Catégorie : Pocket bike

  • La cultissime petite moto de Honda s’améliore encore.

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    Né dans les années 60, en 1964 plus exactement avec la Z 50 M, la Monkey ou Gorilla désigne en fait une lignée de minimotos dotées d’un mono de 50cc (voire plus sur certains modèles), quatre temps, 3 vitesses (boîte manuelle ou semi-automatique). Une lignée officiellement baptisée "série Z", dont le sobriquet simiesque tient à l’attitude qu’adopte son pilote sur la pocket bike, genoux très écartés et relevés. Un pilote adulte, s’entend. Car la Monkey est à l’origine un deux-roues destiné à divertir les enfants japonais dans les parcs d’attraction. Des replica chinoises ont également vu le jour, mais je n’ai aucune envie de leur faire incidemment de la pub en citant leur fabricant. Et de toute façon le sujet concerne l’évolution du modèle original. Une évolution logique, le carburateur étant remplacé par une injection élctronique PGM-FI, qui permet une augmentation des performances de 10 % selon Autobloggreen, ce qui est bien maigre: 3,4 hp (horse power, ou chevaux), et une conso de 252 mpg, miles per gallon*, pour une Monkey lancée à 47 km/h. On n’est pas dupe de ce que Honda nous présente comme des améliorations librement consenties.

    L’injection électronique est en effet rendue de nos jours nécessaire par des normes de plus en plus restrictives en matière d’émission. Mais c’est une leçon de style qu’administre la firme au blason ailé en relançant cette bécane. Cependant ne rêvez pas, si quatre mille unités sont en production, toutes sont réservées aux Japonais.

    *pour une explication des conso nord-américaines voir le sujet Harley ici, en fin d’article.

    Sources: autobloggreen, wikipedia, hondamonkey.com

    crédit photos: photos constructeur.

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  • Loi mini-motos: la FFMC entre approbation et critiques.

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    Selon une dépêche AFP datée d’hier après-midi, la Fédération française des Motards en Colère considère que le Parlement aurait pu "mieux faire" concernant l’adoption de la loi renforçant la législation sur la vente et l’utilisation des mini-motos (en fait la catégorie, comme on l’avait déjà noté, est vaste et englobe les pocket bikes, les dirt bikes comme sur cette photo, les pit bikes, les mini quads…). La FFMC reproche – ce que nous n’avions pas relevé lors de notre précédent commentaire plutôt bienveillant – le fait que l’utilisation de ces deux-roues devienne interdite sur un terrain privé, au mépris des libertés individuelles.

    Ce faisant, la Fédération constate que "Pression gouvernementale oblige, la vente des engins motorisés de loisirs semble désormais plus réglementée que celle de l’alcool ou du tabac*, mais c’est surtout leur utilisation qui est considérablement restreinte."

    Elle regrette aussi le manque d’écoute de certains intervenants aux débats. Rien d’étonnant, quand on connaît le climat et la célérité avec lesquels la loi a été adoptée; on faisait également remarquer l’incurie du législateur au sujet des motos, à part des cas – exceptionnels – de parlementaires bien informés, voire motards pratiquants.

    La FFMC donc "déplore que les amendements qu’elle avait formulés en concertation avec d’autres associations motocyclistes et syndicats de professionnels, afin d’améliorer cette loi, n’aient pas été pris en considération."

    *je me permets de vous ressortir la photo prémonitoire, il y a quelques mois, façon interdiction sur les paquets de cigarette, en plus soft, et la question, en titre, que l’on se posait déjà.

  • Le texte sur les mini-motos a été adopté.

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    Soyons honnêtes. Malgré la façon expéditive dont a été amorcé et conduit le débat en pleine période électorale. Malgré la pression de politiciens qui ne touchent pas une bille en moto, et qui confondraient un side-car avec un semi-remorque. Malgré la stigmatisation liminaire* dont ont été encore et encore victimes les proprios de deux-roues, fussent ils – comme ici – des véhicules ridicules et des moyens de déplacement parfois impraticables. Malgré tout cela donc, ce n’est pas un mauvais texte législatif dont a accouché le Parlement.

    En effet c’est par un dernier vote conforme de l’Assemblée nationale, le législateur a définitivement adopté aujourd’hui une proposition de loi ayant pour but de durcir** les conditions de vente et d’utilisation des mini-motos.

    Des pocket bikes qui selon la dépêche AFP que j’ai sous les yeux, seraient à l’origine d’une trentaine d’accidents parfois mortels chaque année en France.

    Matériellement, la loi comporte seulement quatre articles, qui établissent une distinction entre les véhicules qui n’ont pas vocation à circuler sur la voie publique de ceux dont la commercialisation peut constituer un délit.

    Comment contrôler ces engins : règlementer leur déclaration à l’autorité administrative et le droit d’en disposer librement (vente).

    Le texte fait ainsi l’obligation d’apposer sur un engin, une plaque comportant un numéro d’identification et prévoit la possibilité que l’engin soit confisqué en cas d’infraction. Il interdit la vente, la cession ou la location-vente de ces deux roues à un mineur.

    Exceptions: est autorisée la mise à disposition de ces engins aux mineurs de 14 ans "dans le cadre d’une association sportive agréée" et pour une utilisation "sur des terrains adaptés". Ouf, le caractère sportif e essentiel dans la détection de futurs talents (on en manque) a été préservé.

    C’était la pierre d’achoppement, illustrée sur notre blog par la biographie de Vale, champion dans sa jeunesse sur ces diablesses de bécanes.

    Quant aux sanctions érigées par ce texte, le manquement aux dispositions légales est passible d’une contravention de 1.500 €, qui en cas de récidive pourra être portée à 3.000 € .

    *dire que les pocket bike par exemple étaient de faux jouets auraient largement suffit, à mon avis pour introduire le débat et éviter de faire passer leur détenteur pour des dangers au guidon.

    **une mise au clair demandée par la FFMC elle-même.

    via depeche AFP. credit photo: Dries Buytaert (c’est d’ailleurs lui sur la photo), créateur du système de publication open source Drupal utilisé, entre autres par le nouveau site MotoGP, rien que ça. Version que nous vous présentions ici.

  • Vers une adoption accélérée de la loi « mini-motos ».

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    Une dépêche AFP nous apprend que de nombreux maires ont réclamé une adoption rapide du projet de loi adopté en première lecture par l’Assemblée nationale le 5 février dernier, et par le Sénat il y a une semaine. Au vu des deux récents accidents mortels avec ces deux-roues, Luc Chatel, secrétaire d’Etat chargé de l’industrie et de la consommation, a assuré à l’Assemblée que le gouvernement allait accélérer l’adoption du projet de loi limitant la vente et l’usage des pocket bikes.

    Selon lui "nous pourrons grâce à ce texte à la fois responsabiliser les professionnels en encadrant plus strictement les conditions de vente des mini-motos, en respectant une charte de qualité et en interdisant la vente aux mineurs".

    "Il s’agit également de responsabiliser les utilisateurs en empêchant l’utilisation de ce type d’engin par els jeunses de moins de 14 ans, sauf dans le cadre de pratique sportive*, et également de déclarer ces engins, qui devront porter de façon visible un numéro d’identification."

    Cela contribue à replacer au centre du débat politique un sujet éminemment sensible, qui avait connu un véritable boost avec la campagne des municipales et l’enjeux électoral afférent (voir notre article, La loi mini-motos objet d’une course droite-gauche).

    *notez que Valentino Rossi a commencé tout jeune par des succès sur ces modèles réduits, avant de poser comme ici sur cette Yamaha Race Replica.

    crédit photo: image du site minimoto.fr

  • Un avant-goût de ce qui nous attend ?

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    Après de graves accidents, les USA obligent d’apposer cet avertissement sur les quads (appelés chez eux ATV pour All Terrain Vehicle), interdisant leur conduite au moins de 16 ans. Ce cliché fait partie des photos que l’on stocke compulsivement sur son disque dur. Cependant l’examen de la loi prévoyant d’interdire la vente de mini-motos* (comprenant pit bikes, dirt bikes et pocket bikes) aux mineurs et de prohiber leur utilisation en dessous de 14 ans, m’amène à la ressortir du tiroir.

    La traduction de cette mise en garde, qui s’apparente à ce qui existe sur tous les paquets de cigarettes occidentales (le fameux "surgeon general warning") donne à peu près ceci:

    "Utiliser ce quad si vous êtes âgé de moins de 16 ans augmente vos risques de blessure sérieuse ou de mort" "N’utilisez jamais ce quad si vous avez moins de 16 ans".

    Cette photo est tirée d’un article de l’année dernière sur l’excellent blog Under My Helmet. Blog dont je vous avais touché un mot lors des incendies qui avaient ravagé la Californie en novembre dernier, au sujet d’un quad brûlé et du destin tragique de ses propriétaires.

    *ainsi que les miniquads et véhicules assimilés.

  • La loi « mini-motos » objet d’une course Droite-Gauche.

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    Une proposition* de loi visant à mieux encadrer la vente et l’usage des mini motos sera déposée dans le courant de la journée. Mais c’est un point de vue différent de ce que proposent les sites motos que nous invitent à explorer deux dépêches de l’AFP et Reuters datées de ce week-end. Une perspective qui, avec le dialogue de sourds FFMC/député Mariani (photo) sur le contrôle technique, en dit long sur la déconnexion entre politiques et motards**, et ceci dans un marché des deux-roues en hausse.

    Oh, ce n’est pas que je porte les mini-motos dans mon cœur. Et vous savez, si vous nous lisez régulièrement, que la récente destruction par les Douanes de 280 de ses dangereuses consœurs made in China ne m’a pas ému plus que ça. Et plutôt satisfait même, notamment en raison de leur fabrication honteusement cheap.

    Pour ce qui est du texte lui-même, on ne va pas tirer de plan sur la comète. On va se la jouer "juriste positiviste" en se contentant de ce qu’il en ressortira. Mais l’on peut tout de même apporter un éclairage sur la genèse de cette loi, qui est révélatrice du climat ambiant, et du peu de cas qui est fait de l’avis des utilisateurs des deux-roues.

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    C’est donc dans une ambiance marquée par la campagne des municipales, que ce qui ne devait être qu’un débat de plus au sein du pouvoir législatif, a fait l’objet d’une course à l’échalote entre groupes UMP et PS à l’Assemblée Nationale.

    Le groupe socialiste avait déposé dès le 7 novembre déjà, un texte ayant pour objectif de contrôler "la vente des mini-quads, mini-motos et  engins assimilables". Ceci à l’initiative de l’ancienne Garde-des-Sceaux Elisabeth Guigou (photo) et de Daniel Goldberg.

    Le groupe UMP quant à lui, avait dans l’intervalle chargé quatre de ses membres de travailler sur ces mêmes sujets. Permettant au groupe de déposer le 29 janvier, soit à sept semaines des scrutins locaux, un texte sur les "conditions de commercialisation et d’utilisation de certains engins motorisés".

    La proposition de loi (émanant de députés UMP) a été inscrite à l’ordre du jour de ce mardi 5 février pour un examen dans l’hémicycle. Or en fin de semaine dernière, et donc à un peu plus d’un mois de l’échéance précitée, le groupe socialiste, ceci de façon opportuniste (comme ses adversaires d’ailleurs hein, pas de jaloux), proteste vivement.

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    La commission des Lois "tranche" alors et se prononce pour une proposition de loi commune (celle qui sera examinée aujourd’hui), mais en nommant comme rapporteur Sébastien Huyghe… façon de mettre en avant ce député qui briguera dans quelques jours la mairie de Lille face à la sortante Martine Aubry.

    Résultat: aucun grand parti ne prendra la défense des propriétaires et utilisateurs de ces véhicules puisque les mini motos et les textes devant régir leur utilisation se retrouvent sous un feu croisé de la Droite et de la Gauche. Comptez sur les Verts pour enfoncer le clou.

    Tout ça pour quelques voix de plus. Le tout dans un climat qui assimile le motard au fauteur de trouble et la possession de mini-moto à un style de conduite irresponsable. Faut-il rappeler qu’à Villiers-le-Bel la pocket bike avait été volée, et que ce n’est pas son propriétaire qui était en cause ?

    *une proposition de loi émane du Parlement (assez souvent en sous-main du Gouvernement), alors qu’un projet de loi émane, lui, du Gouvernement. Je vous épargne le moyen mnémotechnique que tout jeune étudiant en Droit utilise pour se souvenir de ce qui est devenu, pour les anciens de la Fac, une évidence.

    **je me revois encore à l’annonce du gouvernement Fillon me réjouir d’y savoir présent Xavier Bertrand, motard très "roule-toujours". L’aurait juste fallu le nommer au bon poste…

    crédits photos: Wikipedia, Lefigaro.fr, Liberation.fr

  • Les douanes détruisent 280 mini-motos non conformes.

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    La direction générale des Douanes a annoncé que près de 300 pocket bikes importées de Chine, ont été détruites mercredi dernier à St-Etienne. Contrairement à ce que l’on croit, le récent événement de Villiers-le-Bel (deux gamins sur une mini-moto volée décèdent suite à une collision avec une voiture de police) n’a pas été le facteur déclenchant. La Commission Européenne demande en effet aux Etats membres de renforcer leurs contrôles sur ces deux-roues depuis l’été 2006.

    Pour ce qui est de ces pocket bikes stéphanoises, l’analyse en labo a montré des défailllances du circuit de commande, une absence de protection de la chaîne et du pot d’échappement pouvant engendrer des blessures au contact de la jambe et du vêtement. Les services des douanes ont relevé également un défaut de mise en garde sur les risques d’utilisation prolongée des véhicules, concernant en particulier le niveau sonore et les vibrations des membres et du corps entier.

    Ultime précision: les motos concernées ne sont pas celles prises en photo, cette dernière ayant seulement pour but d’illustrer l’article.

    crédit photo: funtip.ch

    source: lefigaro.fr et liberation.fr

  • Pocket-Bike: POLINI, l’autre réplica DUCATI

    Ducati_replica_2006_1 Pour ceux qui se lamentent déjà de ne jamais pouvoir, ne serait-ce qu’approcher, la future Desmo RR, voici de quoi se consoler de sa frustration.

    L’Italien POLINI a sorti ce pocket-bike à la finition exemplaire, animé par un petit 2 temps de 39,69 cm3 développant 6,2 ch.

    Une autre réplique de la DUCATI MotoGP. Au prix de 1 495 euros, hors taxes. 

  • Toujours se méfier d’un plus petit que soi

    Il faut toujours se méfier d’un plus petit que soi. Cette sympathique rencontre sur un tourniquet torturé entre un pocket-bike et un SM tend à démontrer que ces petits engins peuvent s’avérer particulièrement diabolique.

    Bien sûr, le tracé se prête bien à la plus teigneuse des machines, mais on ne peut que s’incliner respectueusement devant les capcités d’accélération et d’adhérence de la méchante puce.

    Un moment de détente, d’autant plus qu’il y a une star en selle; Yoann TIBERIO, récent vainqueur mondial SuperSport à MONZA, au guidon du SM.   

  • Chinoiserie à l’italienne

    Mp00307De l’autre côté des ALPES, on a fait une belle découverte dans des containers de Gênes.

    Treize d’entre eux renfermaient ainsi pas moins de 4 463 mini-motos contrefaites en provenance de CHINE. Sans compter toute la déco à coller sur ces engins au coût de fabrication défiant toute concurrence mais à la sécurité de conception extrêmement aléatoire.

    les avocats des quatre sociètés qui s’occupaient de leur écoulement , d’origine hollandaise, allemande et, pour deux de celle-ci, italienne, sise à Vérone, ont été invités à théoriser sur les concepts de contrefaçon, recel et contrebande…   

    200581614263020056115316204Il faut dire que les marges étaient juteuses. La pocket bike était fabriquée pour… 50 euros (!), pour être revendue aux alentours des 300 dans un marché où le prix moyen tourne autour des 1 000 euros. Le profit de ceux qui croquaient de ce deal interlope a été évalué à plus de un million d’euros.

    Les cerbères de la Brigade Financière locale ont découvert le pot aux roses sur internet. Des répliques miniatures des 500 et MotoGP de DUCATI, SUZUKI, YAM, HONDA y étaient proposées.

    100 000 étiquettes adhésives, 2 200 pièces de rechange seront également détruites, avec ces mini-motos. 

    SOURCE: www.agenews.it