Catégorie : WSBK

  • Honda dit offrir un guidon en WSBK à Michael Schumacher.

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    Lu chez nos voisins d’Autosport, la bible des sports mécaniques en ligne (si, si), le plus grand constructeur de deux-roues a offert une place au septuple champion de Formule 1 l’année prochaine, pour le championnat mondial en catégorie Superbike. L’Allemand qui a pris congé de ses confrères pilotes sur quatre roues à la fin de la saison 2006, a conduit depuis – et entre autres – en championnat superbike allemand …Tout en jouant avec sa célébrité pour déjouer les plans de ses fans et des journalistes, en s’inscrivant aux courses sous diverses (et fausses) identités. Une année pendant laquelle il a également conduit en tant que pilote essayeur pour Ducati MotoGP. Alors Schumi prenant l’aspi de Nitro Haga and co, est-ce crédible ? On ne saurait dire s’il s’agit d’une proposition franche, ou du jeu auquel s’adonnent les sponsors et que nous avions noté la fois précédente, et qui consiste à "capter" l’attention du pilote allemand, et donc l’intérêt de la presse. Il est clair que Schumi dont le pilotage est une exception à la règle, possède un talent certain. Mais l’attitude passée de Michael (que l’on voit ici avec son casque Schuberth déjà présenté) peut faire douter de cette éventualité. Le comportement actuel de Honda aussi…

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    Car la firme au blason ailé aime visiblement se faire désirer. Selon Carlo Fiorani du HRC qui s’exprimait dans la Gazzetta dello Sport "Michael est convaincu que le championnat allemand est ce qui lui faut pour le moment. Jusqu’à présent il ne nous a pas demandé de concourir pour le championnat mondial 2009. Mais s’il le souhaite, il y a une ouverture pour lui. Tout ce qu’il a à faire est de nous le demander." Etrange offre que celle qui doit être demandée par l’acceptant.

  • Avec sa RSV4, Aprilia fait payer fort cher le rapport poids/puissance idéal.

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    Oui, je sais bien que la plupart des sites aiment bien présenter le flanc côté pot dans les photos "d’accroche" (qui est parfois le superbe flanc jante libre sur les monobras). Mais voilà, après les Kawasaki Z750 et surtout Z1000, ainsi que les Honda CB1000R, CBR 1000 RR Fireblade, j’en ai assez de ces échappements qui défigurent les motos. Et je suis de ceux qui pensent qu’en la matière, l’audace des designers, les normes anti-pollution contraignantes et la possibilité de remplacer les "flûtes" par les derniers Akra à la mode n’excuse pas tout. Mais rassurez-vous, après le pot style l’enclume du blason ailé sur son gros roadster, vous découvrirez dans les photos suivantes, le tromblon de la RSV4 réalisé par le constructeur de Noale. Ceci étant dit, c’est donc avec ce beau bras oscillant très racing (car laissé comme à l’état brut) que nous avons choisi de débuter.

    Une architecture qui laisse deviner une fixation haute du bras oscillant, ce qui promet au sujet de la puissance que peut libérer ce quatre cylindre. Cela permet aussi de souligner l’inspiration toute japonaise dans ses lignes. Mon dieu une Italienne qui serait… 

    Du calme, je relève juste le grignotage de carénage qui révèle le bouilleur et dévoile son cadre comme sur la dernière superbike de Honda, un grignotage qui permet sans doute un joli gain de poids. La masse, justement parlons-en, cette sportive affiche 180 chevaux pour moins de 180 kilos, et s’invite auprès des nippones également en vitesse de pointe (flirtant avec les 280 km/h).

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    Concernant les optiques la ressemblance avec le large sourire (raté) de la GSX-R 2008 est frappante: un manque de personnalité ? Quant aux formes ramassées, comment ne pas y voir l’influence des modèles de MotoGP de cette année, avec leur court abdomen d’insecte, terminé par une sorte de dard en guise d’appendice aérodynamique.

    Mais c’est en WSBK, le mondial Superbike, que la RSV4 concourra en 2009 sous les fesses de Max Biaggi dans une édition encore plus exclusive et brutale, car délivrant 210 bourrins.

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    Si vous souhaitez vous offrir la RSV4, sachez qu’il vous en coûtera tout de même 16.000 € pour le modèle de base et 20.000 pour la version Factory. Les 4000 € de différence se justifiant pour la firme par l’équipement en freins étriers radiaux Brembo série or, fourche Öhlins, et jantes bâtons en aluminium forgé (tiens, pas de magnésium ?). Peut-être que les inutiles garde-boue et lèche-roue en carbone qui ne devraient exister qu’en option, doivent y être pour une petite part dans l’alourdissement de la facture générale des deux versions.

    Mais cette bécane n’a que faire de la misère technologique, toute relative, de nos roadsters et sportives: pour preuve, les deux modèles possèdent un accélérateur électronique ride by wire et un système de contrôle de traction, une boîte six rapports à cassette, extractible, un système d’admission variable et la possibilité de régler et ajuster l’angle de chasse, la position moteur ainsi que le bras oscillant. Une belle moto qu’il vous faudra réserver puisqu’elle ne sera dispo en concession qu’à partir d’avril de l’année prochaine.

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  • Moto GP Indianapolis, Spies dans la tourmente de son avenir

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    Des vents de forces 8, soit de 50 à 100 km/h, ont forcé l’arrêt de ce GP d’Indianapolis après 20 des 28 tours prévus. De fortes pluies accompagnées de rafales charriant des détritus divers ont scellé l’issue sur la 69e victoire de Valentino Rossi, mais peut-être empêché un Ben Spies inspiré de faire mieux que la 6e place qui lui sera finalement dévolu.
    Parti avec précaution sur le mouillé de la cinquième position sur la grille, Ben Spies se retrouve vite 7e derrière Dani Pedrosa, à qui il prendra sa sixième place au bout de quatre tours. Dès lors, ses efforts porteront sur Stoner et Dovizioso avec l’espérance d’une quatrième place.

    C’est alors que les beaux restes de l’ouragan Ike se sont abattus sur Indianapolis et que de petits ennuis ont miné la remontée de Spies. Un problème avec la visière de son casque l’empêchait de bien saisir du regard les subtilités du circuit sous la forte pluie, comme les précieux points de cordes qui se retrouvaient dans un flou artistique des plus gênants. Incapable d’attaquer, il se contentera de coller à Dovizioso pour ne pas perdre son chemin, sachant qu’à la première manifestation de faiblesses, la meute à quelques secondes derrières aurait tôt fait de le reprendre.
    Le drapeau rouge précipité, qui aurait été frustration en d’autres circonstances, fut presque un soulagement, puisqu’il sort de son aventure 2008 en Moto Gp avec Suzuki la tête haute, convaincu qu’il y a sa place.

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    Reste à voir maintenant quelle équipe il aura su convaincre, car avec un palmarès comme celui qu’il s’est forgé en AMA Superbike avec 28 victoires en 73 départs répartit sur quatre petites années, ce qui fait de lui le troisième plus titré des pilotes derrière son omniprésent coéquipier Mat Mladin et Miguel Duhamel, il est clair qu’un talent pareil mériterait une place en MotoGP, mais une place de choix dans une équipe de pointe.
    Avec le Superbike américain en pleine restructuration (ça, c’est le mot poli, en fait c’est le bordel et personne n’y comprend encore rien), il est impensable que Spies y retourne. Quant aux rumeurs de WSB, Spies serait le premier déçu de n’avoir pas su séduire meilleure prise. Il n’a plus besoin d’attirer l’attention dans une série satellite, car il y a des limites à devoir se prouver. Il est temps pour lui d’en soutirer les dividendes.

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  • AMA Superbike, Spies champion

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    Photos Brian J. Nelson

    C’est donc officiel, l’appel logé par Mat Mladin concernant sa disqualification lors des deux manches du Championat AMA Superbike au VIRginia International Raceway pour l’utilisation d’une pièce mécanique non conforme a été rejeté. Ce qui avec seulement deux manches à disputer dans ce championnat, confirme Ben Spies comme champion 2008, son troisième titre de suite.

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    Et si les pièces du puzzle tombent en place dans cette affaire, ce n’est pas encore le cas quant à l’avenir de Spies pour 2009. Rizla Suzuki, avec qui il disputera dans quelques jours le  Grand Prix d’Indianapolis, à confirmer son duo actuel de pilote pour une autre saison, et à moins de l’ajout d’une troisième monture, c’est ailleurs qu’il devra faire son nid.
    La rumeur l’envoie partout et nulle part, la plus persistante étant une place payée par de l’argent américain chez Honda Gresini, alors que d’autres le voient en WSBK avec Ducati.
    Pour les uns, c’est un futur champion du monde, pour d’autres que de la poudre aux yeux, et même sa maman qui ne le quitte pas d’une semelle qui serait insupportable faisant avorter des ententes.

    Alors comme c’est tout et n’importe quoi, on devrait au moins attendre à ce week-end américain, une annonce devrait y être faite. Sinon?

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  • Les règles de la superpole en WSBK se rapprochent de la F1.

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    Q3, Q2, Q1, cela vous dit quelque chose ? Ce sont les stades successifs d’écrémage pour les qualifs de la Formule 1. Sébastien Bourdais, quadruple champion en ChampCar chez Newman/Haas a un mal fou sur sa chèvre de Toro Rosso à passer en Q3, par exemple. Sauf le week-end dernier à Valence. Mais revenons à nos moutons. Si la FIM, l’association des teams et le promoteur FG Sport valident – comme on s’y attend – cette formule, voici comment va se passer la conquête de la position de pointe en 2009. Deux séances de pré-qualifications permettront de désigner les vingt premiers qui courront pour la superpole. A la suite de ces pré-qualifs, se déroule l’écrémage successif style F1: Après 12 minutes en piste seront éliminés les quatre concurrents les moins rapides. 

    Vient une pause de sept minutes, suivie de – bis repetita – 12 minutes de chronos où seront exclus les 8 pilotes les plus lents. A la suite d’une dernière pause de 7 minutes, les huit derniers pilotes encore en lice disposeront d’un temps de 12 minutes pour tenter de ravir la pole.

    Troy Bayliss que l’on voit ici poser en titulaire de la superpole à Assen, Pays-Bas, en avril dernier ne goûtera pas à cette évolution puisqu’il devrait bien quitter le WSBK à la fin de la saison. Avec peut-être à 39 ans (depuis le 30 mars dernier) un troisième titre en poche, après ceux acquis 2001 et 2006. Cela semble en effet bien parti pour l’Australien et Ducati.

  • Libération brosse un portrait de James Toseland en mélomane averti.

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    Loin des attentes du public anglais pour son nouvel (et seul réel) espoir dans la catégorie reine depuis Barry Sheene, c’est un double champion de Superbike féru de musique sous différentes formes que dépeint Dino Dimeo pour le quotidien Libération. Que ce soit au clavier de son Steinway (photo) comme dans son groupe de rock maladroitement – ou malicieusement, c’est selon – rebaptisé Crash. Ironique pour un champion dont le dernier grand prix à domicile, couru à Donington pour nos frenchies de Tech 3, ne s’est pas déroulé sans fausse note (vidéo). Oui elle était facile à faire celle-là, mais c’était irrésistible.

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    Pour celles et ceux, les anglophiles de préférence, qui veulent aller plus loin que cet article "Le piano mécanique", bien documenté et écrit mais parfois un peu convenu, voici un sujet encore plus copieux du Telegraph sur deux pages, d’où est d’ailleurs tiré cette photo: "James Toseland from grand prix to grand piano", mais ce papier est un peu moins récent lui (daté du mois de mars).

  • Leurs charmes opèrent aussi en terre mormone.

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    Sauf sur Carlos Checa visiblement, comme on le constate sur les images qui suivent, à moins que le casque posé à cet endroit de son anatomie sert à masquer… enfin bref, je m’égare. Et si la victoire – l’Espagnol y a doublement goûté à Salt Lake City – était à ce prix ? Rester concentrer. C’est donc à un regard très exhaustif (plus de vingt photos) sur ces perturbatrices de concentration que vous invite ce sujet. Remerciez nos amis transalpins du Motoblog, ils ont eu du flair en dénichant ces très belles et sexy umbrella girls et pit babes américaines. De quoi bien débuter la semaine, après celles du Mugello.

    Pour ceux que cela intéresse (ce n’est pas l’intérêt premier de cet article), vous pourrez reconnaître Carlos Checa donc, sur la Honda n°7, ainsi que Sofuoglu sur la n°54. Et dissimulés derrière leur magnifique Oakley, le n°23 Kiyonari Ryuichi et Roberto Rolfo en n°44. Ils sont tous assis sur une moto que certains connaissent sur ce blog pour l’utiliser au quotidien, l’excellentissime Honda CBR 1000 RR. Oui, nous ne sommes pas avares en superlatifs, et on n’est que lundi.

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  • Salt Lake City, seconde manche: cette fois, il ne lui aura pas fallu dix ans.

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    Dix ans, c’est la durée qui s’est écoulée entre les deux derniers grands succès de Carlos Checa. En 1998 il remportait sa deuxième victoire pour Honda au Grand Prix d’Espagne, avant de se blesser gravement à Donnington. Mais c’est seulement un peu plus de deux heures que l’Espagnol aura dû attendre pour connaître ces émotions là à nouveau. Pour ceux qui ont suivi les courses sur Eurosport, c’est aussi une leçon sur les vicissitudes du pilotage au haut niveau que l’on prend dans la figure. Etrange en effet de voir le parallèle entre les deux leaders du championnat: la double victoire de Carlos Checa, coïncide avec le double abandon du pré-retraité Troy Bayliss. Résultat, après les manches américaines, le championnat s’en trouve bouleversé et surtout complètement relancé.   

    Les mêmes pilotes repartaient pour une lutte qui se révéla beaucoup plus difficile pour l’Espagnol. Son temps canon de la veille (1’48"193) lui permettant, comme tout titulaire d’une superpole, de se présenter pour la seconde fois en tête au départ.

    Mais cette fois-ci, c’est un pilote déjà auréolé d’une victoire après seulement six courses qui se présente sur la grille devant Max Neukirchner, suivi de Troy Bayliss et Michel Fabrizio sur les Ducati officielles (la deuxième ligne sur la grille de départ étant occupée par Troy Corser, Ruben Xaus, Régis Laconi et Yukio Kagayama).

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    Le leader du brillant team Ten Kate (ancienne équipe du double champion britannique en titre de WSBK, James Toseland) su attendre le neuvième tour pour prendre les rênes de la course. C’est l’Allemand Neukirchner qui menait les débats jusqu’alors. Ce dernier arrivera second, consolidant ainsi sa troisième place au championnat.

    Concernant nos deux surdoués Troy, les Australiens homonymes connurent des fortunes diverses. Bayliss ne finissant pas dans les points en raison d’un shifter que contraint et forcé il dû faire réparer lors d’un pit stop. Corser quant à lui chuta au 17ème tour, alors qu’il pouvait une nouvelle fois prétendre au podium.

    La troisième place revint (encore !) à Fabrizio, l’autre grand vainqueur du jour, qui prit (encore !!) un mauvais départ, pointant douzième au début du deuxième tour, mais son talent fit le reste car il resta le plus rapide en fin de course.

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    Max Biaggi sur la Ducati n°3 réussit à oublier sa première course pour finir en quatrième position même si l’on espérait le voir sur la troisième marche du podium, place qu’il a occupé pendant une belle partie de la course.

    L’ancien champion du monde 250cc termine devant Yukio Kagayama (Suzuki Alstare) et devant un Haga stoïque sous la douleur, qui subira dans les prochains jours une intervention chirurgicale en vue d’être prêt pour le Nurburgring dans deux semaines. Jorge Lorenzo qui pilote avec deux chevilles (et un poignet) "en vrac" a trouvé son pendant en Superbike, sans aucun doute.

    Le Français Régis Laconi, bientôt 33 ans, sur la Kawa estampillée du n°55* (toujous la photo ci-dessus) finit en neuvième position (PSG-1 Corse), avec la première Kawasaki à franchir la ligne d’arrivée, trois places devant les autres vertes de Badovini et Tamada (photo).

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    Les superbes Rocheuses qui dominent ce circuit de Tooele auront vu un pilote que l’on disait sur le déclin couronné par deux fois le même jour… et qui apporte, on l’a déjà dit dans notre analyse de la première manche, la 100ème victoire à Honda en Superbike. Mais plus important que tout, avec les cinquante points engrangés par Checa, Bayliss se trouve sous pression, lui qui ne mène plus le championnat que de 28 points.

    *pour la petite histoire, Régis a choisi ce numéro car c’est celui du département de la Meuse où il a toutes ses attaches familiales. Quand on vous dit que la réforme des plaques d’immatriculation va faire du mal à certains…

    Superbike de Salt Lake City, les résultats de la 2nde manche (21 tours)

    1. Carlos Checa (ESP, Honda), 38’44"105
    2. Max Neukirchner (GER, Suzuki), à 3"547
    3. Michel Fabrizio (ITA, Ducati), à 6"613
    4. Max Biaggi (ITA, Ducati), à 7"878
    5. Yukio Kagayama (JAP, Suzuki), à 10"568
    6. Noriyuki Haga (JAP, Yamaha), à 11"539
    7. Riyuichi Kiyonari (JAP, Honda), à 18"381
    8. Fonsi Nieto (ESP, Suzuki), à 20"646
    9. Régis Laconi (FR, Kawasaki), à 21"264
    10. Lorenzo Lanzi (ITA, Ducati), à 24"863
    11. Karl Muggeridge (AUS, Honda), à 25"672
    12. Ayrton Badovini (ITA, Kawasaki), à 31"711
    13. Makoto Tamada (JAP, Kawasaki), à 35"628
    14. Kenan Sofuoglu (TUR, Honda), à 42"816
    15. Gregorio Lavilla (ESP, Honda), à 45"034
    17. Sébastien Gimbert (FR, Yamaha), à 50"653
    21. Loic Napoleone (FR, Yamaha), à 1’19"221

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    Classement au Championnat du Monde des pilotes:

    1. Troy Bayliss, 194 pts
    2. Carlos Checa, 166 pts
    3. Max Neukirchner, 144 pts
    4. Fonsi Nieto, 126 pts
    5. Noriyuki Haga, 122 pts
    6. Troy Corser, 121 pts
    7. Ruben Xaus, 92 pts
    8. Michel Fabrizio, 87 pts
    9. Max Biaggi, 85 pts
    10. Riyuichi Kiyonari, 80 pts
    11. Yukio Kagayama, 73 pts
    12. Gregorio Lavilla, 63 pts
    13. Lorenzo Lanzi, 60 pts
    14. Jakub Smrz, 51 pts
    15. Karl Muggeridge, 49 pts
    18. Régis Laconi, 28 pts

     

     

  • Superbe double hat trick de Checa à 35 ans, pour le retour du WSBK aux USA.

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    Dimanche dernier, premier juin, se déroulait la sixième manche du championnat du monde Hannspree FIM de Superbike sur le circuit de Miller Motorsports Park à Tooele dans l’Utah aux Etats-Unis, où aucun pilote de cette catégorie n’avait encore roulé. Evidemment si vous suivez l’actualité sur Le Blog Moto, cela vous aura surpris(e), puisque cette course se déroulait le même jour que la Superbike américaine qui a vu Spies l’emporter. A ceci près que les deux disciplines n’utilisèrent pas les mêmes tracés. La WSBK s’est courue sur le circuit extérieur long d’un peu plus de trois miles, et l’AMA sur le circuit Full Course de 4,5 miles. Il y a deux raisons essentielles et peu glorieuses à cela.

    La première, évidente, est bassement commerciale: les sponsors ne sont pas les mêmes, et ne souhaitent pas de confusion entre les deux épreuves. La seconde est encore moins flatteuse: ne pas humilier un des manufacturiers de gommes comme ce fut le cas à Laguna Seca en 2004, lorsque les pilotes de l’AMA équipés en Dunlop avaient ridiculisé avec leurs chronos leur confrères du WSBK en Pirelli. Une gifle (à défaut d’une prise de conscience ?) pour l’équipementier italien*.

    Qu’importe il y avait plus de 51.000 spectateurs pour assister au retour du championnat mondial aux USA depuis son départ en… 2004. Tiens, tiens, pourrait-il y avoir un rapport entre la pâtée mise par Dunlop à Pirelli et l’absence de manche américaine de WSBK ? Je vous laisse juge.

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    De toute façon, ces considérations passèrent au second plan quand à la fin de la journée la Honda Ten Kate frappée du numéro 7 aux formes taurines permit au titan japonais d’étrenner sa centième victoire en Superbike.

    Si ce week-end était occasion de voir qui d’entre Troy Bayliss, Troy Corser, Nitro Haga, Carlos Checa, Max Biaggi, Fonsi Nieto et Max Neukirchner s’adaptera le plus vite à un circuit inconnu, le talent et la chance auront rapidement choisi leurs poulains méritants.

    Une petite explication de titre avant tout: le hat trick désigne pour un pilote en sports mécas (moto comme voiture d’ailleurs), le fait de réaliser la pole, le meilleur tour en course et remporter la victoire. Ce que Checa a accompli par deux fois lors de ce week-end américain, même s’il est vrai que la Superpole compte double.

    C’est l’Espagnol donc, qui courait encore il y a peu en MotoGP, qui réalisa cette fameuse superpole, photo à l’appui, encadré par des babes (ou des "reines de beauté").

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    La première course fut réduite d’un tour après un problème de Fabrizio sur la grille, qui obligea tous les protagonistes à prendre un nouveau départ. Checa qui n’est qu’un rookie expérimenté dans cette discipline, prit la tête au quatrième tour, pour ne plus être inquiété jusqu’à l’arrivée (on peut y voir une similitude dans le déroulement avec la course de Vale le même jour, leader lui aussi au 4ème tour).

    Un tour après la prise de pouvoir de Checa, c’est le leader du championnat Troy Bayliss sur Ducati Xerox qui chuta lourdement dans le dernier virage alors qu’il luttait pour la seconde place. Ceux qui craignaient (légitimement) une suprématie du twin italien en raison de sa cylindrée supérieure en sont pour leurs frais. A sa suite, Noriyuki "Nitro" Haga qui courait avec une clavicule droite cassée, partit également dans le décor.

    Le n°54 (photo) Kenan Sofuoglu, champion du monde supersport en titre, a quant à lui beaucoup déçu lors des deux courses.

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    Comme souvent, quand ce n’est pas un Troy, c’est l’autre. Troy Corser que l’on avait plus vu sur un podium depuis Valencia prit la seconde place. Alors que sur l’autre Ducati Xerox, Michel Fabrizio auteur d’une superbe remontée de la quatorzième place après le premier tour, fit plus fort encore que De Angelis ce week-end à Mugello en MotoGP, en complétant le podium.

    C’est Max Neukirchner sur Alstare Suzuki qui fit les frais de ces attaques alors qu’il espérait accrocher cette troisième place. Son coéquipier Fonsi Nieto arriva juste derrière lui en cinquième position, devant Jakub Smrz sur Guandalini Ducati, une des révélations de Salt Lake City, et Karl Muggeridge au guidon de la DF Racing Honda.

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    En passant, un petit clin d’oeil au n°44 Rolfo Roberto, alias Roby Rolfo sur sa Honda CBR 1000 RR, pas un cador du circuit mais il est réputé comme étant un très attachant pilote.

    Bien que troisième au premier tour Max Biaggi et sa Sterilgarda Go Eleven Ducati finira à une décevante neuvième place, après un accrochage avec Nitro Haga qui l’obligea à du hors-piste. Peu habitué à faire de la moto verte, le pilotage au style très pur de l’Italien a été mis à rude épreuve.

    La photo du podium de la première course où Checa arrose ses mécas et ingés au champagne entre Corser à droite et Fabrizio:

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    *rétrospectivement, ça laisse songeur quant à la monomarque que certains souhaitaient voir en MotoGP, il y a seulement quelques mois de cela.

    Superbike de Salt Lake City, les résultats de la 1ère manche (seulement 20 tours, voir raison plus haut)

    1. Carlos Checa (ESP, Honda), 37’04"991
    2. Troy Corser (AUS, Yamaha), à 2"809
    3. Michel Fabrizio (ITA, Ducati), à 6"546
    4. Max Neukirchner (GER, Suzuki), à 7"764
    5. Fonsi Nieto (ESP, Suzuki), à 16"475
    6. Jakub Srmz (TCH, Ducati), à 17"126
    7. Karl Muggeridge (AUS, Honda), à 17"284
    8. Yukio Kagayama (JAP, Suzuki), à 17"416
    9. Max Biaggi (ITA, Ducati), à 18"117
    10. Riyuichi Kiyonari (JAP, Honda), à 20"467
    11. Lorenzo Lanzi (ITA, Ducati), à 21"742
    12. Kenan Sofuoglu (TUR, Honda), à 27"533
    13. Gregorio Lavilla (ESP, Honda), à 32"609
    14. Ruben Xaus (ESP, Ducati), à 33"165
    15. Raoul Holland (AUS, Honda), à 34"182
    18. Sébastien Gimbert (FR, Yamaha), à 41"685
    24. Loic Napoleone (FR, Yamaha), à 1’12"2580

     

     

  • Aprilia précise son architecture moteur pour son retour en MotoGP.

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    Malgré les communiqués de presse, ne nous y trompons pas: c’est forcé par un nouveau règlement et des contraintes commerciales – dont sa gamme étriquée – que la firme de Noale revient dans la catégorie reine, où l’innovante RS3 (photo) n’avait pas pesé lourd face aux japonaises, il y a quatre ans. La nouvelle de la suppression du fond de commerce d’Aprilia en épreuve de vitesse, je veux parler du 250 GP, a en effet été confirmée par la Dorna au Mans. Or la marque, qui appartient maintenant à Piaggio S.A, ne vend pas de 600*, la catégorie intermédiaire qui remplacera la 250cc. 

    Et comme, à l’exception d’une affreuse moto dessinée par Starck, la firme est très appliquée dans la conception de ses motos, fussent-elles de grosse cylindrée*, son directeur Gigi Dall’Igna s’est fendu d’une déclaration dévoilant ses orientations futures, notamment au sujet de l’architecture moteur:

    "Nous serons bientôt de retour en MotoGP et ce sera avec un V4. Pour moi, le V4 est l’architecture parfaite pour un 800 cm3. Bien sûr, Yamaha nous montre actuellement que le 4 cylindres en ligne est un très bon concept, mais je pense sincèrement que le V4 est le meilleur compromis."

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    Le futur V4 de MotoGP sera élaboré en Italie, contrairement au moulin (un 500cc) de la RS3, construit en Angleterre par Cosworth, et ses tests auront lieu dès l’an prochain.

    *en fait des moteurs quatre temps de 625 à 650cc, mais ne vous inquiétez pas les quatre grandes japonaises vous refourguerons les 600 avec la photo d’un pilote de cette nouvelle catégorie juché dessus, chez votre concess’. Sarcasmes mis à part, Kawa, il y a 4-5 ans, vendait une 600 et une 636cc.

    **à l’image de son arrivée en WSBK en 2009, dont le cliché du moteur de la Superbike Aprilia (encore un V4 !), est issu.

    via moto-revue.