C’est juste moi ou le monde de la moto connaît en ce moment une importante mutation!?
Depuis l’avènement de la moto moderne par les Japonais au début des années 70, cette dernière a peu évolué. Le style s’est raffiné, on a arrondi ce qui était carré et vis versa, mais sinon, ce n’était qu’un pas devant l’autre, parfois de côté pour les plus paresseux, rien de radical donc.
C’est peut-être le renouvellement de la garde, le changement de génération, la fin de la mainmise des baby-boomers sur la société et le constat que ce qui était bon et bien hier, ne le sera décidément plus demain.
Les systèmes assistés par ordinateur qui ont tardé à faire leur entrée chez les deux roues s’imposent maintenant de plus en plus, la moto électrique est une réalité, les trois roues ne sont plus la risée de personne, et dieu merci, la vague rétro qui fut comme le dernier vertige d’une époque repu, semble avoir épuisé ses réserves de nostalgie. Le statu quo a été déboulonné de sa base, et on peut le voir en ce moment à Milan.
Je me laisse sans doute emporter par les nouvelles propositions de Terblanche et Galluzzi, les Moto Guzzi V12 LM (LeMans en rouge), X (blanc) et Strada (vert), mais pour moi, la moto de demain, c’est ça. L’idée de la moto, on s’entend, ce n’est pas un modèle à reproduire, mais un archétype à prendre en considération, des idées à méditer, une simplicité à assimiler.Rien de révolutionnaire, les racines du bicylindre en V de ces V12 sont antédiluviennes, mais les idées misent en application ici sont fraîches, pas neuves, fraîches.
Il était temps que la brise se lève!