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Ce sont ces images de Brad Pitt sur son Heretic, quelques jours avant la grande messe des Oscars qui, même si le Blog Moto vous le présentait déjà il y a trois ans, m’ont donné l’idée de revenir sur le sujet. Pas que la moto ait changée, ce type de monstre subsiste plus qu’une saison, en fait, on ne les met en marché qu’une fois atteint les objectifs fixés. Un chiffre assurant la rentabilité est alors déterminé et la production démarre, pour ne s’arrêter qu’une fois le bac de pièces vidé de son contenu. Pour ce qui est de cet Heretic, le chiffre magique est de 100 motos, identiques, mais uniques, puisque personnalisées à l’image de son propriétaire.

Et n’est pas propriétaire qui veut, plutôt qui peut, même si les 60,000 euros demandés vous offrent une œuvre d’artisans où chaque pièce, crée à partir des plus nobles matériaux, pour une moto, comme les alliages d’aluminium et la fibre de carbone, sont parfaites de précisions. Même les boulons sont uniques à la machine, pas étonnant quand l’inspiration vient des Aston Martin et avions de chasse de la belle époque.
On compare souvent Ecosse avec Confederate, puisque les deux produisent des motos exclusives mues par de puissant V-Twin. Mais alors que Confederate cherche la pureté du design, Ecosse mise plutôt sur la force brute et un style à la limite du Steampunk.
Le bicylindre en V préparé par Patrick Racing fait 1966 cm3, dans sa version de base, pour 130 chevaux. Boîte à 6 rapports, dont le dernier surmultiplié, suspensions Öhlins avant et arrière, cette dernière offrant trois types d’ajustements, dragster, cruiser et roadracer. Freins ISR à six pistons pour douze plaquettes, réservoir de 18 litres en fibre de carbone, kevlar et fibre de verre. Et à 205 kilos, avec une hauteur de selle jouant autour des 750mm, selon la configuration de la suspension arrière, l’Heretic ne se conforme vraiment pas à l’ordre établi.

En Superbike, après la victoire de la Suzuki de Mat Mladin, beaucoup se demandaient si tout le brouhaha fait par les instances concernant la règlementation, permettant une plus grande parité entre les joueurs, en valait vraiment la peine?

Ainsi, la victoire de Mladin était la 47e de suite pour Suzuki en AMA Superbike, victoire volée à l’arraché certes, car la course fut plus chaudement disputée que certaines autres, mais la Suzuki de Mladin était une machine 2008 achetée chez un concessionnaire après que sa GSX-R1000 fut trouvée coupable de non-conformité après les derniers essais hivernaux. On disait même Mladin peu en forme avec des problèmes récurant de dos. N’empêche, Mladin à prouver qu’il peut gagner sur une trottinette, et Spies a aussi fait la preuve en Australie qu’importe la monture, le circuit, voir le continent, il gagne. Les Suzuki sont de bonnes machines certes, mais les meilleurs pilotes étaient et sont dessus. Il est encore trop tôt pour prédire ce que sera la nouvelle saison, mais un Neil Hodgson, qui a terminé deuxième sur sa Honda peut espérer un meilleur sort pour 2009.
La présence à Daytona en Sportbike et ancien coéquipier de Hodgson, Miguel Duhamel, aura vu un intérêt renouvelé pour ses services en Superbike. Des discussions sont en cours, et on reverra peut-être le vétéran pilote québécois sur les circuits en 2009.

Cette quatrième édition de l’Enduropale du Touquet a été remportée pour la seconde fois par Timoteï Potisek, reléguant Yves Deudon sur Kawasaki à près de quatre minutes et Pierrick Paget pilote Yamaha qui complète le podium, à 6’23". Damien Prévot sur KTM avait pourtant réalisé le hole shot lui permettant de remporter la prime de 1500 € en en arrivant le premier au bout de la ligne droite de départ, Timoteï quant à lui prit la tête de la meute au cours du deuxième tour. Non sans mal, puisque la course de la côte d’Opale connu pendant trois heures différents leaders. Cette édition aura également vu le recordman de l’épreuve Arnaud Demeester annoncer qu’il mettait fin à sa carrière à 35 ans après sept victoires. Le vainqueur 2008 et favori de cette présente annnée avait dû abandonner en fin de course à cause d’un embrayage défectueux. Alors qu’on pensait que Demeester allait refaire le même coup que l’an passé en remontant sur Potisek. Il n’en fut rien. Ce sont également des ennuis mécaniques qui faillirent contraindre à l’abandon l’ancien double champion du monde de MX, Mickael Pichon, un temps leader de l’épreuve, en passant Timoteï notamment. La casse mécanique dont il a été victime le condamne à une cinquième place. Notez que la famille du vainqueur dunkerquois de la course a fait feu de tout bois, puisque le cousin Milko finit 7ème à 19 ans, et le frère jumeau du champion, dixième. Les larmes de ce vainqueur devant les 200.000 spectateurs n’auront pas été feintes.

Selon une dépêche de Reuters datée d’hier soir, le septuple champion du monde de Formule 1 reconverti (avec succès) dans les compétitions deux-roues, voire en pilote essayeur et bannière publicitaire, a été victime d’un accident de moto en début de semaine. La photo qui le représente ici a d’ailleurs été prise lors des Huit heures d’Oschersleben en Allemagne. Le message laissé sur son site internet clarifie les choses, et constitue plus un communiqué pour couper court à toutes rumeurs qu’un papier informatif à proprement parler: "Aujourd’hui, j’ai eu un accident lors d’essais à Cartagène et pour être rassuré, je suis allé à l’hôpital. Les examens n’ont rien décelé et je voulais juste dire que je vais bien". L’agence ajoute que selon une porte-parole de Schumacher, le pilote de 40 ans effectuait des essais au sein d’un team allemand sur le circuit de Cartagène depuis lundi. Même si les examens n’ont montré aucune fracture, le pilote devait rester hospitalisé durant la nuit de mercredi à jeudi. Certain(e)s d’entre vous doivent se souvenir que Michael Schumacher, malgré ses grandes qualités au guidon, avait chuté sur le circuit de Bresse, nous en avions parlé en avril 2008. Pour les autres: petit rappel ici.

crédit photo: Reygondeau.com/FIM via Yamaha-motor.

Vous ne reverrez pas le sourire enfantin, béat et candide (mais si sincère !) de Valentino Rossi embrassant son trophée arraché de haute lutte, drapé dans son étendard frappé de son numéro fétiche. Du moins plus à Shanghaï. Et tant pis si les aficionados aimaient ce circuit où s’exprimaient pleinement les machines le long de sa ligne droite kilométrique, un main straight qui permettait alors de révéler les plus véloces des plus rapides de ces bolides. C’est donc sans grand bouleversement ni suspense que la FIM a communiqué le week-end dernier son calendrier provisoire pour 2009. Un calendrier où la suppression de l’édition chinoise laisse la place à un grand prix qui se courra en Hongrie sur le tout nouveau Balatonring.

L’année commencera donc par un grand prix de nuit à Losail et s’achèvera au Ricardo Tormo. Il est à noter que les épreuves du Portugal et du Japon s’échangeront leur date dans la saison à venir. Comme toujours la course à Assen se déroulera le samedi, et seules les MotoGP seront engagées en Californie.

Source du calendrier: Autosport.com

Avril 12 Qatar Doha/Losail

Avril 26 Japon Motegi

Mai 3 Espagne Jerez

Mai 17 France Le Mans

Mai 31 Italie Mugello

Juin 14 Catalogne Catalunya

Juin 27 Pays-Bas Assen

Juillet 5 USA Laguna Seca

Juillet 19 Allemagne Sachsenring

Juillet 26 Grande Bretagne Donington Park

Août 16   Rép. Tchèque  Brno

Août 30 USA Indianapolis

Septembre 13 San Marin Misano

Septembre 20 Hongrie Lake Balaton

Octobre 4 Portugal Estoril

Octobre 18 Australie Phillip Island

Octobre 25 Malaisie Sepang

Novembre 8 Valencia  Ricardo Tormo

La hausse du prix du pétrole, la chute des ventes automobiles, ça profite à certains.

Aux États-Unis les ventes de scooters auraient augmenté de plus de 65% lors de la première partie de l’année 2008. A New-York, la plus européenne des villes américaines, les ventes de Vespa ont augmenté de 105% en mai et de 147% sur le mois de juin dernier (vs. mai 2007 et juin 2007) d’après l’importateur officiel de la ville.

Reste à résoudre le problème du stationnement : à New-York il n’existe quasiment pas de places réservées aux deux-roues et le stationnement n’est pas toléré sur les trottoirs.

Le plus gros concessionnaire Vespa de New-York a donc décidé de mettre à disposition de ses clients des places gratuites dans quelques parkings situés à des endroits clés de Manhattan. Les heureux possesseurs de Vespa bénéficient donc du double luxe de ne pas être coincés dans les embouteillages et de pouvoir se garer gratuitement dans Manhattan.

C’est un super coup marketing pour la marque qui espère ainsi séduire de plus en plus d’adeptes d’ici la fin de l’opération en septembre.

Quid une fois l’opération terminée ?

Vue la vitesse à laquelle les américains ont su changer leur mentalité et délaisser leurs 4×4, j’imagine que la situation va évoluer rapidement. Une place de stationnement de voiture permet de loger 7 deux-roues et il est probable que les propriétaires de parking fassent place aux deux-roues pour rentabiliser encore plus leur parking.

Les rues de NYC ressembleront-elles bientôt à celle de Rome et de Paris ?

Source New York Times

Aujourd’hui j’avais rendez-vous dans la concession Vectrix de Paris 16ème pour essayer un scooter électrique dont on parle beaucoup mais qui se fait pour l’instant assez rare sur nos routes. Après quelques minutes de briefing sur les spécificités du Vectrix (mise en marche, autonomie, frein moteur), j’ai enfin pu essayer ce scooter homologué comme un 125 (permis B) mais qui accélère comme un 250, voire comme un 500cm3 selon certains essayeurs.

Avant de m’installer dessus, j’appréhendais un peu le fait de devoir manœuvrer un scooter de 230kilos dans le trafic parisien. Mais la première chose qui m’a surpris c’est la maniabilité et la facilité de prise en main de ce gros GT : avec un centre de gravité placé assez bas, le scooter est très facile à manier, même à l’arrêt, même pour les petits gabarits.

La position de conduite est classique pour ce type de scooter et toutes les commandes tombent sous la main : clignotants, gâchette pour les appels de phare et rétroviseurs bien positionnés. Le coffre est assez large et carré, ce qui est parfait pour y mettre son cartable ou son ordinateur, mais il n’est pas assez profond pour y faire tenir deux casques. Le tableau de bord, moderne mais pas révolutionnaire, est assez complet (vitesse, trip, témoin de mise en marche, autonomie). On retrouve en fait l’ensemble des éléments de confort disponibles sur la majorité des scooters GT. Ni plus, ni moins.

Voilà pour quelques uns des aspects pratiques, il est donc temps de prendre la route. La première impression est très agréable : alors que j’imaginais toute la puissance électrique arriver sans prévenir, le ralenti est très progressif et surtout facile à doser ce qui est un vrai plus pour circuler en ville. On s’insère facilement dans la circulation, comme sur un tapis volant, en faisant environ autant de bruit qu’une voiture radio commandée.

Tout de suite rassuré, je décide d’accélérer franchement et rien se passe jusqu’à 30 km/h … toujours pas de bruit et une accélération normale. Mais passé ce cap, le Vectrix vous catapulte sans prévenir de 30km/h jusqu’à 100 km/h. Le Vectrix émet alors un petit bruit (un peu comme un mixer) et les accélérations sont réellement impressionnantes. On a vite fait de laisser tout le trafic derrière soit. Les reprises sont du même registre que les accélérations : le Vectrix réagit instantanément et impressionne par sa vitesse. C’est parfait pour s’insérer sur les grands axes de circulation… et pour se faire plaisir. D’autant plus que la tenue de route est assez bonne et le comportement neutre. Après difficile de savoir si les accélérations sont comparables à celle d’un 250 ou d’un 500cm3, tout ce que je peux dire avec certitude c’est que ça accélère plus fort que n’importe quel 125.

Mais étonnamment, au bout de quelques kilomètres, on a rapidement envie de rouler plus sagement pour évoluer en silence. On découvre alors la douceur de fonctionnement du Vectrix … et l’on en profite pour faire encore plus attention aux piétons qui ne vous entendent pas toujours arriver.

En fait la véritable astuce sur ce scooter c’est son système de frein moteur : en poussant la poignée des gaz vers l’avant lorsque l’on roule, une sorte de résistance au moteur est activée ce qui ralentit progressivement le scooter tout en récupérant de l’énergie pour les batteries. Ce système très intuitif (pour freiner fort, on pousse plus fort la poignée vers l’avant) est tout simplement génial ! Au bout de quelques minutes on se prend à jouer avec la poignée afin de ne plus se servir des leviers de freins classiques. C’est assez ludique et cela permet de conduire en utilisant qu’un seul poignet. Lorsqu’il est nécessaire de s’arrêter sur une distance très courte, le freinage Brembo (pas d’ABS malheureusement) prend le relai pour stopper le Vectrix. On ressent d’ailleurs un peu le surpoids du scooter lors des freinages appuyés mais en combinant les deux systèmes, les distances de freinage sont dans la norme. La poignée de gaz multifonction (brevetée) permet aussi de bénéficier d’une marche arrière, il suffit de pousser celle-ci vers l’avant lorsqu’on l’on est à l’arrêt. Si j’étais persuadé qu’une marche arrière n’avait aucun intérêt sur un scooter, je dois dire que dans la pratique ce petit bonus apporte un réel confort supplémentaire pour sortir de sa place de stationnement en ville ou pour certaines manœuvres.

En définitive, je ne pensais pas prendre autant de plaisir à conduire un scooter électrique. Certes son achat impose de faire quelques concessions (prix, autonomie, vigilance supplémentaire induite par le silence de fonctionnement) mais il fait bénéficier de plein de petits plaisirs dont il doit être difficile de se passer une fois que l’on a franchi le pas (plaisir de rouler propre, ne plus passer à la pompe ni chez le concessionnaire, rouler en silence, bénéficier de très bonnes performances, système de frein moteur,…).

Voici quelques caractéristiques techniques :

– Puissance max : 20 kW à 3000 tr/min

– Vitesse de pointe : 100 km/h

– Autonomie : entre 40 et 100 km

– Prix : 8 990 €

– Garantie : 2 ans

– Poids : 230 kilos

– Recharge sur une prise 220V classique.

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Pour toutes les caractéristiques, la brochure est disponible ici.

Le site français de Vectrix est là.

Avec le Festival de Cannes parti pour un autre tour, l’occasion est belle pour sortir les images de ces acteurs de soutiens que sont les motos.
Plus qu’un simple moyen de transport pour se rendre du point A au Point B, la moto ajoute toujours une dimension aux protagonistes qui l’utilisent, et parfois, elle est même personnage.

Parce que la moto ne s’utilise pas innocemment au cinéma, elle a toujours quelque chose à dire sur le personnage qui l’enfourche, construisant, forgeant même sa personnalité.
Sa cylindrée, ses chromes importent peu, il lui suffit d’être et de prendre la route vers de nouvelles aventures.

The Dark Knight

The Bourne Ultimatum

Chaos Theory

Eastern Promises

The Darjeeling Limited

Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull

Nitro

Once

Ratatouille

Romulus

The Tracey Fragments

L’île de Man est une petite île de moins de 600 km2 et d’environ 80000 habitants. Les premières courses ont eut lieu en 1904 sur l’île de Man lorsque le parlement décida d’autoriser la fermeture des routes pour y organiser des courses de voitures. La fédération britannique de moto, l’ Auto Cycle Union, envoie alors un dossier pour y organiser des courses de motos. Ce week end débutent les premières reconnaissances et essais, les différentes courses auront lieu entre le samedi 2 juin et le vendredi 8 juin.

Ce week end débutent les premières reconnaissances et essais, les différentes courses auront lieu entre le samedi 2 juin et le vendredi 8 juin. Lundi prochain, le 28 mai, la commémoration officielle du centenaire aura lieu sur le circuit Saint John. L’édition 2007 s’annonce comme exceptionnelle puisque les hôtels, campings et compagnies de ferry affichent complet.

Le 28 mai 1907 25 pilotes seront présents à la première course de motos, le parcours fait alors 24 km.