Catégorie : Vidéos

  • Décès du freestyler Jeremy « Pitbull » Lusk après une chute au X Knight.

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    De toutes les photos que possède de lui le site de son team, Metal Mulisha, ou uploadées par ses fans, cette image a ma préférence. Un cliché qui le présente dans l’attitude simple et malicieuse de celui qui, quelques minutes auparavant, décrochait l’or aux Xgames 2008. Un site qui porte le deuil de sa disparition, et pas seulement en homepage. En témoignent tous ces hommages d’anonymes qui s’empilent depuis le 10 février. Jour où le freestyler de San Diego (Californie) a raté sa réception après un Hard Attack Backflip pendant un show à San Jose, la ville costaricienne, et non californienne cette fois. Le drame s’est déroulé au cours du X Knight, compétition organisée au stade Ricardo Saprissa devant près de 24.000 spectateurs. Une épreuve dont il avait remporté la médaille d’or l’an dernier. Victime d’un traumatisme crânien après cette chute d’une dizaine de mètres, Jeremy Lusk est décédé sur son lit d’hôpital, entouré de ses proches, dont sa femme Lauren et des membres du team. "Dans la nuit de lundi à mardi il a fait un choc, un arrêt cardiaque, et nous n’avons pas pu le récupérer", a déclaré aux médias le Dr Jorge Fernandez, chef du service de neurochirurgie de l’Hôpital Calderon Guardia de San José, où le champion américain avait été opéré. Pas d’extrait de l’accident mortel, nous avons préféré cette vidéo de Freecaster sur les meilleurs moments de la carrière du talentueux freestyler. Jeremy Lusk avait 24 ans.

    Via mx2k, Moto Verte, Eurosport.

  • Si ceci est le futur, je souhaite toujours rouler au passé composé.

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    On ne pourra pas dire que j’ai choisi la photo la plus laide, je trouve même que c’est là son meilleur profil, le trois-quart arrière. A priori je n’ai rien contre l’électrique optimisé, je regrette seulement que l’on nous présente cela comme le nec-plus-ultra, alors qu’il y a beaucoup à redire. C’est le cas pour le concept de Mission Motors, une start-up de San Francisco qui a développé ce qu’on nous présente comme une superbike électrique. La Mission One est capable, nous assure-t’on, d’atteindre les 150 mph (soit un peu plus de 230 km/h). Pas terrible pour une vraie sportive, mais excellent pour de l’électrique. M’enfin, déjà que j’ai des doutes avec les affichages de compteurs des motos classiques, certains changeant le pignon de sortie de boîte, je ne vois pas pourquoi je me contenterai d’opiner du chef devant cette pointe "déclarée". Mais passons. Ce ne sont pas ces détails qui me font tiquer. Non, car après tout, la fine équipe a tenu à bien faire les choses: fourche Öhlins, mâchoires Brembo, et de la Marchesini pour les jantes. Mais je n’accroche pas au Design de Yves Behar qui donne un air "plastoch" à cette bécane. Sans parler de la tête de fourche ou des simples poutres métalliques qui font office de bras oscillant: ça fait un peu désordre pour une superbike. Je suis surtout effaré par les temps de charge de la batterie lithium-ion (deux heures en 240V et huit en 120). Pour finir, le prix me fait bondir: 70.000 dollars. Personne ne retient les leçons des succès plus que mitigés (euphémisme) de Tesla et Vectrix ?

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  • Des radars, en long, en large, et en travers… de la gorge ?


    Meilleur Radar au Monde

    Je n’ai compté que très peu de motards dans cette vidéo ahurissante montrant les flashages répétés de contrevenants. Au delà de la politique de sécurité routière, ces radars-ci sont de vraies machines à sous dont la manne rendrait probablement fous de jalousie les propriétaires de casinos et leur armada de bandits manchots de Las Vegas, Atlantic City, Macao et Deauville réunis. Et les créateurs de cette astucieuse tirelire (photo suivante) ne s’y sont pas trompés en mettant sur le marché cet objet, si tôt rebaptisée de façon un peu provocatrice "Racket Box". Pour ajouter au réalisme, chaque pièce, placée dans les entrailles de la boîte à l’indéfectible vigilance, sera saluée d’un flash. J’ai envie de reprendre l’idoine expression de Paris Match (semaine du 11 au 17 décembre 2008), magazine dans lequel je suis tombé sur cette idée cadeau à 20 € : "Quand c’est la crise on thésaurise. Mais c’est vous qui choisissez le tarif. Et vous ne serez pas interpellé s’il vous vient un jour, l’envie de le casser". Tout est dit.

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  • Carey Hart poursuit sa collaboration avec la Peta.

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    Je ne sais comment traduire ce titre de la Peta, tout en respectant la rime qui en fait une accroche de leur nouvelle campagne: "Tatouage, mais pas de pelage", "Ecriture oui, Fourrure non", "Tatouons, mais pas de vison" peut-être. Toute autre suggestion est la bienvenue. A bientôt 34 ans, le freestyler, crossman et supermotard de Las Vegas continue de défendre la cause animale donc, après le remarqué visuel "Les chaînes sont faites pour les motos, pas pour les chiens", comme le montre la photo qui suit. Au delà de la sincérité de son engagement (que je ne conteste pas), c’est aussi le moyen pour le champion de FMX de capitaliser sur sa célébrité, ce pilote se faisant connaître par ses apparitions dans les medias et ses contrats publicitaires, après de réels exploits au guidon. Carey Hart est ainsi le second* a avoir tenté le backflip en compétition de FMX, au Gravity Games en 2000, après Travis Pastrana. Le même Pastrana qui réussira le double backflip en 2006. Parlant de tatouages, Hart avait épousé la chanteuse Pink. Les deux sont divorcés depuis un an, mais restés en très bon termes**. Pink est aussi une ardente protectrice des bêtes au sein de la même association. La chanteuse l’avait demandé en mariage pendant une compétition à Mammoth Lake en utilisant le panneautage "Will you marry me ?" (et à l’envers du pit board: "I’m serious !"). Cette intervention a manqué créer un accident. C’est pas mignon tout de même ? Encore plus quand cela vient de la demoiselle…

    *et non le premier comme l’affirme le texte accompagnant la vidéo de YouTube, vidéo insérée dans cet article.

    **la chanson linkée sur "Pink", intitulée So What, est dédiée à leur séparation, Carey apparaît d’ailleurs dans le clip.

    source de la news originale: Popcrunch.com

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  • Session de rattrapage, la Warthog Bike.

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    Tout ça pour un casque. C’est la première chose qui me vient à l’esprit quand je vois cette pauvre ZX-10 R de 2004, à la livrée aussi discrète que l’emballage d’une barre chocolatée, style Lion. Comme annoncé dans les commentaires de ce sujet, voici la Warthog Bike. Mais contrairement à notre bombardier furtif B2, ce n’est pas le constructeur de l’appareil d’attaque au sol, la terreur des blindés l’A 10 Thunderbolt (ou Warthog), qui a commandé cette… cette chôôôôse. Il s’agit principalement de promouvoir un intégral. Et comment le faire de façon bien tapageuse ? En incorporant une mitrailleuse dans la tête de fourche du’ne superbike, ou en créant des sorties d’échappement façon réacteur. Et en faisant "beaucoup de bruit autour". Au sens littéral de cette expression. Car l’agression n’est pas que visuelle, elle est aussi auditive, "grâce" aux enceintes intégrées au dosseret de selle. Résultat: j’ai deux images du casque, avec le même motif mais décliné dans deux couleurs; cependant je ne les mets pas en ligne. Je suis trop déçu par un tel gâchis. On n’est pas dupe. Tant pis. La promo vidéo n’est pas mal non plus… enfin bref, vous jugerez par vous-même.

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  • BMW S1000RR, la mariée était en noir

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    La température était plutôt maussade en ce mercredi 10 décembre 2008 près de Munich. Sur le tarmac du petit aéroport d’Oberschleißheim, le mannequin Ann Kathrin Ruhl pose avec élégance, sous la direction du photographe Markus Hofmann, pour mettre en valeur la BMW S1000RR noire sous elle. Malgré le froid, les bourrasques et le bruit infernal de l’hélicoptère au dessus de son épaule, la walkyrie teutonne conserve son flegme. Va pour le froid et l’hélico, tant que la S1000RR demeure sur sa béquille. La prétendante au titre du WSBK (il suffit d’être au départ pour prétendre) intimide sous son armure de fibre de carbone, car elle est une machine à tuer pour qui ne saurait la maîtriser.

    Voilà pour le bla-bla, la fabulation autour d’une moto qui risque de souffrir sur les circuits, et dans le cœur des amateurs de Supersport japonaise.
    Chez BMW, ils ont au moins l’humilité d’admettre qu’ils arrivent avec 20 ans de retard dans ce segment, reprenant une technologie et des solutions éloignées de leur culture pour une bonne part. Il reste le travail de développement bien sûr, encore faudra-t-il que les moyens pour le faire suivent.
    Programme mis sur pied en des temps meilleurs, l’avenir et même le présent s’avéreront plus laborieux que prévu. L’époque du Veni Vidi Vinci est révolue, et si ces images illustrent l’état actuel de leurs ambitions, miséricordieux mes frères.
    Ciel triste, horizon bouché, atmosphère glaciale, une star locale pour un photographe de nature morte, un hélico de corpo et une équipe réduite à sa plus simple expression, et le résultat est, c’est le moins qu’on puisse dire, mitigé.
    C’est à peine si l’on voit la moto, et sous un seul angle, comme si on ne pouvait la déplacer, encore moins la faire rouler. Elle semble aussi figée et maquillée que la fille et l’hélico lui tournant autour (je sais figer et tourner, ça ne marche pas, et c’est malheureusement bien ce que je disais).

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    On souhaite vraiment une éclaircie à BMW avec cette S1000RR. On a quand même hâte de voir sortir les 1000 premières, d’y toucher, de rouler avec. C’est une BMW quand même!

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  • Chicara Nagata, la vidéo

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    On vous présentait les oeuvres, car c’est de ça qu’il s’agit, de Chicara Nagata en novembre dernier.
    L’exposition à la galerie Ippodo de New York se termine, mais le cinéaste Chris Winterbourne a profité de la présence de l’artiste sur place pour faire un court film (6 minutes et quelques secondes) où Nagata explique ses sources d’inspirations et sa philosophie derrière chaque moto.

    Chaque moto est construite amoureusement, morceau par morceau, avec l’aide d’un seul assistant et sans outils sophistiqués. Artisan plutôt qu’ingénieur, il façonne inlassablement chaque pièce, y consacrant des milliers d’heures.

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    La vidéo ne se retrouvant que sur ce site, Current TV, en voici donc le lien. Chicara Nagata s’exprime en japonais, mais il y a des sous-titres en anglais.

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  • La cultissime petite moto de Honda s’améliore encore.

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    Né dans les années 60, en 1964 plus exactement avec la Z 50 M, la Monkey ou Gorilla désigne en fait une lignée de minimotos dotées d’un mono de 50cc (voire plus sur certains modèles), quatre temps, 3 vitesses (boîte manuelle ou semi-automatique). Une lignée officiellement baptisée "série Z", dont le sobriquet simiesque tient à l’attitude qu’adopte son pilote sur la pocket bike, genoux très écartés et relevés. Un pilote adulte, s’entend. Car la Monkey est à l’origine un deux-roues destiné à divertir les enfants japonais dans les parcs d’attraction. Des replica chinoises ont également vu le jour, mais je n’ai aucune envie de leur faire incidemment de la pub en citant leur fabricant. Et de toute façon le sujet concerne l’évolution du modèle original. Une évolution logique, le carburateur étant remplacé par une injection élctronique PGM-FI, qui permet une augmentation des performances de 10 % selon Autobloggreen, ce qui est bien maigre: 3,4 hp (horse power, ou chevaux), et une conso de 252 mpg, miles per gallon*, pour une Monkey lancée à 47 km/h. On n’est pas dupe de ce que Honda nous présente comme des améliorations librement consenties.

    L’injection électronique est en effet rendue de nos jours nécessaire par des normes de plus en plus restrictives en matière d’émission. Mais c’est une leçon de style qu’administre la firme au blason ailé en relançant cette bécane. Cependant ne rêvez pas, si quatre mille unités sont en production, toutes sont réservées aux Japonais.

    *pour une explication des conso nord-américaines voir le sujet Harley ici, en fin d’article.

    Sources: autobloggreen, wikipedia, hondamonkey.com

    crédit photos: photos constructeur.

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  • L’incroyable double back flip de Levi LaVallee lors des X Games hivernaux.


    L’Américain Levi LaVallee, que l’on voit sur la photo qui suit (image du site snowmobile.com), a réalisé un double back flip en motoneige lors des Winter X Games. Un exploit comme un autre pour tout pratiquant de FMX de haut niveau, à ceci près que, ce n’est pas loin de 200 Kilos que le pilote doit ici manoeuvrer. Là où certaines bécanes de MX descendent sous les 80 Kg comme le fait justement remarquer le blog bikes.matc.biz. Un autre petit détour, cette fois par Wikipedia, nous apprend que Levi est un champion au beau palmarès, acquis au guidon de sa Polaris. Il a été médaillé de multiples fois lors de ces championnats, en or lors des X Games Hillcross de 2004. Il décroche une médaille du même métal lors des Winter XGames XII de 2008 en épreuve speed and style event. Il a également chuté de sa motoneige lors d’une course de snocross (l’équivalent du border cross du ski). Agé de 26 ans, il réside à Longville dans le Minnesota. Vous pourrez constater à la fin de son saut que, même s’il est désarçonné par la brutale réception, la joie demeure.

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  • Plus de vingt-six minutes d’enduro extrême.

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    La tranche de près d’une demi-heure uploadée le 20 janvier dernier par migooprod sur Dailymotion, nous donne l’occasion de revenir sur la désormais célèbre course Red Bull Romaniacs, une course dont l’édition 2008 a été remportée par Graham Jarvis. Après avoir donné même du fil à retordre à Cyril Despres, ce qui ne l’a pas empêché de monter auparavant sur la plus haute marche du podium, à trois reprises. Cette épreuve qui regroupe les amateurs de Hard Enduro propose déjà au grand public le formulaire d’inscription pour l’édition 2009 qui se tiendra du 15 au 19 août à Sibiu, en Roumanie donc. Pour les fans de descente d’escaliers bétonnés, de chevauchement de tronc d’arbre, de passage de gué, de montée – presque – impossible, et pour retrouver la nature préservée des Carpates, c’est après cette courte présentation qu’il faut se rendre…