Catégorie : Historique

  • Bob Magill, photographe extra

    Magill1 Il y a de ces personnalités qui mériteraient parfois mieux qu’une minuscule place dans l’histoire qui se décline avec un grand H. Bob Magill est de ces phénomènes dont on aimerait lire la biographie, ou mieux encore, voir le film de sa vie avec Brad Pitt en vedette. Passionné par la mécanique et les courses de motos, il les photographia intensivement pendant les années 40 et 50. Encyclopédiste par enthousiasme, il était un fan avant d’être le témoin privilégié d’une époque trop vite révolue. Il abandonna peu à peu la photographie quand, par l’entremise de son employeur d’alors, Rockwell, il participa comme touche-à-tout de génie au programme spatial américain et à sa course vers la lune. Il fut l’un de ces hommes qui, non seulement, vécut à plein le rêve américain, mais il participa pleinement à le forger.

    Décédé en 2005 à l’âge de 87 ans, il aimait toujours épater la galerie en sortant d’un de ses classeurs une image rare d’une Triumph célèbre, ou mieux encore, un portrait d’une jeune Norma Jean Baker. Cet homme, témoin par son piège à œil de tant de légendes, mériterait la sienne.

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    Prenez juste cette image, elle transcende toutes les époques. Bien sûr, il y a des signes qui la datent, mais elle dépasse ça. Ce couple est la quintessence du cool. Un Bruce Weber a fait carrière en essayant de s’approcher d’un tel naturel, évidemment sans jamais vraiment y parvenir malgré son grand talent, mais ça ne s’invente pas, il faut en être.

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  • Mort de Bud Ekins, cascadeur de « La Grande Evasion ».

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    Même si vous avez été nourris seulement aux blockbusters tels que les Fast and Furious, Torque et autres "chefs-d’oeuvres" (sic) du 7ème "art", vous ne pouvez que connaître ces deux scènes d’anthologie d’un cinéma où n’existaient pas encore les fonds bleus (ou verts), et où effacer numériquement un câble de suspension en post-production était évidemment impossible. Je veux parler du saut à la frontière germano-suisse de La Grande Evasion et de la poursuite de Bullitt dans les rues de San Francisco. Son cascadeur, pilote d’exception et grand ami de l’acteur qu’il doubla, vient de mourir. Flashback…

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    1961. Steve McQueen, pour ce qui est seulement son quatrième film, a assez de charisme, de culot et d’idée, pour réussir à faire accepter au réalisateur John Sturges, le principe d’une cavale à moto à travers la campagne allemande. Cavale rocambolesque au cours de laquelle il dérobera, par un astucieux filin placé en travers de la route, la bécane d’un soldat ennemi, endossera l’uniforme nazi, et qui se terminera par un périlleux saut au-dessus des barbelés de la frontière.

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    Plus fort encore, Steve réussira à imposer le pilote pro en motocross qui, pour 1000 $, teint en châtain clair et ramassé sur sa moto (car mesurant 13 cm de plus que lui) le doublera, et devra exécuter une cascade qui étonnamment devra ce terminer par un échec, sur la pellicule en tout cas. Puisque le Capitaine Virgil "Cooler King" Hilts, l’homme aux Chinos et au gant de baseball, se fera finalement capturer.

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    La bécane, justement parlons-en (on n’est quand même pas sur le forum de Première ou de Studio ici, non !?), est une Triumph TR6 de 650cc, (très) maquillée pour ressembler à une BMW R12. Une Anglaise que les deux hommes connaissent bien pour la chevaucher à la ville et surtout à la campagne, puisque c’est avec elle qu’ils participeront aux ISDE (International Six Days Enduro, les championnats du monde d’Enduro) deux ans plus tard.

    Bud Ekins y glanera 4 médailles d’or et une d’argent dans les années soixante à son guidon, et aux côtés de son frère Dave et de Steve… Bud fut également à l’origine du Baja 1000 rally après avoir fait sensation en couvrant la Baja Peninsula (en Basse Californie, la Californie mexicaine) en près de 40 heures sur une Honda Scrambler.

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    Concernant La Grande Evasion, la première tentative de ce saut de 20 mètres de long et de 3,7 de haut (avec une bécane de 180 Kg !) fut la bonne. Plus tard, alors que les assurances refuseront de couvrir le "King of cool" lors des scènes de poursuite en voiture, ce même cascadeur pilotera la Mustang Mach 1 de Bullitt.

    Il officiera aussi lors des cascades de la consternante série télé CHIPs, dans laquelle deux sémillants "officers" au guidon de rutilantes et besogneuses Kawa 900 Z1 (remplacées par des Kawa KZ1000C4 lors de la 3ème saison), Rayban fixées aux yeux, patrouillaient sur les Highways de L.A.

    Puis progressivement, il formera autour de lui, à l’instar de Rémy Julienne chez nous, toute une équipe de cascadeurs professionnels, et travaillera dans le milieu du cinéma jusqu’en 1996, dans sa 66ème année. Il occupera également des rôles, en tant qu’acteur cette fois, dans des films tels que L’Expert avec Sly Stallone et la belle Sharon Stone (pour les amateurs et je sais qu’il y en a). Il fut nommé au Motorcycle Hall of Fame ainsi qu’au Off-road Hall of Fame, pour avoir participé, entre autres, sur un Baja Bug* à la première Baja 500 en 1973.

    Doit y’avoir de sacrées arsouilles là haut avec son ami de toujours qu’il vient de rejoindre.

    Bud Ekins. 11 Mai 1930 – 6 Octobre 2007

    R.I.P

    *à l’origine, le Baja Bug (bug pour "insecte") est une petite Coccinelle surboostée, avec une garde au sol de 4×4, participant aux "Baja", courses très populaires et très disputées aux USA et au Mexique. Certains de leurs pilotes participent et ont participé à des rallies-raids internationaux dont le Dakar avec un certain succès d’ailleurs, tel que cette année Robby Gordon sur son Hummer H3, qui s’est fait une (mauvaise) réputation en raison de sa férocité en course et de sa manie de pousser (littéralement) ses concurrents, pour faire de la place sur les pistes africaines, comme s’il était encore sur son Baja Bug (qui n’ont pas d’avertisseur sonore).

    credit photos: La MGM

  • XL 1200N ou Nightster, nouvelle Harley présentée à Paris

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    Pour une fois intéressons-nous aux artifices marketing. Les puristes de Harley-Davidson, mais aussi les fondus de courses, auront de suite remarqué la référence de cette "photo-constructeur", comme on dit: Un hommage à son glorieux passé, et une célébration toujours renouvelée des victoires de Ben Campanade et Babe Tancrede, en 1939 et 1940 aux 200 miles de Daytona. La marque plus que centenaire (!), née en 1903, est donc bien décidée à fêter les 50 ans du Sportster et a présenté ses nouveaux modèles au salon du deux-roues.

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    Une marque qui a toujours veillé jalousement sur son héritage, essayant même sans succès de protéger par brevet la mélodie unique de son moteur, au milieu il est vrai de constructeurs japonais piochant gaiement dans tout ce qui faisait son succès, tout en l’améliorant, l’authenticité en moins.

    Malgré les échecs consécutifs du 1000 XLCR Cafe Racer et du XR 1000 qui aurait pu la refroidir et lui laisser gérer tranquillement ses gammes depuis les années 80, Harley-Davidson est une marque qui se renouvelle bien plus qu’il n’y paraît, contrairement à une idée reçue et surtout tenace. Que ce soit en interne avec l’apparition de nouveaux modèles, le partenariat avec Porsche dans la conception du moteur du superbe V-Rod, les modèles Touring récemment dotés de l’ABS, l’injection électronique* et une alarme "main libre".

    Ou par croissance externe avec le rachat de Buell dont elle était le fournisseur des V-twin de Sporster, qu’Erik, ancien ingénieur de Harley-Davidson, et son équipe, retravaillaient en vue de produire leurs roadsters.

    Pour 2007 les modèles adoptent une boîte 6 vitesses sauf pour les V-rod et les Sportster, dont le Nightster qui nous occupe, qui restent à 5 vitesses.Belle livrée que celui-ci d’ailleurs: fourche, moyeux, jantes, guidon, commodos, protège-courroie et instruments, tous délaissent les chromes et adoptent la couleur noire. Ce qui n’empêche pas d’avoir le choix parmi de nombreuses versions bicolores.

    La forme goutte d’eau du réservoir est souligné par un liseret très tendance qui personnellement me fait penser au Triumph America et au regretté Speedmaster. Les Sportsters, best-sellers de la marque (non ce n’est pas la gamme des Softail genre Fat Boy qui se vendent le plus) ont d’ailleurs été développés à l’origine pour concurrencer la marque anglaise.

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    Le moteur est, sans surprise, un Evolution bicylindre en V quatre temps, refroidi par air et cubant du 1200cc monté sur silent blocks (une technologie d’Erik Buell, le revoilà), pourvu d’une alimentation par injection électronique (qui améliore la régularité du couple et la consommation). Il est commandé par une boîte à cinq vitesses donc, et dont la transmission secondaire est assurée par courroie crantée, tradition éprouvée oblige, le tout dans un cadre étroit et agile: un mélange de classique et de moderne.

    Petit aparté, vous avez remarqué comment le refroidissement liquide donnait paradoxalement des moulbifs moins "pleins", à l’oeil, que ceux refroidis par air avec leur petites ailettes maximisant les surfaces de contact ?

    Enfin bref, revenons à notre cheval. Il est peut-être un peu tôt pour aborder la partie cycle, mais admirez les soufflets de fourche dont la présence contribue au style néo-rétro de l’ensemble.

    La fourche justement, modèle hydraulique non réglable à l’avant, et deux amortisseurs à ressorts concentriques à l’arrière réglables en précharge. Tandis qu’au niveau du mordant, un disque à étrier deux pistons (pareil à l’arrière mais avec un seul piston) devrait lui faire définitivement perdre cette réputation de freinage de savonnette associé à tort aux Harley.

    …Un peu comme les Italiennes auront eu beaucoup de mal à se débarrasser de leur mauvaise réputation en matière de fiabilité et les Anglaises, de leur surnom dépassé de "pisseuses d’huile". Tout ce petit monde ferait mieux de réserver leurs critiques aux Chinoises… mais je m’égare.

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    Admirez le pneu arrière de 150 mm, superbement dégagé et mis en valeur par les feux (fait exceptionnel ce sont des LEDs, quand je vous disais que Harley se modernisait) et la "license plate" latérale. Mais ne rêvons pas cette plaque d’immatriculation n’est pas homologuée en Europe, bien dommage, ça avait une sacrée gueule.

    Cependant, comme on l’a déjà dit, ce modèle ne fait pas dans le chichi: Une superbe ligne d’échappement superposé (avec silencieux), des roues rayons en acier, mais pas de repose-pieds plateaux, de barre de protection moteur, ou de cache-étrier. Pas de quoi donc frimer face aux Dyna Glide lors des HOG (rassemblement annuel des amateurs et proprios de la marque), mais c’est ce style épuré qui à mon avis fait tout son charme.

    Le rêve Harley est (relativement) accessible, puisqu’il est proposé pour 9995 € en version noire, rajoutez 500 € supplémentaires pour les robes bicolores. D’ici peu, j’essaierai de vous pondre un sujet sur la Night Rod et sur la mythique WLA 750, la jeep des motos, tout ça avec une pincée de dragster. "Stay tuned" !

    *dans ce dernier cas, l’injection est plus une obligation qu’une innovation. Avec Euro 3, elle est depuis 2006 nécessaire pour que le modèle soit homologué, quitte à faire bondir les puristes, adeptes du "carbu". Ce sont ces mêmes normes qui ont rendu l’homologation des moteur refroidis par air diablement difficile à l’heure actuelle. Sans compter l’application, retardée elle aussi, de la norme Euro 4… Autant vous dire que le moulin à refroidissement liquide de la V-rod, à mon avis, préfigure l’avenir des moteurs de la marque, et ceci dans un futur proche (4-5 ans).

  • Coupes Moto Légende

    Cml07affiche Les 26 et 27 mai 2007 vous pourrez assister sur le circuit de Dijon-Prenois à la 15ème édition des Coupes Moto Légende. C’est un des plus grands rassemblement européen de motos classiques. Depuis 1993 sur le circuit de Linas-Montlhéry, les Coupes Moto Légende sont dévenues le rendez-vous international de la moto classique. Elles sont organisées tous les ans au mois de mai sur le circuit de Linas-Montlhéry jusqu’en 2003, puis sur le cicruit de Dijon-Prenois.
    Vous pourrez y voir plus de 1000 motos dont certaines de Grand Prix pilotées par les champions d’époque. Vous aurez aussi la possibilité de découvrir les nouveautés des constructeurs et des équipementiers, de voir les stands et les professionnels du village marchand.

    Sachez que l’entrée sera gratuite pour les moins de 12 ans mais aussi pour les conducteur d’une moto d’avant 1965 au guidon de sa machine.
    Au niveau de l’animations, vous aurez aussi droit à des concerts dans la paddock principal ainsi que la remise des trophées le dimanche 27 à midi.

    Tarifs:
    Entrée deux jours (tarif unique) : 21€
    Tarif réduit pour les 13-18 ans : 15€

    Ouverture des caisse à 8h30
    Démonstrations sur la piste de 9h à 19h

    Prévente billets:
    France Billet : 0892 692 694 ou www.francebillet.com
    Magasins FNAC/Carrefour/Géant Casino

    Pour plus de renseignements:
    Tel. 01 60 71 55 15
    www.coupes-moto-legende.fr

  • Route 66 en Harley-Davidson?

    Route66 Après l’article sur le tour de Corse, je suis allé voir du côté du pays de l’oncle Sam s’il n’y avait pas des organismes qui permettaient de louer des motos pour traverser les Etats-Unis d’Est en Ouest en empruntant la mythique route 66.
    Pour rajouter un peu plus d’authenticité, il faudrait pouvoir traverser cette route à bord d’Harley-Davidson.
    C’est du côté d’American Motors Travel que j’ai trouvé des packages correspondant à la recherche.

    Deux solutions sont proposées, en "Accompagné" c’est-à-dire avec huit autres motos afin de bénéficier de l’esprit de groupe (les dates de départ sont fixes) ou alors tout seul (mototours avec dates de départ variables) avec dans les deux cas, le road-book déjà établis avec les hotels réservés.
    Le séjour dure 15 jours et 13 nuits avec les arrêts figurant sur la carte ci-dessous.
    Les prix : 4350€ en accompagné contre 3710€ en solo pour le pilote et 2140€ contre 1610€ pour le(la) passager(passagère).
    Ces prix comprennent les billets d’avion, les hôtels et la location d’une Harley-Davidson de 1450cc (pas de précision quand au modèle).

    Un peu cher mais c’est un peu le prix pour vivre le mythe de la route 66.
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    Source: American Motors Travel
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  • Trophée Coluche 2007

    Affiche_2007 Vous habitez Paris et ne savez pas quoi faire ce week end? Sachez que sur le circuit Carole, il y a la 13è édition du Trophée Coluche organisé par la Team Banlieue Nord. Vous assisterez à des courses de Sides Cars anciens et modernes ainsi qu’à une course de moto anciennes (avant 1980) et un baptême de side de route est prévu à midi. C’est donc une occasion de découvrir ou simplement regarder ces engins tout en faisant une bonne action.
    Rappelons que ce trophée a été crée par Isabelle Diot du Side Car Club Français afin d’aider financièrement les "Restos du Coeur".
    Sachez que le prix de l’entrée est reversé aux "Restos du Coeur" et que lors de la session 2006, 4500€ ont été reversés pour 1500 spectateurs.  C’est un résultat en hausse par rapport à la session 2005 qui a permis de reverser 3200 € pour 1200 visiteurs.
    Le prix de l’entrée sera de 5€ et l’entrée sera gratuite pour les moins de 12 ans.

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    Source : www.cybermotard.com

  • Burt MUNRO: Le Motard sur grand écran

    5_4Voici une toile ou un DVD à classer comme incontournable dans la panoplie du motard type.

    L’histoire rocambolesque du néo-zélandais Burt MUNRO a ainsi été immortalisée sur pellicule par Roger DONALSON. Et le personnage n’est pas joué par n’importe qui. Comme pour réhausser encore la figure emblématique de l’individu, c’est Anthony HOPKINS lui même qui revêt le cuir de Burt MUNRO.

    Une belle histoire d’Amour entre l’Homme et sa machine, puisque ce pilote décédé en 1978, s’est échiné pendant pas moins de cinquante sept ans à faire évoluer son Indian.

    Tout ça pour devenir le duo incontournable des lacs salés, à la recherche de la V-max la plus élevée. Et, de fait, Burt MUNRO a réussi à entrer dans la légende avec un record de 293,73 km/h officialisé en 1967.

    Une vraie tranche de vie rafraichissante pour ces journées estivales chauffées à blanc. Et pour mettre l’eau à la bouche, voici la bande d’annonce…

    SOURCE: www.worldsfastestindian.com

  • CONFEDERATE B91 WRAITH: Unique en son genre

    Confederate_b91_wraith02_1  Du côté de BIRMINGHAM, on compatit à la douleur des gens fortunés qui ne s’y retrouvent guère dans les productions de MILWAUKEE, n’apprécient pas les engins sortis de BORGO PANIGALE alors que HOLLISTER’S BIKES, c’est du dandy déplacé. Fort heureusement, pour ces inconsolables, il y a CONFEDERATE, qui a ajouté une machine infernale à ses propositions iconoclastes…

    Confederate_b91_wraith01Déjà, il y avait la F131 Hellcat. Maintenant, il y aura aussi la B91 Wraith. Un V Twin de 1 600 cm3, 120 ch et vogue la galère dans un style dépouillé et néo-rétro, qui ne fera pas oublier, néanmoins, le ticket d’entrée: 44 000 euros

    SOURCE: www.motoblog.it

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  • NEANDER MOTORS: Ceci est un diesel

    Neanderdiesel1Les Allemands de NEANDER MOTORS viennent peut être d’ouvrir sérieusement la voie de la moto au diesel.

    Ce type de motorisation vient de faire tomber un tabou, celui du sport automobile de haut niveau, avec une victoire au MANS. Voici qu’il s’attelle à conquérir une nouvelle citadelle, le deux roues. Et cette réalisation permet de penser que la mission n’est guère impossible…

    NeanderdieselNEANDER MOTORS n’est pas peuplé de gens illuminés mais de personnes très sérieuses. Ce moteur diesel, ils l’ont fabriqué eux-mêmes, suivant les contingences de la moto. Pas de vibration et encombrement minimum ? Voila leur twin mazouté de 1 400 cm3, servi avec une transmission à six rapports, en guise de réponse.

    100 ch, un couple de 200 Nm délivré à quelques 2 600 tr/mn, et le 0 à 100 en quatre secondes. Cette perf, grâce à un turbo intercooler salvateur. Le filtre à particules est au programme. Reste le poids: 310 kgs, avec les pleins.

    Neanderdiesel4Cette moto sera produite en seulement soixante exemplaires que seuls des privilégiés pourront se payer. Certes. Mais elle se veut aussi comme le début d’une catégorie mazoutée. 220 km/h et une conso de 4,5 l au 100, ça peut effectivement faire réfléchir.

    Il reste à renverser les préjugés, car au niveau de l’aspect, le pari est déjà presque gagné.

    SOURCE: www.neander-motors.com 

  • MUGELLO DUCATI: Les raisons des couleurs

    634_r06_capirex_actionLes DUCATI GP6 se sont présentées sur la grille de départ du MUGELLO dans une superbe livrée néo-rétro, à la fois sobre et chaleureuse. Même les lettres DUCATI avaient retrouvé leurs caractères d’antan.

    Pourquoi cette démarche ? Pas seulement parce qu’il fallait marquer le coup à la maison, comme beaucoup d’autres pilotes transalpins l’ont fait dans leurs catégories respectives ce week-end là. Dont ROSSI lui même.

    Pour DUCATI, il fallait aussi commémorer, comme il l’avait déjà fait en 2001 lors de l’épreuve SBK d’IMOLA. Voici les raisons… 

    Minichamps112scaleducati996superbike2001 En 2001, en effet, Troy BAYLISS arborait une moto grise en lieu et place de sa 996 habituellement rouge. L’occasion, alors, de célébrer la victoire de Paul SMART aux 200 miles d’IMOLA.

    Pour le MUGELLO, il s’est agît de se féliciter des 80 ans d’existence du blason, de se rappeler qu’il y a 60 ans, la première moto voyait le jour, et que la distribution desmodromique souffle ses 50 bougies.

    Comme tout ça se passait en même temps que le TT sur l’île de MAN, l’occasion était trop belle de présenter la GP6 aux couleurs de la 900 SS qui l’avait enlevé en 1978 avec Mike HAILWOOD.

    On a le sens de la fête à BORGO PANIGALE.

    SOURCE: www.motograndprix.it