Catégorie : MotoGP

  • AMA Superbike, Spies champion

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    Photos Brian J. Nelson

    C’est donc officiel, l’appel logé par Mat Mladin concernant sa disqualification lors des deux manches du Championat AMA Superbike au VIRginia International Raceway pour l’utilisation d’une pièce mécanique non conforme a été rejeté. Ce qui avec seulement deux manches à disputer dans ce championnat, confirme Ben Spies comme champion 2008, son troisième titre de suite.

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    Et si les pièces du puzzle tombent en place dans cette affaire, ce n’est pas encore le cas quant à l’avenir de Spies pour 2009. Rizla Suzuki, avec qui il disputera dans quelques jours le  Grand Prix d’Indianapolis, à confirmer son duo actuel de pilote pour une autre saison, et à moins de l’ajout d’une troisième monture, c’est ailleurs qu’il devra faire son nid.
    La rumeur l’envoie partout et nulle part, la plus persistante étant une place payée par de l’argent américain chez Honda Gresini, alors que d’autres le voient en WSBK avec Ducati.
    Pour les uns, c’est un futur champion du monde, pour d’autres que de la poudre aux yeux, et même sa maman qui ne le quitte pas d’une semelle qui serait insupportable faisant avorter des ententes.

    Alors comme c’est tout et n’importe quoi, on devrait au moins attendre à ce week-end américain, une annonce devrait y être faite. Sinon?

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  • Sete Gibernau, une classe à part, voire même une classe en dessous.

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    Chose promise, chose due. Voici une courte biographie subjective de Sete en MotoGP, que l’on voit ici avec son ex-femme, le mannequin Esther Cañadas, dans le paddock chez Ferrari, en 2007. Pour ceux qui ne connaissent pas Gibernau, c’est "juste" un grand pilote capable techniquement de tenir tête et de rivaliser avec le(s) plus grand(s). Mais, il faut bien l’avouer, nettement inférieur dans la guerre des nerfs livrée avec Vale. C’est ce que confirma la seconde partie du championnat 2005 lors de la manche de Jerez. Après cette manœuvre, normale, risquée ou limite, à vous de voir, du leader italien, l’Espagnol s’effondra psychologiquement, peu aidé il est vrai par sa monture, terminant la saison sans victoire. Triste pour quelqu’un baignant dans le monde de la moto depuis son enfance. C’est même une prédisposition génétique, une sorte d’atavisme pour celui qui n’est autre que le petit-fils du fondateur des marques Montesa et de feu Bultaco, bien connues des amateurs de trial et d’enduro.

    Ah ce fameux moment de Jerez, avec sa foule très hostile à l’égard de Rossi, pilote fantastique et redoutable. Redoutable, mais pas forcément coupable. Cependant cette victime expiatoire, à portée (de voix) du public ibérique, est trop belle pour ne pas la conspuer.

    Car, même si on ne le voit pas au premier coup d’œil, Vale doit composer avec un chattering, un dribble de la roue avant, et il place presque le pied au sol lors du passage en courbe (comme parfois ça lui arrive). C’est pour cela que gêné par sa propre monture, je ne pense pas qu’il y ait intention de nuire, même s’il sort nettement de sa ligne.

    On a parfois comparé la rivalité Rossi – Gibernau à Doohan – Criville, l’aîné espagnol ayant du mal à exister dans l’ombre tutellaire du pilote surdouée de cette époque, et tant que son flamboyant concurrent était présent. A ceci près que Sete Gibernau ne remportera probablement pas de titre mondial contrairement à Alex Criville en 1999, depuis l’annonce officielle de sa retraite, où il se réclamait d’une certaine lassitude et ne souhaitant pas courir uniquement pour l’argent. A moins qu’en 2009… mais le récent choix d’Hayden compromet (euphémisme) ses chances, du moins sur la selle de la Ducati officielle.

    Concernant les deux rivalités Michael Doohan – Alex Criville et Valentino Rossi – Sete Gibernau, la guerre était intense entre ces deux hommes de deux générations différentes, on en a un exemple dans cette victoire millimétrée en 1996 à Brno et dans ce chassé croisé en tête à Phillip Island en 2004.

    Mais on pense surtout à l’incident du Qatar de cette même année. Max Biaggi et Valentino Rossi avaient fait nettoyer leur grid position en vue d’améliorer la traction de leurs pneumatiques sur la piste, pratique à peine tolérée. Le team Gresini de Gibernau, ainsi que Repsol Honda, déposèrent pourtant une réclamation, et obtinrent gain de cause, reléguant Vale en fond de grille, avec sa rancœur, soupçonnant Sete d’être l’instigateur de cette manœuvre, malgré les dénégations constantes de ce dernier.

    Depuis lors Rossi jura que l’Espagnol ne gagnerait plus de course, et s’y employa, ce qui peut expliquer aussi en partie l’incident de Jerez en 2005 ou du moins l’absence de remord de Valentino au sujet de cette manœuvre.

    Allez, encore une louche de Phillip Island 2004 avec le dernier tour mais en caméra embarquée cette fois.

  • Nicky Hayden sera le coéquipier de Casey Stoner chez Ducati en 2009.

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    Je me demandais quand est-ce que je ressortirai cette "superbe" photo de Nicky Hayden félicité par sa mère pour sa troisième place en qualifs à Laguna Seca cette année. Le second transfert de l’été m’en donne l’occasion et je ne vais pas m’en priver. C’est donc lassé des dysfonctionnements internes du HRC et de la place de lieutenant qui lui était dévolue auprès de son ennemi intime Dani Pedrosa, que le Kentucky Kid part épauler l’Australien Stoner en 2009. Un jeu de chaises musicales amorcé par le départ de Marco Melandri, auteur d’une saison catastrophique chez les rouges. Livio Suppo ne cache pas sa satisfaction pour ce deal, l’Américain ayant encore de beaux restes au guidon: "Au début de sa carrière en motoGP, Nicky a roulé avec Rossi, puis avec Pedrosa, nous pensons qu’il sera le meilleur partenaire pour Casey". Il faudra cependant attendre Misano dans cinq jours ou Indianapolis à la mi-septembre pour que l’annonce de l’association du champion 2006 et de son successeur soit officialisée.

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    En parlant de 2006, quelle est loin cette image, quelle est loin cette joie de le voir l’emporter dans la dernière manche de la saison: Hayden l’a fait, un peu comme Vale lui-même avait pu grapiller quelques points et devenir leader (de huit points) au championnat du monde à l’issue du GP d’Estoril, c’est grâce à sa volonté, sa régularité et un concours de circonstances que le Kid du Kentucky est devenu champion à Valence.

    Lui, que l’on disait fébrile face à l’enjeu, c’est pourtant la légende vivante qui a craqué. Mais rassure-toi Rossifan (dont je fais aussi partie, si, si), la catégorie reine de la moto a connu de belles passe d’armes entre un grand champion et son dauphin comme les rivalités Surtees/Liberi, Lawson/Gardner et Agostini/Read. Et l’histoire a su faire la différence entre chacun des deux, comme le prouvent les échecs de Hayden depuis son titres. Et ce même si un titre reste un titre, surtout quand il est acquis, comme ici, avec la manière, à la dernière course ("à vaincre sans péril, etc., etc.").

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    A bien y regarder, cela s’était en fait joué d’un souffle à Estoril, 2/1000 èmes de secondes séparant Toni Elias du Doctor, quelques centimètres sur la piste. A l’instant où Rossi serre la main de Hayden (on a jamais cru à un passage de témoin à l’époque) l’Italien peut donc s’en vouloir, car s’il l’avait emporté au Portugal, se retrouvant mathématiquement avec le même nombre de points qu’Hayden à la fin du championnat, Vale aurait finalement été sacré champion car en tête au nombre des victoires.

    Et depuis ce titre, plus rien. Ou pas grand chose, du moins par rapport à son prestige passé et en comparaison des besogneux du fond de grille. Car pour un pilote qui a goûté pendant un temps très court aux superlatifs, tout est relatif.

  • Sete Gibernau de plus en plus pressenti chez Ducati.

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    Sur cette photo de Manu Fernandez de l’AP, Sete Gibernau, tout sourire, signe des autographes pour ses fans à Montmelo. Pourtant près de quatre mois plus tard, un mercredi 8 novembre 2006, le pilote annoncera sa retraite du MotoGP. Ce n’était sûrement qu’une parenthèse. Car même si Marco Melandri a été confirmé par Ducati Marlboro pour le Grand Prix de République Tchèque à venir, on s’amorce progressivement vers une titularisation de l’Espagnol pour la deuxième partie de la saison en cours. Le vice-champion du monde 2003 et 2004 a une nouvelle fois chevauché la GP8 sur le tracé du Mugello, et ce, pendant deux jours, la semaine dernière. Un signe qui ne trompe pas: chaussé de gommes de qualification, Sete a réussi un temps inférieur de 1 »5 à celui de Melandri lors des dernières qualifs du GP d’Italie.

    Ce chrono de 1’48 »9, lui aurait permis d’occuper  la troisième ligne sur la grille. On reviendra dès demain sur les temps forts de la carrière en MotoGP de l’Ibère.

    Source: AFP. Crédit Photo: Associated Press.

  • Jay Leno roule les RR

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    Les vedettes en sont folles, mais bien peu se montre à son bras. Une exception, Jay Leno qui s’est vu remettre une D16RR des mains du patron de Ducati pour l’Amérique du Nord, Michael Lock.

    Jay Leno est cet humoriste et animateur de télé surtout connu comme le successeur de Johnny Carson à la barre du «The Tonight Show». Mais les amateurs de 2 et 4 roues le connaissent surtout comme le passionné de belles mécaniques, neuves et anciennes.

    Son site internet «Jay Leno Garage» est plus visité que celui de son émission de fin de soirée. En 2001, il vendait aux enchères une Harley-Davidson autographiée par les invités de son Talk Show, pour venir en aide aux victimes des attentats du 11 septembre, atteignant la somme de 360,000 $ (230,000 €). Il répétait le geste en 2004 suite au Tsunami de l’Océan Indien récoltant 810,000 $ (515,000 €), et quelque temps plus tard, pour venir en aide aux sinistrés de l’ouragan Katrina à la Nouvelle-Orléans, la Harley-Davidson autographiée atteignait le 1,550,000 $ (1 million €).

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    Prenons la route avec Jay Leno, mieux que Tom Cruise, pas de secrets avec monsieur Leno.

  • Laguna Seca Moto GP, la faute à Tom Cruise

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    L’acteur américain Tom Cruise était l’invité de l’équipe Ducati en ce week-end Californien, et comme tout ce qu’il touche en ce moment se transforme en schnoute, Casey Stoner n’aura pu résister plus que 24 tours avant que l’effet Cruise ne le rattrape. Bien sûr, Valentino Rossi, vainqueur au final de cette manche américaine, y est également pour quelque chose, mais on aime l’idée de mettre ça sur le dos de la star.

    Revenons aux choses sérieuses et à ces 24 tours de cette première manche en terre américaine. Des plus zélés auront sans doute compté le nombre de fois où Rossi et Stoner se sont échangé la tête, mais la manière est beaucoup plus intéressante que les statistiques. Casey Stoner sur sa Ducati avait la vitesse de pointe, lui permettant de passer Valentino Rossi en ligne droite, mais le pilote Yamaha, intraitable en courbe, reprenait son bien au freinage. Et ce fut ce jeu du chat et de la souris pendant 24 tours, jusqu’à ce qu’une «erreur» de Stoner à un freinage l’envoi dans le gravier, lui faisant perdre un bon dix secondes et tout espoir de recoller au meneur avant le drapeau à damier.

    Ces derniers huit tours en solitaire de Casey Stoner n’auront pas suffi à calmer son tempérament, car il s’en prit à Rossi, l’accusant d’avoir freiné plus tôt, l’obligeant à faire l’écart fatal pour éviter la collision. Allégation réfutée par Rossi, parlant d’une course agressive, mais propre. Un peu plus tôt dans le parc fermé, Rossi tendant la main à Stoner avec ces mots :«Superbe course!», Stoner répliqua : «Non, c’est pas la manière!», ce à quoi Rossi rétorqua : «C’est ça la course Casey!», Stoner ajoutant avant de tourner les talons : «C’est ça la course? On verra bien!».

    Espérons, mais pas trop, que les esprits auront le temps de s’aérer un peu pendant la pause estivale. La suite promet donc, puisque 25 points d’écart entre les deux coqs n’est en rien un gouffre insurmontable, et le suspense devrait dure jusqu’à la fin de la saison.

    Chris Vermeulen monte sur la troisième marche du podium, où après un peu d’action avec Nicky Hayden et Andrea Dovizioso dans les premiers tours, se contentera du paysage comme compagnon pour le reste de la course. Randy de Puniet, après un départ laborieux fera une honorable sixième place.

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    Photos Brian J. Nelson et Panoramic

  • Laguna Seca, les cartes de Ben Spies

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    Photos Brian J. Nelson

    Ben Spies joue son avenir ce week-end à Laguna Seca, c’est du moins ce qu’il doit se dire, avant d’entreprendre la double tâche du Moto GP et de l’AMA Superbike sur Suzuki.

    Au guidon de la GSX-R1000 numéro 1, ce sera la victoire ou rien. Il doit asseoir sa domination de belle manière, histoire de clairement démontrer aux décideurs de Moto GP que sa place est définitivement dans la cour des grands.

    Heureusement pour lui, la concurrence en AMA Superbike est assez limitée, mais à sa place, je porterais une attention spéciale à Jamie Hacking (le petit barbu sur les podiums à la gauche de Spies et Mladin) plutôt que sur son coéquipier. Mladin ne laisserait pas échapper la victoire si on la lui offrait, mais il ne devrait pas trop forcer la mise à Spies. Hacking cependant, participe, lui aussi, à la double fête avec Kawasaki, et il ne veut pas moins qu’impressionner la galerie. Le Superbike, c’est bien beau, mais c’est comme le droit, l’important, c’est d’en sortir.
    Hacking vise donc Spies dans les deux programmes, mais Ben Spies sait qu’une seule victoire dans sa série ne sera pas suffisante, il doit aussi être impressionnant dans l’autre.

    Sa cible sera le chef de clan Rossi, (Et plus prosaïquement dit, Spies déclarait en conférence de presse qu’il espérait faire au moins le premier tour devant Rossi. Supposant une meilleure place sur la grille grâce à sa parfaite connaissance du circuit.) laissant les jeunes loups faire le spectacle à l’avant. A moins bien sûr que le chef ne retrouve son panache, qu’il semble perdre et retrouver plus ou moins régulièrement cette saison. Dans ce cas, Spies devra oublier l’idée de cible et se concentrer sur le projectile que sera sa GSV-R numéro 11.

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  • Libération brosse un portrait de James Toseland en mélomane averti.

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    Loin des attentes du public anglais pour son nouvel (et seul réel) espoir dans la catégorie reine depuis Barry Sheene, c’est un double champion de Superbike féru de musique sous différentes formes que dépeint Dino Dimeo pour le quotidien Libération. Que ce soit au clavier de son Steinway (photo) comme dans son groupe de rock maladroitement – ou malicieusement, c’est selon – rebaptisé Crash. Ironique pour un champion dont le dernier grand prix à domicile, couru à Donington pour nos frenchies de Tech 3, ne s’est pas déroulé sans fausse note (vidéo). Oui elle était facile à faire celle-là, mais c’était irrésistible.

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    Pour celles et ceux, les anglophiles de préférence, qui veulent aller plus loin que cet article "Le piano mécanique", bien documenté et écrit mais parfois un peu convenu, voici un sujet encore plus copieux du Telegraph sur deux pages, d’où est d’ailleurs tiré cette photo: "James Toseland from grand prix to grand piano", mais ce papier est un peu moins récent lui (daté du mois de mars).

  • Les umbrella girls ont couvé du regard le rookie à Donington…

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    Oui cela s’appelle de la contre-programmation comme disent les chaînes de télés entre elles, Assen étant passé, et le GP anglais remontant à plus d’une semaine. Mais vu les photos, j’espère que vous ne nous en voudrez pas. Et puis ça nous permet de voir un personnel en uniforme qui n’importunera pas le motard imprudent. Avec elles vous êtes sûrs et certains de garder votre papier rose, couleur qui devrait même virer à l’écarlate en raison de leurs charmes que l’on espère 100 % naturels.

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  • A Donington, le jouvenceau Scott Redding bat un record de précocité.

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    Retenez bien ce nom, car on en a certainement pas fini d’en entendre parler: âgé d’à peine 15 ans et demi (on dit comme ça pour les pitchous, non !?), le pilote Blusens Aprilia est le plus jeune vainqueur d’une épreuve 125cc de tous les temps. Il s’est imposé "à la maison", en s’autorisant qui plus est un tour d’honneur, le drapeau de l’Union Jack en main. La course s’est en fait résumée à un cavalier seul (une diligence ?) des deux hommes de tête: Andrea Iannone et le jeune Britannique dans sa roue, deux leaders qui occupaient déjà les avant-postes sur la grille de départ. La situation se dénouera d’elle même avec la chute sur un lowside de l’Italien, ouvrant une voie royale à son poursuivant direct, à six tours de l’arrivée.

    Il met ainsi fin à une série noire de 451 courses sans victoire en 125cc pour le Royaume Uni, et s’offre également, en passant, le meilleur tour en course avec un chrono de 1’38 »704.

    Cet inespéré succès rejette malheureusement un peu dans l’ombre la spectaculaire remontée de la 20ème place du leader du championnat Mike Di Meglio qui sur son Ajo Motorsport, aura dû effacer le rookie Marc Marquez, aussi dans sa quinzième année et qui finira troisième.

    Sans esprit de polémique, on peut y voir là un petit clin d’œil que se paie involontairement le Toulousain, en s’intercalant ainsi entre ces deux adolescents, lui qui en est déjà à sa sixième année en 125. A noter la chute du pilote hongrois et champion en titre Gabor Talmaczi, nul doute que, connaissant son fighting spirit, il reviendra plus fort.

    Pos  Rider                Team                       Time

    1.  Scott Redding        Blusens Aprilia Junior     41:39.472

    2.  Mike di Meglio       Ajo Motorsport             +   5.324

    3.  Marc Marquez         Repsol KTM 125cc           +   5.806

    4.  Sergio Gadea         Bancaja Aspar Team         +  13.990

    5.  Simone Corsi         Jack & Jones WRB           +  16.855

    6.  Tomoyoshi Koyama     ISPA KTM Aran              +  17.181

    7.  Joan Olive           Belson Derbi               +  18.014

    8.  Takaaki Nakagami     I.C. Team                  +  18.222

    9.  Sandro Cortese       Emmi - Caffe Latte         +  18.404

    10.  Bradley Smith        Polaris World              +  18.891

    11.  Esteve Rabat         Repsol KTM 125cc           +  18.976

    12.  Michael Ranseder     I.C. Team                  +  28.269

    13.  Randy Krummenacher   Red Bull KTM 125           +  28.347

    14.  Raffaele De Rosa     Onde 2000 KTM              +  29.403

    15.  Lorenzo Zanetti      ISPA KTM Aran              +  35.763

    16.  Jules Cluzel         Loncin Racing              +  35.868

    17.  Stevie Bonsey        Degraaf Grand Prix         +  38.158

    18.  Nicolas Terol        Jack & Jones WRB           +  42.766

    19.  Dominique Aegerter   Ajo Motorsport             +  42.924

    20.  Stefano Bianco       S3+ WTR San Marino Team    +1:06.296

    21.  Robin Lasser         Grizzly Gas Kiefer Racing  +1:10.158

    22.  Pere Tutusaus        Bancaja Aspar Team         +1:10.905

    23.  Louis Rossi          FFM Honda GP 125           +1:29.269

    24.  Robert Muresan       Grizzly Gas Kiefer Racing  +   1 Lap

    25.  Hugo van den Berg    Degraaf Grand Prix         +   1 Lap

    26.  Lee Costello         Vent-Axia                  +   1 Lap

    27.  Roberto Lacalendola  Matteoni Racing            +   1 Lap

    Not classified/retirements:

         Rider                Team                        On lap


         Andrea Iannone       I.C. Team                     20

         Stefan Bradl         Grizzly Gas Kiefer Racing     19

         Matthew Hoyle        SP Racing/Mackrory            15

         Connor Behan         Connor Behan Racing           15

         Paul Jordan          KRP                           15

         Alexis Masbou        Loncin Racing                  6

         Luke Hinton          Buildbase/Knotts               5

         Gabor Talmacsi       Bancaja Aspar Team             2

         Pablo Nieto          Onde 2000 KTM                  1

         Danny Webb           Degraaf Grand Prix             1

    FASTEST LAP: Redding, 1:38.704 on lap 15

    source du clssement: autosport.com