La France est aussi représentée parmi les constructeurs exposants du Mondial 2005, puisque la marque emblématique (problématique ?) Voxan y expose sa gamme mais aussi son tout nouveau modèle : la Charade. Cette moto est un curieux mélange entre passé, présent et avenir au niveau de son esthétique que l’on doit au designer Sacha Lakic. Reprenant le trait typique des motos ‘café-racer’ notamment sur la tête de fourche, la Charade innove avec ses conduits d’échappements à mi-hauteur, très visibles, qui se terminent par deux sorties sous la selle en suspension. La Charade se positionne comme le haut de gamme du constructeur, elle dérive du modèle Black Magic ce qui induit l’utilisation du Twin en V à 72° de 996 cm3 qui développe 100 ch (version bridée) à 9 000 tr/mn. L’injection électronique a été confiée à Magnetti Marelli ce qui est un gage de qualité, tandis que la partie cycle de belle facture se compose d’un cadre tubulaire double, une fourche inversée Marzocchi dorée de 43 mm, une suspension BOS et des freins Beringer à double disque de 320 mm avec étriers radiaux à 4 pistons à l’avant et d’un disque de 245 mm à l’arrière. Avec 179 kg sur la balance, la Charade devrait offrir de bonnes prestations routières dotant que sa monte pneumatique Michelin Pilot Power de série devrait lui assurer un bon grip. La Voxan Charade se fera désirée dans tous les sens du terme puisque sa commercialisation n’interviendra qu’au printemps 2006 pour un tarif d’environ 19 000 € !
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Mondial 2005 : Voxan Charade – Live
Mondial 2005 : Boxer Design SSR – Live
Boxer Design est aussi présent dans un petit recoin du Mondial, et présente un nouveau concept bike dénommé SSR. Boxer Design est une petite société française spécialisée dans l’engineering, le prototypage, le modeling, la CAO, le marketing et le design tant dans le domaine du motocycle, de l’automobile que des bateaux. Sur le secteur qui nous intéresse ici, les références de Boxer Design ne sont pas des moindres puisque la société compte Honda, Mondial, ICA, Shark, Ducati France, Aprilia et Voxan dans sa liste. Son nouveau concept bike SSR présente la particularité de proposer 2 motos en 1 puisque grâce à un kit adaptable et démontable, le possesseur pourra passer d’un roadster musclé à une authentique supersportive ou inversement. Pour le moment, aucune information n’est donnée quant aux caractéristiques techniques du modèle, puisque celui-ci n’en est toujours qu’au stade du développement, mais les choses pourraient évoluer dans les mois à venir. Je ne peux donc que vous laisser admirer le design très réussi de la SSR qui prend son inspiration à la fois des italiennes mais aussi des japonaises pour la version carénée et de la Mondial Nuda, création de Boxer Design, pour la version naked. Vivement la production en série !
Mondial 2005 : Hyosung Comet GT 125R – Live
Comme je l’évoquais dans cet article, de nouvelles venues asiatiques sont présentes au Mondial. Après la Chine, voici le tour de la Corée par l’intermédiaire du constructeur Hyosung qui présente une nouveauté sur son stand : la Comet GT 125R qui comme son nom l’indique est une 125 cm3. Quelle mouche m’a piqué pour parler d’une 125 me direz-vous ? Et bien tout simplement parce que celle-ci reprend le design très travaillé et appréciable de sa grande sœur Comet GT 650R. Commençons d’abord par la petite qui sera disponible dès janvier 2006 en concession, elle est dotée d’un moteur V-Twin double arbre à cames en tête de 8 soupapes avec refroidissement à huile. Aucune info sur les performances du moulin, mais celui-ci devrait faire plus de bruit que de chronos. A noter que la partie-cycle semble plutôt bien réalisée avec un cadre à double berceau, une fourche inversée de 41 mm et des freins avant et arrière à disque. Le compteur LCD du tableau de bord semble bien fichu, mais reste qu’à 4 600 € le tout, la pilule a bien du mal à passer dans ma gorge malgré son air de mini-Ducati. Sa grande sœur, pour sa part, affiche un Twin en V à 90° de 650 cm3 de 79 ch à 9 000 tr/mn pour 191 kg à sec ce qui dixit son constructeur donne «… un gros potentiel de puissance… c’est la moto parfaite pour les pilotes qui demandent couple et performances»… le tout pour 6 200 €.
Mondial 2005 : Jialing 600 Rocane – Live
Les constructeurs asiatiques sont omniprésents dans le Hall 1 du Mondial du Deux Roues et pas qu’à cause des japonaises de renommées. En effet, les motos chinoises sont aussi de la partie du côté du stand de la société Sidam qui importe et distribue les marques Jialing, Lifan, Zongshen, CF Moto, Jincheng et Regal Raptor. Parmi cette pléthore de motos, la nouveauté la plus remarquable est la Jialing 600 Rocane qui se présente sous la forme d’un trail de grosse cylindrée. Le constructeur avance en argument poids une technologie ultramoderne pour couper court à toutes railleries avec notamment un monocylindre 4 temps 4 soupapes à refroidissement liquide, injection électronique et pot catalytique conforme aux normes Euro III, un cadre périmétrique en acier, un carénage intégré avec phare double optique, une sortie d’échappement sous la selle, des freins avant et arrière à disque… mais l’argument massue sera certainement le prix de l’ordre de 5 000 € avec une garantie de 2 ans, soit à peu près 2 000 € de moins que la concurrence. Le moteur 600 cm3 est loin d’être vaillant avec seulement 30 ch à 6 500 tr/mn pour un couple de 51 Nm à 4 500 tr/mn. Néanmoins, la Jialing 600 Rocane est bien équipée avec, entre autres, un écran digital, une béquille latérale et centrale, un sabot moteur, etc… Ne reste plus qu’à vérifier la qualité des matériaux employés et l’aspect dynamique de la partie-cycle lors de sa commercialisation lors du premier trimestre 2006.
Mondial 2005 : Kawasaki ER-6n et ER-6f – Live
Les deux nouvelles stars d’entrée de gamme de chez Kawasaki ne vous sont pas inconnues puisque l’ER-6n vous a déjà été présentée dans ces deux articles (news – communiqué de Presse) et pareillement pour l’ER-6f (news – communiqué de Presse). Mes premières impressions de ces deux modèles sont plutôt très bonnes puisque avec un tarif commençant à 6 000 € pour la naked sans ABS et allant jusqu’à 7 000 € pour la carénée avec ABS, les deux ER-6 ne sont pas cher payées. Pour ce prix, point de moto au rabais puisqu’elles ont été bien pensées au niveau de leur design pour ne pas faire cheap, au contraire, et réussissent même la prouesse d’être bien finie avec des matériaux d’assez bonne qualité. L’identité des deux modèles et bien marquée, ma préférence va de loin au modèle caréné ER-6f en couleur noire mais dans l’ensemble chacun s’y retrouvera. D’ailleurs que vous soyez un homme de grand gabarit ou une femme toute menue, les deux motos vous accueilleront parfaitement avec une position de conduite confortable, dommage que la selle ne soit pas assez rembourrée à mon goût. A noter que l’emplacement de l’échappement en dessous du moteur rend impossible le montage d’une béquille centrale, les deux ER-6 n’en sont donc pas équipées. De nombreux équipements viendront personnaliser la moto (bulle, clignotants arrière, …), mais l’addition risque d’être vite salée ce qui, dans cette gamme, n’est pas le but. Enfin, sachez que vous pouvez dors et déjà essayer l’ER-6n chez votre concessionnaire, ce que je ferai dès que possible pour vérifier les sensations du twin, et que la dernière version commercialisée ER-6f ABS ne sera disponible qu’à partir de mars 2006.
Mondial 2005 : casques Shoei
L’un des meilleurs fabricants de casques moto à mes yeux, Shoei, présente une nouveauté sur son stand du Mondial du Deux Roues : le tout nouveau casque jet dénommé J-Wing qui remplace les J-Force et J-Gear. D’un point de vue sécurité, celui-ci se compose d’une coque AIM en fibre de verre organique multicouches pour un coque légère absorbant les chocs avec une rigidité optimale, d’un système à double calotin amortisseur à 2 densités, d’un écran à fermeture parfaitement étanche avec arrêt de sécurité et pose rapide, et d’une fermeture par boucle D au maniement simple et à l’ajustement optimum. Le J-Wing est disponible en 3 tailles de coques pour tous les tours de têtes, il pèse seulement 1.28 kg et se révèle être confortable avec ses coussinets (central 3D et joues avec encoches pour les lunettes) amovibles et lavables. Il dispose aussi d’un cache-jugulaire amovible et lavable, de grands évidements au niveau des oreilles pour l’installation de système de communication et d’un col supplémentaire sur le bord inférieur du casque pour amortir le bruit. Le J-Wing offre une multitude d’entrées et sorties d’air pour une aération optimale, tout comme sa forme aérodynamique compacte qui lui permet d’atteindre la plus faible traînée aérodynamique possible. Enfin, vous pourrez choisir votre J-Wing parmi les 8 coloris unis proposés.
Il y a aussi d’autres nouveautés esthétiques pour le millésime 2006 du côté du casque X-Spirit, haut de gamme chez Shoei, qui s’offre deux nouvelles répliques de casque de pilotes légendaires : Eddie Laxson et Wayne Rainey avec un look d’antan. De nouveaux graphismes sont aussi disponibles sur les autres casques de la gamme.Mondial 2005 : GG Quad
Voici le quad ultime qu’il faut absolument avoir si vous êtes aisé financièrement, passionné de belles mécaniques et un brun fashion excentrique. Le GG Quad est un peu la Rolls du quad, sorte d’ovni ou plutôt de squale passe-partout sorti tout droit de l’imagination débordante du constructeur Suisse GG Motorradtechnik. Et comme toute production helvétique, le GG Quad est une merveille de qualité de fabrication, il utilise les meilleurs matériaux du marché, comme l’aluminium aéronautique, pour en faire une véritable œuvre d’art sur 4 roues sans concession. Doté d’un bicylindre 4 temps de type Boxer à 4 soupapes par cylindre de 1 130 cm3, le GG Quad développe 95 ch à 7 250 tr/mn pour un couple de 98 Nm à 5 500 tr/mn. Cette motorisation n’a aucun mal à tracter les 375 kg à sec de l’engin puisqu’elle lui autorise une vitesse de pointe de 170 km/h. tout simplement bluffant pour un quad. Peut-on encore parler d’un quad à ce niveau de performances, ou bien d’une voiture sportive qui aurait enfilé son treillis pour crapahuter dans les endroits escarpés de montagne ? Difficile d’y répondre.
La partie-cycle n’est pas en reste avec cadre aluminium, une suspension sur trapèze alu et 4 roues indépendantes, des amortisseurs hydrauliques à réglage en continu de la détente avec un débattement de 100 mm à l’avant et à l’arrière. Le système de freinage intégral hydraulique est proportionné aux performances hors normes avec des disques flottants de 270 mm avec étriers à 4 pistons. Les pneumatiques sont généreuses avec une monte de 195/40-16 à l’avant et 225/35-17 à l’arrière, le tout orné par de magnifiques jantes en aluminium coulé. Si en plus, je vous dis que le GG Quad est homologué par le sévère organisme TÜV et entièrement personnalisable au niveau de son design (couleur, matière, forme, logo, …) mais aussi au niveau de ces équipements (blocage de différentiel, échappement, alarme, sacs, GPS, …) vous devriez certainement craquer. Le prix me demanderez vous, et bien comme toutes choses d’exception, le prix (hors option) est conséquent puisqu’aux alentours de 35 000 €, mais c’est le prix à payer pour chevaucher le meilleur quad du moment.
Jeu Vidéo : Moto GP4
Le 4ème opus d’une série renommée propose aux joueurs toutes les motos et pilotes officiels catégorie MotoGP de la saison 2004 mais aussi, pour la 1ere fois, les catégories 250cc et 125 cc. On y retrouve un mode Entrainement très avancé, un mode Online en complément des modes solo et face-à-face, un nouveau moteur graphique performant pour un véritable rendu photo réaliste, un mode carrière qui donne la possibilité de faire évoluer vos pilotes et motos tout au long de la saison, une nouvelle vue : la caméra sur le casque des pilotes et aussi tous les circuits officiels du MotoGP avec les nouveaux tracés. Grâce à une étroite coopération avec Dorna Sports, l’organisme accordant les licences de MotoGP, Namco a une nouvelle fois mis la barre très haut en reconstituant fidèlement ce sport enthousiasmant et en proposant une expérience de jeu qui exaltera les fans du monde entier. Isao Nakamura, producteur de MotoGP4 pour Namco, est convaincu que ce jeu représente une nouvelle étape de la série : «Je trouve ce nouveau jeu vraiment passionnant. Nous avons ajouté de nombreuses fonctions nouvelles telles que le mode en ligne tout en veillant à ce que les fans de MotoGP retrouvent le degré élevé de qualité et le réalisme de la compétition des titres précédents. Nous sommes également très fiers de proposer pour la première fois les catégories 125 et 250 cm3.» Pour avoir testé le jeu, je dois dire que c’est le meilleur jeu de moto qui existe, on s’amuse beaucoup même si les sensations de la pratique moto restent absentes. Il faudrait avoir un simulateur à la place de la manette, mais c’est une autre histoire…
Mondial 2005 : Kawasaki ER-6f – L’intégrale officielle
Avec l’ER-6f, chacun y trouvera son compte : la gent féminine et les néophytes, tout comme les motards désireux de renouer avec leur passion, adoreront sa hauteur de selle réduite, sa légèreté et la prise en main instinctive. Les adeptes des trajets quotidiens apprécieront son agilité et son étonnante sobriété. Enfin, les motards en quête d’une seconde machine seront agréablement surpris par l’ensemble des performances de l’ER-6f. Si le plaisir est absent, alors ce n’est pas une Kawasaki ! La définition du moteur de l’ER-6f vise avant tout à offrir une puissance régulière et généreuse aux bas et moyens régimes. La partie-cycle “poids léger” et l’habillage s’accordent parfaitement à la morphologie du conducteur, comme si la moto était un prolongement naturel de son corps. L’empattement court et le centrage des masses (grâce notamment au silencieux placé en position centrale) procurent une agilité exceptionnelle, une grande stabilité et un rayon de braquage réduit. Qu’il s’agisse de se faufiler en ville ou d’avaler de la route, le plaisir est toujours au rendez-vous avec l’ER-6f. D’une prise en main extrêmement facile, l’ER-6f associe la vigueur d’un bicylindre en ligne très compact à la légèreté d’un cadre treillis à amortisseur apparent – le tout présenté dans un ensemble fin et compact qui ne reflète en rien les performances très respectables dont est capable la machine.
Ajoutez-y une protection au vent efficace, une selle basse, une position de conduite confortable et des commandes très douces : vous obtenez une machine aussi facile à apprivoiser par les nouveaux conducteurs qu’appréciée des pilotes plus expérimentés. aussi déliée et agile qu’un félin, l’ER-6f offre la finition et les sensations d’une moto beaucoup plus haut de gamme. Moyenne cylindrée la plus avenante du marché, elle est une parfaite illustration de l’adage “la fonction suit la forme” avec ses lignes fluides et épurées qui épousent le corps du conducteur. L’amortisseur déporté, le silencieux central et les jantes sportives à 6 bâtons signent instantanément sa filiation : pas de doute, c’est une Kawasaki !
Le contexte
Parce que la moto est un plaisir. Parce qu’en moto, on se sent vivre pleinement … Et parce que rares sont les occasions de vivre une expérience aussi grisante qu’une virée en Kawasaki. La nouvelle ER-6f est une moto qui ne pouvait sortir que des ateliers Kawasaki. Séduisante, aguicheuse et débordante d’énergie, c’est une machine légère et vive à mettre entre toutes les mains. Aux novices et à ceux ayant décidé d’évoluer après une plus petite cylindrée, comme aux pratiquants chevronnés, l’ER-6f offre un mariage de polyvalence, de style et de performances auquel il est difficile de résister. Concentré de solutions techniques éprouvées habillé d’une façon jeune et moderne, la toute nouvelle ER-6f est aujourd’hui l’une des motos les plus innovantes du marché. Sortie des cartons du bureau de design intégré de l’usine d’Akashi, au Japon, l’ER-6f représente pour Kawasaki un bon en avant. Avec son moteur et son châssis innovants, elle introduit un genre nouveau dans le monde de la moto : une machine d’entrée de gamme assortie du style, de la qualité de construction et des performances de modèles beaucoup plus onéreux. Cette machine au registre très large s’adresse aux conducteurs de tous âges, de tous sexes et de tous niveaux. Elle puise les clés de son attrait dans des lignes résolument contemporaines, et sa séduction n’a d’égale que sa facilité de conduite. Propulsée par un bicylindre compact enchâssé dans un châssis étroit et léger, l’ER-6f est aussi maniable que conviviale. Et ne vous laissez pas abuser par les mensurations réduites du bloc-moteur : les chevaux sont bel et bien là, en nombre plus que satisfaisant. La douceur des commandes, le carénage intégral qui protège bien des intempéries et l’ergonomie adaptée à tous les gabarits font de l’ER-6f la machine idéale pour un large panel d’utilisateurs. Avec l’ER-6f, les débutants s’initieront à la sensation de liberté qu’apporte la moto, tandis que les pilotes plus chevronnés effectueront un véritable retour aux sources des plaisirs de la moto. L’ER-6f incarne l’image que se fait Kawasaki de la moto de demain, vision née de l’attachement mis par la marque à faire découvrir au plus grand nombre les joies de la moto. Plaisir de conduite, convivialité et look accrocheur, l’ER-6f n’est pas avare d’atouts qui séduiront le débutant comme le pilote chevronné. Comment avons-nous construit une moto au registre aussi large ? C’est simple : nous sommes partis du conducteur, et non de la machine. Nos ingénieurs ont étudié attentivement l’interaction pilote/moto, notamment la position de conduite, afin de définir celle qui inspirait le plus confiance.
La réduction de l’écartement des repose-pieds et l’abaissement de la selle permettent au conducteur de poser plus facilement les deux pieds à terre, tandis que la douceur des commandes facilite leur utilisation. D’une prise en main très aisée, l’ER-6f tire son agilité d’un cadre treillis étroit et léger, équipé d’un amortisseur arrière apparent et déporté monté sur un bras oscillant triangulaire. De ce cadre innovant à l’empattement court, associé au moteur compact, l’ER-6f tire son grand confort et sa maniabilité. S’agissant d’innovations, le moteur n’est pas en reste : compte tenu des objectifs fondamentaux de légèreté et de compacité, les bicylindres en V et les 4 cylindres en ligne étaient exclus d’emblée. Notre bureau d’études a donc mis au point un bicylindre en ligne compact, très novateur, qui délivre une puissance franche et progressive sur une vaste plage de régimes. Ce bloc moteur de 649 cm3 à refroidissement liquide est le modèle le plus compact de sa classe. Mais ne vous fiez pas à ses dimensions réduites : sa puissance lui permet de rivaliser sans problème avec n’importe quelle machine de la catégorie. L’injection électronique garantit une arrivée sans faille des chevaux à tous les régimes. Enfin, l’ER-6f ajoute à la convivialité le respect de l’environnement : elle est à ce jour la seule machine de la catégorie répondant aux très strictes normes d’émissions Euro-III. Plaisante à conduire, facile à maîtriser, l’ER-6f accueillera volontiers les débutants avec son gabarit peu intimidant et son ergonomie confortable, et saura convaincre les motards confirmés par le punch de son moteur et sa vivacité. L’ER-6f : le gabarit et l’agilité d’une 400 pour la puissance d’une 650 !Le moteur
C’est avant tout à son moteur que l’ER-6f doit ses mensurations compactes. Compte tenu de la pureté de ligne et de la compacité recherchées, nos ingénieurs savaient qu’un 4 cylindres en ligne serait trop large et un bicylindre en V trop long. Le seul type de moteur à même d’offrir à la fois la puissance recherchée et la compacité requise était donc le bicylindre en ligne. Le bloc-moteur de l’ER-6f, un 649 cm3 à refroidissement liquide, est de loin le modèle le plus compact de sa catégorie, à l’encombrement moindre que celui de l’ER-5, un exploit si l’on considère qu’il annonce 150 cm3 de plus que ce dernier. Le tout nouveau bicylindre en ligne de 649 cm3 à 8 soupapes, injection d’essence, refroidissement liquide et double ACT fait preuve de souplesse et de vivacité, en particulier aux bas et moyens régimes. Nos ingénieurs ont optimisé les réglages afin d’obtenir une courbe de puissance très exploitable qui inspirera confiance aux débutants. Ces caractéristiques moteur rendent la machine particulièrement plaisante à conduire en ville et à allure modérée. A 50 km/h, la réponse aux sollicitations des gaz s’avère excellente et permet de dépasser franchement. Comment avons-nous tiré cette puissance très satisfaisante d’un moteur aussi léger et compact ? Tout simplement en puisant à l’expérience acquise dans la construction des étonnantes hypersportives Ninja. Les généreux conduits d’admission de 38 mm comportent des papillons secondaires qui procurent une puissance très respectable et une réponse moteur souple et instantanée. Le cintrage flatteur pour l’oeil des tubes d’échappement permet d’optimiser la distance entre la culasse et le silencieux. Compte tenu de la prise de conscience croissante des problèmes d’environnement, nous voulions faire de l’ER-6f la machine la plus propre de sa catégorie.
L’association d’une injection performante et d’un catalyseur à 3 voies à l’intérieur du silencieux assure un seuil d’émissions très bas qui satisfait déjà, avec un an d’avance, à la rigueur des normes Euro-III. La clé de la compacité de l’ER-6f est à chercher dans la forme étonnamment ramassée de son bicylindre en ligne, qui autorise l’emploi d’un cadre étroit et léger. Au final : une moto taillée comme une 400 mais dotée de la puissance d’une 650, qui semble adresser aux néophytes une œillade aguicheuse, tout en offrant des performances à foison aux conducteurs plus expérimentés. Ne vous laissez pas abuser par l’appellation de “bicylindre en ligne” : ce moteur recèle en fait une technologie très évoluée à laquelle il doit sa forme compacte et ses performances étonnantes. L’abondance de technologie et de savoir-faire Ninja explique pourquoi cette machine compacte et légère parvient à surclasser tant d’homologues de moyenne cylindrée (et même de cylindrée supérieure). La disposition en triangle du vilebrequin et des arbres de transmission raccourcit considérablement l’encombrement en longueur du moteur. Sur la boîte, l’arbre primaire, l’arbre de sortie et le tambour de sélection sont logés dans une sorte de cassette qui permet une configuration compacte et facilite les opérations d’entretien. La hauteur du moteur, quant à elle, diminue également grâce à la forme du carter de type semi-sec. Le bloc cylindre en aluminium à revêtement interne obtenu par électrofusion est léger et dépourvu de chemise ; le faible écartement des cylindres réduit encore la largeur du bloc. La position centrale du silencieux placé sous le moteur favorise le centrage des masses et abaisse le centre de gravité. Un système d’accélération automatique du ralenti simplifie le démarrage et assure la montée en température rapide du catalyseur à la valeur optimale. Un circuit de refroidissement simplifié fait passer le liquide de refroidissement par les carters moteur, en direction du cylindre et de la culasse, afin de réduire le nombre de conduits extérieurs. Le vilebrequin calé à 180° entraîne un arbre d’équilibrage, pour un fonctionnement doux et progressif du moteur. La pompe à eau est entraînée par l’extrémité droite de l’arbre d’équilibrage. Des gicleurs d’huile placés au niveau des têtes de bielle dirigent l’huile sur l’envers des pistons afin d’en augmenter le refroidissement. Des bobines légères intégrées aux capuchons de bougies fournissent une étincelle puissante tout limitant l’encombrement. Le radiateur compact à tramage serré assure un refroidissement efficace. Une pompe à essence, légère et de conception nouvelle, est installée à l’intérieur du réservoir.La partie-cycle
La compacité du moteur autorise l’emploi d’un cadre d’une grande finesse, quasiment minimaliste, particulièrement étroit au niveau des genoux et des pieds. Cette compacité autorise en outre un empattement remarquablement court, gage d’agilité et de maniabilité. La possibilité d’utiliser un bras oscillant de longueur conséquente favorise le bon travail de la suspension arrière, et donc la tenue de route de la machine. L’analyse en 3D a permis de déterminer le dosage idéal de rigidité du cadre, ce qui lui confère une maniabilité exemplaire. Construit en acier haute résistance, le cadre rivalise de légèreté avec les modèles en aluminium. La configuration de la suspension arrière à mono-amortisseur déporté permet de positionner la batterie à côté de l’amortisseur, et non plus en dessous. Cette disposition favorable permet d’abaisser la selle et d’affiner les lignes. Les qualités qui font de l’ER-6f une machine particulièrement plaisante à conduire –notamment sa vivacité et son ergonomie bien pensée– sont autant d’atouts pour les nouveaux venus à la moto. Grâce à son empattement court et à son rayon de braquage réduit, l’ER-6f se manœuvre avec la plus grande facilité. La position de conduite a été particulièrement étudiée pour inspirer confiance au conducteur. La géométrie idéale du triangle formé par le guidon, la selle et les repose-pieds assure une position naturelle et confortable qui conviendra aux gabarits les plus divers. L’étroitesse du cadre et du moteur limite la largeur hors tout de la machine et permet ainsi au conducteur de resserrer les genoux et les pieds. Grâce à la selle basse et à la finesse de l’ensemble, il est facile de garder les deux pieds bien à plat au sol à l’arrêt, un critère important aux yeux de nombreux conducteurs. En complément des 3 freins à disques en pétales déjà très efficaces, les conducteurs qui souhaitent conforter leur confiance dans le freinage pourront opter pour un modèle avec ABS à l’avant et à l’arrière (disponible dans certains pays).Les caractéristiques techniques
Idem ER-6n, sauf :
Angle de chasse : 25°
Déport au sol : 106 mm
Longueur hors tout : 2 105 mm
Largeur hors tout : 760 mm
Hauteur hors tout : 1 210 mm
Empattement : 1 410 mm
Garde au sol : 145 mm
Hauteur de selle : 790 mm
Poids à sec : 178 kgLe design
L’optique de phare est délibérément provocatrice, …toute ressemblance avec le terrible Z1000 n’étant aucunement fortuite. Avec sa bulle aérodynamique et son carénage intégral offrant une protection enveloppante contre les intempéries, l’ER-6f est aussi à l’aise sur route qu’en ville. Les clignotants avant sont intégrés au carénage, ce qui accentue encore l’homogénéité de la machine. Les clignotants, à cabochon transparent et ampoule orangée, apportent pour leur part une note de classe supplémentaire. Les lignes fluides de l’habillage se terminent par un arrière de selle effilé orné d’un feu arrière affleurant. Vue de dos, l’ER-6f paraît aussi svelte qu’agile. La selle en deux tons contribue à affiner la silhouette de la machine et semble former un capotage monoplace. Un coup d’œil aux formes sculpturales du réservoir d’essence, et l’on devine aussitôt qu’il ne peut s’agir que d’une Kawasaki. L’encastrement du bouchon de réservoir a été revu pour accentuer la finesse de l’ER-6f. L a géométrie du cadre, de la suspension arrière et du bras oscillant forme un ensemble homogène, de la colonne de direction au moyeu arrière. Le cadre treillis en acier haute résistance allège la silhouette. Les objectifs de rigidité et de résistance en contrainte ont été atteints par analyse tridimensionnelle. La suspension arrière à mono-amortisseur apparent et déporté assure une continuité harmonieuse, du cadre au bras oscillant. Le bras oscillant renforcé en acier prolonge les lignes du cadre et de l’amortisseur arrière, sa forme triangulaire participant au style novateur de la moto. La forme épurée et monobloc des platines de repose-pieds ajoute à la personnalité sportive de la machine. Le compteur de vitesse motorisé comporte un écran à cristaux liquides avec affichage du totalisateur kilométrique, des deux partiels et la montre, ainsi qu’une diode témoin de température d’eau. Le compte-tours, quant à lui, héberge une jauge à essence et une diode témoin de contrôle de l’injection. Le tableau de bord comprend en outre des témoins de clignotants, de plein phare, de point mort et d’huile.
La position du silencieux placé sous le moteur donne également à la machine un style très affirmé. Les 3 freins à disque en pétales ne se contentent pas d’être beaux : ils garantissent aussi une puissance de freinage exemplaire. Les jantes à 6 bâtons de type supersport allègent l’esthétique d’ensemble tout en réduisant le poids non suspendu. Quatre crochets permettent d’attacher un sac ou un casque à l’arrière de la selle. Sous la selle, un espace de rangement permet de loger un antivol en U ou un dispositif similaire. Les clignotants peuvent également fonctionner en feux de détresse. Un top case et un jeu de mini clignotants sont proposés en option chez les concessionnaires et accessoiristes agréés Kawasaki.Mondial 2005 : Kawasaki ER-6n – L’intégrale officielle
Avec l’ER-6n, chacun y trouvera son compte : la gent féminine et les néophytes, tout comme les motards désireux de renouer avec leur passion, adoreront sa hauteur de selle réduite, sa légèreté et la prise en main instinctive. Les adeptes des trajets quotidiens apprécieront son agilité et son étonnante sobriété. Enfin, les motards en quête d’une seconde machine seront agréablement surpris par l’ensemble des performances de l’ER-6n. Si le plaisir est absent, alors ce n’est pas une Kawasaki ! Les réglages du moteur de l’ER-6n visent à offrir une puissance régulière et généreuse aux bas et moyens régimes. La partie-cycle "poids léger" et l’habillage s’accordent parfaitement à la morphologie du conducteur, comme si la moto était un prolongement naturel de son corps. L’empattement court et le centrage des masses (grâce notamment au silencieux placé en position centrale) procurent une agilité exceptionnelle et un rayon de braquage réduit. Qu’il s’agisse de se faufiler dans les bouchons urbains ou d’enrouler les petites routes de campagne, le plaisir est toujours au rendez-vous avec l’ER-6n. D’une prise en main extrêmement facile, l’ER-6n associe la vigueur d’un bicylindre parallèle et compact à la légèreté d’un cadre treillis à amortisseur apparent – le tout présenté dans un ensemble fin et compact qui ne reflète en rien les performances très respectables dont est capable la machine.
Ajoutez-y une selle basse, une position de conduite confortable et des commandes très douces : vous obtenez une machine aussi facile à apprivoiser par les nouveaux conducteurs qu’appréciée des pilotes plus expérimentés. Qui donc a prétendu que les motos d’entrée de gamme devaient avoir l’air tristounettes ? Certainement pas Kawasaki ! L’habillage résolument futuriste de l’ER-6n éclipse ses concurrentes de moyenne cylindrée. Concrétisation réussie de l’adage “la forme suit la fonction”, les lignes fluides et sculpturales de la machine se fondent parfaitement avec le corps du conducteur. Avec son optique de phare verticale en cascade au look très affirmé, son tableau de bord surplombant l’ensemble et la touche sport de ses jantes à 6 bâtons, l’ER-6n se repère au premier coup d’œil, même de loin !
Le contexte
Pour le motard, qu’il soit néophyte ou pilote chevronné, il est parfois difficile de définir la philosophie de la moto, cette sensation de liberté qu’apporte la conduite d’un deux-roues… Constructeur de motos réputées innovantes et dont les performances comblent les attentes de passionnés du monde entier, Kawasaki souffle aujourd’hui un vent de fraîcheur et d’imagination en présentant l’étonnante ER-6n, synthèse réussie des prouesses technologiques de la marque et de son interprétation du design actuel. Mûrie au sein du bureau de design intégré de l’usine d’Akashi, au Japon, l’ER-6n représente pour Kawasaki l’avènement d’une ère nouvelle et offre des perspectives inédites tout à la fois pour les motards confirmés, comme pour celles et ceux qui n’avaient pas encore songé à s’acheter une moto, ou qui n’avaient pas osé franchir le pas. Destinée par vocation aux conducteurs de tous âges, de tous niveaux et bien sûr des deux sexes, l’ER-6n se veut à la pointe de l’esthétique motocycliste contemporaine : aussi belle à regarder qu’elle est agréable à piloter. D’une ergonomie parfaitement adaptée à un large éventail de conducteurs, l’ER-6n a su tirer le meilleur parti de son bicylindre compact pour se doter d’un châssis épuré, agile et ludique à manœuvrer. Chez les débutants, l’apprentissage conduit au guidon de l’ER-6n permettra de se forger une véritable expérience. Chez les plus expérimentés, cette machine permettra d’effectuer un véritable retour aux sources des sensations de la conduite moto, en leur offrant une large plage de puissance exploitable associée à une partie-cycle remarquable par ses atouts esthétiques et techniques. L’ER-6n concrétise la “vision unique” de Kawasaki, née de la passion avec laquelle la marque s’est toujours engagée à offrir au plus grand nombre les plaisirs sans pareils de la conduite moto. A une époque où les alternatives aux modes de transport classiques se cherchent toutes une clientèle, l’ER-6n rappelle la vocation première de Kawasaki, dont ce nouveau modèle illustre avec brio une habile déclinaison, celle d’offrir sensations et liberté sur deux-roues. Plaisir de conduite, convivialité et look accrocheur, l’ER-6n n’est pas avare d’atouts qui séduiront le débutant comme le pilote chevronné. Comment avons-nous construit une moto au registre aussi large ?C’est simple : nous sommes partis du conducteur, et non de la machine. Nos ingénieurs ont étudié attentivement l’interaction pilote/moto, notamment la position de conduite, afin de définir celle qui inspirait le plus confiance. La réduction de l’écartement des repose-pieds et l’abaissement de la selle permettent au conducteur de poser plus facilement les deux pieds à terre, tandis que la douceur des commandes facilite leur utilisation. D’une prise en main très aisée, l’ER-6n tire son agilité d’un cadre treillis étroit et léger, équipé d’un amortisseur arrière apparent et déporté monté sur un bras oscillant triangulaire. De ce cadre innovant à l’empattement court, associé au moteur compact, l’ER-6n tire son grand confort et sa maniabilité. S’agissant d’innovations, le moteur n’est pas en reste : compte tenu des objectifs fondamentaux de légèreté et de compacité, les bicylindres en V et les 4 cylindres en ligne étaient exclus d’emblée. Notre bureau d’études – comprenant notamment l’ingénieur responsable des moteurs de MotoGP – a mis au point un bicylindre parallèle compact, très novateur, qui délivre une puissance franche et progressive sur une vaste plage de régimes. Ce bloc moteur de 649 cm3 à refroidissement liquide est le modèle le plus compact de sa catégorie. Mais ne vous fiez pas à ses dimensions réduites : sa puissance lui permet de rivaliser sans problème avec n’importe quelle machine de la catégorie. L’injection électronique garantit une arrivée sans faille des chevaux à tous les régimes. Enfin, l’ER-6n ajoute à la convivialité le respect de l’environnement : elle est à ce jour la seule machine de la catégorie répondant aux normes d’émissions très strictes Euro-III. Plaisante à conduire, facile à maîtriser, l’ER-6n accueillera volontiers les débutants avec son gabarit peu intimidant et son ergonomie confortable, et saura convaincre les motards confirmés, par le punch de son moteur et sa vivacité. L’ER-6n : le gabarit et l’agilité d’une 400 pour la puissance d’une 650 !
Le moteur
C’est avant tout à son moteur que l’ER-6n doit ses dimensions compactes. Compte tenu de la pureté de ligne et de la compacité recherchées, nos ingénieurs savaient qu’un 4 cylindres en ligne serait trop large et un bicylindre en V trop long. Le seul type de moteur à même d’offrir à la fois une puissance satisfaisante et la compacité requise était le bicylindre parallèle. Le bloc-moteur de l’ER-6n, un 649 cm3 à refroidissement liquide, est de loin le modèle le plus compact de sa catégorie, à l’encombrement moindre que celui de l’ER-5, un exploit si l’on considère qu’il annonce 150 cm3 de plus que ce dernier. Le tout nouveau bicylindre parallèle de 649 cm3 à 8 soupapes, injection d’essence, refroidissement liquide et double arbre à cames en tête fait preuve de souplesse et de vivacité, en particulier aux bas et moyens régimes. Nos ingénieurs ont optimisé les réglages afin d’obtenir une courbe de puissance très exploitable qui inspirera confiance aux débutants. Le caractère remarquable du moteur à mi-régime donne une machine particulièrement agréable en usage urbain et à vitesse modérée. A 50 km/h, la réponse aux sollicitations des gaz est excellente et permet de dépasser franchement. Les généreux conduits d’admission de 38 mm comportent des papillons secondaires qui procurent une puissance très respectable et une réponse moteur souple et instantanée. Compte tenu de la prise de conscience croissante des problèmes d’environnement, nous voulions faire de l’ER-6n la machine la plus propre de sa catégorie. L’association d’une injection performante et d’un catalyseur à 3 voies à l’intérieur du silencieux assure un seuil d’émissions très bas qui satisfait déjà, avec un an d’avance, à la rigueur des normes Euro-III. La clé de la compacité de l’ER-6n est à chercher dans la forme étonnamment ramassée de son bicylindre parallèle, qui autorise l’emploi d’un cadre étroit et léger. Au final : une moto taillée comme une 400 mais dotée de la puissance d’une 650, qui semble adresser aux néophytes un clin d’œil aguicheur, tout en offrant aux conducteurs plus expérimentés des performances à foison. Ne vous laissez pas abuser par l’appellation de “bicylindre parallèle” : ce moteur recèle en fait une technologie très évoluée à laquelle il doit sa forme compacte.La disposition en triangle du vilebrequin et des arbres de transmission raccourcit considérablement l’encombrement en longueur du moteur. Sur la boîte, l’arbre primaire, l’arbre de sortie et le tambour de sélection sont logés dans une sorte de cassette qui permet une configuration compacte et facilite les opérations d’entretien. La hauteur du moteur, quant à elle, diminue également grâce à la forme du carter de type semi-sec. Le bloc cylindre à revêtement interne obtenu par électrofusion est léger et dépourvu de chemise ; le faible écartement des cylindres réduit encore la largeur du bloc. La position centrale du silencieux placé sous le moteur favorise le centrage des masses et abaisse le centre de gravité. Un système d’accélération automatique du ralenti simplifie le démarrage et assure une montée en température rapide du catalyseur à la valeur optimale. Un circuit de refroidissement simplifié fait passer le liquide de refroidissement par les carters moteur, en direction du cylindre et de la culasse, afin de réduire le nombre de conduits extérieurs. Le vilebrequin calé à 180° entraîne un arbre d’équilibrage, pour un fonctionnement doux et progressif du moteur. La pompe à eau est entraînée par l’extrémité droite de l’arbre d’équilibrage. Des gicleurs d’huile placés au niveau des têtes de bielle dirigent l’huile sur l’envers des pistons afin d’en augmenter le refroidissement. Des bobines légères intégrées aux capuchons de bougies fournissent une étincelle puissante tout en limitant l’encombrement. Le grand volume du filtre à air favorise les excellentes performances du moteur. Une pompe à essence, légère et de conception nouvelle, est installée à l’intérieur du réservoir.
La partie-cycle
La compacité du moteur autorise l’emploi d’un cadre d’une grande finesse, quasiment minimaliste, particulièrement étroit au niveau des genoux et des pieds. Cette compacité autorise en outre un empattement remarquablement court, gage d’agilité et de maniabilité. La possibilité d’utiliser un bras oscillant de longueur conséquente favorise le bon travail de la suspension arrière, et donc la tenue de route de la machine. L’analyse en 3D a permis de déterminer le dosage idéal de rigidité du cadre, ce qui lui confère une maniabilité exemplaire. Construit en acier haute résistance, le cadre rivalise de légèreté avec les modèles en aluminium. Les qualités qui font de l’ER-6n une machine particulièrement plaisante à conduire – notamment sa vivacité et son ergonomie bien pensée – sont autant d’atouts pour les nouveaux venus à la moto. Grâce à son empattement court et à son rayon de braquage réduit, l’ER-6n se manœuvre avec la plus grande facilité. La position de conduite a été particulièrement étudiée pour inspirer confiance au conducteur. La géométrie idéale du triangle formé par le guidon, la selle et les repose-pieds assure une position naturelle et confortable qui conviendra aux gabarits les plus divers. L’étroitesse du cadre et du moteur limite la largeur hors tout de la machine et permet ainsi au conducteur de resserrer les genoux et les pieds. Grâce à la selle basse et à la finesse de l’ensemble, il est facile de garder les deux pieds bien à plat au sol à l’arrêt, un critère important aux yeux de nombreux conducteurs. En complément des 3 freins à disque en pétales déjà très efficaces, les conducteurs qui souhaitent conforter leur confiance dans le freinage pourront opter pour un modèle avec ABS à l’avant et à l’arrière (disponible dans certains pays). Quatre crochets permettent d’attacher un sac ou un casque à l’arrière de la selle. Sous la selle, un espace de rangement permet de loger un antivol en U ou un dispositif similaire. Les clignotants peuvent également fonctionner en feux de détresse.Les caractéristiques techniques
Moteur : bicylindre en ligne 4-temps à refroidissement liquide
Cylindrée : 649 cm3
Puissance maximum : 72,1 ch à 8 500 tr/mn
Couple maximum : 66 Nm à 7 000 tr/mn
Alésage x Course : 83 x 60 mm
Taux de compression : 11,3:1
Admission : double ACT, 8 soupapes
Système d’alimentation : injection d’essence : ø 38 mm x 2 (Keihin)
Allumage : électronique
Mise en route : démarreur électrique
Lubrification : sous pression, carter semi-sec
Embrayage : multidisque en bain d’huile, commande manuelle
Partie-cycle : cadre ‘diamant’ en acier haute résistance
Débattement avant : 120 mm
Débattement arrière : 130 mm
Pneu avant : 120/70ZR17M/C (58W)
Pneu arrière : 160/60ZR17M/C (69W)
Angle de chasse : 24,5°
Déport au sol : 102 mm
Angle de braquage (gauche / droit) : 32° / 32°
Suspension avant : fourche télescopique de 41 mm
Suspension arrière : mono-amortisseur déporté apparent avec précharge du ressort réglable
Frein avant : double disque en pétales semi-flottant de 300 mm, étrier à double piston
Frein arrière : simple disque en pétales de 220 mm, étrier à simple piston
Longueur hors tout : 2 100 mm
Largeur hors tout : 760 mm
Hauteur hors tout : 1 095 mm
Empattement : 1 405 mm
Garde au sol : 140 mm
Hauteur de selle : 785 mm
Poids à sec : 174 kg
Capacité du réservoir : 15,5 litresLe design
La toute nouvelle optique de phare verticale multiple en cascade confère à l’ER-6n un regard que l’on n’oublie pas. Les clignotants avant sont intégrés aux caches du radiateur, ce qui accentue encore l’aspect compact et ramassé de la machine. Les clignotants, à cabochon transparent et ampoule orangée, apportent pour leur part une note de classe supplémentaire. Les lignes fluides de l’habillage se terminent par un arrière de selle effilé qui reçoit une selle aux formes flatteuses et un feu arrière encastré. Vue de dos, l’ER-6n paraît aussi étroite qu’agile. Un coup d’œil aux formes sculpturales du réservoir d’essence, et l’on devine aussitôt qu’il ne peut s’agir que d’une Kawasaki. L’encastrement du bouchon de réservoir a été revu pour accentuer la finesse de l’ER-6n. La forme épurée et monobloc des platines de repose-pieds ajoute à la personnalité sportive de la machine. La géométrie du cadre, de la suspension arrière et du bras oscillant forme un ensemble homogène, de la colonne de direction au moyeu arrière. Le cadre treillis en acier haute résistance allège la silhouette. Les objectifs de rigidité et de résistance en contrainte ont été atteints par une analyse tridimensionnelle. La suspension arrière à mono-amortisseur apparent et déporté assure une continuité harmonieuse, du cadre au bras oscillant. Le bras oscillant renforcé en acier prolonge les lignes du cadre et de l’amortisseur arrière, sa forme triangulaire participant au style novateur de la moto. La disposition simple des instruments du tableau de bord, surplombant l’optique de phare, permet de saisir d’un coup d’œil l’essentiel. Il comprend un compteur de vitesse à affichage digital, un compte-tours analogique, une montre, un compteur kilométrique et un totaliseur partiel. Les tubes d’échappement artistiquement coudés et le positionnement du silencieux sous le moteur participent à la ligne futuriste de l’ensemble. Les 3 freins à disque en pétales ne se contentent pas d’être beaux : ils garantissent aussi une puissance de freinage exemplaire. Les jantes à 6 bâtons allègent l’esthétique d’ensemble tout en réduisant le poids non suspendu. Kawasaki propose en option divers accessoires qui permettront d’ajouter une note personnelle : saute-vent, top case, rétroviseurs, protections latérales de cadre, jeu de clignotants.