Catégorie : Sport Moto

C’est la mode de cette intersaison. Remise au goût du jour par ROSSI, l’idée de la migration des champions motos vers la catégorie proclamée reine du sport-automobile, soit, la F.1, semble reprendre du poil de la bête. Et ce n’est pas BIAGGI qui nous convaincra du contraire puisque, lui aussi, par dépit ou par instinct de survie, il s’y est mis .

Dans l’Histoire, ils n’ont pas été nombreux à franchir cette passerelle et encore moins à pouvoir se targuer de l’avoir fait avec succès. En fait, un seul peut donner la leçon. John SURTEES…   

Le toujours vert britannique de 71 ans, domine en la matière, en toisant tous ses cadets de circonstance du haut de ses 7 titres mondiaux en moto, et de son titre suprême acquis en F.1 en 1964 sur… FERRARI. A se demander si le féru d’histoire et de légende de son sport qu’est Valentino ne l’a pas finalement pris comme modèle. Si c’est le cas, attendons nous à d’autres aventures puisque l’insatiable John a même construit ses voitures et son écurie de 1970 à 1978. A ce jour, c’est la réussite la plus éclatante d’un passage des deux aux quatre roues, au niveau le plus élevé des disciplines concernées.

L’autre exemple est celui de Mike HAILWOOD qui, après 9 titres en moto a tâté de la F.1 dans le team… SURTEES. Une 2°place au GP d’Italie de 1972 sera son meilleur résultat, dans une discipline qu’il aura fréquenté de 63 à 65 et de 71 à 74.

La particularité de Mike est qu’il a fait deux fois l’allé et le retour, le temps de remporter quelques titres sur deux roues…

Dernier exemple enfin, Johnny CECCOTTO, qui a disputé une saison de F.1 en 1983, après ses deux titres mondiaux, l’un en 350 et l’autre en 750, acquis entre 1975 et 1978. Il pousuivra, ensuite, une belle carrière en tourisme, faisant notamment le bonheur de BMW.

On le voit, le challenge n’est pas évident et, avec le temps, il ne s’est guère facilité. Ceci dit, le point commun qui ressort de cet état des lieux, c’est que le mouvement ne s’est toujours fait que dans un sens, de la moto vers la monoplace. A croire, que le chemin inverse relève, cette fois, réellement de l’impossible…

SOURCE: L’Equipe.

Si, déjà, l’avenir en moto de l’empereur romain déchu de 34 ans s’était sérieusement assombri, il vient définitivement de se boucher après l’annonce faite qu’il n’ira pas, non plus, en SBK.

Pourtant, la presse italienne l’avait vu signer chez SUZUKI pour une campagne mondiale les semaines passées. Las ! Il s’agissait, encore, d’une fausse piste, la seule fiable semblant bien être une sortie définitive et assez piteuse de la compétition moto… 

Reste que Max défraie encore la chronique. Apparemment décidé à emboîter le pas à son compatriote ROSSI, il semble bien en pincer pour la F.1. Alors que le "Doctor" tourne pour FERRARI, BIAGGI, lui, fait des tours pour Midland.

La semaine à venir, il effectuera de nouveaux essais pour cette écurie à SILVERSTONE. Max dit, à qui veut l’entendre, que si ces derniers s’avéraient concluants, il quitterait la moto pour l’auto. Certes… Mais, apparemment, la moto, elle, semble bien l’avoir déjà quitté…

SOURCE: www.pitstop.com

Ce sont des bonnes nouvelles qui viennent de nous parvenir du team batave "Gil’ Motor Sport".

Non seulement elles induisent un retour de KAWASAKI dans la discipline supersport, mais, en plus, elles confirment la confiance que les verts accordent à nos pilotes, puisque l’aventure 2006 sera partagée par Stéphane CHAMBON et le jeune Maxime BERGER… 

KAWASAKI s’est déjà essayé en Supersport. Les verts s’étaient engagés sous leurs couleurs en 2003, en embauchant le champion du monde titré en 2002 Fabien FORET. La structure de Christian BOURGEOIS s’était ensuite vue retirée la confiance d’Harald ECKL malgrè des prestations plus qu’honorables, dont une victoire de Fabien.

Cette fois, KAWASAKI choisit un cheval de Troie hollandais, la structure "Gil Motor Sport" qui faisait courir, jusque là, Stéphane CHAMBON sur une CBR 600. KAWASAKI assurera le développement moteur, fournira 6 motos et mettra la main à la poche ce qui permet au champion du monde 99 de la discipline d’espérer une relance de sa pourtant déjà riche carrière.

Cerise sur le gâteau, un jeune français, Maxime BERGER, 3° du dernier championnat européen Superstock sera de la partie. De quoi se former de la plus belle des façons.

Chez KAWA, ça nous fait donc 5 pilotes français de premier plan… 

SOURCE: www.motomag.com

La nouvelle coupe KAWASAKI 2006 s’effectuera sur cette ER-6 N. Si vous avez 16 ans, et que vous vous êtes acquitté des 280 euros de frais d’inscription, vous pourrez aller, les 22 et 23 mars prochain,  vous familiariser avec la bête, à MAGNY COURS, lors d’un stage de préparation. Puis ce sera le grand saut pour 8 manches à régler 150 euros chacune. L’une d’elle se déroulera pendant le week-end du Bol d’Or.

A MOTO REVUE et à la FFM s’est ajoutée une kyrielle de partenaires qui autorise divers classements, tous particulièrement dotés. Fin de saison le 1°octobre 2006 à CAROLE.

Pour de plus amples infos faire info_coupekawasaki@ffmoto.com

SOURCE: www.motoplanete.com

L’ultime étape du DAKAR 2006 qui devait être, comme de tradition, un feu d’artifice sera, cette fois, un pétard mouillé.

La semaine maudite qui vient de connaître cette édition aura eu raison des velléités de fête de la caravane qui, dans ce contexte lourd, n’est pas mécontente d’en finir.

Reste qu’il y eu un vainqueur, et un beau, en la personne de Marc COMA qui, sur sa KTM du team REPSOL, a bien joué le coup, celui d’avoir su faire la synthèse entre vélocité et régularité. Pas une seule étape remportée, mais une grande victoire à l’arrivée, devant un DESPRES trés tôt blessé puis qui, hier, s’est égaré… 

C’est l’italien SALA qui complète le podium tandis que le classement production est enlevé par DUCLOS, bon 7° au général. VAN BERGEIJK a réussi a gagner son pari de finir ce DAKAR avec son antique 500 XT. 93° et dernier certes, mais il est là.

Celui qui ne l’est pas, c’est, bien-sûr, Andy CALDECOTT. Malgrè les limitations réglementaires imposées par l’organisation, la faucheuse a réclamé sa dîme aux motards et c’est l’australien qui l’a payée. La course reste la course, soit un sport dangereux.

Cette avant-dernière étape qui amenait les concurrents à DAKAR pour le final de demain, a permis à YAMAHA de remporter une étape, privant ainsi KTM du grand chelem.

C’est la 2°victoire d’une 450 après celle de DUCLOS au MALI. C’est David FRETIGNE qui a mis fin à la série autrichienne. Pour la marque aux diapasons, il était temps…

Ces 254 kms de spéciale ont sans doute sonné le glas des espoirs de DESPRES qui, comme nombre d’autres concurrents s’est égaré sur les chemins aux multiples changements de direction. Il a accumulé prés de 45′ de retard qui s’ajoute déjà à son passif, portant cette fois l’écart à 1h13… En lisse pour la victoire hier soir, le voilà heureux d’être encore simplement deuxième ce soir.

Il ne reste qu’une étape pour que COMA soit sacré. C’est aussi pour l’espagnol la dernière opportunité de "scratcher" enfin une journée. La régularité a payé…

La journée qui faisait passer les survivants de la caravane de la GUINEE au SENEGAL a été dominée par l’italien Giovanni SALA qui consolide ainsi sa place sur le podium provisoire. Au général, DESPRES reprend des miettes au leader COMA qui garde sa marge d’une demi-heure en tête du rallye.

Mais le fait du jour est, hélas, un nouveau drame, celui du décès d’un garçon de 10 ans, heurté par une voiture dans la spéciale. Le Dakar voulait éviter, en particulier, les disparitions de motards et les accidents, en général, dans les villages.

L’édition 2006 n’a échappé à aucune de ces fatalités.

Les 368 kms de spéciale entre BAMAKO au MALI et LABE en GUINEE ont été enlevés par Cyril DESPRES.

Le français remporte ainsi  sa 4°victoire d’étape sur ce DAKAR, semblant ainsi ne plus trop se ressentir de sa blessure contractée au Maroc. Reste qu’il est toujours physiquement diminué ce qui donne à sa performance une connotation particulière: celle du courage et de l’abnégation.

Même s’il a grignoté un tant soit peu son retard sur la tête de la course, le sociètaire du team KTM-GAULOISES est toujours le dauphin au général d’un régulier COMA qui, lui, ironie du sort, n’a toujours pas "scratché" la moindre journée.

L’Espagnol tient en respect le vainqueur en titre de l’épreuve à 32’39. A trois étapes de l’arrivée, l’ibère est plus que jamais sur orbite pour décrocher la timbale…

L’étape entre KAYES et BAMAKO a vu la victoire de l’un de ses enfants, Alain DUCLOS. Jour historique pour lui puisqu’il a enlevé les 234 kms de spéciale qui se déroulaient sur ses terres. Et il y a mis la manière, puisque sa KTM est une 450 Rallye du Groupe Production.

Alain DUCLOS est né à BAMAKO où il a découvert l’épreuve du DAKAR au travers ses passages et un de ses concurrents de l’époque, Raymond LOIZEAUX. Première participation en 2000, une grave chute et un retour en 2004 pour cette première victoire cette année, qui plus est à domicile, devant COMA à 1’27. 

Car le fait du jour, c’est la consolidation de l’espagnol en tête de cette édition 2006. DESPRES perd plus de 11′ et se retrouve rejeté à 34’24.

Pas moins de 424 kms restent à faire en liaison avant de rejoindre le bivouac.

SOURCE: www.dakar.com

Les 280 kms de spéciale du jour en KIFFA et KAYES n’auront aucune incidence sur le classement du DAKAR.

Après le drame d’hier qui a coûté la vie à Andy CALDECOTT, les organisateurs ont décidé de neutraliser cette journée qui s’effectuera en liaison. Cette décision a été prise à l’unanimité entre les organisateurs, les pilotes et les teams.

ESTEVE-PUJOL, qui a lourdement chuté hier, souffre d’un traumatisme crânien et d’une rupture de la rate. Opéré à 21h00, l’intervention se terminait à 23h00. Son état est satisfaisant, compte tenu des circonstances.

Les motos quittent donc la MAURITANIE sur la pointe des crampons pour rejoindre le MALI.