Le Blog Moto relaie actuellement des contributions d’étudiants fort doués, puisqu’après le documentaire très esthétique de People On Wheels sur la passion du circuit en Grèce, voici Norton Commando Transformers, vu sur MCN. Ce projet mené à bien par Steve Twist de l’université de Bournemouth dans le cadre de son Bachelor of Arts, a nécessité huit mois de gestation, de sa conception à sa réalisation effective. Et on le voit, le moulbif de 750cc, malgré quelques à-coups vite réglés par le mécano, fonctionne parfaitement. Pour en revenir au film, on le sait, dans ce second opus, le clou du spectacle (j’ai du mal à appeler cela un film), est un gigantesque unicyle des Decepticons. Mais pour cela je vous renvoie aux articles traités par Jacques, car c’est un sujet garanti 0% Megan Fox. Oh et puis non, vous avez bien raison, voici des photos de la belle lors du tournage, issues de DVDrama. Oui je sais, à l’exception de ses bottes, c’est hors sujet, purement inutile et gratuit. Ne me remerciez pas. En attendant, on se prend à rêver d’une Norton 961 flambant neuve dans une suite. Pour de « vrai ».
Catégorie : Insolite
François ne badine pas avec le mot side-car.
Là où certains constructeurs se contentent de greffer une cage à poule, un siège de salon, voire un simple roller à une moto, c'est plus de dix mille heures de travail, pendant plus de dix ans, et quinze mille euros de dépensés qu'il aura fallu au Stéphanois François Knorreck pour obtenir un vrai side-car. Tellement réussi que l'on se demande un court instant qui de la moto ou de la voiture peut bien motoriser l'autre ! Et puis on se penche sur les photos du moulin Laverda, un trois pattes de 1000cc… La vue de dessus révèle d'ailleurs les trois échappements contrastant avec le rouge de la carosserie. Qu'il ne nous en veuille pas mais on voit dans la partie moto non seulement de la Laverda RGS, mais aussi l'héritage de la Honda NR, du moins pour sa partie "autoporteuse". Glorieuse comparaison, cette moto était en avance sur son époque, c'était même une vitrine technologique, un rêve d'ingé. Admirez la sellerie, finie à la main pour le siège passager, dont l'habitacle prend de l'extérieur des airs de Lambo ou de "Fefe".
Seul l'emblème rappelle son auteur: un K accollé à un F inversé. Avec un petit côté bricolage-bien-de-chez-nous parfois, car si le feu avant est issu d'une Kawa 1000 RX, les feux arrières ont été récupérés sur une Citroën Xantia. Source: Bike EXIF.
Ducati dans le prochain Terminator
Rien de mieux pour vendre des motos qu'une bonne exposition au cinéma. Dans le prochain Terminator, c'est la marque italienne Ducati qui remporte la palme avec sa participation à la fabrication des méchantes motos et en exposant son gentil Hypermotard…
Dans ce film le futur est pire que le pire de vos cauchemars. Pire que Mad Max.
Les motos n'ont plus besoin d'humain pour se diriger mais des canons pour contrôler leur inclinaison dans les virages et leurs trajectoires. Elles n'ont même plus de selle et sont pilotées à distance par le très méchant ordinateur de Skynet qui en veut beaucoup aux humains.
Serons nous sauvé par la Ducati Hypermotard ? Réponse le 3 juin au cinéma
ZX-10R 2T, 250 cv à la roue arrière
Trouvant la puissance de sa sportive limitée même en full-power, un nostalgique américain de la grande époque des moteurs 2 temps a fait appel au préparateur australien Two-Stroke Shop pour réaliser la moto de ses rêves: une hypersportive "verte" équipée d'un moteur 2T démoniaque…L'enseigne Two-Stroke Shop (TSS) est située en Australie, elle est dirigée par Steven Rothwell et Wayne Wright, un ex ingénieur en GP500 et MotoGP.
Les deux amis n'aiment pas du tout les moteurs dans le genre 1000 cm3 4 cylindres en ligne 4 temps. Après de nombreuses réflexions les philosophes de TSS ont décrétés que les moteurs 4 temps sont "faibles, obligés de tourner à haute vitesse pour offrir leur puissance maximale, castrés par des courbes de puissance et de couple quasiment plates par rapport à leurs cousins 2T de même cylindrée…".
Leur meilleur argument commercial est d'une clarté absolue quant à leur religion: "Si une moto ne part en wheeling à bas régime sur le 4ème ou 5ème rapport, ce n'est pas une moto sportive…".
Visiblement hantés depuis leur enfance par des rugissements de Yamaha TZ750 les ingénieurs fous de TSS ont réussi l'exploit d'échanger le moteur d'origine d'une Kawasaki ZX-10R, qualifié de "creux des pieds à la tête", pour un moteur 2T 3 cylindres réalisé par leurs soins.
Ce moteur fait maison cube 1098 cm3, 3 cylindres de 366 cm3, et développe une puissance mesurée de plus de 250 cv à la roue arrière pour un régime moteur de 9500 tr/mn. Le couple passe du simple au double sur cette préparation spéciale, appelée TSS1100GP, avec une valeur de plus de 20 mkg…
Le moteur permet même au passage de réduire de plus de 25 kg le poids total de la moto. Avec plus de 250 cv à la roue arrière et un poids de seulement 165 kg le rapport poids puissance se rapporte plus à un avion de chasse qu'à une moto. Une machine aux performances de MotoGP à portée de main (chéquier) du grand public.
TSS a aussi une autre machine totalement folle à proposer, la RS500GP. Une Aprilia RS250 équipée d'un moteur 2T de 500 cm3 conçu à partir de l'accouplement de deux blocs de Honda CR250…
A titre de comparaison avec une 600 hypersport dernière génération cette RS500GP dispose d'une puissance de 115 cv mais surtout d'un couple supérieur de plus de 30% à n'importe quel régime moteur. Encore une fois c'est le poids total de la machine qui en profite avec un allégement de plus de 35 kg sur la balance par rapport à l'anorexique Aprilia RS250 d'origine. Un châssis d'Aprilia RS250 avec un moteur de 115 cv et un poids de moins de 105 kg, la sportive ultime ?
Sur toutes les préparations proposées par la maison australienne les blocs moteur sont intégralement revus et notamment les transferts et autres lumières d'échappement des cylindres qui sont complètement redessinés. Si vous êtes fan de moteur 2T vous serez content d'apprendre que TSS peut vous fournir n'importe quelle préparation imaginable à partir de n'importe quelle machine de série.
Two-Stroke Shop propose ainsi une gamme complète de moteurs 2T, jusqu'à une cylindrée de 1176 cm3 pour un bicylindre et jusqu'à 1725 cm3 pour un tricylindre.
Pour les pilotes les plus fous un bloc moteur 4 cylindres 2T de 2200 cm3 est disponible, pesant moins de 70 kg et développant plus de 500 cv sur leur banc… Malheureusement TSS n'a pas encore trouvé de volontaire au suicide pour essayer cette version, même en ligne droite.
Cet été TSS proposera une moto destinée aux sentiers battus et aux grands espaces, dérivée d'une Yamaha WR450 et équipée du même moteur 500 cm3 2T de plus de 115cv de la RS500GP… 115 cv pour un poids de 108 kg, le rodéo risque d'être violent dans les bosses pour le dos, voir impossible du tout…
Tous les moteurs peuvent fonctionner avec d'autres carburants et notamment l'alcool pur avec un rendement augmenté de plus 10%. N'hésitez pas à aller faire un tour sur le site de TSS, vous y apprendrez que si quelqu'un pouvait trouver un carburant vraiment écologique les moteurs 2T reviendraient sur nos routes aussi vites qu'ils en ont été bannis…
Espérons que les employés de TSS ait le temps de nous envoyer d'autres vidéos avant d'être internés par le Ministère des transports australien…
Au guidon j’applique la loi de Murphy, le fringant nonagénaire.
Selon Wikipedia, la loi de Murphy est un principe empirique énonçant que si quelque chose peut mal tourner, alors cette chose finira infailliblement par mal tourner. Mon avis est qu'elle est tout aussi bien la devise des fatalistes que celle des personnes prudentes et prévoyantes, car en amont ou en aval de la faute, cette norme trouve à s'appliquer. Murphy est aussi le nom de ce retraité de quatre-vingt dix balais, qui a pris le mauvais virage après avoir acheté son journal et s'est retrouvé sur l'A27, une autoroute anglaise à six voies du West Sussex, comme le précise Jalopnik. Après 800 mètres, un conducteur de camion d'une entreprise des ponts et chaussée, James Dunne, a réussi à le convaincre de se garer sur le côté, sur la bande d'arrêt d'urgence. Il a ensuite appelé la police locale et a ramené le véhicule du suicidaire pilote à son propriétaire. Le poussif scooter électrique Marathon de Stanley Murphy n'a sans doute eu aucun mal à respecter la limite de 70 mph (autour de 110 km/h) sur ce grand axe routier. La tentative réussie du conducteur est la démonstration ultime que le tout-électrique ne peut pas se passer du moteur thermique. Surtout avec ces dangereux délinquants à casquette. Source Daily Mail.
Un classieux side-car V8 rat-bike russe. Rayer la mention inutile.
Profitez-en amis arsouilleurs et pistards, vous ne verrez pas souvent de véritables pneus carrés. Et cette fois, ce n'est plus une croustillante métaphore pour décrire le "tarmo" précautionneux ou craintif qui ne met jamais son tréteau sur l'angle. J'espère que les plus sensibles d'entre-vous, fans de belles bécanes briquées, ont pensé à récupérer un sac vomitoire auprès de leur hôtesse préférée. Car ce qui va suivre relève du jacky-beaufisme le plus hardcore. Je ne sais trop comment prendre la chose, je ne sais même pas comment qualifier et classer la bête. L'idée de récupérer un V8 de BAR pour en faire un 2RM n'est pas nouvelle. Mais le côté power rat bike des premiers stades (dernières photos) est original, à défaut d'être plaisant. Puis vient la transformation en side-car. La rat bike avec cette livrée devient drag(-ster) queen. En fait, la tête de fourche dotée de ce petit saute-vent discret et de bon goût, couleur violette, me fait penser à un dragon. Oui, c'est ce qui me vient à l'esprit, un dragon mécanique. Alors si vous le voulez bien, allons voir Elliott et faisons le tour du monstre. Mais avant, signalons que nous avons trouvé ce portfolio sur English Russia, site qui nous avait donné le monument aux motards morts en Ukraine.
La moto chez soi bis
Comme suite au sujet d’il y a quelques jours sur la maison accueillante pour les motos, un deuxième projet, Japonais toujours. Moins spectaculaire au niveau de la forme, cet immeuble par le bureau Love Architecture Inc, est une boîte, rien qu’une boîte, avec encore ces quartiers que nous, occidentaux, peuvent trouver propices à des accès de claustrophobie.
Mais le principe est le même, entrée au niveau de la rue avec accès pour la moto, ou une moitié de Smart, et espace partageant certaines commodités comme ici une salle d’eau. C’est quand même pas mal, se prélasser dans son bain et admirer son «engin» du même souffle, ça, c’est du propre.
La moto chez soi
Être au Blog Auto, un sujet pareil n’aurait pas sa raison d’être, imaginez, des appartements avec des garages pour auto, quelle révolution!
Mais ici, on est au Japon, et l’espace urbain y est étriqué. Toutes les solutions sont donc bonnes pour le maximiser, comme favoriser l’utilisation de la moto à partir de l’architecture.La particularité de ce projet par Nakae Architects Inc. est la place faite aux motos, qui occupe tout l’espace du rez-de-chaussée de l’édifice de 3 étages en forme de U stylisé.
Chaque résidence se décline sur 3 paliers, la moto partageant la surface allouée avec certains appareils essentiels à notre domesticité moderne. Les lieux semblent spartiates, pour la photogénie des images sans doute, à moins que les motards japonais soient peu enclins au chaos du quotidien. Le sol semble étrangement tout aussi immaculé, c’est donc vrai que les motos japonaises n’ont pas de fuites!?Barbie, la motarde
Barbie a 50 ans aujourd’hui, une grande dame aux allures d’éternelle jeune fille, mais qui ne manqua jamais d’être de son époque.
Née de l’inspiration d’une poupée Allemande vue dans une vitrine de Lucerne en Suisse par Ruth Handler, qui fondera plus tard la compagnie Mattel, et nommée à partir du diminutif de sa fille Barbara, Barbie saura incarner génération après génération les désirs et espoirs des petites filles (et certains garçons aussi) du monde entier.Qui dit poupée, dit accessoires, la manne est là d’ailleurs, dans l’infini de la personnalisation, et la panoplie de la demoiselle éclectique. Les motos n’échapperont pas à ses caprices, et sa collection ferait l’envie de bien des motards, sauf peut-être pour le choix des couleurs.
Les héros en moto se retrouvant sur les étagères des magasins de jouets sont légion, mais il fallut une fille pour durer 50 ans.Album du vendredi, la vie en rose
Malgré tous les périls et embûches auxquels le motard est confronté dès les premiers tours de roue sur sa moto, l’agressivité et l’insouciance des autres utilisateurs de la route, sans parler de l’état des voies publiques elles-mêmes, rien ne peut effacer le sourire (même intérieur) et extirper le plaisir de glisser au-dessus de tout ça.
La liberté absolue, pour le commun des mortels, c’est en moto qu’elle se trouve. Il est vrai que de se retrouver en apesanteur dans l’espace avec une vue imprenable de la Terre, on est proche de l’apogée de l’absolue, voler est pas mal non plus (dans les airs, pas une bijouterie), encore faut-il en avoir le contrôle, parce qu’être passager d’un gros porteur est plus stressant et inconfortable qu’autre chose.
Mais en moto, on retrouve ce sentiment initial de liberté ressenti lors de nos premiers pas, de nos premiers tours de roue en tricycle où notre univers prend enfin de l’expansion. Et plus encore, lors de la maîtrise de l’équilibre en vélo, où littéralement, le monde se retrouve à notre portée.
Ajoutez-y un moteur, la griserie de la vitesse et ce jeu avec nos limites et celles de la machine, et vous avez là une sacrée recette. Tellement, qu’il vient d’être prouvé qu’être motard garde jeune et futé. Une étude japonaise a démontré, après avoir suivi une vingtaine de motards dans la quarantaine et cinquantaine, que ceux qui utilisaient leur moto quotidiennement performaient mieux à des tests cognitifs, que ceux qui laissaient la moto au garage et lui préféraient l’auto, le vélo ou le métro. Les motards seraient non seulement plus vifs d’esprit, mais aussi plus efficace et heureux.
Ce n’est pas la première fois qu’on le dit ici, le bonheur c’est deux roues et un moteur, et maintenant, on en a la preuve.