Certaines règles de bases s’appliquent, comme porter une attention spéciale aux véhicules roulant plus lentement que les autres, car ils sont plus susceptibles de changer de direction, avec ou sans avertissement. Les espaces qui se libèrent attirent la convoitise, s’assurer avant de s’y engager d’être le seul visant l’endroit. Les camionnettes avec espace de chargement découvert sont peut-être moins répandues en Europe, mais il est toujours sage de ne pas suivre de trop près un véhicule risquant de laisser tomber différents objets sur la chaussée. Plus gros est le véhicule, plus il est difficile pour son conducteur de bien percevoir l’environnement où il se trouve. L’Invisibilité du motard peut devenir ici bien réelle, et il est préférable de réagir comme s’ils ne nous voyaient pas. Une attention particulière aux bus et taxis en ville, les passagers en sortant ne sont pas toujours très attentifs à leur environnement.
Et on l’oublie trop souvent, vérifiez régulièrement la pression des pneus de la moto, ça peut faire toute la différence lors d’un freinage d’urgence. Parlant de freinages, prendre l’habitude d’utiliser les DEUX freins, en toutes circonstances. Je sais, on devient rapidement paresseux et on n’aime pas avoir le pied droit constamment au vent, mais c’est comme le reste, ce qu’on utilise pas s’atrophie. Pour les courbes, on freine avant, maintiens sa vitesse dedans et accélère à la sortie. S’ils le font en course, c’est qu’il n’y a pas meilleure méthode. Parlant de courses, les pilotes regardent toujours où ils veulent aller, pas où ils vont. C’est donc la même chose pour le motard, qu’il soit en scooter ou en R1. Rien de tel que de fixer un obstacle pour aller droit dessus.
Les intersections sont un autre endroit problématique, et les arrêts obligatoires souvent qu’une simple figure de style pour certains conducteurs distraits, prudence donc. Surveillez également les conducteurs venant en sens inverse à l’approche d’une intersection. S’ils regardent droit devant eux, il y a de bonnes chances qu’ils passent leur chemin, mais si le regard et la tête sont tournés vers la gauche, il est tout aussi possible que le véhicule suive la direction du regard, tout ça sans jamais avoir pris conscience de la présence du motard.
Évidemment, si l’attitude des automobilistes était un peu plus courtois et respectueux, pas seulement des motards, mais de tout ce qui roule sur la voie publique, et si je dis automobiliste, c’est parce qu’ils sont la majorité et pour alléger le texte, mais ça englobe toutes personnes ayant le contrôle d’un véhicule.
Et parce que c’est la jungle qu’on affronte à chaque sortie, pas étonnant que l’on soit casqué, ganté, botté et paddé (cette dernière pour les québécois).