Catégorie : Vidéos

  • Du stunt qui dépote avec ces quatre vidéos des Switch Riders.

    Du stunt qui dépote avec ces quatre vidéos des Switch Riders.

    Moto Stunt Switch Riders Jérémy Mérirès

    Selon leur site, visiblement optimisé pour Firefox, les Switch Riders forment un groupe de jeunes stunters qui ont tenu pas moins de 60 représentations en 2008 en France, ainsi qu'en Espagne et dans la Principauté d'Andorre (penser à leur demander de rapporter une ou deux cartouches et quelques bouteilles la prochaine fois). Ils sont au nombre de six, mais l'effectif varie selon les spectacles. Et ils comptent dans leur rang le champion de France de la discipline Jorian Ponomareff (Jorian), et Grégory Nérat (Fat Gregg), Thomas Sagnier (Blade), Jérémy Mérirès (Tchouf, que l'on voit sur cette photo), Raphaël Gilles (R@ph) et enfin Aurélien Drogue alias Fouinox. Pour ne parler que de leurs dates du mois d'avril, ils assureront le show le 12 à Rodez, les 18 et 19 à Clermont, et le 25 à Caderousse. Vous trouverez également sur le lien précédemment fourni, des conseils pour préparer sa moto au stunt, ainsi qu'une (très) courte histoire de la discipline. Un rappel dans lequel le regretté Grégory Ambos, dit Max#01, est malheureusement oublié. S'il y a parmi vous des lecteurs de Moto & Motards, ils savent automatiquement de qui je parle. 

    Les figures qui suivent ont été filmées lors de shows à Avignon, il y a un peu plus d'une semaine, Carcassonne, puis en Andorre et en Espagne lors du Switch Spain Tour. Et vous pouvez voir qu'ils sont impressionnants de maîtrise, de décontraction et d'humour, comme lors de ces fenwicks exécutés sur des motos de jeux d'arcade.

    Dernière bonne nouvelle pour les amateurs: un DVD intitulé "Untouchable" va être pressé, mais vous pouvez d'ores et déjà les retrouver sur leur page Facebook, page de laquelle est issue cette image.

  • Sécurité active ou, pourquoi ne pas s’endormir au guidon

    Sécurité active ou, pourquoi ne pas s’endormir au guidon

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    Lors de mon trajet journalier pour me rendre au travail, à mi-chemin de la distance, je me retrouve devant un choix difficile à faire, deux routes possible, chacune avec son lot d’embouteillages, mais au débit variable et à la merci d’une myriade de facteurs échappant au pauvre quidam que je suis, les yeux encore bouffis par le manque de sommeil.

    Mais il faut choisir, rapidement, devant interpréter le moindre signe porteur de signifiants émanant des véhicules devant moi. Ce choix que je dois faire tous les matins tient de la loterie, puisqu’il se fait à l’aveugle. Ce n’est qu’une fois au milieu de la mêlée que je sais si je serai en avance ou en retard au boulot.
    Ce type de décision, demandant une foi aveugle en ses capacités et celles des autres usagés autour de nous, les pilotes de l’armée de l’air le nomme la conscience de son environnement, ou en anglais «situational awarness». C’est prévoir l’imprévisible et s’attendre à l’inattendu, pour ne pas se retrouver, par exemple pour un motard, passager avec sa moto du véhicule qui nous a coupé la route.
    C’est aussi, ne pas se croire immortel et ne pas présumer de ses habiletés et de celles des autres, ce que les pauvres bougres dans les images et la vidéo ci-dessous ont négligé.

    Le meilleur atout du pilote de chasse, comme du motard qui se doit de considérer tous les autres véhicules autour de lui comme des ennemis, est une bonne vision périphérique. C’est le pouvoir du savoir, car comme disent encore les pilotes, «perdre de vue l’ennemi, c’est perdre la bataille».

    Ce fameux périmètre de tous les dangers (kill zone), c'est-à-dire ce que notre champ de vision embrase, demande une surveillance constante. Il est donc important d’avoir des réflexes de vision, et non seulement scruter l’horizon, mais balayer à proximité et répéter constamment ce jeu d’aller et retour entre regarder loin, près, à gauche, à droite et derrière, et recommencer encore et encore.

    Deux véhicules roulants l’un vers l’autre à 100 km/h et séparés par la longueur d’un terrain de foot vont se croiser en moins de deux secondes, ça ne laisse pas beaucoup de temps à la réflexion, surtout s’il faut réagir après… en mois de deux secondes.

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  • La mort de Lawrence. Hommage à Maurice Jarre.

    Il était, avec Georges Delerue, le compositeur français le plus célèbre de Hollywood, et vient de disparaître le 29 mars à l'âge de 84 ans, emporté par un cancer à Los Angeles, sa ville d'adoption. Son travail, couronné à trois reprises par des oscars, ne lui empêchait pas de se considérer comme un besogneux, loin de l'image du génie. Il déclarait au sujet du film de David Lean, qui nous intéresse directement ici: "J'avais six semaines pour composer deux heures de musique. Du coup, j'ai travaillé par tranches de cinq heures espacées de vingt minutes de sommeil. J'ai mis un an pour m'en remettre !" C'est surtout pour nous l'occasion de se replonger dans l'ambiance du film, avec la vidéo de son concert à la suite. Et cet extrait de la mort de Lawrence d'Arabie, au début du film, avec dans le rôle titre Peter O'Toole sur sa Brough Superior SS1000, face à des cyclistes qui ne tiennent malheureusement pas leur gauche sur une petite route de la campagne anglaise. Notez que dans la vie réelle, la mort de T.E Lawrence, qui survint six jours après son accident, conduisit son médecin traitant, le neurochirurgien Hugh Cairns, à rechercher et étudier les causes des décès des motards.

    Il fut ainsi le premier dans le corps médical à réclamer le port du casque pour sauver des vies. Des conclusions qui apparaissent comme évidentes de nos jours (et encore pas pour tout le monde !), mais qui à l'époque n'allaient pas de soi pour le péquin moyen. A voir en complément de l'article de Jacques, .

  • Le premier front flip complet a été réussi par Jim DeChamp !

    Contrairement à ce qu'on lit ça et là, ce n'est pas la première fois que ce freestyler "réussit" ce trick puisque Jim DeChamp l'a tenté au Summer X Games l'an dernier. Un saut potentiellement réussi. Mais potentiellement seulement. Tout se déroulait au mieux jusqu'à la réception complètement foirée, plus exactement après l'apex du saut. Le pilote ayant lâché sa bécane, comme désarçonné,  pour retomber très sèchement et violemment sur le sol, ainsi que le montre la seconde vidéo de cet article, filmée des tribunes. D'ailleurs en parlant de réception ratée une pensée pour Jeremy Lusk, le pilote de Metal Mushita dont la tête à heurté la rampe lors de l'atterrissage avec les tragiques conséquences que l'on sait, après avoir tenté un Hart Attack Backflip. Pour en revenir à l'exploit de l'acrobate du jour, cette fois après une tentative infructueuse, également filmée dans cette vidéo YouTube, Jim réussit un atterrissage quasi-parfait. Pour être au final très chaleureusement congratulé par ses amis. Cet enchaînement avec le temps qui semble s'étirer à l'infini pendant le saut, suivi d'une explosion de joie comme en accéléré doit vous rappeler une autre vidéo récente: les amateurs de pirouettes exceptionnelles ne loupez pas, si vous ne l'avez pas vu, le fantastique Double Backflip en motoneige de Levi LaVallee que nous vous avions présenté. Histoire de vérifier que les Américains au patronyme avec deux capitales sont à la fête dans les airs.

  • Est-ce bien raisonnable: Action et clap de fin.

    Est-ce bien raisonnable: Action et clap de fin.

    Les plus cinéphiles d’entre-vous savent peut-être que les dialogues du film « Est-ce bien raisonnable ! » sont l’œuvre de Michel Audiard. Voilà pour l’explication rapide du choix du titre. Puisqu’on en est aux excès de vitesse, on va se saisir de l’occasion pour faire un détour en quatre vidéos sur une technique moderne, que vous connaissez sans aucun doute déjà, et qui se met au diapason du narcissisme de certains: filmer ses « exploits » et les partager en ligne. Je vous le dit de suite: s’il vous plaît, épargnez moi le coup de la modification du pignon de sortie de boîte, voire du Speedohealer, alias la bidouille qui compense le bidouillage. On va supposer que les vitesses indiquées sont bien les vitesses réelles, mesurée par une moto non modifiée. Dois-je préciser que ces comportements sont plus que répréhensibles ? D’ailleurs la chute – dans tous les sens du terme – de cette sélection, est là pour rappeler qu’un égo surdimensionné et un site d’upload de vidéo, ne font pas d’un motard un pilote professionnel évoluant sur un circuit devant les caméras de télévision. Si vous le permettez, on va terminer par l’une des répliques du film cité en préambule, lorsqu’un des protagonistes s’attaque au coffre-fort: « On croit que ça prend cinq minutes, et en fait ça prend cinq piges ». Ou bien pire.

    Via La Dépêche du Midi pour les vidéos.

  • Motoneige fondue.

    C’est bientôt l’arrivée du printemps, et avec lui le retour d’un environnement moins dangereux, pour nos deux-roues notamment. Il reste que certains amateurs de motos, les motoneiges en particulier, doivent remiser leur bonheur au guidon sous nos latitudes. Pas tous. Ce propriétaire américain de Polaris, utilise son skidoo façon jetski sur le lac Okoboji dans l’Iowa. En espérant qu’il ait prévu une autonomie suffisante pour sa monture, aucune envie de mettre en ligne une vidéo d’une snowmobile utilisée… en sous-marin cette fois. J’ai parlé trop vite, quelqu’un s’est déjà retrouvé fanny. Pour l’anecdote entourant cette première vidéo, la personne qui a uploadé ce joyeux moment dit avoir travaillé pour une radio locale de l’état précité. Et c’est un de ses auditeurs qui lui a apporté ce morceau de bravoure, qu’il réalise sur une musique des Pixies. Allez, juste par pêché de gourmandise, une seconde fournée avec une séquence encore plus spectaculaire, filmée d’un hélico cette fois.

    Source: vidéos dénichées et compilées par nos soins.

  • Motocross USA, du plomb dans l’aile

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    Depuis deux semaines, la vente de motos pour les enfants de moins de 13 ans est interdite aux États-Unis. Évidemment, il n’est pas question de la dernière Hayabusa, mais des petits motocross. On pourrait croire qu’ils ont jugé que ce sport comportait trop de danger pour les enfants en pleine croissance, mais non, c’est la teneur en plomb du produit qui est en cause.

    En fait, ce sont tous les produits contenant plus de 600 parties par million de plombs, du hochet pour bébé à la moto qui se retrouve persona non grata sur le territoire de l’oncle Obama.
    Ce qui au départ tenait de la bonne idée, on ne veut pas que son enfant mordille et ingurgite du plomb, se retrouve du côté sombre de la législation une fois dans le secteur des sports motorisés. Parce que les enfants sur leur motocross ne grugent pas les gardes-boue, et le sport en lui-même est plus dangereux que tout ce que pourrais faire une peinture ou pièce mécanique contenant plus de plomb que la norme voulue.

    C’est donc tout un pan de l’économie du motocross aux États-Unis qui vient de se faire décapiter. C’est pour plus de 100 millions de dollars en stock chez les concessionnaires, ce sont les gérances des pistes de motocross sur tout le territoire, les différents distributeurs et vendeurs d’équipements qui, en ces temps incertains sur le plan économique, vont souffrir.
    Mais c’est, en fin de compte, le sport lui-même qui risque d’en payer le prix. L’élite ne se forme pas à l’adolescence, mais bien à l’enfance, quand le soutient de la famille, ses encouragements et sacrifices sont importants, appréciés et nécessaires. Pour être bon et motivé à 16 ans, l’âge critique où ça passe ou ça casse, il faut avoir débuté à 6 ans, pas 13 ans.

    Des pressions, notamment celles de l’AMA (American Motorcyclist Association) se font pour qu’un amendement exemptant les motos soit adopté.
    Mauvaises nouvelles pour les uns, mais bonnes pour d’autres qui pourraient voir une baisse de la compétitivité des Américains dans quelques années sur les circuits mondiaux de motocross.

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  • Rossi à l’honneur pour l’élection de la meilleure manoeuvre 2008.

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    Lors du Red Bull U.S Grand Prix à Laguna Seca, l’Italien et l’Australien, alors champion en titre, se livrèrent une lutte sans merci en tête de la course, avant que Casey Stoner ne craque, et chute, en sortant trop large dans le gravier. Un duel qui se poursuivit devant les micros de la BBC 2, sur le podium et dans le parc fermé, puisque le champion 2007 reprochait à son adversaire son comportement qu’il jugeait peu sportif et dangereux pendant la course. Le rendez-vous californien était spectaculaire, mais c’est à Brno, où les deux hommes firent la paix des braves avant le grand prix de République tchèque, que Casey laissa réellement s’échapper sa couronne, Vale remportant l’épreuve*. Quoi qu’il en soit, l’histoire et la mémoire collective ont retenu ce dépassement spectaculaire sur la portion descendante du tire-bouchon ou Corkscrew. Un tracé qui aveugle les pilotes (surtout en auto) dans son approche autant qu’il ne passionne les fans. Comme nous l’apprend le site MotoGP.com du 12 février, cette manoeuvre vient d’être élue Best Move pour la troisième cérémonie annuelle de la chaîne américaine Speed, consacrée, vous vous en doutez, aux sports mécaniques. Le dépassement a recueilli 120.000 votes lors cette élection sur le web. La vidéo des temps forts de ce grand prix américain dans la suite, avec la fameuse passe d’arme dans le Turn 8 and 8A**.

    * c’était aussi là que celui qui ne se faisait pas encore appeler "Il Dottore" avait remporté son premier GP en 125cc.

    **véritable dénomination du "tire-bouchon".

  • Derrière les étals du primeur, un petit musée du deux-roues.



    Une vidéo qui aurait pu s’intituler "TV Flamingo* a trouvé une vraie perle", si le commentaire lénifiant du reporter en fond sonore ne tuait pas l’ambiance. Sans parler du micro-trottoir avec l’interview du touriste qui ne sert strictement à rien (mais tabernacle, ne serait-ce pas un accent québécois que j’entends là !? tiens…). Qu’importe, Jacques Delpech, le primeur, a la bonne gueule burinée du mécano sponsorisé par Harley Davidson. Et il est passionné, condition nécessaire et suffisante pour faire partager l’histoire et la mécanique des cinquante motocyclettes qui peuplent son arrière-boutique. Des bécanes pour certaines centenaires et souvent en parfait état de marche. Pour lui tout avait commencé avec la restauration d’une BSA; la suite en appuyant sur "lecture".

    Source Dailymotion via Le Blog Moto.

    *devenue Agde TV., dans l’Hérault (34).

  • Ceux qui ne risquent rien, ne font, n’arrivent, ne deviennent rien.

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    Comme le rappelle le quatrième de couverture du livre, cette épitaphe n’est pas une devise d’un personnage célèbre qu’il avait fait sienne, mais les propos exacts tenus par David Jefferies lui-même. Ils l’accompagnent maintenant dans sa dernière demeure. Doit-on préciser que ces paroles cadrent parfaitement avec le personnage ? Ce fils d’un ancien vainqueur du Tourist Trophy (en 1971) s’est tué avec sa GSX-R 1000 du TAS Suzuki Team, après un crash causé à l’origine par de l’huile déversée par la bécane défaillante d’un concurrent sur la chaussée. Le liquide, non signalé par les commissaires de courses, ce qui leur fut reproché par la suite, allié à une vitesse de plus de 260 km/h, ne laissa aucune chance à Jefferies, et épargna Moodie son poursuivant. Il est à noter cependant que le site de Jefferies, dans un éditorial écrit par son père, refuse d’entrer dans la polémique sur les circonstances de son décès. Ce livre est l’occasion de se replonger dans la vie de ce sacrée pilote qui totalise 9 victoires dans différentes catégories du TT et 10 podiums, qui demeure, encore après le récent record de McGuinness, un claqueur de très gros temps sur les 37 miles de cette épreuve. Cette biographie de Stuart Barker est déjà dispo chez Amazon en pré-commande pour un peu plus de 22,50 €, et à 26 $ sur Amazon.com, l’ouvrage sortant au mois d’avril. De chouettes vidéos dans la suite.