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  • Mort de Bud Ekins, cascadeur de « La Grande Evasion ».

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    Même si vous avez été nourris seulement aux blockbusters tels que les Fast and Furious, Torque et autres "chefs-d’oeuvres" (sic) du 7ème "art", vous ne pouvez que connaître ces deux scènes d’anthologie d’un cinéma où n’existaient pas encore les fonds bleus (ou verts), et où effacer numériquement un câble de suspension en post-production était évidemment impossible. Je veux parler du saut à la frontière germano-suisse de La Grande Evasion et de la poursuite de Bullitt dans les rues de San Francisco. Son cascadeur, pilote d’exception et grand ami de l’acteur qu’il doubla, vient de mourir. Flashback…

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    1961. Steve McQueen, pour ce qui est seulement son quatrième film, a assez de charisme, de culot et d’idée, pour réussir à faire accepter au réalisateur John Sturges, le principe d’une cavale à moto à travers la campagne allemande. Cavale rocambolesque au cours de laquelle il dérobera, par un astucieux filin placé en travers de la route, la bécane d’un soldat ennemi, endossera l’uniforme nazi, et qui se terminera par un périlleux saut au-dessus des barbelés de la frontière.

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    Plus fort encore, Steve réussira à imposer le pilote pro en motocross qui, pour 1000 $, teint en châtain clair et ramassé sur sa moto (car mesurant 13 cm de plus que lui) le doublera, et devra exécuter une cascade qui étonnamment devra ce terminer par un échec, sur la pellicule en tout cas. Puisque le Capitaine Virgil "Cooler King" Hilts, l’homme aux Chinos et au gant de baseball, se fera finalement capturer.

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    La bécane, justement parlons-en (on n’est quand même pas sur le forum de Première ou de Studio ici, non !?), est une Triumph TR6 de 650cc, (très) maquillée pour ressembler à une BMW R12. Une Anglaise que les deux hommes connaissent bien pour la chevaucher à la ville et surtout à la campagne, puisque c’est avec elle qu’ils participeront aux ISDE (International Six Days Enduro, les championnats du monde d’Enduro) deux ans plus tard.

    Bud Ekins y glanera 4 médailles d’or et une d’argent dans les années soixante à son guidon, et aux côtés de son frère Dave et de Steve… Bud fut également à l’origine du Baja 1000 rally après avoir fait sensation en couvrant la Baja Peninsula (en Basse Californie, la Californie mexicaine) en près de 40 heures sur une Honda Scrambler.

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    Concernant La Grande Evasion, la première tentative de ce saut de 20 mètres de long et de 3,7 de haut (avec une bécane de 180 Kg !) fut la bonne. Plus tard, alors que les assurances refuseront de couvrir le "King of cool" lors des scènes de poursuite en voiture, ce même cascadeur pilotera la Mustang Mach 1 de Bullitt.

    Il officiera aussi lors des cascades de la consternante série télé CHIPs, dans laquelle deux sémillants "officers" au guidon de rutilantes et besogneuses Kawa 900 Z1 (remplacées par des Kawa KZ1000C4 lors de la 3ème saison), Rayban fixées aux yeux, patrouillaient sur les Highways de L.A.

    Puis progressivement, il formera autour de lui, à l’instar de Rémy Julienne chez nous, toute une équipe de cascadeurs professionnels, et travaillera dans le milieu du cinéma jusqu’en 1996, dans sa 66ème année. Il occupera également des rôles, en tant qu’acteur cette fois, dans des films tels que L’Expert avec Sly Stallone et la belle Sharon Stone (pour les amateurs et je sais qu’il y en a). Il fut nommé au Motorcycle Hall of Fame ainsi qu’au Off-road Hall of Fame, pour avoir participé, entre autres, sur un Baja Bug* à la première Baja 500 en 1973.

    Doit y’avoir de sacrées arsouilles là haut avec son ami de toujours qu’il vient de rejoindre.

    Bud Ekins. 11 Mai 1930 – 6 Octobre 2007

    R.I.P

    *à l’origine, le Baja Bug (bug pour "insecte") est une petite Coccinelle surboostée, avec une garde au sol de 4×4, participant aux "Baja", courses très populaires et très disputées aux USA et au Mexique. Certains de leurs pilotes participent et ont participé à des rallies-raids internationaux dont le Dakar avec un certain succès d’ailleurs, tel que cette année Robby Gordon sur son Hummer H3, qui s’est fait une (mauvaise) réputation en raison de sa férocité en course et de sa manie de pousser (littéralement) ses concurrents, pour faire de la place sur les pistes africaines, comme s’il était encore sur son Baja Bug (qui n’ont pas d’avertisseur sonore).

    credit photos: La MGM

  • Ducati Monster, qui dit vrai.

    Ducati1 Les amants de la marque de Bologne ne se peuvent plus, l’attente est cruelle malgré la 65e Fiera Milano toute proche. C’est qu’un nouveau Monster 695 est annoncé, ce qui après 15 ans de réchauffé malgré l’appréciation pour la recette, n’est pas une mince affaire. Le messie, de corps, d’âme et d’esprit la chevaucherait que l’exaltation ne pourrait être plus extatique. Nouveau châssis façon Desmosedici, échappement double sous la selle, monobras oscillant ou pas, les paris sont ouverts.

    Des images d’artistes imaginatifs font leurs apparitions, alors, petit sondage maison, laquelle de ces deux propositions vous semble la plus crédible?

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    Mise à jour: Plutôt joli Bronxsi, alors je me permets de mettre l’image ici pour la postérité, avec cette autre image supposée du Monster en essai privé. Évidemment, on ne voit pas grand-chose, même le monstre du Loch Ness à de meilleures photos. On va devoir être patient.

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  • Carlos Checa, du MotoGP au Superbike

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    Carlos Checa que l’on voit ici à l’attaque de la dernière courbe du "corkscrew", le célèbre virage en tire-bouchon de Laguna Seca en Californie, vient d’annoncer son départ du MotoGP sur son site, par un billet intitulé laconiquement "I go to Superbike" . Victime du jeu des chaises musicales avec l’arrivée du champion du World SBK James Toseland  chez Yamaha Tech 3, dont nous vous parlions lundi, et de Randy de Puniet qui le remplace chez LCR Honda. Il aura tout de même la chance de prendre la place de l’Anglais chez Ten Kate: une valeureuse substitution de pilotes en somme.

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    L’Espagnol fêtera ses 35 ans le 15 octobre, et en 13 ans dans la catégorie reine n’a remporté "seulement"que deux grand prix, quasiment à domicile, pour Honda (Le GP de Catalunya 1996 et le GP d’Espagne 1998). Il et est actuellement 14ème du championnat au sein du Honda LCR, dont la moto est équipée des Michelin, des pneumatiques supérieurs aux Dunlop mais peu efficaces face aux Bridgestone, surtout comparé à la saison 2006 du Bibendum.

    Il avait déjà pu bénéficier d’un coup du sort lors du retrait de l’équipe Sito Pons dans l’intersaison précédente avant d’être appelé de justesse chez Tech 3, chance qu’il avait su également saisir lors de son entrée en MotoGP en remplacement de son compatriote blessé Alberto Puig en 1995. Dans son communiqué, Carlos Checa dit avoir pris conscience des possiblités des Superbike lors des huit heures de Suzuka, où il a pu croiser Norick Abe, pour la dernière fois hélas.

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    Si j’étais cynique, je trouverais amusant de voir tous ces pilotes qui redécouvrent les joies de la catégorie (légèrement) inférieure, alors qu’ils sont dos au mur. Comme ce fut le cas pour Max Biaggi lorsqu’il y débarqua, après s’être vu refuser une place en MotoGP, avec à la clé une année sabbatique.

    Il faut dire qu’à l’époque en raison de son caractère et de ses prétentions financières, Max s’était mis à dos l’ensemble des teams (et accessoirement, avait menacé de publier un livre de révélations sur les "dessous" du circuit). Ou encore récemment, pour parler d’autres Sports Méca, Ralf Schumacher affirmant avoir besoin d’un nouveau "challenge", alors que Toyota lui montre aimablement la porte de sortie.

    Il reste qu’à défaut d’avoir le génie du pilotage de certains sur le plateau, Carlos Checa est un pilote très talentueux et sérieux, sa longue carrière le prouve, l’un des rois des accessits (approcha souvent de la victoire mais échoua en raison de chutes), pas si gâté que cela (gravement blessé à Donnington en 98), et qui avait manifesté son désir de rester dans la catégorie-reine la saison prochaine.

    Il a peut-être été piégé par le peu d’options qu’il lui restait, la quasi totalité des teams ayant annoncé leur line-up pour 2008. La solution de luxe offerte par Honda (son employeur) Ten Kate en Superbike, catégorie drainant de plus en plus de public lors de ses courses, demeure un superbe pari pour l’homme du 7 au taureau.

    crédit photos: www.carloscheca.com

  • Steven Tyler rock avec Red Wing motorcycles

    Tyler1 Steven Tyler, le chanteur du groupe rock Aerosmith se lance en affaire avec son ami, associé et beau-frère Mark Dirico. Dirico, un ingénieur de talent, est responsable de la création des motos, Tyler en fait la promotion alors qu’AC Custom Motorcyles assure la production à partir de blocs Harley-Davidson. Les deux modèles présentés au New Hampshire il y a quelques semaines sont dans la plus pure tradition américaine de la moto custom, avec un sportster et un cruiser. À première vue, on se dit qu’il faudra attendre pour le rock & roll, les motos ne faisant pas sauter la baraque au chapitre de l’originalité. Le pépé du rock assure, reprenant les classiques en affaire comme sur scène.

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    Développant des puissances de 1690cc et 1450cc, les machines semblent conçues sur mesures pour les baby-boomers qui débarquent en massent, tels les protagonistes du film «Wild Hogs», vers le loisir du deux roues et qui tentent de se démarquer du voisin qui roule sur son Softail ou Road King comme avec sa Chevrolet.

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    On peut tout de même se demander si la notoriété du chanteur, à l’usure de plus en plus présente, sera suffisante pour assurer la viabilité d’une telle entreprise. Chose certaine, Steven Tyler à les moyens d’être patient, restera à voir combien de temps?

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  • Yamaha Tmax 2008… En douceur.

    Yamahatmax2008abs4Sorti en 2001, le Tmax est devenu depuis une institution. Pour beaucoup d’utilisateurs convertis aux vertus du scooter, il s’agit de la référence absolue. Pour les motards intransigeants, le Tmax n’est rien d’autre qu’une machine de 45ch et plus de 200 kilos vendue un peu chère et avare en sensations.

    Quoiqu’on en pense, le Tmax a le mérite de susciter le débat, ce qui est plutôt rare pour un scooter. La formule proposée par Yamaha semble aujourd’hui faire de plus en plus d’adeptes, comme en témoignent les chiffres de ventes (3 580 unités écoulées depuis le début de l’année) et ce succès attise les jalousies. La concurrence est en effet de plus en plus vive : Gilera a sorti cette année son Nexus 500 pour un prix raisonnable (6 500€ vs 8 600€ pour le TMAX) et prépare en ce moment son GP 800 qui cube à 850cm3 et qui ne coûtera que quelques Euros de plus que le Yam (soit environ 9 200€ sans ABS).


    Avec une machine vieille de plus de 6ans, Yamaha se devait donc de rajeunir son Tmax pour rester à l’ordre du jour…. on pouvait ainsi admirer au mondial de Paris la nouvelle version du Tmax. Alors quoi de neuf sur ce cru 2008?Yamahatmax2008_5_3

    Esthétiquement d’abord, le Tmax accueille de nouvelles optiques avant + arrière plus agressives et surtout plus actuelles. A l’arrière les poignées de mantien passager et la selle ont été redesinées tandis qu’un tableau de bord actualisé et une bulle reprofilée prennent place devant le conducteur.

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    Au niveau dynamique, le diamètre de la roue avant est porté à 15 pouces (vs 14 jusque maintenant) et la taille de la fourche augmente pour plus de stabilité. Le moteur se voit doté d’une nouvelle injection (pour plus de couple à mi et haut régime -dixit Yamaha-) et la capacité du réservoir d’essence passe de 14 à 15 litres (!).

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    Vous l’aurez compris, pas de révolution au programme.
    L’évolution la plus importante étant le nouveau cadre en aluminium qui permet de gagner 5 kg par rapport aux versions précédentes. Certains donc resteront peut être sur leur faim concernant les évolutions esthétiques et beaucoup espéraient une augmentation de cylindrée. Mais Yamaha n’a pas voulu trop toucher à sa petite star.


    Il ne s’agit donc là que d’un petit lifting … en douceur.

    Le tarif ne devrait pas -non plus- radicalement évoluer : on restera certainement aux environs de 8 600€ sans ABS et 9 000€ avec. Je ne sais pas ce que vous en pensez…. mais en voyant les photos, ça me donne quand même envie d’en parler à mon banquier (pour passer commande d’une version ABS couleur Silver Tech !)Yamahatmax2008_12_2.

  • Concept « bike » Yamaha Tesseract au salon de Tokyo

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    Pour le futur salon de Tokyo, le Tokyo Motor Show dont nous vous avons précédemment parlé avec les Suzuki Biplane et Crosscage, Yamaha a visiblement décidé de rajouter une roue supplémentaire au Piaggio Mp3 en proposant ce véhicule digne des "Transformers". Le Tesseract sera donc capable, vous l’avez compris, de tourner comme une moto, en se mettant sur l’angle, contrairement à un quad.

    Selon le communiqué de presse, la motorisation du Tesseract est hybride: un bicylindre en V dont la cylindrée est inconnue (on est habitué depuis la Biplane à ces annonces-là) associé à un moteur électrique. La marque de Hamamatsu (comme Suzuki d’ailleurs), insiste sur la largeur de son Tesseract qui ne serait pas plus importante que celle d’une moto, signifiant par là que la remontée des files serait possible.

    Concernant la partie cycle, on sait depuis le mp3 que la stabilité à un prix, nommée vivacité, le train avant (et maintenant arrière) étant bien plus lourd que sur un deux-roues traditionnel. Il faudra compenser par un engagement physique du buste (et du genou) beaucoup plus important lors des passages en courbe si l’on veut s’affranchir de cette inertie. la prise d’angle du faux scooter de Piaggio était d’un maximum de 40°, et je suis curieux de connaître les annonces à ce sujet de Yamaha concernant son Tesseract.

    Par contre, comparé à une moto classique, les deux roues supplémentaires seront un avantage intéressant lorsque l’on désirera freiner, grâce aux deux surfaces de contact supplémentaire au sol (freinage pur) et aux deux appuis afférents (stabilité dans l’exécution du freinage).

    Mais j’arrête de tirer des plans sur la comète, attendons sa présentation officielle dans quelques semaines.

    Ah oui après une recherche sur Wikipedia, le mot en lui même signifie, accrochez-vous bien, "analogue quadri-dimensionnel du cube (lui-même en trois dimensions)". Et un cube vu dans la quatrième dimension ça ressemble beaucoup à l’Arche de la Défense. Difficile de faire plus complexe comme dénomination en tout cas, à vous faire regretter la Yamaha "R1".

  • XL 1200N ou Nightster, nouvelle Harley présentée à Paris

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    Pour une fois intéressons-nous aux artifices marketing. Les puristes de Harley-Davidson, mais aussi les fondus de courses, auront de suite remarqué la référence de cette "photo-constructeur", comme on dit: Un hommage à son glorieux passé, et une célébration toujours renouvelée des victoires de Ben Campanade et Babe Tancrede, en 1939 et 1940 aux 200 miles de Daytona. La marque plus que centenaire (!), née en 1903, est donc bien décidée à fêter les 50 ans du Sportster et a présenté ses nouveaux modèles au salon du deux-roues.

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    Une marque qui a toujours veillé jalousement sur son héritage, essayant même sans succès de protéger par brevet la mélodie unique de son moteur, au milieu il est vrai de constructeurs japonais piochant gaiement dans tout ce qui faisait son succès, tout en l’améliorant, l’authenticité en moins.

    Malgré les échecs consécutifs du 1000 XLCR Cafe Racer et du XR 1000 qui aurait pu la refroidir et lui laisser gérer tranquillement ses gammes depuis les années 80, Harley-Davidson est une marque qui se renouvelle bien plus qu’il n’y paraît, contrairement à une idée reçue et surtout tenace. Que ce soit en interne avec l’apparition de nouveaux modèles, le partenariat avec Porsche dans la conception du moteur du superbe V-Rod, les modèles Touring récemment dotés de l’ABS, l’injection électronique* et une alarme "main libre".

    Ou par croissance externe avec le rachat de Buell dont elle était le fournisseur des V-twin de Sporster, qu’Erik, ancien ingénieur de Harley-Davidson, et son équipe, retravaillaient en vue de produire leurs roadsters.

    Pour 2007 les modèles adoptent une boîte 6 vitesses sauf pour les V-rod et les Sportster, dont le Nightster qui nous occupe, qui restent à 5 vitesses.Belle livrée que celui-ci d’ailleurs: fourche, moyeux, jantes, guidon, commodos, protège-courroie et instruments, tous délaissent les chromes et adoptent la couleur noire. Ce qui n’empêche pas d’avoir le choix parmi de nombreuses versions bicolores.

    La forme goutte d’eau du réservoir est souligné par un liseret très tendance qui personnellement me fait penser au Triumph America et au regretté Speedmaster. Les Sportsters, best-sellers de la marque (non ce n’est pas la gamme des Softail genre Fat Boy qui se vendent le plus) ont d’ailleurs été développés à l’origine pour concurrencer la marque anglaise.

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    Le moteur est, sans surprise, un Evolution bicylindre en V quatre temps, refroidi par air et cubant du 1200cc monté sur silent blocks (une technologie d’Erik Buell, le revoilà), pourvu d’une alimentation par injection électronique (qui améliore la régularité du couple et la consommation). Il est commandé par une boîte à cinq vitesses donc, et dont la transmission secondaire est assurée par courroie crantée, tradition éprouvée oblige, le tout dans un cadre étroit et agile: un mélange de classique et de moderne.

    Petit aparté, vous avez remarqué comment le refroidissement liquide donnait paradoxalement des moulbifs moins "pleins", à l’oeil, que ceux refroidis par air avec leur petites ailettes maximisant les surfaces de contact ?

    Enfin bref, revenons à notre cheval. Il est peut-être un peu tôt pour aborder la partie cycle, mais admirez les soufflets de fourche dont la présence contribue au style néo-rétro de l’ensemble.

    La fourche justement, modèle hydraulique non réglable à l’avant, et deux amortisseurs à ressorts concentriques à l’arrière réglables en précharge. Tandis qu’au niveau du mordant, un disque à étrier deux pistons (pareil à l’arrière mais avec un seul piston) devrait lui faire définitivement perdre cette réputation de freinage de savonnette associé à tort aux Harley.

    …Un peu comme les Italiennes auront eu beaucoup de mal à se débarrasser de leur mauvaise réputation en matière de fiabilité et les Anglaises, de leur surnom dépassé de "pisseuses d’huile". Tout ce petit monde ferait mieux de réserver leurs critiques aux Chinoises… mais je m’égare.

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    Admirez le pneu arrière de 150 mm, superbement dégagé et mis en valeur par les feux (fait exceptionnel ce sont des LEDs, quand je vous disais que Harley se modernisait) et la "license plate" latérale. Mais ne rêvons pas cette plaque d’immatriculation n’est pas homologuée en Europe, bien dommage, ça avait une sacrée gueule.

    Cependant, comme on l’a déjà dit, ce modèle ne fait pas dans le chichi: Une superbe ligne d’échappement superposé (avec silencieux), des roues rayons en acier, mais pas de repose-pieds plateaux, de barre de protection moteur, ou de cache-étrier. Pas de quoi donc frimer face aux Dyna Glide lors des HOG (rassemblement annuel des amateurs et proprios de la marque), mais c’est ce style épuré qui à mon avis fait tout son charme.

    Le rêve Harley est (relativement) accessible, puisqu’il est proposé pour 9995 € en version noire, rajoutez 500 € supplémentaires pour les robes bicolores. D’ici peu, j’essaierai de vous pondre un sujet sur la Night Rod et sur la mythique WLA 750, la jeep des motos, tout ça avec une pincée de dragster. "Stay tuned" !

    *dans ce dernier cas, l’injection est plus une obligation qu’une innovation. Avec Euro 3, elle est depuis 2006 nécessaire pour que le modèle soit homologué, quitte à faire bondir les puristes, adeptes du "carbu". Ce sont ces mêmes normes qui ont rendu l’homologation des moteur refroidis par air diablement difficile à l’heure actuelle. Sans compter l’application, retardée elle aussi, de la norme Euro 4… Autant vous dire que le moulin à refroidissement liquide de la V-rod, à mon avis, préfigure l’avenir des moteurs de la marque, et ceci dans un futur proche (4-5 ans).

  • Electrobike Pi, le lièvre et la tortue

    Pi_nb Deux roues et un moteur, c’est bien une moto. Mais l’Electrobike Pi et ses dérivés ne sont pas des motos, ce serait plutôt une descendance exotique du Solex, et encore, juste à voir, ça ne ressemble à rien de connu.
    D’accord, ce n’est qu’un vélo assisté par un petit moteur électrique, mais sa forme le place d’emblée dans la catégorie des curiosités, de celles que l’on garde à la maison dans un coin du salon pour épater la galerie.

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    Parce qu’il faut bien l’admettre, cela demande du courage pour prendre la rue avec ce qui ressemble plus à un dessin humoristique qu’à un moyen de transport. Parlant de courage, ils offrent aussi la version trompe-la-mort, l’Electrobike Pi X Bonneville Racer. Parfait pour impressionner sa copine des beaux-arts qui appréciera la courbe du cadre. Pour 7,500 $ (5,300 €), c’est le modèle de base, mais avec 40,000 $ (28,300 €) c’est le Bonneville et toute sa puissance.

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    On peut voir la bête en action sur le site du LATimes avec les impressions de Susan Carpenter.
    Et puis comme le vélo à assistance électrique ou avec ce bon vieux moteur à explosion ne date pas d’hier, voici quelques autres options: Izip, Ultra Motor, The Electric Bike Network.

  • Outre atlantique: Hausse des tarifs

    071006motoshuntingdon_n Samedi 6 octobre, ce ne sont pas moins de 1500 motards qui ont répondu à l’appel du Comité d’Action Politique Motocycliste (CAPM) basé à Huntingdon, Québec. Tous étaient là pour manifester contre la hausse des frais d’assurances, variant de 88 CAD à 319 CAD selon le type de moto, que la Société d’assurance-automobile du Québec (SAAQ) veut imposer pour l’année 2008.

    D’autant que d’autres augmentations seraient prévues pour 2009 et 2010 pour chacun des 130 000 motards québecois.
    " Une discrimination sera faite, à compter de janvier 2008, entre les permis de conduire au détriment de ceux pour conduire une motocyclette. Une surcharge visant la motocyclette, équivalent à un deuxième permis de conduire, sera ajoutée au permis de conduire actuel. Les motocyclistes seront les seuls conducteurs à devoir payer cette surcharge. De plus, les motocyclettes seront catégorisées avec des tarifs différents allant de 600 $ jusqu’à plus de 1 000 $ en 2010", a indiqué M. Pépin, porte parole du CAPM.

    Espérons que les politiques leur ont donné raison…

    Sources : Radio Canada, Canoë, Motodirect

  • Shopping après le Mondial ?

    Motoshopping Pour ceux qui n’ont pas pu se rendre au Mondial du Deux Roues ou pour ceux qui n’avaient pas d’argent sur place pour s’équiper (ça arrive aussi), sachez que la société West Bike vient de lancer un magasin de vente en ligne baptisé Motoshopping.
    L’occasion pour vous de vous équiper en casques, vestes, bagageries et j’en passe…
    Pour le moment le catalogue mériterait d’être plus étoffé mais pour un début, c’est déjà pas mal sachant que d’autres articles sont prévus au cours des mois à venir.

    De plus, si vous vous inscrivez, en payant 7€, vous pourrez bénéficiez de tarifs "membre" préférentiels. A voir…
    Vous pourrez aussi consulter ou télécharger sur le site internet, le magazine du site qui regroupe quelques essais, interviews et autres news.

    Des points de vente sont aussi disponibles, pour plus d’informations, rendez-vous ici .