Catégorie : Rotax

  • Spyder Tour: l’essayer pour le croire…

    Spyder Tour: l’essayer pour le croire…

    BRP SPYDER DAYS

     Il vous reste encore quelques jours pour vous inscrire au "Spyder Tour" et essayer le fameux tricycle à moteur Rotax de 990 cm3, le décoiffant Spyder Can-Am

    Les prochaines sessions auront lieu à Séclin (59) du 22 au 24 mai, Livry Gargan (93) du 12 au 14 juin et Le Mans (72) du 19 au 21 juin…



     Pour vous inscrire rien de plus simple en allant sur le site Spyder Tour

    Spyder 01

    Espérons que Travis Pastrana se soit inscrit et qu'il ait un autre DVD à promouvoir

  • Un livre pour une marque à l’avant-garde depuis 25 ans.

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    La Buell Inc., innovatrice ?  Mais qu’attendre d’autre d’un ingénieur-châssis, qui plus est très bon pilote* quand il prend les rênes d’un constructeur moto ? L’ouvrage, tout chaud (seulement dispo en pré-commande pour 19 €), retrace l’envol de la marque jusqu’aux modèles actuels, en passant par le retour au nid sous l’aile protectrice de son alma mater, Harley Davidson. Mais Erik, jusqu’à sa gamme XB (où les moteurs deviennent spécifiques à Buell), n’a pas seulement retravaillé les moulbifs des Sportsters du géant de Milwaukee.

    Il a également été le premier à équiper une moto de série d’une fourche avant inversée, et ce n’est pas tout, car la liste de ses solutions techniques originales est longue: du réservoir-cadre au bras oscillant abritant l’huile-moteur, l’échappement sous le moteur et les disques de freins périmétriques.

    Les auteurs du livre, comme les rédacteurs de votre blog (clin d’oeil), sont des passionnés et des amateurs de la première heure: Dave Gess a été le photographe publicitaire de la firme depuis sa naissance en 1983 et pendant 15 ans.

    Moto_buell_rs_1200

    Même s’il n’a acquis sa première bécane, une RS-1200, comme celle sur la photo, qu’en 1990, Court Canfield suit la compagnie depuis la même période "quand on pouvait encore tenir des réunions d’amateurs de Buell dans une cabine téléphonique", selon ses propres mots.

    Il est vrai qu’entre temps, et je ne parle même pas du "mono-unique-exemplaire" de la RW 750, la production annuelle est passée d’une centaines de motos à 10.000 actuellement. Mais on en restera là pour aujourd’hui, on en garde un peu sous le pied, car le quart de siècle de cette All American Girl (ou presque**), ne sera célébré officiellement que cet été.

    *il a signé le temps de qualification le plus rapide pour un débutant lors de la course Daytona 200, à la fin des seventies.

    **Pour la sportive 1125R, reconnaissable entre mille avec ses énormes écopes latérales, Buell est passée du bicylindre en V à 45° au V-twin à 74° de l’Autrichien Rotax.

    Buell_1125r_2

    source: nous.

    crédits photos: photo constructeur et Motorcycle USA pour la 1125R.

  • Flite Bike. Et prendre les autres de haut, littéralement.

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    Amusant de voir tout ce que l’on trouve sur un blog asiatique dédié aux gadgets pour geeks. Au sujet de cette invention, peut on encore utiliser les mots assez réducteurs (voire dépréciatifs chez nous) de tuning et customisation ? Voici donc une "transformation" qui pour un peu moins de 20000 $ (près de 13000 €) changera un Honda Reflex* en ULM. Cette sorte de paramoteur maintient 113 Kg en l’air pendant 2 heures et demi. Le genre de joujou sur lequel on fantasme, coincé dans le trafic, même si le gabarit de nos véhicules nous évite la plupart du temps cela.

    * ce kit est exclusivement réservé à ce type de scooter.

  • Essai du BRP Can Am Spyder 2008

    Can_am_spyder_10 Le 5ème exemplaire livré en France du Can Am Spyder est à l’essai ! 

    Le premier regard posé sur la machine est inoubliable, le Can Am Spyder est tout en longueur (2,70 m) et semble arriver d’une autre planète ou du futur, voir les deux.

    Impossible aussi en faisant le tour de la machine de manquer les ressemblances évidentes avec les familles des moto-neiges et autres moto-marines du groupe Bombardier. Clin d’œil esthétique très réussi.

    Homologué en tant que moto à trois roues, ce Spyder est considéré par la loi comme un tricycle. Seul un permis auto est donc nécessaire pour conduire sur route ouverte cette machine dont la zone rouge du compte tours commence à 9500 tr/mn…

    Contrairement à votre tricycle quand vous étiez petit, ce Spyder reçoit un moteur bicylindre ROTAX de 998 cm3 développant 106 cv pour un couple de 105 Nm. Ce moteur "haute performance" à injection directe est un proche cousin des blocs utilisés par Aprilia sur ses machines de course.

    Il n’y a pas de traditionnel levier de frein avant sur le guidon, seule une pédale classique pour le pied droit est couplée à un système de répartition électronique du freinage entre l’avant et l’arrière. Son énorme roue arrière de 15 pouces pour 225 de largeur laisse présager de la vivacité du moteur…

    Beaucoup plus imposant qu’une moto (1,5 m de large), son poids de 315 kg à sec ne l’empêche pourtant pas d’abattre le 0 à 100 km/h en à peine 4 secondes pour une vitesse maxi de 215 km/h au compteur. Ce poids relativement élevé n’handicape en rien le Spyder dans la circulation à faible vitesse puisque sa direction est assistée par un petit moteur électrique (Dynamic Power Steering).

    Technologiquement ce Spyder est très avancé et selon BRP cette bête a "4 cerveaux pour un corps"…  Les deux premiers cerveaux regroupent les systèmes de sécurité et d’aides à la conduite, les derniers sont le système d’injection électronique du moteur (EFI) et le système antivol, crypté numériquement. La boîte de vitesses a 5 rapports plus une très pratique marche arrière, la transmission finale est assurée par une courroie.

    Quand on s’assoit pour la première fois dessus on est surpris par le confort de la selle et par la position de pilotage, la même que sur une moto. Contrairement à un Piaggio MP3 ce Can Am Spyder ne penche pas dans les virages mais vire à plat. Les roues à l’avant sont équipées de suspensions réglables à double bras triangulés qui ne tolèrent que quelques petits degrés d’angle dans les virages. En ville la conduite est si facile qu’on en oublie le passager à l’arrière, surtout lors des arrêts aux feux où l’on garde les pieds confortablement reposés sur les cale pieds.

    Très attirant, le Spyder attire non seulement les passants à l’arrêt mais aussi quelques automobilistes ou motards qui vont jusqu’à faire demi tour pour venir poser des questions ou demander un petit tour de démonstration en passager.


    En rase campagne le Spyder saute d’un virage à l’autre sans aucun problème malgré la présence de terre ou de graviers en pleine trajectoire. Absolument aucun problème non plus si vous souhaitez quitter la route pour un chemin dégradé, terre, pierriers ou sable.

    Avec la vitesse le pilotage du Spyder devient plus sportif mais l’effort à fournir n’est pas beaucoup plus physique que sur une moto. Assuré par des disques ventilés, le freinage est surpuissant et tentera de vous arracher les yeux si vous le provoquez. Impossible de chahuter dangereusement avec ce Spyder, l’allumage du moteur se coupe à chaque perte d’adhérence du train arrière. Frustrant pour les motards les plus téméraires ou autres adeptes de la glisse mais nécessaire pour préserver le confort de conduite et la vie des clients sans grande expérience.

    Disponible à partir de 16900 euros avec le coloris gris argenté, comptez environ 18000 euros pour le modèle présenté, le Millenium Yellow équipé du pack Sport.

    Retrouvez toutes les informations du Can Am Spyder sur le site www.BRP.com

  • BRP Ski-Doo, les prix fondent plus vite au sud

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    Le Ski-Doo a déjà 50 ans, si l’on compte l’année de développement, puisque la première motoneige de Joseph-Armand Bombardier verra sa production démarrée en 1949. Mais les réjouissances ne seront peut-être pas pour tout de suite. En effet, la grogne des amateurs se fait de plus en plus persistante devant la politique de prix mise de l’avant par BRP envers ses clients canadiens et québécois.

    Depuis des décennies que notre devise était dévaluée face à celle de nos voisins du sud, on s’était fait à l’idée de payer plus cher la majorité de nos biens de consommation importés. Mais voilà que la conjecture politique et économique aidant, notre dollar canadien est maintenant à parité avec le dollar étasunien, plus d’excuses donc pour payer plus cher notre Chevrolet, construite même au Canada. Était-il naïf de croire qu’ils allaient renoncer à leurs beaux profits juste pour les beaux yeux de leur clientèle? Oui!

    Et ce qui ajoute l’insulte au mépris, dans le cas qui nous intéresse, est que BRP,une entreprise québécoise, vend ses produits plus cher à sa famille qu’aux voisins. Par exemple, un détaillant Ski-Doo ayant pignon sur rue tout près de l’usine de BRP, trouverait plus profitable d’acheter les motoneiges chez un commerçant des États-Unis plutôt que de l’usine dont il voit la cheminée de sa fenêtre.

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    BRP répond aux accusations en signifiant que sa stratégie est établie en fonction du marché de l’offre et de la demande, et non celle du taux de change. Pourtant, le logo Ski-Doo apparaît sur plus de 70% des motoneiges sur les sentiers du Québec, il serait donc temps que l’offre s’apparente à la demande.

    Le constructeur de Valcourt annonce du même souffle que sa nouvelle politique de prix sera dévoilée sous peu… en Floride. Les motoneigistes canadiens en ont déjà des frissons.

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  • L’édition (gratuite) de Winding Road juge les trois-roues.

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    L’événement est assez rare pour être signalé, l’édition de Janvier de l’excellent Winding Road est certes gratuite, non seulement consultable en ligne mais également téléchargeable pour pas un rond, et en plus elle nous concerne enfin. Il s’agit d’un magazine consacré aux voitures, mais il publie justement dans ce numéro un avis sur les trikes (comme le Can-Am Spyder), sur le Piaggio Mp3 et autres three-wheelers tel que le Campagna T-Rex, qu’il met joyeusement dans le même sac.

    Ce magazine qui existe depuis maintenant trois ans est à publication mensuelle, et il propose pour la nouvelle année sur quatre "pages" (en fait des pages doubles) une opinion éclairée sur ces nouveaux engins.

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    Le simple fait de ranger côte à côte sous l’appellation générique et un brin bateau de three-wheelers des véhicules complètement différents (Spyder, mp3, T-Rex) est en soi une erreur et laissait augurer du pire. Heureusement il n’en est rien, l’article est comme souvent chez eux, de très bonne facture et permet de prendre conscience de l’ambition (démesurée, mais on a rien sans rien) du constructeur BRP.

    Bombardier Recreational Product n’ambitionne ni plus ni moins que de laisser une trace dans les véhicules routiers comme il le fit avec son premier Ski-Doo (motoneige) et son premier Sea-Doo à position de conduite assise, qui dama le pion à Kawasaki et son Jet-Ski piloté debout.

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    Il permet d’y voir plus clair sur les performances du Spyder (un V-Twin de près de 1000cc et 106 CV et un poids conséquent), mais doté d’un coffre, et la possibilité pour les automobilistes de vaincre leur peur de la moto.

    Et conclut qu’il ne faut pas rechercher chez cette mixed-breed creation (création de sang mêlé) le meilleur de la voiture et de la moto, mais le prendre pour ce qu’il est, un "nouveau" véhicule offrant une expérience, une approche unique et différente de la route.   

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    Je vous invite à le feuilleter et le télécharger sur le lien que j’ai donné en introduction. L’article sur le mp3 de Piaggio et le Campagna T-Rex est beaucoup plus léger par contre.

    A signaler dans le même magazine un très bon article sur les meilleurs et les pires films de compétitions auto de l’histoire du cinéma.

    source: nous.

  • Snow Hawk, la moto des neiges

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    Prenez une motoneige classique, sciée en deux, et après quelques modifications comme un greffon de moto-cross, vous pourriez avoir quelque chose s’approchant d’un Snow Hawk. Dû à un spécialiste de la suspension de performance pour motoneige, le Snow Hawk partait déjà sur de bonnes bases. Ajoutez à cela un moteur Rotax de 799cm3, des freins à disque Brembo et une fourche Paioli, et on se retrouve avec une machine de caractère.
    Différentes configurations sont offertes selon l’usage envisagé, qu’il soit en sentier, en montagne ou pour le plaisir débridé d’une épaisse poudreuse.
    Il y a même deux modèles juniors, au design encore plus réussi que celui du grand frère, avec possibilité d’y substituer le ski à une roue l’été.

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    Et puisqu’il est possible de faire le saut des saisons avec un Snow Hawk junior, la même chose est aussi possible avec une moto. SnoXcycle propose un kit comprenant le ski avant et le pont arrière adapté à sa moto. Il semblerait tout de fois, qu’un maximum de couple soit requit pour une expérience de qualité avec ce type de conversion.

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    Parlant de couple, si vos mollets en ont à revendre, pourquoi ne pas donner sa chance au KtraK? Cette fois-ci, c’est le vélo de montagne qui se voit transformé pour affronter l’hiver. Moins dispendieux, et tout aussi ludique, à en pas douter.

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