Rien de mieux pour vendre des motos qu'une bonne exposition au cinéma. Dans le prochain Terminator, c'est la marque italienne Ducati qui remporte la palme avec sa participation à la fabrication des méchantes motos et en exposant son gentil Hypermotard…
Dans ce film le futur est pire que le pire de vos cauchemars. Pire que Mad Max.
Les motos n'ont plus besoin d'humain pour se diriger mais des canons pour contrôler leur inclinaison dans les virages et leurs trajectoires. Elles n'ont même plus de selle et sont pilotées à distance par le très méchant ordinateur de Skynet qui en veut beaucoup aux humains.
Serons nous sauvé par la Ducati Hypermotard ? Réponse le 3 juin au cinéma
Aniket Vardhan, un Indien expatrié aux Etats Unis, a décidé de réaliser une moto complètement unique, qu'il serait évidemment le seul à posséder. Après des heures de dessins et de réflexions, soit plus de 3 ans dont la moitié sur son ordinateur à dessiner les plans, il a finalement réussi l'exploit technique de fabriquer son propre moteur bicylindre en V de 700 cm3 avec deux blocs de 350 cm3.
A partir d'une traditionnelle Royal Enfield Bullet 350 il a réussi à produire une moto unique qui séduit le plus grand nombre, jusqu'aux collectionneurs…
Seuls les cylindres, culasses et pistons des blocs de 350 cm3 restent d'origines. Toutes les bases du nouveau moteur sont évidemment inventés ou revus, des carters à l'embiellage en passant par la pignonerie et au système d'allumage jusqu'au filtre à huile spécialement élaboré.
Aniket Vardhan a aussi réalisé la ligne complète des deux sorties d'échappements.
Le résultat obtenu est une machine unique, au look rétro vintage plutôt efficace et qui a suffisamment de puissance pour pouvoir permettre de rouler sans soucis. L'inventeur déplore quand même quelques vibrations qu'il n'avait pas vu dans ses plans.
Impossible de passer à côté de cette publicité pour la marque Royal Enfield réalisée en 2007
Nous vous reparlerons prochainement de la marque Royal Enfield qui organise une traversée à moto de l'Himalaya à partir du 13 juin
Le team finlandais Lantto Racing a décidé de remplacer sa victorieuse KTM Super Duke 990 par une KTM RC8 équipée d'un compresseur Rotrex pour participer cette année à son championnat national de dragster…
Pour pouvoir être homologuée par la fédération finlandaise de dragster, cette RC8 reçoit un bras oscillant plus long et un système d'amortissement arrière rabaissé.
Le moteur reçoit une suralimentation, le compresseur Rotrex, et une nouvelle cartographie d'allumage.
Avec ses modifications, le poids de la RC8 reste aux environs de 190kg, à peu de choses près le poids de la version d'origine.
La puissance mesurée est d'un peu plus de 250 cv à la roue arrière pour un couple de 220Nm. Le compresseur permet de presque doubler les valeurs de puissance et de couple puisque d'origine la RC8 développe 142 cv pour un couple de 120 Nm.
Le meilleur temps réalisé pour le moment pour un 400 m départ arrêté est de 9,815s pour une vitesse de 230 km/h. A noter qu'il ne faisait que 5°C pendant l'essai.
Le Team Lantto vise un temps de moins de 9 secondes et pense y parvenir au fil des essais réalisés en augmentant la pression du compresseur jusqu'à obtenir une puissance de 300 cv.
L’office de Tourisme de l’île de Man nous envoie cette vidéo pour vous rappeler que le Tourist Trophy démarre dans 4 jours, du 30 mai au 13 juin. En plus de la célèbre épreuve à moto et de pouvoir y rouler avec votre propre machine à certaines heures de la journée sont aussi organisées des courses sidecars et cette année pour la première fois des courses de motos électriques, le TTXGP.
Valentino Rossi fera une apparition en mémoire des 10 victoires sur l’île de Giacomo Agostini et roulera à moto avec les commissaires, à allure raisonnable pour des raisons de contrat d’assurance, sur les plus de 60 kilomètres du circuit…
Un artiste New-Yorkais fan de moto, Aaron Young, recouvre de larges panneaux de bois de différentes couches de peinture de couleurs différentes puis invite des motos à y laisser leurs empreintes…
Nous vous parlions il y a quelques semaines du retour de Norton à la maison, de la Norton Commando et de son engagement en juin prochain à la course de l'île de Man. Récemment l'équipe Norton était en tests sur le circuit de Donington avec leur NRV588 à moteur à piston rotatif…
Il y a une vingtaine d'années les moteurs à piston rotatif, inventés en 1924, avaient la cote en course moto mais aussi chez les voitures. Bien que beaucoup de constructeurs l'aient essayé, seul Mazda produit encore des moteurs rotatifs en grande série sur sa Mazda RX-8.
En 1907, c'est une Norton pilotée par Rem Fowler et équipée d'un moteur Peugeot, un bicylindre en V de 736 cm3 qui remporte la première course de l'histoire du Tourist Trophy. La dernière fois que Norton a gagné c'était en 1992 avec un moteur rotatif.
Bien qu'il n'y ait aucune comparaison possible, un moteur à piston rotatif se rapproche plus du fonctionnement d'un moteur à 2 temps qu'un moteur 4 temps car l'explosion a lieu à chacune des rotations du piston. Explosion tous les deux tours pour un moteur 4 temps.
Les principales caractéristiques d'un moteur rotatif sont sa faible inertie, pas d'encombrantes bielles, et un poids limité. Le moteur complet de la NRV588 pèse moins de 50 kg pour un poids total de la machine en ordre de marche d'un peu plus de 130 kg.
Le moteur de la NRV588 est composé de deux rotors de 394 cm3, développant un peu plus de 165 cv à 11450 tr/mn.
L'équipe pourrait en tirer plus de 200 cv mais ils préfèrent travailler sur la fiabilité d'abord.
Pour résister à la chaleur extrême des gaz rejetés la ligne d'échappement est fabriqué en Inconel, un super alliage industriel, hyper résistant à la chaleur, la corrosion et les vibrations.
La machine sera pilotée en juin prochain sur l'île de Man par Michael Dunlop, fils du célèbre Robert Dunlop qui avait fini 3ème sur une Norton JPS à moteur rotatif en 1990. Il essaiera de faire aussi bien presque 20 ans après son père.
Commencez à économiser car quand le développement aura été terminé il n'y aura pas plus de 200 modèles d'une civilisée NRV588 qui seront produits. Sur le papier, cette version route devrait faire un poids de 150 kg pour une puissance comprise entre 160 et 180 cv…
Un rassemblement pour les amateurs de la marque aura lieu du 19 au 21 juin prochain sur le circuit de Donington
Icon est une marque américaine "branchée" d'équipements pour le motard et la motarde. Le tournage de la campagne photo pour leur nouvelle collection nous emmène au Nevada, de Las Vegas jusqu'à un lac asséché, aux côtés d'une équipe composée de cascadeurs et autres stunters…
Ajoutez à une gamme de vêtements attractifs une petite pointe de misogynie marketing: "les jeunes femmes se trouvent souvent à l'arrière des machines pilotées par de jeunes hommes. Nous ne disons pas que les jeunes femmes ne conduisent pas de moto mais que la majorité d'entre elles porteront n'importe lequel des équipements que leur homme leur aura offert… Autant que cela soit un produit Icon !"
Secouez le tout avec de belles images de liberté et de grands espaces et vous obtiendrez une des meilleures opérations commerciales de l'année…
Retrouvez l'intégralité du film officiel en cliquant sur ce lien Ride Icon
C’était à Monza, il y a quelques semaines, que BMW rendait officiel sa S1000RR, la version pour tous de son Superbike. Les chiffres de ses performances sont semblent-ils spectaculaires, en faisant la plus rapide de sa catégorie, sur papier, mais qu’importe, car hormis les quelques trop rares journées sur circuit, à quoi sert cette débauche de puissance, voulez-vous bien me le dire?
BMW semble vouloir viser les parts de marché des japonaises, avec une moto plutôt conventionnelle pour ce constructeur. Faudra voir si son prix sera aussi agressif que les félins sur les images promotionnelles, où s’il fera fuir de frayeur, comme la pauvre fille sur les mêmes images (trouvez d'ailleurs ce qui cloche dans la dernière image), les accros de vitesse devant un premium pour le privilège d’un logo. Curieusement, son style décrié comme trop convenu pour une BMW, est tout autant critiqué pour le baroque de ses phares asymétriques, pourtant une signature BMW. Allez donc savoir, mais encore, on s’attaque aux japonaises, pas aux Italiennes, qui dans le registre du style sont souvent imbattables. À croire que le vin rouge est d’un meilleur effet que la bière quand vient le temps de tracer une belle ligne!
Richard Gryzch est très radin. Comme il a remarqué qu’il n’y a pas encore de compteur entre le soleil et son porte monnaie, il a choisi de travailler sur un prototype équipé de batteries rechargeables grâce à des panneaux solaires disposés un peu au hasard de la place trouvée sur son protype, la Solar Flyer…
Richard Gryzch est tellement persuadé du bienfait de l’électricité et de ses panneaux solaires qu’il pense que son prototype sera un jour exposé dans un musée. Il ne comprend pas pourquoi les machines promises depuis des mois par les constructeurs lors des salons ne sont pas encore en vente libre. Il revendique être le premier inventeur de la moto solaire car la sienne ne dort pas dans un carton mais roule tous les jours.
Avec ses faibles moyens il arrive à une vitesse de pointe de presque 150 km/h et une autonomie d’un peu plus de 80 km. Il recharge encore ses batteries sur le secteur grâce à une prise et l’énergie collectée en provenance du soleil est d’environ 3%. Juste avec les rayons du soleil il lui faudrait attendre plus de deux jours d’intense canicule pour pouvoir repartir. Le temps de mourir de soif.
Mais Robert Gryzch espère bientôt diminuer considérablement le temps de recharge et augmenter l’autonomie à presque 500 km. Il rêve qu’un jour un simple petit panneau solaire « high tech » puisse suffire à faire rouler une moto pour sa ballade quotidienne…
Impossible de ne pas vous présenter cette remarquable publicité à destination de nos amis automobilistes, réalisée par l'IBSR (Institut Belge de la Sécurité Routière)…