Catégorie : MV Agusta

  • Forza Agusta !

    Lionel_bergeron_mvagustaAllez… Encore un p’tit chouïa de règlages… Il faut tout juste tourner un p’tit peu la BTR un poil à gauche… Là. A peine. Ok, là c’est d’aplomb ! C’est good ! Touche plus à rien, mon gars… Dans le team TGS,  on a (enfin !) fini de gonfler les 1000 cm3 d’une MV Agusta F4 d’un bel amour-passion pour la noble mécanique. Avant de décréter l’état d’urgence.

    Et à Chalon-sur-Saône, dans une Saône-et-Loire engoncée dans l’hiver, on joue maintenant les chronos. Qu’on soit pilote ou mécano, ou plus humblement fan, dont la moyenne d’âge aguiche la trentaine…

    Certes, les perspectives d’un prochain 19 mars sont encore bien lointaines. Mais terriblement proches… Affreusement, même… Surtout que ce jour-là au Mans, on ouvrira le Championnat de France Open de vitesse, millésimé 2006. Mais bon. Impudence rime bien avec confiance… D’autant qu’un engin pareil, dans son rouge flamboyant agrippé à 180 cv, ça peut facilement tutoyer les 300 km/h quand ça part à l’assaut d’un circuit.

    Une MV Agusta en compet’ ? C’est bien la première fois… D’habitude, ce genre de Ferrari à deux roues s’encanaille plutôt avec des passionnés qui font bon goût de son prestige. Alors, la rêver dans un calendrier d’épreuves, prétendante à un joli titre de « Miss France », il fallait oser…

    Portée par un carré d’indéfectibles potes (une dizaine, autant d’acteurs de l’ombre), TGS, l’écurie bourguignonne encore toute jeunette, a eu l’audace d’y croire ; pour ne jamais renoncer au plein investissement. Investissement en patience et en temps (il faut parfois consentir l’incontournable sacrifice…) pour déjà engranger dans le bas de laine les quelque 20 000 euros qu’ont exigé l’acquisition et la préparation de l’engin dans son carmin diabolique.

    A Lionel Bergeron (26 ans, nîmois de coeur), combinaison grise et casque bleu vont aujourd’hui comme un gant. Il n’a pas la grosse tête ! Mais quand il s’entraine sur ses terres, à Nîmes Ledénon ou à Alès, il sait crier « Gard ! »

  • MV AGUSTA BRUTALE R: Le rai de lumière.

    8_3Avec MV AGUSTA, c’est à chaque fois la même chose. A croire que ces gens sont des éternels insatisfaits. Cent fois sur le métier ils n’ont de cesse de remettre leur ouvrage. Ils sont devenus les spécialistes de la déclinaison d’une matrice que d’aucuns trouvaient pourtant à sa présentation exempte de tous reproches. Oui mais chez MV AGUSTA, on ne boit pas de ce vin là.   

    Regardez la F4 S. On ne compte plus les retouches qui la rendent à chaque fois plus aboutie. Qu’importe les tergiversations sur le taulier, chez MV, on cogite et on s’agite. Reste que, parfois, on est rattrappé par la réalité d’un monde froid aux connexions obscures qui font tomber des nues. L’histoire de cette BRUTALE R en est l’illustration…   

    1_9Avant d’aborder les questions qui fâchent, un descriptif exhaustif de la bête.

    Il s’agît d’une 910 qui aurait décidé de paraître encore plus méchante en se fardant d’un noir des plus profond qui ne fait que mieux ressortir des dessous symbolisés par un couvre-culasse d’un rouge sulfureux. D’intimidante, la BRUTALE devient dominatrice et appelle à la liaison dangereuse.

    Les jantes sont spécifiques, des Marchesini, alors que le freinage s’affirme, cette fois, par des disques de 320 mm. Le tout versus radial, et c’est justement ce point qui achoppe…

    7Les autorités italiennes n’en pince pas pour ces radiaux et tergiversent quant à l’accord de la fiche d’homologation. Pendant ce temps, la R attend, elle, son sésame pour débouler dans nos rues. Comme quoi, rien n’est simple en ce bas monde.

    Voyons le bon côté des choses; ça laisse encore un peu de temps pour persuader le banquier d’avancer les 20 000 euros nécessaires pour l’enfourcher…   

    SOURCES: www.motoplanete.com et www.motards-online.com

    ILLUSTRATION: Constructeur.

  • MV F4 VELTRO: la reine des superlatives

    F41000veltroChez MV-AGUSTA, on ne fait pas dans la demi-mesure ni dans la production de masse. On fait dans l’exceptionnel, l’inaccessible, et ce, dans tous les domaines: de la machine au tarif.

    La gamme de l’artisan italien est ainsi faite et, pour ceux qui douteraient encore de sa philosophie, voilà qu’il décline dans une folle version de plus sa F4 1000 S, qu’il a baptisé, pour l’occasion, VELTRO…   

    3_8VELTRO n’est pas un nom inconnu de l’autre côté des Alpes puisqu’il désignait, en son temps, un avion qui composait des escadrilles de chasse. L’évocation a donc une connotation un tantinet guerrière, ce dont se font parfaitement l’écho les caractéristiques de cette F4 qui, à bien y regarder, s’apparente plus, en fait, à un missile.

    Voici l’hypersportive: 190 ch, 170 kgs et 57 300 euros pour la version "Strada", soit une version civilisée, parce que l’autre, la version course, c’est 159 kgs que vous aurez entre les cuisses après vous être délesté de 74 000 euros.

    307 km/h, fourche et monobras oscillant en alliage de magnésium, amortisseur arrière réglable avec deux vitesses de rebond issu de la F.1, roues en aluminium forgé, freinage radial "Brembo Racing", carénage en carbone…   

    4_4On croyait pourtant avoir tout vu avec les déclinaisons TAMBURINI et SENNA. Seulement 23 exemplaires de la VELTRO seront produits, sur commande.

    SOURCE: www.motosportives.com

  • MV AUGUSTA: Retour à la case départ.

    Augustamv2La marque MV AUGUSTA, qui était tombée dans le giron malais de PROTON, se retrouve de nouveau orpheline après que son nouveau et éphèmére propriètaire ait décidé de s’en séparer. Il faut dire que le blason d’Asie du Sud Est n’est plus d’une santé aussi florissante que cela, perdant de grosses parts sur son propre marché automobile, et cherchant toujours une fusion avec le neutron VOLKSWAGEN pour se relancer…    

    AugustaPour ce qui est du label transalpin, c’est, en quelque sorte, un retour aux sources, puisque PROTON a cédé pour un euro symbolique ses parts au groupe italien GEVI Spa. L’affaire n’est néanmoins pas aussi goûteuse qu’elle n’y paraît de prime abord, puisque la corbeille ainsi laissée se trouve, d’abord, remplie par les quelques 107 millions d’euros de passif. Ce n’est pas rien, et les usines satellites CAGIVA et HUSQVARNA commencent à avoir des sueurs froides.

    Ces mouvements ne sont pas anodins lorsque l’on connaît le poids de PROTON. Par ailleurs, il faudra être attentif sur ce que l’on espère ne pas être une réaction en chaîne dans le milieu des petites marques élitistes qui ont vu arriver dans leur capital les capitaines de l’automobile. Ainsi, il se dit, déjà, que TVR aurait finalement renoncé à ses projets BENELLI…   

    SOURCE: www.rubbermag.com   

  • MV-Agusta F4 1000 S Senna

    Mvagusta_f4_1000_senna_1Vous en avez rêvé, MV-Agusta l’a fait ! Après la sublime F4 750 Senna voici que le constructeur italien de moto haut de gamme nous ressort une série spéciale déclinée de sa F4 1000 S : la F4 1000 S Senna. Comme sa petite sœur, la 1000 Senna reprend la décoration noire et rouge caractéristique de la lignée. Toutefois, si on observe bien les deux versions on aperçoit quelques petites différences puisque là où la 750 arbore des jantes rouges, la 1000 se contente de jantes polies mais acceuille en échange une selle rouge en Alcantara. Le carénage reste très proche mais se distingue ici par un traité bicolore noir/gris du plus bel effet. Je ne connais pas encore les caractéristiques techniques et les détails de cette moto, mais il semblerait que cette version s’intercale entre l’exubérante Tamburini et la venimeuse Mamba.

    Mvagusta_f4_1000_senna_2D’ailleurs, la F4 1000 Senna disposerait des mêmes modifications moteur et partie-cycle que la Tamburini à savoir un moteur de 173 ch, un amortisseur arrière Sachs F1, des jantes forgées Marchesini, une fourche Marzocchi traitée au nitrure de titane, des freins radiaux Brembo… tandis que le carénage est moins hight-tech puisque seul le garde-boue avant serait en carbone.
    Les autres spécificités, hormis les autocollants Senna qui arborent fièrement la machine un peu de partout, on retrouve un fond de tableau de bord blanc, une plaque numérotée sur le té de fourche et une nouvelle bulle double galbe.
    Plus d’info prochainement, commencez dès maintenant à économiser, car à n’en pas douter la F4 1000 S Senna sera une édition limitée à 300 exemplaires qui avoisinera les 35 000 €…

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  • MV-Agusta F4 750 Senna

    F4_1 Si je devais vous demander qu’elle est la plus belle moto de série du monde, vous me répondriez certainement des réplicas de MotoGP ou de Superbike comme les Ducati 999 R Fila et Xerox ou la Honda CBR 1000 RR Repsol, et je vous comprendrai. Il y aurait aussi certainement votre propre monture évidemment. Mais si il ne fallait retenir qu’une seule parmi la flopée de belles machines, elle serait certainement issue de la gamme du constructeur MV-Agusta. Après vous avoir déjà présenté la F4 1000 S en déclinaison Mamba, Corse, Tamburini, Agostini, voici maintenant venu le temps de vous parler de sa petite sœur F4 750 dans une sublime déclinaison Senna datant de 2001. Comme vous l’avez certainement compris, cette F4 reprend le patronyme du génialissime et regretté pilote de F1 Ayrton Senna. Pour être à la hauteur du champion MV-Agusta a repris le moteur et la partie-cycle de la F4 750 SPR qui est une version améliorée de la F4 750 avec un pois allégé de 10 kg, soit 180 kg sur la balance, et 20 ch de gagné.

    Le moteur 4 cylindres en ligne, 4 temps, refroidi par eau, double ACT à 4 soupapes par cylindre de 749.4 cm3 développe donc 146 ch à 12 500 tr/mn pour un couple de 82 Nm… de quoi tutoyer les 290 km/h en vitesse de pointe. Côté partie-cycle, on retrouve un cadre treillis en alu, une fourche téléhydraulique inversée de 118 mm de débattement, un monoamortisseur de 120 mm de débattement, un frein avant deux disques de 310 mm avec étriers à 4 pistons et un frein arrière à disque de 210 mm avec étrier à 2 pistons.
    La F4 750 Senna se différencie de la SPR par son cadre rouge qui contraste avec son carénage noir (idée à reprise depuis sur la Suzuki ER-6), ses jantes en étoile à 5 bâtons peints en rouge et polies sur les flancs, et les logos Senna… le rendu est exceptionnellement beau ! Cette diva coûtait à l’époque 27 000 €, elle n’est plus produite depuis 2003 mais vous pouvez peut être en acquérir une d’occasion pour pas trop cher puisqu’elle côte dans les 18 000 €.

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  • MV-Agusta 910 Brutale

    Brut_4 Après une version 750 cm3 déjà ‘Brutale’ mais qui manquait légèrement de couple, MV-Agusta nous décline une version qu’on aurait pu appeler ‘Bestiale’ de 910cm3.
    Aucun changement côté design, et personne ne s’en plaindra puisque le style était déjà très plaisant avec une structure tubulaire apparente, deux pots jumelés et une coque arrière en lévitation du plus bel effet.
    Les changements sont à chercher au niveau du moteur puisque l’alésage, la course, le taux de compression ont été revus à la hausse et quelques pièces ont été piochées chez la grande sœur F4 1000. A la sortie, le moteur 4 cylindres en ligne 4 temps à 4 soupapes radiales par cylindre développe 136 ch à 11 000 tr/mn en version libre avec un couple de 96 Nm à 7 900 tr/mn.
    Ainsi doté, ce moteur devient très nerveux, notamment au dessus de 4 000 tr/mn et n’a aucun mal à emmener les 185 kg à vide à plus de 260 km/h.
    La partie-cycle est composée d’un cadre treillis en alu, d’une suspension avant téléhydraulique inversée de 50 mm Marzocchi, d’une suspension arrière monoamortisseur Sachs, d’un frein avant 2 disques de 310 mm avec étriers à 6 pistons et un frein arrière à disque de 210 mm avec étrier à 4 pistons.
    Enfin, la 910 Brutale se différencie de sa petite sœur 750 par des petites touches de personnalisation au niveau de la carrosserie avec un logo, au niveau du tableau de bord avec une instrumentation spécifique, au niveau de la position de conduite avec des repose-pieds réglables et au niveau du châssis avec un système de démontage rapide de la couronne.
    Cette MV-Agusta 910 Brutale n’aura donc aucun mal à trouver preneur parmi les motards du monde entier malgré son tarif typiquement italien…
    Plus d’infos sur le site Internet du constructeur.

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  • MV-Agusta F4 1000 S Mamba

    MV-Agusta F4 1000 S Mamba

    F4_1000_s_mamba_2 Cette nouvelle version de la F4 1000 S ne porte ni le nom d’un pilote de légende ni celui d’un designer mais celui du redoutable serpent d’Afrique subsaharienne : le Mamba, qui n’est autre que le serpent le plus venimeux et le plus rapide du monde. Celui-ci mesure entre 1 et 3 m de long et est très agressif. Bonjour la référence !
    Comme le serpent, la Mamba revête un peau rayée rouge et noire du plus bel effet.
    La F4 1000 S Mamba sera, comme ses sœurs, fabriquée en série limitée à 300 exemplaires avec une plaque numérotée. Elle pique le garde-boue avant et le carénage en fibre de carbone , la selle en Alcantara et les jantes Marchesini de la Tamburini.

    F4_1000_s_mamba_1 Mais si vous souhaitez personnaliser votre moto en y ajoutant plus de carbone, sachez que MV-Agusta propose une liste d’options assez exhaustive qui fera vite grimper le prix de base (environ 28 000 €).
    Un grand bravo aux personnes chargées du Marketing du constructeur italien, car ceux-ci ont réussi la prouesse de rééditer une simili Tamburini sans en froisser les propriétaires qui avaient signé un chèque de 45 000 €.

  • MV-Agusta F4 1000 S Corse

    MV-Agusta F4 1000 S Corse

    F4_1000_s_corse_1 La F4 1000 S Corse fait, comme son nom l’indique, référence à la course. Pourquoi me diriez vous étant donné que MV-Agusta n’est plus engagé en compétition depuis des lustres ? Tout simplement parce que le constructeur italien a décidé de revenir sur circuit et que cette Corse, produite en série limitée à 300 exemplaires, lui permet l’homologation en catégorie Superbike pour la saison 2006. MV-Agusta fort de son palmarès de 37 titres constructeur va venir se frotter aux Yamaha, Honda et autres Ducati.

    F4_1000_s_corse_2 Aucun changement au niveau de la motorisation et de la partie-cycle par rapport à l’Agostini, et comme elle, la Corse affiche fièrement les couleurs de la marque : rouge et argent. Les amateurs de belles italiennes devront une nouvelle fois casser leur tirelire puisque le prix de la Corse est d’environ 25 000 €.
    Souhaitons lui d’avoir le fameux autocollant « n°1 » en fin de saison 2006, comme çà MV-Agusta se fera un plaisir d’éditer une nouvelle série limitée au nom du pilote ayant chevauché l’italienne.

  • MV-Agusta F4 1000 S Tamburini

    MV-Agusta F4 1000 S Tamburini

    F4_1000_s_tamburini_1 La version Agostini ne vous suffisait pas ? Pas assez exclusive ? Et bien MV-Agusta à pensé à vous avec cette série limitée à 300 exemplaires du nom de Massimo Tamburini, designer de la maison MV-Agusta.
    Enième évolution ? Et bien non ! La Tamburini est, dixit le constructeur, la version ultime de la F4 1000 S. Pourtant, par rapport à celle-ci, la Tamburini ne gagne que 7 ch pour atteindre 173 ch grâce à un système d’admission variable et les performances évoluent peu avec 306 km/h en vitesse de pointe. Les plus importants changements sont à chercher du côté des matériaux employés pour la conception de cette œuvre d’art à 2 roues.

    F4_1000_s_tamburini_2 Du carbone pour le carénage, la coque arrière, les garde-boues avant et arrière, le protège-chaîne ; de l’alcantara sur la selle ; du magnésium pour les tés de fourche, les jantes forgées Marchesini, le bras oscillant et le cadre ; et enfin de l’aluminium pour les repose-pieds, la colonne de direction et une partie du cadre. Grâce à cette débauche de matériaux high-tech, la Tamburini gagne 8 kg puisqu’elle ne pèse plus que 184 kg.
    Si en plus de cela, je vous dis que l’amortisseur arrière provient d’une technologie F1 de l’équipementier Sachs, vous devez certainement avoir envie d’acheter une telle moto. Et bien, pour mettre fin à votre excitation naissante, je vous donne son prix : 45 000 € !!!… soit le prix d’une Porsche Boxster.

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