Catégorie : Harley-Davidson

  • Damien Hirst spin le Cross Bones de Harley-Davidson

    Damien Hirst spin le Cross Bones de Harley-Davidson

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    Damien Hirst, l'un des enfants terribles, je me corrige (c'est le thème de la semaine), l'enfant terrible et reine mère de l'art contemporain britannique, a barbouillé une Harley-Davidson Cross Bones dans le style de ses «spin painting» pour une bonne cause.
    Le «Project Angel Food» est une initiative visant à servir des repas de qualités aux personnes gravement atteintes par une maladie chronique (un peu dans le style des restos du coeur), dans la grande région le Los Angeles.
    Pour souligner les 20 ans d'existence de la chose, une vente aux enchères regroupant quelques lumières de la scène des arts contemporains du moment, outre Hirst, Jeff Koons, Ed Ruscha et les photographes Taryn Simon et Gregory Crewdson y participent, offrant l'une de leurs oeuvres.

    La Harley de Damien Hirst devra débuté les enchères à 25,000 dollars, mais comme ce crâne en platine incrusté de 8601 diamants  intilulé «The love of God» a atteint les 100 millions en 2007, on peut s'attendre à ce que cette Harley, qui risque de ne plus jamais rouler, soit la plus dispendieuse jamais produite.

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    La nécessité du maillage entre saints patrons donateurs a fait en sorte que ce soit une Harley-Davidson qui sert de canevas, alors qu'un modèle sport avec carénage aurait été visuellement plus intéressant. Mais les constructeurs américains n'ont toujours pas un modèle sport digne de ce nom dans leurs catalogues, et ce n'est pas demain la veille qu'un artiste pourra s'exprimer à son aise sur ce type de machine. Peut-être pour le 50e anniversaire du projet de la bouffe des anges. qui sait!?

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    Spin painting

    Deux entretiens de Damien Hirst avec Charlie Rose, le premier en 2002, et l'autre en 2008.

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  • Harley-Davidson, comme une lettre à la poste

    Harley-Davidson, comme une lettre à la poste

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    Via le blog de Cyril Huze et cet article en particulier.

    Le nouveau directeur des opérations chez Harley-Davidson, Matt Levatich, qui entrera officiellement en fonction le 1er mai, s’est permis une lettre ouverte au réseau nord-américain des concessionnaires H-D.
    Il y dresse les grandes lignes de ce que sera sa philosophie de travail auprès du réseau, tout en y allant des vœux pieux habituels pour toute nouvelle affectation.
    Pas de grande révélation ici (la lettre en VOA ci-dessous), mais tout de même 2, 3 choses intéressantes.

    Il reconnaît d’entrée de jeu que les temps sont difficiles, mais que ce n’est qu’une question de conjonctures défavorables, rien à voir avec Harley-Davidson qui en est victime. Le seul réconfort offert aux concessionnaires est de faire preuve de patience, et que s’ils ont des solutions, il est prêt à écouter. En d’autres mots, c’est arrangez-vous avec vos problèmes, j’ai assez des miens, c’est la jungle en ce moment, que le plus fort survive.
    Son seul engagement est celui de créer du silence (create silence), ce qui dans un pays où le credo est «Loud pipes save lives», le risque d’être mal compris est présent. Son silence réfère bien évidemment au bruit de fond généré par les problèmes du quotidien, mais ça, ce n’est rien de plus que de la tâche ménagère quotidienne, la base d’une saine gestion. Avec 106 ans d’histoire, comme il se plaît à le rappeler, l’intendance du bruit de fond devrait depuis longtemps être affaire classée. Qu’il se soit trouvé un slogan pour le travail qu’il DOIT faire, d’accord, mais rien pour écrire à sa mère, suffisant par contre pour son réseau de concessionnaires.
    Autre point abordé par monsieur Levatich est celui d’une future croissance (to grow and grow profitably). J’imagine qu’il a des chiffres, des graphiques et une boule de cristal, parce que la croissance pour H-D, personne ne la voit venir. Sa base est vieillissante, la génération suivante regarde ailleurs, la division finance croule sous les dettes, car elle a soutenu sa croissance justement par le crédit et que c’est maintenant le temps de payer, et que les nouveaux marchés, les pays du BIC notamment (Brésil, Inde, Chine) n’émergent pas aussi rapidement que prévu.
    La solution, s’il la possède, Matt Levatich la garde pour lui. Hé! Il est celui qui a en sa possession chiffres, graphiques et boule de cristal.
    On lui souhaite quand même bonne chance.

    Dear Dealers, “You hear us say it often – a key reason for the success of Harley-Davidson is our outstanding dealer network, and the passion, dedication and business acumen that you bring to the retail experience as we create customers for life. So, as I begin to prepare to assume my new role as President and Chief Operating Officer of Harley-Davidson Motor Company next month, I wanted to share some brief thoughts on how I am planning to approach working with you—the best dealer network in the motorcycle business, bar none.
    First, I want to express not only how honored and excited I am, but also convey what an awesome responsibility I know it is to lead this legendary 106-year-old company that I have come to love over the past 15 years. And I want to assure you that I will do everything possible to provide for our continued mutual success.
    There’s no doubt that the market is tough right now, and I fully recognize the challenges that you are facing. But I also know that businesses with strong fundamentals, like the Harley-Davidson motorcycles business, can emerge even stronger and more disciplined from environments like this, if time, energy and resources are properly focused. And because I’ve seen the commitment and dedication you have to this business and the Harley-Davidson brand, I am absolutely confident about our long-term future of mutual success together.
    Some of you may recall from when I was the Vice President of P&A in 07 and 08, my belief in working hard to “create silence.” Simply put, “creating silence” means eliminating the noise created by problems—fixing them and delivering results – so that we can all enjoy our mutual success. As we go forward together, my philosophy hasn’t changed. I intend to create silence for you, so in turn, you can focus on taking care of your customers.
    And beyond creating silence, I look forward to doing everything we can to take advantage of the many opportunities that lie ahead for all of us to grow and grow profitably – especially through the great products we produce. Dealer profitability is a vitally important part of the decisions we make throughout the organization and how we go to market. After all, profitability is what enables you to provide the kind of customer experience that is so critical to our value proposition.
    As we get to know one another better, you’ll learn that what drives me is working hard and finding ways to do things better. And in working hard and doing things better, we create space for having fun, which I also believe is critically important. Fun is the payoff, along with financial reward, and there is no better business where this can all come together with power and purpose than ours.
     
    Speaking of hard work and having fun, those are traits that absolutely describe the Motor Company President for the past eight years, Jim McCaslin. I’d like to thank Jim and acknowledge his tremendous contributions to Harley-Davidson and to the dealer network. Jim has worked tirelessly with you to achieve an enormous amount of success and forge a strong partnership based on trust. We all owe Jim our gratitude for his many accomplishments.
    I’m looking forward to building on this foundation to drive future growth, along with Jim in his new role, all of you in the dealer network, our new CEO Keith Wandell and the entire team at Harley-Davidson.
    I begin my new responsibilities on May 1 and my first official duty will be traveling on one of the U.S. Dealer Town Hall circuits. The timing couldn’t be better and I look forward to seeing many of you then, and listening to your thoughts and ideas for making this great business even greater”

    Sincerely, Matt

  • Le mur du son – Top 3

    Le mur du son – Top 3

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    Avec le petit blitz électrique de la semaine dernière, où le seul bruit audible généré par les machines était celui provenant du travail des suspensions, un clac, clac pas vraiment agréable à l’oreille, un petit retour à la tradition s’impose.
    J’ai donc laissé vagabonder mes souvenirs pour retrouver le son que l’on aime tant, celui de ces moteurs à explosion mis en musique par l’échappement.
    Le bruit de l’un est musique pour l’autre, parlez-en aux fans de Metallica, mais le son d’une moto est aussi sa personnalité, qu’elle soit deux temps, quatre temps, V-Twin ou 4 en lignes.
    J’en suis donc arrivé à un Top 3, avec en tête une anglaise, suivi d’une américaine, non, pas celle que vous croyez, et une italienne.

    Première de classe à mes oreilles est la Triumph Scrambler. Le petit bicylindre parallèle de 865 cm3 n’est pas le plus imposant, mais il ne manque pas d’entrain, et avec ces échappements latéraux surélevés chromés, pas ceux d’origine, mais les petits nouveaux pour le hors route, histoire d’effrayer lièvres et mésanges, l’effet est garantit.
    Comme il se doit, ça pétarade à l’accélération comme à la décélération, et je ne pouvais m’empêcher à chaque arrêt de donner des petits coups à la manette des gaz pour l’entendre ronronner.
    En fait, je vais vous dire la vérité, car si le Scrambler est premier, c’est parce qu’à un feu rouge, un type s’est porté à ma hauteur et m’a lancé un «Hé! Steve McQueen» bien sentit.
    Le son du Scrambler était formidable, mais se faire donner du Steve McQueen, ça n’a pas de prix.

    Triumph

    La deuxième place revient à la Victory Vegas Jackpot. Encore une fois, l’échappement d’origine fait place à une version moins civilisée et plus jouissive, mais néanmoins issue du catalogue de la marque.
    Vous remarquerez que mes préférences vont aux sons générés par la compression, où le Victory excelle. Accélérer, c’est bien beau, mais se laisser aller, en matière de son, c’est mieux. C’est comme une vague qui se brise, un soupir, un sanglot refoulé, un rire qui s’étire.
    Victory fait bien les choses, le son est ample et rond, un peu sourd, comme discret et timide, s’excusant presque d’élever ainsi la voix. Contrairement à Harley-Davidson où tout se passe à l’arrêt, avec cette hésitation dans le phrasé, si caractéristique des anciens moteurs, Victory cache son jeu; il faut rouler pour apprécier.

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    Finalement, et sans démériter, c’est un Termignoni qui complète le tiercé. Malheureusement, je n’ai pas d’image de la moto (dont je suis l'auteur), et encore moins le son, me direz-vous, mais il équipait une Ducati GT 1000 Touring, remplaçant seul sur la droite les deux pots d’origines disposés de chaque côté.
    L’air de rien, seul et chromé, ce Termignoni donnait à la petite Ducati des airs de grosse américaine, le panache et le tranchant Italien en bonus.
    Cette moto avec son allure de grand-mère prenait alors un coup de jeunesse incroyable, imposant le respect dû aux vieux os tombés dans la fontaine de jouvence.
    Contrairement aux deux autres qui se bonifiaient grâce au changement, mais demeuraient fidèles à leur personnalité d’origine, la GT 1000 se transformait, devenant une émule de Docteur Jekyll et Monsieur Hyde, douce et dangereuse à la fois, le changement se faisant dès que l’on appuyait sur le démarreur.

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    Mais tout ça est bien subjectif, et vos observations diffèrent très certainement, mais demeure une expérience sonore et sensuelle que tous les moteurs électriques du monde ne pourront jamais offrir.
    Dommage que pour avoir l’œuf (un monde un peu plus propre et respectueux), nous devrons, un jour, tuer la poule.

  • Harley-Davidson – De nouvelles têtes à la direction

    Harley-Davidson – De nouvelles têtes à la direction

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    Messieurs Wandell & Levatich

    Dans environ trois semaines, le 1er mai pour être plus précis, Harley-Davidson aura un nouveau P.D.G.. Il s’agit de Keith E. Wandell, un ancien de Johnson Controls , également de Milwaukee, une compagnie spécialisée dans les solutions pour habitacles d’automobiles, les batteries d’automobiles et l’efficacité énergétique de tours à bureaux.
    Ce monsieur Wandell, bien que directeur des opérations à ses débuts, est un administrateur avant tout, plus préoccupé par le rendement des actifs que des motos. Si des changements de philosophie se produisent chez H-D, seuls les comptables le sauront.

    Plus important, de notre point de vue, celui des motos, est le rapatriement de Matthew S. Levatich, que l’on avait envoyé en vacance en Italie s’occuper de MV Agusta. Il sera maintenant le directeur des opérations chez H-D.
    Le chanceux aura l’odieux d’annoncer de nouvelles mises à pied si le nouveau P.D.G., monsieur Wandell, ne trouve pas la potion magique nécessaire au redressement financier de la compagnie.

    Ce qui ouvre la porte à Enrico d’Onofrio, un ancien de Ducati, mais aussi de Proctor & Gamble Europe, pour la direction de MV Agusta. Il y a deux ans, ce monsieur d’Onofrio, alors chez Ducati, voyait déjà d’un bon œil le rapprochement de H-D et Ducati, pas étonnant donc que l’ascenseur retourne dans sa direction. Son mandat par contre, ne devrait pas être trop tarabiscoté, principalement, c’est de garder la tête hors de l’eau en ne faisant pas trop de vagues, et ce, jusqu’à ce que quelqu’un à Milwaukee sache quoi en faire. Si personne ne trouve, MV Agusta et Cagiva seront à vendre dans 2, 3 ans.

    Le titre des actions de Harley-Davidson (NYSE :HOG) et Johnson Controls (NYSE :JCI) étaient tous deux en léger fléchissement à la bourse de New York, mais il est difficile de savoir si c’est à cause du changement de la garde ou tout simplement une déprime généralisée des marchés, en cette fin de trimestre, amenant tout le monde à la baisse.

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    La Brutale XR 1200

  • Trop tard pour vous refourguer tout le calendrier de Marisa ?

    Trop tard pour vous refourguer tout le calendrier de Marisa ?

    Moto Charmes Marisa Miller April 2009

    C'est la question que je me suis posée après avoir trouvé ce sujet sur le blog Mitolover, dans un topic daté de la fin mars. Mais puisque le taulier de ce blog l'a fait, je me suis dit, pourquoi pas nous… D'ailleurs, ce portfolio n'a de calendrier que le nom. Mais je pense que vous vous fichez pas mal de ne pas pouvoir y cocher l'anniversaire de Tata Simone, vos dates d'exams de fin d'année, ou votre check up annuel chez le toubib pour les quadragénaires. Je me trompe ? Voici donc les mois d'avril jusqu'à décembre de la belle et de la bête du Wisconsin, comme on l'avait titré. Pour ceux qui éprouveraient à la vue de ces photos une soudaine nostalgie pour l'hiver et le début du printemps de l'année en cours, je vous convie à consulter les mois de janvier à mars sur le lien référencé (gros clin d'oeil, puisqu'on a pas droit au smiley, nous les rédacteurs). Des clichés que vous connaissez déjà pour un ou deux, puisque sur le Blog Moto, on commence à faire une (gentille) fixation sur la Californienne. On en oublierait presque le power cruiser de Harley, le très beau – avis perso – V-rod Muscle, qui lui sert d'accessoire. Histoire de faire le lien entre Marisa Miller et l'album du vendredi.

    Moto Charmes Marisa Miller May 2009

    Moto Charmes Marisa Miller June 2009

    Moto Charmes Marisa Miller July 2009

    Moto Charmes Marisa Miller August 2009

    Moto Charmes Marisa Miller September 2009

    Moto Charmes Marisa Miller October 2009

    Moto Charmes Marisa Miller November 2009

    Moto Charmes Marisa Miller December 2009

  • Harley-Davidson et la résistance aux vents latéraux

    Harley-Davidson et la résistance aux vents latéraux

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    Dans son édition dominicale du 21 mars dernier, le New York Times sous la plume de Susanna Hamner publiait un article sur les déboires financiers de Harley-Davidson. Sous le titre «Harley, tu ne rajeunis pas», la journaliste trace un portrait en demi-teinte de l’état financier et commercial du géant de Milwaukee.

    Après avoir assuré sa croissance en inondant le marché avec une production de plus de 300,000 motos l’année dernière seulement, demandé des prix plus élevés pour profiter du boom et offert des prêts sans intérêts pour attirer encore plus la clientèle, Harley-Davidson se retrouve maintenant sur la face cachée de la lune. Avec des chiffres de ventes en déclins, qui voulait une grosse Harley l’a déjà, plusieurs de ses, jadis heureux, propriétaires ne pouvant plus remboursés le prêt contracté auprès de Harley-Davidson Financial Services, service lui-même en difficulté, car les 2,8 milliards de dollars qu’il gère sont empruntés auprès d’institutions financières elles aussi en difficultés, et un H-D qui semble dans l’impossibilité, à moins que ce soit une question de volonté, de séduire une nouvelle génération de motards, peu attiré par les gros cruisers et la mystique rebelle des Hell’s Angels et du film Easy Rider (ne pas croire qu’une série comme Sons of Anarchy représente une quelconque réalité, elle arrive bien après la vague, comme la série The Sopranos sur la mafia arrivait bien après que les films de Coppola et Scorsese en aient vidé toute la moelle), H-D se retrouve à un carrefour plutôt périlleux.
    Le temps presse, et plutôt que de prendre d’importantes décisions, on prépare la passation du pouvoir, laissant ainsi languir un Buell qui du coup cherche à s’émanciper, et un MV Agusta attendant dans ses terres européennes que l’Amérique se décide.

    Et du coup, la seule réponse que Harley-Davidson semble pouvoir donner en ce moment est toujours la même ritournelle, nous avons raison, nos produits sont les meilleurs, ils sont les meilleurs parce qu’Américain, et si vous êtes de bons Américains, vous allez acheter nos produits. Le chantage émotif et le patriotisme ont leurs limites, et encore faut-il en avoir les moyens pour y céder.

    Jim Ziemer, le P.D.G. se retire cette année, tout comme le patron des finances Saiyid Naqvi, qui n’aura pas fait deux ans à la compagnie. La relève de la garde va se retrouver avec d’importants défis à relever, non seulement financier, le titre HOG a perdu 70% de sa valeur en quelques mois (avis aux investisseurs pas trop frileux et patients), mais aussi au niveau de la culture de l’entreprise.
    Le catalogue Harley mérite un renouvellement radical, et il ne s’agit pas de tourner le dos à son fabuleux héritage, mais il ne faudrait pas que ce dernier soit un frein à l’évolution nécessaire pour assurer sa pérennité.
    Le moteur, si je peux me permettre cette facile analogie, de ce changement est déjà dans sa cour avec Buell et MV Agusta. Il n’en tient qu’à lui de les sortir de leur niche et de leur donner tout l’espace nécessaire à leur épanouissement.

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  • En ce mois de mars, un livre en Français dédié au Sportster.

    En ce mois de mars, un livre en Français dédié au Sportster.

    Moto Livre Harley Davidson Sportster

    Il fallait bien un livre de 192 pages, qui plus est mis en valeur par un format de 25 sur 25 cm, pour enfin traiter en Français de cette gamme et de ce petit phénomène de vente. En effet, actuellement, une Harley produite sur cinq est labellisée Sportster par la firme de Milwaukee. Cette moto née en 1957 cubait exclusivement du 883 à l'époque, une cylindrée à laquelle fut adjointe un V-twin de 1100cc, au milieu des années 80, pour passer de nos jours à 1200cc. Une évolution en taille mais également dans les matériaux, puisqu'aux moteurs en fonte des débuts succédèrent les moulins en alu. De nos jours deux blocs cohabitent donc, le 883 et le 1200. Des moulbifs déclinés dans leur versions récentes en XR 1200 et 1200 Low, 883 R, 883 Sportster tout court, le récent 883 Iron, et XL 1200 C, XL 883 C. Pour réparer cette énumération hermétique, sachez qu'à l'exception des XR 1000 et XR 1200, l'ensemble des modèles de cette gamme usent du préfixe XL dans leur désignation. En ajout, le radical S  désigne la catégorie Sport, et C, quant à lui, est pour Custom ou Cruiser. Des différences qui témoignent de l'ubiquité (relative, on reste chez HD !) de cet engin. Une machine qui prouve que l'on peut se faire plaisir et profiter du bicylindre mélodieux (pardon pour le pléonasme), sans forcément avoir à parader au guidon du coûteux Fat Boy. 

    L'auteur, Pascal Szymezak, roule régulièrement sur des bécanes du constructeur américain et s'occupe de la rubrique moto, à la périodicité hebdomadaire, du quotidien Nice Matin. Un journal chez qui on était aller piocher un article sur la nouvelle tendance des locations de particulier à particulier pendant les grèves.

    Son "expertise" en Harley, mot très à la mode actuellement et sorti de son contexte premier, n'est pas à mettre en doute, car ce passionné s'était attelé à la rédaction du fascicule Hachette Moto Collection de la marque éponyme. Quant à l'ouvrage du jour, il est disponible à la Fnac pour près de 42 euros (pas trouvé chez Amazon).

    Via Le Repaire des Motards.

  • Barbie, la motarde

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    Barbie a 50 ans aujourd’hui, une grande dame aux allures d’éternelle jeune fille, mais qui ne manqua jamais d’être de son époque.
    Née de l’inspiration d’une poupée Allemande vue dans une vitrine de Lucerne en Suisse par Ruth Handler, qui fondera plus tard la compagnie Mattel, et nommée à partir du diminutif de sa fille Barbara, Barbie saura incarner génération après génération les désirs et espoirs des petites filles (et certains garçons aussi) du monde entier.

    Qui dit poupée, dit accessoires, la manne est là d’ailleurs, dans l’infini de la personnalisation, et la panoplie de la demoiselle éclectique. Les motos n’échapperont pas à ses caprices, et sa collection ferait l’envie de bien des motards, sauf peut-être pour le choix des couleurs.
    Les héros en moto se retrouvant sur les étagères des magasins de jouets sont légion, mais il fallut une fille pour durer 50 ans.

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  • Les créations publicitaires de Brock Davis pour Harley Davidson.

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    Depuis quelques années, l’agence de Minneapolis Carmichael Lynch, et son directeur artistique B.Davis réalisent des vidéos et des visuels très accrocheurs pour Harley. Des créations originales qui ont sans doute contribué à rajeunir l’image de la firme de Milwaukee, l’un de ses problèmes majeur étant, selon le Time magazine lui-même, le vieillissement de sa clientèle. La première campagne intitulée Build Yours (Construisez la vôtre), représente en trois affiches intitulées Eric Black, Jen Redstripe, et Keith Red, des motos éclatées et dont les parties disséminées finissent par évoquer des visages, toujours jeunes; voire féminin, pour l’un. Le tout est accompagné du slogan "No right, no wrong, just chrome, steel, and endless possibilities". La seconde campagne d’affichage part du principe inverse: des mots écrits à la volée sur une feuille s’agrègent pour dessiner les contours d’un des modèles de la marque. Si vous le pouvez, prêtez attention aux mots employés qui sont sensés présenter la passion qui anime les proprios de la marque (et guider leur achat !). D’ailleurs la catch phrase qui accompagne ces réalisations ne s’y trompe pas: "Your bike says who you are; Start telling your story with Harley Davidson". Certaines de ces pubs ont été repérées sur le site, Trenhunter, Adsoftheworld et advertbox. Advertbox qui nous avait dégoté la publicité, beaucoup moins sobre, de PG pour ses véhicules économes en carburant.

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    Via trendhunter, adsoftheworld et advertbox.

  • Album du vendredi, Daria par Mario et une moto

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    Ce doit être une maladie que cette idée de mettre une fille, généralement plus dénudée que moins, autour d’engins motorisés. La moto, déjà plus nue que moins contrairement à une voiture, joue donc fréquemment les accessoires de luxe.

    Ici, la top Daria Werbowy prend la pose pour Mario Testino dans le Vogue britannique de mars 2009.
    Pour ce qui est de la moto, son anonymat reste entier à part le moteur Harley Knucklehead et le «suicide shifter». Tout éclaircissement sera le bienvenu.

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