Après avoir été opéré avec succès lundi du rachis suite à son grave accident de moto le week-end dernier lors de l'Enduro Rand'Auvergne, son ami Christian Lavieille, triple vainqueur du Bol d'Or, était l'invité du Club Sport de la radio Europe1. Emission durant laquelle il a donné des nouvelles rassurantes du rallyman et ancien champion de ski alpin, que l'on voit ici, aux côtés de Stephane Peterhansel: "Depuis aujourd'hui (mardi) il va beaucoup mieux. L'opération s'est très bien passée. Il avait beaucoup d'appréhension. Il avait peur de ne pas réussir à remarcher, malgré la mobilité de ses jambes. Comme il a réussi à faire quelques pas, il était rassuré". Selon cette news de la station, le champion d'endurance est également revenu sur les circonstances de l'accident, une chute dont il a été le témoin direct: "Il était tombé une première fois, puis il est reparti, et en voulant doubler un attardé (sic) sur un saut, il est arrivé avec un peu trop de vitesse et s'est fait éjecter de la moto. Il est retombé sur la tête de tout son poids."
Catégorie : Rallye-raid
Le point sur la limitation de puissance des motos au Dakar.
Cyril Despres, ici lors de l'épreuve 2009, peut être inquiet. Les organisateurs ont décidé de limiter à 450 cc la cylindrée des moto qui participent au Dakar pour 2011. Concrètement, sont visés dans les faits les pilotes KTM, Katoche qui en conséquence a annoncé son retrait de la future épreuve. Pour la phase de transition c'est une bride qui sera apposée sur les motos de cylindrée supérieure, pour ne pas immédiatement contraindre les concurrents à changer de véhicule. Et comme souvent, qui dit bridage des moteurs, dit système rocambolesque. Mais on nous jure que c'est pour le bien de la compétition. Selon David Castera, l'un des responsables de la course néo-sud-américaine:
"Nous souhaitons tous voir une compétition où les prétendants à la victoire seront plus nombreux, où les pilotes se retrouveront avec des machines similaires dans les mains. Pour y arriver, il faut que de nouveaux constructeurs puissent venir sur le Dakar avec de véritables ambitions. Nous savons que la solution est de limiter la cylindrée à 450cc".
Actuellement le travail de développement de la bride est confié à une entreprise spécialisée dans l'ingénierie moteur, puis un labo indépendant d'analyse technique validera les résultats de l'étude. ASO compte livrer les brides pour le mois de septembre.
Le système serait simple à utiliser, mis en place en 10 minutes, son installation est vérifiable à l'oeil nu pour faciliter le travail des commissaires de course. Le dispositif castrateur se présente sous la forme d'une bague en aluminium posée entre le carburateur et le filtre à air.
Et le poids et l'inertie du moteur des trails grosses cylindrées ? "En termes de puissance pure, les 660cc garderont une légère marge, afin de compenser la différence de poids qui risquerait de les pénaliser."
Plainte de la famille de Pascal Terry pour homicide involontaire.
Disparu le 4 janvier dernier au cours de la deuxième étape du Dakar 2009, entre Santa Rosa et Puerto Madryn, Pascal Terry avait été retrouvé mort trois jours après, dans un endroit abrité à une quinzaine de mètres de son trail. Une dépêche d’agence nous a appris vendredi que la famille du pilote Yamaha avait déposé une plainte au parquet de Nanterre, fin janvier, pour homicide involontaire. Toujours selon l’AFP, le parquet n’a pas encore pris de décision sur les suites à donner à cette plainte, alors qu’un juge argentin est déjà en charge d’une enquête sur les circonstances de la mort du pilote, à 49 ans. ASO, pour Amaury Sport Organisation, a refusé de commenter cette procédure judiciaire mais l’organisateur du rallye-raid a déclaré hier être au courant "depuis au moins quinze jours". Le juge argentin Manuel Alvarez, alors en charge de l’instruction, déclarait il y a un mois "Ou il y a eu négligence de la part du concurrent en situation d’urgence (…) Ou il y a eu une organisation désastreuse de la part du rallye qui n’avait pas prévu une série d’événements et cela peut donner lieu à un cas d’abandon de personne". Pour ajouter encore à la difficulté de démêler l’écheveau des responsabilités*, Manuel Alvarez indiquait que la mort était due à un "arrêt cardio-respiratoire non traumatique occasionné par un œdème pulmonaire qui avait son origine dans une cardiopathie pré-existante".
*même si les torts d’ASO paraissent établis.
Via l’Agence France Presse.
Cristobal Guerrero transféré en avion médicalisé vers l’Espagne.
Etrange de voir à quel point le Dakar semble loin pour les media français: impossible de trouver – à ma connaissance (et j’ai cherché !) – des dépêches ou articles précisant le sort du pilote KTM. Avant de me tourner vers la presse espagnole donnant la parole à son fils, qui porte les mêmes nom et prénom que son père d’ailleurs. Un rejeton qui connaît bien les risque inhérents à la pratique off road, puisqu’il est champion d’Espagne d’enduro. Selon lui, Cristobal est sorti de son coma et on lui a "retiré ses tubes", sa situation est stable, et l’organisation de l’épreuve a affrété un avion médicalisé qui le rapatriera en Espagne. Si ce n’est pas déjà fait puisque l’article date du 6 février. Cristobal junior déclare qu’il ne peut s’avancer sur la santé de son paternel, car il n’a eu que peu de nouvelles depuis son hospitalisation à Santiago du Chili, mais veut être optimiste, et espère que son état va aller en s’améliorant. Au moment de cette interview datée du 6 février, le jeune pilote espagnol assistait à la finale de la coupe enduro indoor. Une compétition à laquelle il ne pouvait s’aligner, car il récupérait d’une fracture au péroné qui lui a valu la pose d’une plaque et de cinq vis. Gageons que dans son malheur, il a quand même su relativiser depuis la grave chute de son père lors de la 10ème étape du Dakar. On peut rappeler que la nuit après son accident, les médecins déclaraient que le pronostic vital du pilote de 48 ans était "très engagé".
Crédit photo: photo Reuters, C.Guerrero pris en charge après sa chute lors de la dixième étape de la première édition sud américaine du rallye-raid.
Via elmundo.es
La prochaine destination du Dakar, et les photos prises par l’AFP.
J’ai décalé mon sujet d’une semaine, mais l’ai tout de même mis en ligne car déjà "dans les tuyaux" au moment où notre ami québécois avait posté le sien. Et puis ça me permettra, j’espère, de me faire pardonner des mécontents qui pensaient (à tort !) que je ne parlais du Dakar que pour souligner ses défauts. Comme l’a fait précédememnt remarquer Jacques, en vue de prolonger un réel succès populaire et médiatique, les organisateurs pencheraient pour une deuxième année en Amérique du Sud. Selon Yann Le Moenner, directeur général délégué d’ASO "Les chances de retourner en Amérique Latine, tant en Argentine qu’au Chili sont très importantes. Le Dakar ayant été une énorme satisfaction cette année, tant au niveau de l’accueil que des paysages." On pourrait objecter que la mort, ou le coma, de participants, et des bisbilles voire des incidents entre pilote auto et moto gâchent terriblement la fête. Mais Yann Le Moenner a une vision plus générale des choses. J’aime profondément le Dakar, même exporté, mais je ne peux lui donner entièrement raison. Il avance aussi des pistes pour l’édition future en réaffirmant que "ce Dakar a été un succès, nous avons validé le côté nomade du Dakar et les tentations sont grandes d’amener les concurrents sur d’autres territoires mais les chances de retourner en Amérique Latine sont extrêmement élevées".
Des propos qui font écho à ceux de Lavigne, même si Roger Kalmovitz chargé des relations avec l’Afrique chez ASO a évoqué sur Eurosport, la Tunisie et la Lybie pour 2010. Une déclaration à laquelle Etienne Lavigne, sur la même chaîne, a semblé répondre par la négative: "On a réalisé un voyage en Angola, en Namibie et en Afrique du Sud. Ces pistes peuvent s’activer rapidement. On s’est engagé à donner une réponse rapidement. Des possibilités, il y en a, l’Afrique de l’est, australe… C’est aussi très excitant d’imaginer revenir. On a bien travaillé avec nos nouveaux amis sud-américains. On pourrait en tracer 30 des Dakar. Il y a de la place."
Selon Xavier Richard de France 2, garder l’épreuve en Amérique remédierait au sentiment de dépit éprouvé par les concurrents contraints à l’abandon, comme Stefan Peterhansel, neuf fois vainqueur de l’épreuve, motard et pilote auto émérite (que l’on peut voir sur la dernière photo en compagnie de Luc "Lucho" Alphand). Le pilote Mitsubishi se dit "frustré" d’avoir dû jeter l’éponge et souhaite retourner en Amérique du Sud pour "combler cette frustration".
Mais d’autres, tel le Catalan Marc Coma, vainqueur sur KTM, pensent encore à l’aventure africaine, au moins symboliquement. L’Espagnol a avoué qu’il aimerait retourner en Afrique "car cela signifierait que la menace terroriste n’existe plus". Ajoutant que "la situation étant ce qu’elle est", le Dakar sud-américain "a répondu à toutes les attentes".
Vous noterez que les photographes se sont donnés le mot sur les bons endroits pour poser leur Canon ou Nikon, puisqu’une photo lors des franchissements de gués est la même que dans le portfolio de Jacques avec un angle légèrement différent.
On commence par Cristobal Guerrero, puis un portrait au Stabilo du rieur Marc Coma, et une photo en pied de Christian Califano, meilleur rugbyman que motard, mais motard quand même…
Sources: Equipe.fr, France2.fr, Eurosport.fr
Crédit photos: AFP.
Album du vendredi, Dakar 2009
Pour un premier Dakar loin de Dakar, on peut dire que le succès fut au rendez-vous. La notion de succès est toujours très relative, mais vue de Buenos Aires, l’édition 2009 est une réussite. Le «peuple» fût enthousiaste, le parcours superbe et superbement difficile, et la carte postale éminemment photogénique.
Vous me direz si en Europe l’exaltation fut la même que par les années passées, mais de ce côté-ci de l’Atlantique, le Dakar n’existe pas. Le seul écho nous en parvenant fut la tragédie de Pascal Terry, sinon rien, rien au début, rien à la fin, rien de rien. Pourtant, tous les jours ou presque, on a des nouvelles du Vendée Globe, un passionné de voile avec du temps d’antenne partage sa passion. Ce qui est très bien, mais est-ce à dire que ce sont, soit des intérêts commerciaux ou personnels, qui mènent l’information?
C’est vrai, je parle (façon de parler puisque c’est à l’écrit bien évidemment) de ce qui m’intéresse, mais je fais aussi l’effort de m’intéresser à ce qui pourrait m’intéresser, et de ne pas passer à côté d’incontournables.
Ce qui fait du Dakar en Amérique du Nord un «contournable» dont on peut disposer sans toucher, victime d’indifférence, corps étranger ignoré.
L’Amérique latine lui fait la fête, d’abord parce qu’elle a l’esprit à la fête, et qu’elle est, historiquement parlant, plus près de l’Europe que de sa voisine du troisième (pour qui ne serait pas calé en géographie, lire, l’Amérique du Nord, soit les États-Unis et le Canada).
Le Dakar demeure donc un événement condamné au giron maternel, pour sa subsistance, ne parvenant pas à sortir de sa niche?
Photos Red Bull Fotofiles: Cyril Despres, Jodi Viladoms, Marc Coma
Des nouvelles du pilote moto KTM Cristobal Guerrero.
Une dépêche AFP datée de dimanche donne des nouvelles du motard espagnol qui avait chuté au guidon de sa KTM lors de la 10ème étape. Cette photo de l’Agence France Presse montre le pilote pris en charge par une équipe médicale après son accident. Cristobal Guerrero, plongé dans le coma depuis le 13 janvier, va en être sorti, selon la directrice médicale du rallye, le docteur Florence Pommerie. "Les médecins de Santiago (où se trouve Guerrero) vont supprimer la sédation pour qu’il se réveille cérébralement. On verra ce qu’il se passe et on fera un diagnostic cérébral. Ils contrôlent la situation", a t’elle déclaré. Sans que l’on puisse savoir si son état s’est amélioré depuis, son réveil se déroulant sur plusieurs jours. Cristobal Guerrero, pilote moto de 48 ans, avait chuté au km 160 de la spéciale de 476 km autour de Copiapo. Ce père de deux garçons participait à son premier Dakar. Concurrent régulier, il pointait en 76ème position du classement général au départ de sa dernière étape.
crédit photo: AFP
La victoire en pionnier de Marc Coma sur KTM au 31ème Dakar.
C’était la première édition du célèbre rallye-raid en Argentine et au Chili, et la 31ème du nom. Et dans l’attente de la validation des commissaires sportifs, c’est Marc Coma sur KTM qui l’a emportée au terme de la 14e et dernière étape qu’il finira sixième. Une étape gagnée par le Portugais Helder Rodrigues lui aussi sur KTM, 2’07 » devant le Norvégien Ullevalseter toujours sur une Katoche. C’est la deuxième victoire de l’Espagnol dans cette épreuve, après son succès il y a trois ans au Sénégal. Il devance au classement général le Français Cyril Despres de 1h25’38 » sur une orange autrichienne encore. Yamaha sauve l’honneur en accrochant la troisième place du podium avec le Français David "Fretos" Frétigné et sa Yamaha 450cc, à 1h38’56 » du vainqueur 2009. "Fretos" qui remporte par la même la catégorie 450, alors que peu de personnes le voyait compléter le podium final au côté des Autrichiennes avec un trail de cette cylindrée… Pour clore l’annonce de ce palmarès, le Néerlandais Frans Verhoeven sur KTM s’impose en marathon. La dernière étape de 792 kilomètres qui cloturait le rallye se déroulait en partie sous forme d’une spéciale de plaine sur 227 km entre Cordoba et Buenos Aires, avec des pistes faciles et roulantes, autorisant les pilotes à tracer à des vitesses élevées.
Dans cette première épreuve sud-américaine, le Catalan de 32 ans a été en tête du classement général de bout en bout. Vainqueur de la première spéciale, le 3 janvier au départ de Buenos Aires, il a su pousser son avantage en décrochant deux autres victoires d’étapes. Puis agissant en parfait gestionnaire, il a contrôlé tous ses adversaires, en particulier Cyril Despres, le tenant du titre.
Pour son exportation dans le Nouveau Monde, on pourrait dire que la greffe a bien pris, si la course n’avait été endeuillée par la disparition du motard français Pascal Terry, retrouvé mort d’une embolie pulmonaire, et ce, trois jours après sa disparition, dans des circonstances toujours indéterminées, ou alors encore trop vagues.
P.Terry est ainsi le 26ème concurrent mort en 31 ans sur les pistes du Dakar, qui avait quitté pour la première fois l’Afrique pour l’Amérique latine cette année pour raisons de menace terroriste. Sans oublier un pilote espagnol à ce jour dans le coma.
Les déclarations d’après course du trio de tête au général:
Marc Coma, KTM: "Il y a eu tant de jours de compétitions, tant de travail. Je suis vraiment très heureux. Ça a été une course très compliquée. On ne connaissait pas bien le terrain et c’était donc difficile d’établir une tactique. Je dois remercier toute l’équipe qui a fait un travail fantastique. Il y a beaucoup de personnes qui travaillent dans l’ombre, ils méritent cette victoire aussi. Maintenant je veux profiter de ce moment."
Cyril Despres, KTM: "C’était un beau final, digne de l’arrivée du Tour de France sur les Champs-Elysées. C’était très rapide, il n’y avait aucune difficulté, pas de navigation, mais la boucle d’Amérique du Sud est bouclée. Cela aurait été difficile de terminer plus mal que mes débuts sur le rallye. Je n’ai pas grand-chose à regretter."
David Frétigné, Yamaha: "Un podium sur le Dakar, c’est vraiment très important. Avec le 450cc, je pense que j’ai fait quelque chose d’assez exceptionnel, je voulais être le premier à le mettre sur le podium. J’ai été le premier à y croire, quand tout le monde me disait que c’était impossible. Aujourd’hui, je suis quand même sur la troisième marche, en ayant passé presque tout le rallye en deuxième position. Je suis vraiment satisfait car nous avons avec Yamaha la fiabilité nécessaire. Je me suis régalé : en plus de la performance, il y a eu le plaisir du pilotage, j’ai réussi à réunir tout cela. Le rallye était dur, mais je m’attendais à quelque chose d’encore plus difficile et je m’étais donc très bien préparé. C’est aussi ce qui a fait que je me suis régalé pendant ces quinze jours."
Classement de la 14ème étape :
1 – Rodrigues (Portugal, KTM) en 1h42’37 »
2 – Ullevaseter (Norvège, KTM) à 2’07 »
3 – Despres (France, KTM) à 2’41 »
4 – Viladoms (Espagne, KTM) à 3’31 »
5 – Casteu (France, KTM) à 4’37 »
Le classement général final :
1 – Coma (Espagne, KTM) en 52h14’33 »
2 – Despres (France, KTM) à 1h25’38 »
3 – Frétigné (France, Yamaha) à 1h38’55 »
4 – Casteu (France, KTM) à 2h17’54 »
5 – Rodrigues (Portugal, KTM) à 2h22’11 »
Crédit photo: site France2.fr
Victime de la conjoncture, la Légende des Héros est reportée.
Nouvel avatar pour Stephane Peterhansel, après son abandon sur casse moteur de son Mitsubishi en Amérique du Sud, sa quatrième édition de La Légende des Héros, une des aventures alternatives au Dakar avec l’Africa Race d’Hubert Auriol, est repoussée à l’automne. Mais heureusement pour ses pilotes (et pour nous amateurs de sports méca), c’est plus un contre-temps qu’autre chose. En raison des difficultés des participants à boucler leur budger avant le départ, ce rallye-raid malicieusement intitulée "L’autre façon d’aller à Dakar" est reportée à la fin octobre. Alors que normalement le départ de Paris devait être donné au mois de mars. Le communiqué ajoute, "De son côté, l’organisation qui souhaite conserver le même niveau de prestation et de sécurité pour les concurrents (service médical, hélicoptères, assurances et logistique mise en place pour la course), a jugé préférable de repousser l’événement de quelques mois". Les concurrents s’élanceront donc vers l’Afrique dès le 24 octobre, à destination du Sénégal, via la France, l’Espagne, le Maroc, et la Mauritanie.
Pour arriver au Lac Rose le 7 novembre, comme sur cette photo tirée d’un diaporama du site officiel. Rappelons que La Légende des Héros est une épreuve de régularité où les pilotes/copilotes auto, motards et quadistes choisissent la vitesse à laquelle roulera leur équipe, la veille de l’étape.
De plus, elle est essentiellement destinée aux amateurs. Et la location de véhicules – pour les bécanes des KTM 525 ou 690 équipées rallyes – est possible.
Du malaise croissant entre motards et pilotes autos sur le Dakar…
Alors que Marc Coma et Carlos Sainz, leaders de leur catégorie respective, ont pris une confortable avance à l’issue de la dixième étape du Dakar, une sorte de boucle de 476 km dans des montagnes de sable, la presse en métropole se penche sur le sort des compétiteurs. C’est un article à l’intitulé très accrocheur sur lequel je suis tombé tout à l’heure sur le site du Monde. Sous le titre "Des motards du Dakar renoncent pour ne pas mourir", il relate les affres des pilotes motos face à leur concurrent sur quatre roues. Extrait: "Je suis revenu chez moi parce que j’ai vu trop de motards percutés par des voitures et je me sentais en danger, raconte Dominique Marcant. Il y a des pistes très étroites où on est à la merci de voitures, qui vont très vite. J’ai dit à ASO que j’étais dégoûté, mais visiblement ce n’était pas un problème pour eux. Ce sont pourtant des gens sérieux. Comme beaucoup, je suis venu chercher du rêve et de la solidarité et je n’ai trouvé qu’une ambiance pourrie". Le grand quotidien du soir ajoute que Marcant, par ailleurs équipier de Pascal Terry, cite d’autres motards rencontrés dans l’avion de retour, victimes de voitures ou même de camions. Sans oublier Franck Libbrecht qui a vu la Volkswagen de Sainz, en photo, lui écraser une roue de son trail. C’est à lire ici.