Nos voisins transalpins du Motoblog.it ont publié des photos de la reine des sport GT légèrement rebâtie par un préparateur américain malheureusement très inspiré. Admirez le travail: tout est repeint d’un superbe dragon blanc sur fond bleu jusqu’à la bulle aéro, l’admission d’air forcée et les gardes-boues avant et arrière. Un conducteur pas très partageur, vu la présence du capot/dosseret de selle. Reste à savoir où passent les plus de 175 chevaux de la version (libre) originale…
Le hasard de mes pérégrinations quotidiennes m’a amené dans un voyage dans le temps. D’abord, ce film réalisé par un importateur tchèque des motos Indian au début du siècle dernier. Amateur de cinéma, il réalisa cette pub improvisée à Daytona en 1920. Remarquez le revêtement de la piste, en fine lamelle de bois. On peut voir ce film ici, sur MySpaceTV.
Et puis, cette nouvelle image du BatPod, criant de réalisme. Batman, The Dark Knight sort sur les écrans nord-américains le 18 juillet 2008. En fouillant un peu, j’ai trouvé quelques autres images de la bête, la moto, il va sans dire, pas le type dessus. À propos, c’est le cascadeur français, Jean-Pierre Goy qui a la lourde tâche de rendre crédible l’engin, c’est à dire réussir à le faire rouler droit le temps de la prise.
Etonnant ce que l’on trouve sur Flickr de temps en temps. Alors que j’uploadais des photos pour les partager avec mes proches hier, je suis tombé avec un peu de chance, sur ces spectaculaires images du crash de Catalunya en 2006, ressorties de derrière les fagots comme l’on dit chez nous. La course s’était alors jouée dès le départ, les Ducati de Sete Gibernau et de Loris Capirossi se touchant au premier freinage. Emportant la Honda n°33 de Marco Melandri dans la chute.
Alors que la photo suivante nous montre Dani Pedrosa et John Hopkins tracer de façon irréelle sur le gravier au milieu d’un carnage de carénages écarlates.
Un des tournants du championnat à n’en pas douter, les pilotes impliqués dans cet accident ne participeront que de façon sporadique aux Grands Prix suivants ou alors s’en avoir retrouvé leur meilleur niveau: la clavicule gauche brisée de Sete précipitera par exemple sa retraite en novembre de la même année.
Valentino Rossi remportera l’épreuve, un faux semblant car le strike barcelonais permettra à un Nicky Hayden très solide et régulier d’accentuer son avance au classement avant son couronnement final.
Pour la majorité des motards, demeurer sur deux roues sans rien casser est le but à atteindre. Mais pour d’autres, la gravité semble une ennemie à laquelle tout est bon pour tenter d’y échapper. Le Lyonnais Julien Dupont est un de ceux-là. Avec son Trial, il quitte la montagne et débarque en ville, mais l’idée est la même, l’obstacle n’est pas là pour être contourné, mais surmonté, au propre comme au figuré. Quitter le sol, faire en sorte que ce fragile instant où la moto est suspendue entre ciel et terre semble une éternité, tel est la finalité du geste.
Et pourtant, à l’autre bout du spectre, d’autres casse-cou avec la même idée de légèreté en tête prennent des moyens diamétralement opposés. ici, la lourdeur du processus est l’amie à satisfaire. Autant le Trial est poids plume, autant les GSXR, Ninja et autres Buell Lightning sont lourdes en comparaison, mais c’est d’une caresse des doigts, parfois même sans y toucher que la magie du spectaculaire opère.
La rue est le terrain de jeu par excellence, c’est là que tout commence. Et ça ne date pas d’hier. Car ce vidéo datant de 1938 et montrant certains membre du Westside Motorcycle Club d’Eugene en Oregon, faire sur la voie publique ce que bien d’autres font toujours aujourd’hui. Le style a évolué, mais la base est là.
Ce sont les jeux du cirque, et il y a toujours une bête à mater. Parfois c’est elle qui mord, mais quand elle obéit…
Deux vidéos, celui par qui la vague déferla aux États-Unis avec Wink 1100 pour DMX, et la récupération commerciale avec enthousiasmes pour caméra seulement par Buell.
Histoire de réchauffer un peu cette pauvre Yamaha, se les gelant, bien seule dans son banc de neige, quelques images de motos prévoyantes. Le style bête sauvage est assurément à la mode, ce qui ne semble pas être la moindre des extravagances. Ouvrons avec ces deux Vénus à la fourrure, mais pour poursuivre sur une note plus culturelle, vous trouverez ici certains extraits du roman de Leopold von Sacher-Masoch, «La Vénus à la fourrure», et pour qui aime lire avec un peu de musique, «Venus in furs» du mythique Velvet Underground.
Je l’avais déjà remarqué hier, cette Yamaha les pattes dans la neige, mais comme on annonçait une jolie petite tempête pour aujourd’hui, j’espérais bien qu’elle y serait encore. Et voilà ce qui arrive quand on mène une bonne vie, on est récompensé. J’ai eu ma photo, mais il y en a un qui risque de perdre sa moto. Bonne nouvelle pour les touristes que cette tempête, les forfaits motoneiges ne risquent pas d’être annulés, ce qui contraste avec l’hiver dernier, alors qu’en janvier il n’y avait pas encore de neige et que certains motards endurcis roulaient toujours malgré le froid.
Dans la sur-utilisation des motos, ou surexploitation devrait on dire, certains pays asiatiques me sidéreront toujours, sans mesquinerie aucune. Se déplacer au guidon dans quelques unes de ces contrées relève de l’art (oui art, j’y tiens) de transformer une "rougne" en convoi exceptionnel. J’espère pour ces pourceaux qu’ils sont déjà morts. Avec son casque jet, en voilà un au moins que cette campagne ne vise pas.
Nous apprenions en milieu de semaine qu’une entente hors cours (c’est-à-dire un gros chèque) était intervenue entre le célèbre cascadeur Evel Knievel et le producteur et rappeur Kanye West. Au cœur du litige était la vidéo de la chanson «Touch the sky», ou l’on peut voir le chanteur personnifié un cascadeur s’apprêtant à faire le saut au-dessus du Grand Canyon. De plus, le personnage dont on peut voir le nom sur la porte de sa roulotte se nomme Evel Kaynevel. Les références étaient donc directes et sans équivoques, d’où poursuite de la part d’Evel Knievel.
Mais bon, les avocats se sont rencontrés, les récriminations misent sur la table et comme nous sommes en Amérique, et qui plus est dans le domaine du Show-business, l’argent a parlé. Et avec un nombre suffisant de zéros avant le point, il n’y a pas de situations qui ne trouvent sa solution.
Evel Knievel est très certainement un des plus célèbres cascadeurs qui soit, et plus remarquable encore, a été de réussir à y survivre. Au sommet de sa gloire au début des années 70, il multiplia les cascades à fort potentiel d’émerveillement. Mais sa fortune suivit la même courbe que sa motocyclette lors de l’un de ses sauts, et il dut déclarer faillite dans les années 80. On peut tout de même imaginer qu’avec l’entente conclue cette semaine, ses vieux jours sont assurés.
Après la dernière en date, même pas le temps de vous ressortir un florilège de ses déclarations fracassantes envers son coéquipier Nicky Hayden, je me demande d’ailleurs si son "dépassement-strike" d’Estoril la saison précédente ne suffit pas (oui on y revient toujours, ça peut être lassant, mais c’est tellement parlant). Car la riposte ne s’est pas faite attendre, lassé de ces pleurnicheries, un internaute américain a lancé un site avec des Tshirts, sweat, tasses et casquettes très personnalisés…
Pour 22, 12 ou 13 $ vous pourrez afficher votre haine (ou peut-être désamour, comme moi) de Mini Dani alias Titanium Dani.
Je ne pense pas qu’il faille en aller jusque là, mais comme beaucoup j’en ai assez d’entendre un pilote surprotégé gémir sans cesse, jusqu’à demander maintenant à avoir un box séparé comme Valentino chez Yamaha (ce qui là se justifie pleinement, les montures de Lorenzo et de Vale n’étant pas chaussées des mêmes pneumatiques), se plaignant de voir Hayden trop regarder ses réglages.
Si vous suivez la Formule 1, cette attitude très espagnole de jalouser ses réglages-que-c’est-moi-qui-fait-les-meilleurs doit vous rappeler quelqu’un. Nicky est certes beaucoup plus besogneux et moins doué que l’Espagnol mais il fait preuve de qualités humaines bien plus grandes, ne s’est jamais plein de sa bécane et encore moins de ses pneumatiques (ce que Jean-Philippe Weber, directeur de Michelin compétition n’a pas manqué de souligner).
Alors qu’en coulisses Rossi et Pedrosa oeuvraient pour un manufacturier unique, il y a encore quelques mois de cela (par unique il faut comprendre Bridgestone).
…Et jusqu’à preuve du contraire, l’Américain reste surtout le seul champion du monde à piloter pour le HRC en MotoGP.
Il n’y a pas si longtemps, parlant de la Mito 125, l’on me rappelait que les 2 temps modernes avaient délaissé les mauvaises manières et se rachetait une conduite en matière de rejets. Et bien, je vous ai déniché une méchante machine qui ne se cherche pas d’excuses, et crée par Roger Goldammer de Kelowna en Colombie-Britannique pour une série télé américaine. La Colombie-Britannique est située à l’extrémité ouest du Canada, je précise pour qui croirait avoir à faire avec une ancienne colonie britannique victorienne quelque part en Amérique du Sud. C’est la même chose, mais en Amérique du Nord. Qualifiée de Californie du Nord, la vallée de l’Okanagan qui accueille la ville de Kelowna est maintenant reconnue pour ses vignobles.
Délaissons maintenant la géographie pour revenir à l’ingénierie si vous le voulez bien. L’ExperiMental, comme dans n’ayant pas toute sa tête, d’où l’emphase sur le M majuscule, parce que traiter quelqu’un de mental, c’est le traiter de fou, l’ExperiMental donc est un 2 temps de 250cm3. Le moteur de SuperKart a vu ses cylindres et vilebrequins mis en tandem pour plus de puissance et de traction. Ce petit monstre ne tient pas en place, ayant poussé une pointe jusqu’à 205 km/h, ce qui est pas mal sans l’aérodynamisme des SuperKart qui eux, avoisinent les 250 km/h.
J’oubliais, il est à vendre, un mince 150,000 $ ou 100,000 €, une aubaine.
