Catégorie : Sécurité

  • Remontée de file : cacophonie au Mondial du deux-roues !

    PriphriqueLa remontée de file est une pratique accidentogène du fait du comportement suicidaire des motards. C’est en substance ce qu’a déclaré vendredi 7 octobre au Mondial du deux-roues, Rémy Heitz, délégué interministériel à la sécurité routière. Selon lui, cette pratique, tolérée depuis des décennies en région parisienne et se développant en province, est maintenant inacceptable, elle doit cesser, la tolérance n’existant pas dans le droit. Pour la FFMC, cette prise de position ne prend pas en compte la réalité, ni les déclarations de la Mairie de Paris, favorable à cette pratique. Elle va par ailleurs à l’encontre des travaux commencés avec les ministères concernés, interrompus selon Mr Moto National (cf. Moto Magazine du mois d’octobre) mais qui se poursuivent toujours selon M Heitz.

    La FFMC réaffirme sa volonté de voir la remontée de file autorisée, encadrée, et donc enseignée. C’est une vraie solution à l’amélioration de l’accidentologie et à la fluidification du trafic en ville. Elle maintient donc sa demande de modification du code de la route et relancera Dominique Perben, ministre des transports, dès lundi matin sur ce sujet.

    Source : FFMC

  • La vitesse baisse, sauf pour les motos…

    Vitesse_motoTous les quatre mois, l’Observatoire national interministériel de sécurité routière publie un Observatoire des vitesses qui rassemble les données de synthèse concernant les vitesses et les infractions à la vitesse constatées. Au second quadrimestre 2005, les taux de dépassement des vitesses limites des voitures de tourisme et des poids lourds ont encore baissé et sont passés sous les 15 %. En revanche, les taux de dépassement des vitesses limites des motos sont en légère hausse, au dessus de 40 %. Les vitesses continuent leur baisse sur tous les types de réseaux, exceptées les routes nationales et les artères en agglomération, qui restent pratiquement stables par rapport au quadrimestre précédent.

    L’évolution globalement favorable des vitesses moyennes, est encore plus nette sur les grands excès de vitesse de plus de 30 km/h qui sont passé en dessous de 1 % alors qu’ils étaient de 5 % il y a moins de quatre ans. En ce qui concerne l’activité de contrôle, on note la forte croissance des contrôles avec les radars mobiles automatiques (reliés au Centre de traitement de Rennes) qui représentent maintenant l’équivalent de 85 % de l’activité du contrôle traditionnel traité localement par les forces de l’ordre.

    Lire le communiqué intégral

    Source : Observatoire des vitesses – second quadrimestre 2005 –  N°10 corrigé 14 octobre 05

  • Mondial 2005 : Honda Gold Wind Airbag 2007 – Live

    Honda_gold_wing_airbag_0Comme vous l’annonçait Daniel Bour dans cet article, Honda a effectivement présenté un système révolutionnaire d’airbag pour moto. La Gold Wing 1800, vaisseau amiral de la marque, s’est prêtée au jeu puisque ses dimensions imposantes ont permis d’y loger sans problème les divers éléments du système. On peut imaginer une descente en gamme dans un avenir proche grâce à la miniaturisation des composants. Loin d’être une annonce sans lendemain, la Gold Wing pourra être dotée de l’option airbag dès 2007 pour la modique somme d’environ 2 000 €. Cela fait cher, mais lorsque l’on sait que les accidents en moto sont à 55% frontaux en Europe et à 80% causé par un impact (mur ou véhicule) et que les conséquences peuvent être fatales pour le pilote, il convient plutôt de parler d’un investissement ou d’une assurance vie. D’un point de vue technique, l’airbag moto Honda n’est pas très différent de celui que l’on retrouve en automobile, il s’agit d’un coussin gonflé par gaz, si ce n’est ses dimensions plus généreuses et sa forme en V qui retient en quelques sortes le pilote. En cas de choc, l’ordinateur reçoit des informations des capteurs logés dans la fourche avant et déclenche le gonflage de l’airbag en seulement 0.06 s. Le coussin absorbe l’énergie de choc et évite au pilote d’aller ‘embrasser’ l’obstacle. Merci Monsieur Honda !!!

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  • Mondial 2005 : Simulateur de Conduite en Situation Honda – L’intégrale officielle

    Honda_riding_simulator_2Honda est particulièrement fier de son long investissement en matière de promotion de la sécurité, qu’il s’agisse d’automobiles ou de motos. La marque s’enorgueillit notamment d’avoir développé de nouvelles technologies, à l’image de ses différents systèmes de freinage dits « évolués » (CBS, DCBS…) ou d’avoir participé à la création et la mise en place de programmes d’apprentissage à la conduite qui permettent aux utilisateurs de tous niveaux – expérimentés ou débutants – d’affiner leur maîtrise de la moto et d’acquérir les compétences nécessaires à une conduite plus sûre. En avril 2004, Honda a cosigné la nouvelle « Charte Européenne de la Sécurité Routière » mise en place pour améliorer la sécurité sur la route et dans la circulation. En fait, Honda fut le seul constructeur de véhicules à moteur à s’engager sur cette charte dont l’objectif est de réduire le nombre de décès dus aux accidents de la route. Et parmi les engagements importants de Honda pour atteindre ce but figure notamment l’augmentation du nombre de modèles équipés de systèmes de freinage évolués… L’approche de Honda pour améliorer la sécurité des motocyclistes se fait dans trois domaines. Le premier concerne la sécurité active, représentée par des avancées technologiques telles que les systèmes de freinage combinés (CBS/DCBS…) ou l’antiblocage ABS. Le second est celui de la sécurité passive, dont la dernière illustration est le développement du premier système d’airbag pour moto. La troisième direction porte sur la sécurité préventive, représentée par une implication de longue date dans les domaines des écoles de conduite ou des systèmes d’entraînement au pilotage.

    Honda_riding_simulator_1_1Cette dernière approche de la sécurité préventive est probablement la plus importante, tant il a été prouvé que la prise de conscience des conditions de circulation et la maîtrise des techniques pour éviter les situations potentiellement dangereuses étaient les méthodes les plus efficaces pour diminuer le nombre d’accidents. Néanmoins, permettre à de jeunes pilotes d’acquérir ces compétences dans la réalité et sur de vraies motos se révèle difficile, notamment parce qu’il faudrait pouvoir reproduire les situations dangereuses qu’ils sont susceptibles de rencontrer au jour le jour. Un grand nombre d’études indépendantes menées ces dernières années dans différents pays sur les conditions dans lesquelles surviennent les accidents moto a démontré que la baisse de conscience des situations potentiellement dangereuses contribuait de manière significative aux accidents, plus que les fautes telles que la perte de contrôle du véhicule. Par ailleurs, ces études ne laissent aucun doute sur le fait que les entraînements intensifs au pilotage ont un résultat nettement positif sur la baisse du nombre d’accidents moto ainsi que sur les blessures ou les décès qui en résultent. Depuis longtemps, Honda considère donc que la mise en place de stages de conduite constitue un facteur préventif des accidents et les écoles de pilotages de la marque ont acquis une belle notoriété de par le monde. Les jeunes pilotes comme les plus expérimentés y apprennent ainsi les points précis et fondamentaux qui permettent de contrôler sa moto et de conduire en toute sécurité. Toutefois, bien que la formation en circuit fermé soit incontestablement efficace pour développer l’expérience des utilisateurs, reproduire les multiples situations qui peuvent se produire dans des conditions réelles est tout simplement impossible à réaliser dans le cadre de telles écoles de formation. Aussi, en prenant pour principe l’adage qui veut que « l’expérience soit irremplaçable », les ingénieurs Honda se sont mis au travail pour reproduire des situations précises, reproduisant les conditions de circulation réelles et potentiellement dangereuses, mais dans un environnement sécurisé qui n’expose pas le pilote à d’éventuelles blessures en cas d’erreur. Et pour cela, ils se sont rapidement orientés vers des simulateurs de pilotage. La simulation par ordinateur est utilisée depuis de longues années pour apprendre aux pilotes d’avions les bases du pilotage, qu’il s’agisse d’avions privés ou de gros porteurs. En prenant pour base les éléments de simulation appliqués à l’aviation et en les comparant à ceux nécessaires aux deux roues, le concept de simulateur de vol a pu être étendu à la conduite moto. Toutefois, le nombre de variables intervenant dans la circulation routière et dans la conduite d’une moto était tel qu’il a fallu un grand nombre d’années de recherche et de développement intensifs pour mettre au point un système adéquat, qui puisse être utilisé par des débutants pour améliorer leur sécurité et augmenter leur capacité à éviter les accidents.

    Honda_riding_simulator_3Le concept
    Il a donc fallu plusieurs années pour développer des systèmes de simulation informatiques qui puissent effectivement reproduire l’ensemble des conditions de conduite d’une moto sur route. Après un premier prototype développé en 1989, une première pour Honda dans ce domaine, un simulateur de conduite entièrement automatisé fut présenté en 1993. Ce système était absolument unique en cela qu’il combinait non seulement une simulation de diverses conditions de circulation (grâce à des images de synthèse projetées en trois dimensions) et les sensations que peut avoir un pilote sur sa moto, grâce notamment à des mouvements d’inclinaison du simulateur. Dans les années qui suivirent, un grand nombre de simulateurs extrêmement performants furent développés dans l’optique de promouvoir une conduite plus sûre. Ces simulateurs mettaient les pilotes novices dans des situations « virtuelle » identiques à celles qu’ils pourraient rencontrer de façon habituelle lors de leurs déplacements en ville ou à la campagne. Toutefois, bien que ces simulateurs aient démontré toute leur efficacité dans l’apprentissage du contrôle du véhicule dans des conditions de circulation variées, leur taille et leur coût les rendaient trop encombrants et trop onéreux pour être mis en place là où ils auraient pu justifier leur vocation, c’est-à-dire dans les moto écoles ainsi que chez les concessionnaires moto. Aussi les ingénieurs Honda se sont-ils attachés à créer un système plus compact et plus accessible financièrement, qui pourrait être utilisé plus largement pour aider les jeunes pilotes à s’accoutumer non seulement aux manipulations de base d’une moto, mais aussi aux conditions de conduite dans un environnement urbain… Une façon de promouvoir la sécurité, mais aussi la pratique de la moto dans ce qu’elle a de plus plaisant. Ces efforts se traduisent aujourd’hui par la présentation du Simulateur de Conduite en Situation Honda (Honda Riding Trainer), un ensemble de commandes de motos associées à un ordinateur personnel et conçu pour reproduire un comportement moto simplifié mais réaliste, dans des conditions de circulation simulées.

    Le nouveau Simulateur de Conduite
    Il est conçu pour être utilisé dans les moto écoles, les écoles et les concessions pour :
    • apprendre la coordination basique mains-pieds (accélérer, freiner, débrayer)
    • offrir la possibilité aux usagers d’éviter en toute sécurité les dangers qui peuvent surgir dans la circulation
    • acquérir les capacités d’anticipation pour prévenir les situations dangereuses

    Les aractéristiques du Simulateur de Conduite en Situation Honda
    • simule des situations à risque dans un trafic mixte
    • propose des séquences de conduite et un programme informatique qui répond en temps réel aux données fournies par le pilote
    • offre des images animées et des sons réalistes
    • permet de renouveler une séquence afin d’augmenter les bénéfices de l’apprentissage
    • son utilisation est très simple

    Les caractéristiques principales
    Les simulateurs de conduite Honda se sont toujours présentés comme des outils de haute technologie dont la vocation était la simulation et l’entraînement à la conduite dans des conditions simulées. Grandement simplifié et miniaturisé afin d’en faciliter le transport, l’utilisation mais aussi l’accessibilité en terme économique, le nouveau Simulateur de Conduite en Situation Honda associe toutes les fonctions de ces prédécesseurs avec la facilité d’utilisation d’un ordinateur personnel, le tout permettant de mettre à la disposition de l’utilisateur des exercices d’apprentissage particulièrement réalistes qui favorise l’acquisition de l’expérience et le sens de l’observation.

    Des commandes 100 % moto
    Dans sa version standard, le Simulateur de Conduite en Situation Honda dispose de toutes les commandes associées à une moto conventionnelle. Cet ensemble comprend un guidon équipé d’une poignée d’accélérateur, de leviers de frein et d’embrayage et même de commodos avec les interrupteurs habituels. Au sol, une platine tubulaire supporte un jeu de pédales, le sélecteur de vitesses à gauche et à droite la pédale de frein. Tous ces éléments sont connectés par câbles et terminaisons USB à l’ordinateur chargé de contrôler le système. Tous les mouvements de ces commandes sont soigneusement surveillés par le programme du Simulateur et une image produite en temps réel répond instantanément à chaque action du pilote, pratiquement comme sur une moto normale. L’environnement recréé sur l’écran, y compris la présence des instruments et des images provenant des rétroviseurs, tout réagit simultanément et parfaitement selon les réactions du pilote dans des conditions de circulation en constate évolution.

    Un mode scooter simplifié

    Le Simulateur de Conduite en Situation Honda propose également un programme spécifique « scooter » qui permet de changer la destination des commandes, notamment au niveau du guidon et du levier gauche qui devient alors un frein arrière, comme sur la plupart des scooters actuels. Cette option augmente singulièrement les possibilités d’entraînement qu’offre le système, permettant aux novices d’apprendre en premier lieu à contrôler leur scooter avec les mains avant de passer à des apprentissages plus complexes comme la maîtrise d’une moto avec les pieds et les mains.

    Un programme informatique évolué

    Le cœur du Simulateur de Conduite en Situation Honda est un programme compatible PC qui produit une simulation visuelle et auditive incroyablement réaliste du fonctionnement d’une moto et de l’environnement routier dans toute sa diversité. En débutant par les fondamentaux du fonctionnement d’une moto ou d’un scooter comme la gestion des gaz ou les changements de rapports, les apprentis conducteurs peuvent graduellement – et en toute sécurité – s’habituer à ce que requiert le pilotage d’une moto. Une fois l’expérience ainsi que la confiance acquises, des scénarios plus complexes peuvent être introduits pour s’entraîner à juger et à répondre à des situations potentiellement plus dangereuses, telles que l’on peut en rencontrer dans la réalité au guidon d’un deux roues. Si un exercice en simulation se conclu par un accident, la séquence peut être répétée et des instructions données afin de corriger le comportement et acquérir les automatismes nécessaires pour éviter les incidents. De même, les résultats des sessions peuvent être imprimés afin de permettre aux “élèves” de se remémorer le déroulement de leur test et identifier quelles situations demandent plus de pratique. Le plus important reste le fait que ces accidents simulés et l’expérience qui en découle restent contenus dans un environnement sécurisé et contrôlé. Et si une légère déception ou une petite frustration peut parfois se manifester chez le “pilote”, l’important reste qu’il ne sera jamais physiquement blessé.

    Les scénarios de conduite

    La multiplicité des situations et des risques potentiels générés par le programme comprend les scénarios suivants (dans lesquels prévalent les événements arrivant du coté gauche, mais qui peuvent avoir lieu du côté droit si on le souhaite) :
    Description des séquences (cas d’une conduite à droite) – Nombre de scènes
    – Véhicule d’intervention ou bus arrivant de la droite – 6
    – Tourner à gauche sur une route à deux voies ; signal orange à l’intersection – 6
    – Véhicule garé sur un passage piéton, passage sur une voie ferrée – 6
    – Intersection encombrée ; enfant à pied – 6
    – Embouteillage après un croisement ; véhicule d’intervention sur la voie opposée – 5
    – Embouteillage sur un passage à niveau ; ne pas s’arrêter en face d’une caserne de pompiers – 7
    – Priorité à droite à une intersection ; véhicule stoppant sur un passage piéton – 6
    – Changement de file avant de tourner à gauche ou à droite – 6
    – Tourner en deux temps ; intersection en T – 6
    – Piéton descendant subitement du trottoir ; taxi démarrant subitement – 11
    – Bicyclette s’insérant subitement dans le trafic, véhicule de devant s’arrêtant brutalement – 14
    – Collision à un croisement impliquant plusieurs véhicules – 14
    – Véhicule s’insérant subitement dans le trafic après être sorti d’un parking – 14
    – Piéton traversant sans signal – 14
    – Évitement d’un véhicule qui se gare ; Changement de file soudain d’un véhicule venant de face – 13
    – Refus de priorité ; ouverture soudaine d’une portière de voiture en stationnement – 11
    – Changement soudain de file ; intersection peu claire – 12
    – Véhicule indiquant un changement de direction et allant tout droit ; Collision à un croisement – 11
    – Aller tout droit et tourner à droite ; dépassement par la droite – 7

    Les exercices de base pour débutants
    Une première séquence est proposée pour commencer à apprendre les fondamentaux de la conduite moto : gestion des gaz et des freins, changement de direction, passage des rapports… dans un environnement simplifié composé de lignes droites et d’un trafic peu dense. Au fur et à mesure que le pilote progresse, des scénarios compliqués peuvent être progressivement introduits.

    Le logiciel d’évaluation des risques et fonction de répétition

    L’anticipation ou la surprise provoquée par l’apparition d’une situation potentiellement dangereuse peut être expérimentée de façon réaliste avec le programme du Simulateur de Conduite en Situation et les différentes phases de l’exercice peuvent être réexaminées à nouveau sous différents angles de façon à identifier des situations qui, au final, auraient pu se révéler dangereuses.

    L’évaluation automatique du niveau de conduite
    Le résultat de chaque test dans l’environnement urbain (onze au total) peut être affiché sur l’écran de l’ordinateur et accompagné de commentaires concernant chaque situation où un comportement différent serait recommandé. Ces résultats peuvent également être imprimés si nécessaire. Enfin, chaque séquence peut être enregistrée. Il est ainsi possible de la revisionner plus tard, pour améliorer l’éducation du pilote et lui apprendre à prendre les décisions les plus appropriées en fonction des situations.

    La configuration du système

    Le Simulateur de Conduite en Situation est composé d’une structure tubulaire dotée de deux plateaux ainsi que d‘une selle type moto. Un guidon avec commandes est intégré au sein d’un ensemble mobile fixé sur le plateau supérieur. De celui-ci partent deux tubes réglables qui descendent jusqu’aux commandes aux pieds montés sur la base de la structure. La conception simple de la structure offre un accord idéal entre sa selle et l‘ensemble guidon/commandes aux pieds, déterminant une positon de conduite confortable et particulièrement réaliste. Le plateau supérieur du Simulateur constitue également un support parfait pour l’écran et pour les haut-parleurs tandis que l’ordinateur peut facilement être installé sur le plateau inférieur.

    La configuration recommandée
    Système : Windows 2000 ou Windows XP
    Processeur : Pentium 4 ; 2.4GHz minimum
    Mémoire vive : 512 MB minimum
    Divers : Carte accélératrice 3D
    Ports USB
    Carte son compatible
    Prise vidéo disponible

  • Mondial 2005 : casques Shoei

    100_5173L’un des meilleurs fabricants de casques moto à mes yeux, Shoei, présente une nouveauté sur son stand du Mondial du Deux Roues : le tout nouveau casque jet dénommé J-Wing qui remplace les J-Force et J-Gear. D’un point de vue sécurité, celui-ci se compose d’une coque AIM en fibre de verre organique multicouches pour un coque légère absorbant les chocs avec une rigidité optimale, d’un système à double calotin amortisseur à 2 densités, d’un écran à fermeture parfaitement étanche avec arrêt de sécurité et pose rapide, et d’une fermeture par boucle D au maniement simple et à l’ajustement optimum. Le J-Wing est disponible en 3 tailles de coques pour tous les tours de têtes, il pèse seulement 1.28 kg et se révèle être confortable avec ses coussinets (central 3D et joues avec encoches pour les lunettes) amovibles et lavables. Il dispose aussi d’un cache-jugulaire amovible et lavable, de grands évidements au niveau des oreilles pour l’installation de système de communication et d’un col supplémentaire sur le bord inférieur du casque pour amortir le bruit. Le J-Wing offre une multitude d’entrées et sorties d’air pour une aération optimale, tout comme sa forme aérodynamique compacte qui lui permet d’atteindre la plus faible traînée aérodynamique possible. Enfin, vous pourrez choisir votre J-Wing parmi les 8 coloris unis proposés.
    Il y a aussi d’autres nouveautés esthétiques pour le millésime 2006 du côté du casque X-Spirit, haut de gamme chez Shoei, qui s’offre deux nouvelles répliques de casque de pilotes légendaires : Eddie Laxson et Wayne Rainey avec un look d’antan. De nouveaux graphismes sont aussi disponibles sur les autres casques de la gamme.

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  • Mondial 2005 : Yamaha FJR 1300 Police – Live

    100_5130Je vous en avais déjà parlé dans cet article, les voici dévoilées au public du Mondial du Deux Roues. Enfin, quand je dis ‘dévoilées’, je devrais plutôt dire ‘visibles’ sur le stand Yamaha puisque les deux motos, version Douanes et version Police, ne pouvaient être approchées et montées à cause des barrières les encadrant. Dommage, car beaucoup de personnes auraient été tentées d’immortaliser une chevauchée de l’ordre public par une photo. Je pense notamment aux enfants pour qui ces engins immenses font rêver et marquent l’esprit. Je me rappelle très bien du jour où je suis monté sur une ancienne BMW de Gendarmerie dans mon enfance. Peut être que les personnes en charge des deux FJR ont eu peur de dégradations hostiles à l’autorité qu’elles représentent, mais cela aurait peut être permis de renouer les relations entre citoyens et policiers par ces temps de répression et de tolérance 0. Cependant, il existe un stand dédié à la Gendarmerie dans le Hall 2.2 Allée K36, mais je n’ai pas tenté d’y chevaucher la moto en expo. Essayez toujours, les hommes des brigades motocyclistes sont des gens sympas quand vous ne venez pas de commettre un grand excès de vitesse en état alcoolisé. Néanmoins, vous y trouverez un dépliant sur la Gendarmerie Nationale traitant l’accidentologie en 2004, le rôle de la Gendarmerie et aussi un brief de leur nouvelle monture dans lequel sont détaillés les équipements spécifiques, à savoir un avertisseur sonore bitonal, des feux de pénétration à éclats à l’avant, un gyrophare monté sur mât télescopique, un pré-équipement radio et une sérigraphie Gendarmerie. Enfin, veuillez noter en arrière plan de la première photo en haut à gauche un détail saisissant… mais que fait la Police ???

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  • Sécurité : exemple à méditer

    Mg1_1Voici un exemple à méditer pour tout bon motard qui malheureusement est toujours tenté de tirer la bourre de temps en temps, ce que je comprends tout à fait étant donné les sensations indescriptibles que cela procure. Cependant, il vaut mieux réaliser les coups de gaz sur circuit que sur route ouverte afin d’éviter tout imprévu, ou je dirai même depuis mon accident, tout abruti de la route.
    Si l’envie vous prend trop souvent, jetez donc un œil sur ces photos d’un accident entre un motard qui roulait à plus de 250 km/h et une pauvre Volkswagen Golf qui passait par là. On ne peut pas dire que la Golf soit en tort… Le motard n’a même pas eu le temps de freiner ou d’éviter, avec la violence de l’impact, la Golf a fait en vol plané de 3 mètres et est retombée sur le toit. Inutile de dire que le motard ainsi que les deux passagers de la Golf sont morts sur le coup. Cette scène tragique s’est déroulée en Suède, après avoir bouclé son enquête la police a décidé d’exposer les épaves au Salon de Stockholm sous le titre : "Ce qui peut arriver lors d’un accident de moto" afin de sensibiliser les jeunes sur la dangerosité de la vitesse.
    La moto est une formidable machine qui demande beaucoup de respect, de civisme, de contrôle de soi et surtout d’humilité.

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  • La FFMC sera présente au Mondial du Deux Roues

    Ffmc_1Tout au long du Mondial du Deux Roues, la FFMC organise une série de tables rondes sur la pratique de la moto. Organisées en collaboration avec l’Assurance Mutuelle des Motards, elles visent à rassembler des représentants d’ usagers et des pouvoirs publics, des constructeurs et des responsables de l’aménagement urbain, des formateurs, autour de thèmes concernant, au-delà de la seule problématique moto, la sécurité de tous les usagers de la route.
    De la place du deux roues à moteur en ville aujourd’hui à celle de son avenir sur les routes de France et d’Europe ; de la sociologie du motard (du blouson noir au costard… 20 ans d’évolution) à son environnement ; du vol de la moto à l’équipement des motards, les thèmes choisis pour ces forums abordent les questions pratiques et fondamentales suscitées par l’émergence du deux roues motorisés dans notre société et sa prise en compte dans le partage de la route.
    Destinés à aborder autant des questions pratiques (ex comment choisir son équipement ?) que des questions plus fondamentales (sur l’avenir de la moto, ou le partage de la route entre modes de transport), ces forums visent à permettre des échanges constructifs. De nombreuses personnalités ont confirmé leur participation à ces tables rondes, Denis Baupin adjoint au maire de Paris, chargé de la circulation, Jacques Compagne secrétaire général de l’ACEM, Jean Claude Olivier, PDG de Yamaha Motor France, Jean Michel Cavret, Directeur du département BMW Motorrad, Antonio Perlot, Secrétaire général de la FEMA, … Ces tables rondes auront lieu sur deux sites : en partenariat avec la City Radio et le Mondial du deux roues, sur un espace dédié du Hall 2.2., du lundi au vendredi de 14h à 15h, et sur le stand FFMC-Mutuelle des Motards-Motomagazine (Hall 1 stand 210), tous les matins de 11h30 à 12h30, les après midis de 17h à 18h, ainsi qu’à l’occasion des nocturnes, les mardi et vendredis soirs de 20h à 21h. La FFMC souhaite vivement favoriser des échanges constructifs débouchant sur des propositions utiles et profitables à tous. Pour visualiser le programme intégral, cliquez ici.

  • 244 km/h…

    CompteurVoilà un bien beau chiffre qui va coûter très cher à ses trois propriétaires.
    En effet, 3 jeunes motards de 22, 23 et 29 ans se sont fait flasher à cette vitesse alors qu’ils se livraient à une petite course sur l’A4 avant d’être interceptés par la Gendarmerie après une course poursuite de plusieurs kilomètres. L’histoire ne dit pas si les gendarmes étaient équipés de leur nouvelle monture.
    Lors de leur audition par les représentants de l’ordre, ceux-ci ont expliqué qu’ils se « tiraient la bourre » tout naturellement. Pour ceux qui seraient tentés de faire de même, sachez qu’il existe des endroits spécialement prévus pour taquiner la poignée des gaz, et si le budget circuit (bottes, combi, pneus, essence,…) vous parait cher, sachez que cela est infiniment moins élevé que ce que ces 3 jeunes vont devoir payer en amende, en peine de prison et en repassage des permis de conduire A et B.
    De plus, après un tel exploit routier dont on ne peut se vanter, l’ensemble des motards risquent de porter le chapeau pour une bande d’irréductibles larrons qui ternissent l’image d’une majorité de passionnés et de bons conducteurs.
    En effet, il est fort à parier que Domnique Perben va se faire un malin plaisir à citer ce fait divers pour alimenter sa politique de répression et nous promulguer de nouvelles lois absurdes.

  • ‘Chips’ sauce française

    Fjr_1 C’est le 21 juin 2005 dans le Fort de Charenton à Maison-Alfort (94) que madame la Ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie a officialisé la présentation des nouveaux véhicules de la Garde Républicaine et des brigades autoroutières. Ce nouveau véhicule à 2 roues n’est autre que la Yamaha FJR 1300. Rappelons que de série cette moto est dotée d’un 4 cylindres en ligne 4 temps à 4 soupapes par cylindre et refroidi par eau. D’une cylindrée de 1298 cm3, ce moteur développe 106 ch à 8 000 tr/mn pour un couple de 126 Nm à 6 000 tr/mn. Côté partie-cycle on retrouve un cadre en acier avec un moteur suspendu, une fourche avant téléhydraulique, une suspension arrière monoamortisseur, un frein avant 2 disques de 298 mm avec étriers à 2 pistons et un frein arrière à disque de 282 mm avec étrier à 2 pistons. La FJR 1300 pèse lourds puisqu’elle affiche 237 kg à sec sur la balance. La Yamaha FJR 1300 est une routière pure et dure qui rassure par son comportement sain et sa douceur d’utilisation (embrayage, suspension, frein,…). Elle brille aussi par sa maniabilité et par l’efficacité de son moteur.
    La FJR a été quelque peu modifiée en 2003 avec une nouvelle bulle électrique, un ABS et un espace de rangement dans la carénage.
    Pour revenir à cette annonce du Ministère de la Défense, 500 motos ont été commandées et devraient être des versions débridées à 144 ch car les autorités parlent d’une vitesse de pointe de 240 km/h alors que la version de série ne titille que les 215 km/h. Les autres modifications concernent essentiellement les spécificités ‘police’ comme la décoration, le gyrophare, et l’émetteur/récepteur radio. Ces nouvelles venues coûtent la bagatelle de 18 000 € pièce et devraient remplacer progressivement les 2 500 BMW qui équipent déjà les forces de l’ordre.

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