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  • Sécurité routière façon Perben

    Perben Le ministre des Transports Dominique Perben a déclaré vouloir ralentir le rythme des implantations de radars automatiques et dit vouloir une concertation pour aller au delà du programme initial prévoyant 1000 radars : "Comme prévu, on sera bien à mille radars d’ici la fin de l’année mais il n’y aura pas de nouvelle vague d’installation l’année prochaine. Un millier d’appareils, c’est, je pense, un parc suffisant. Au moins pour le moment".
    Dominique Perben a aussi stoppé net le projet de contrôle médical obligatoire des conducteurs comme cela se fait dans certains pays européens : "Instaurer un contrôle obligatoire risque de nous enfermer dans un système trop bureaucratique, et de montrer du doigt les conducteurs les plus âgés qui ne sont pas forcement les plus responsables d’accidents".
    Enfin, 3ème action du nouveau ministre en charge de la sécurité routière, il arrête les feux de croisement de jour hors agglomération car il estime avoir besoin de plus de temps pour analyser les effets de cette mesure qui selon lui "n’a pas vraiment pris, on ne voit pas beaucoup de feux allumés le jour".
    Malgré ces 3 pieds de nez à son prédécesseur, Dominique Perben estime pouvoir descendre sous la barre des 5 000 morts sur la route en 2005 et se fixe comme objectif "d’aller plus loin" pour les années à venir.
    Saluons l’abandon des feux de croisement de jour qui était une pure aberration pour tous les motards dont la visibilité dans le trafic routier risquait d’être quasi nulle. Malgré cela, le pseudo ‘gêle’ des implantations de radars fixes n’est qu’un feu de paille pour dissimuler l’augmentation des radars mobiles véritables pompe à fric pour l’Etat. Enfin, le contrôle médical était, à mes yeux, une très bonne idée car cette mesure aurait certainement transformé certains dangers publics en piétons inoffensifs…

  • MotoGP : Rossi s’impose aux Pays-Bas

    Rossi_1_1 Et oui, Valentino ‘The doctor’ Rossi a une fois de plus remporté une course du MotoGP, ce qui porte à 6 son nombre de victoires cette saison dont 5 de suite. Après un départ canon de Melandri, Gibernau et Nakano, s’est Hayden qui brille par sa rapidité en allant coiffer Nakano et fumer Gibernau et en alignant les meilleurs temps au tour.
    Nakano un peu en baisse de régime sur les tours suivants se fait déposer par Rossi qui prend rapidement la roue de Gibernau.
    Jusque là parfait, Hayden perd du terrain sur ses poursuivants et se fait reprendre la 2ème place par Gibernau, tandis que ‘The doctor’ s’engouffre dans la brèche et prend la 3ème place à l’américain qui se fait ensuite mystifier par Edwards. Premier acte de la débandade Honda et de l’envolée Rossi puisqu’il sera l’auteur, à la mi-course, d’un hold up sur la 2ème place de Gibernau et d’une tornade sur le leader Melandri qui ne peut rien faire… Rossi gagne devant son principal adversaire au championnat Marco Melandri, tandis que son coéquipier Colin Edwards a signé une course très homogène et une remontée flamboyante sur Sete Gibernau qui une fois de plus était à la peine et termine 5 ème derrière Nicky Hayden.

    La saison 2005 de moto GP est décidément la saison de tous les records puisque Rossi signe le record du nombre de victoires de suite pour un pilote Yamaha en Moto GP ce qui tombait à merveille pour le cinquantième anniversaire de l’écurie japonaise.
    Un autre record pourrait très bien tomber, celui de Mick Doohan, puisque avec 6 victoires en 7 grand prix et 10 courses restantes, les 12 victoires de Mick Doohan devraient voler en éclat d’ici peu.

    Rossi_2_1 Arrivée du gp MotoGP des Pays-Bas
    1. Rossi (Yamaha, Ita)
    2. Melandri (Honda, Ita)
    3. Edwards (Yamaha, EU)
    4. Hayden (Honda, EU)
    5. Gibernau (Honda, Esp)
    6. Biaggi (Honda, Ita)
    7. Barros (Honda, Bré)
    8. Nakano (Kawasaki, Jap)

    Rossi_3 Classement pilote MotoGP
    1. Rossi (170 pts)
    2. Melandri (107 pts)
    3. Biaggi (87 pts)
    4. Gibernau (84 pts)
    5. Barros (74 pts)
    6. Edwards (73 pts)
    7. Hayden (60 pts)
    8. Capirossi (49 pts)
    9. Nakano (48 pts)
    10. Checa (40 pts)

    Classement constructeur MotoGP
    1. Yamaha (170 pts)
    2. Honda (141 pts)
    3. Kawasaki (68 pts)
    4. Ducati (58 pts)
    5. Suzuki (27 pts)

     

  • Dodge Tomahawk Concept

    Dodge_4_1 Présentée lors du Salon de Détroit en 2003, la Dodge Tomahawk Concept est tout simplement ce qu’il s’est fait de plus délirant dans l’histoire des 2 roues !
    En effet, sous ses entrailles, cette moto cache le V10 de la Dodge Viper !!! Ce 10 cylindres en V à 90° de 8277 cc développe 500 ch à 5 600 tr/mn pour un couple de 712 Nm à 4 200 tr/mn !!!!! Pour contenir une telle cavalerie, la partie-cycle a été prévue en conséquence avec une structure monocoque en aluminium taillé dans la masse, des suspensions renforcées et des freins tout droit venus d’un autre monde avec 2 disques de 508 mm avec étriers à 4 pistons sur chaque roue à l’avant comme à l’arrière. Il fallait bien cela pour stopper ce mammouth de presque 700 kg ! D’autant plus que les chiffres annoncés par le constructeur défient toutes les lois de la nature, du moins pour une moto, avec plus de 500 km/h en vitesse de pointe et le 0 à 100 km/h en près de 2 s !!!! Les 2 roues avant et arrière sont indépendantes et autorisent ainsi de prendre des virages avec un angle de braquage de 20°, tout en permettant à la moto de prendre 45° d’angle ! Côté design, c’est tout aussi impressionnant avec un moteur bien visible, des roues jumelées de 20 pouces, du chrome un peu partout et surtout un look de manga.

    Dodge_2_1 Pour la petite histoire, il semblerait que Dodge est vendu une petite dizaine d’exemplaires à de très riches motards même si cette moto ne roulera jamais sur route puisqu’elle n’est pas homologuée. Quant à vouloir vérifier si les données avancées par le constructeur sont vraies, il faut avoir du courage ! Toujours est-il que Dodge a manifesté une belle démonstration de créativité et de puissance avec la Tomahawk et que celle-ci restera dans les anales de la moto.

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  • Ducati 999 R

    4_1024 Voici comment le constructeur parle de sa dernière moto « Avec l’arrivée des nouveaux modèles 2005, les différences avec les motos engagées par Ducati en Championnats du Monde ont pratiquement disparues. La version « R » dispose du très avancé moteur Testastretta, entièrement redessiné. Le résultat est un moteur de 150 CV en version piste, la puissance moteur la plus élevée produite par Ducati. »
    Cela me donne des frissons ! Et il y a de quoi car le bicylindre en V à 90° à 4 soupapes par cylindre de 999 cm3 produit effectivement 150 ch à 9 750 tr/mn, soit 11 ch de plus que l’ancienne version, avec un couple de 117 Nm !!! Côté partie-cycle, les ingénieurs Ducati ont fait appel à Öhlins pour la fourche avant téléhydraulique inversée de 43 mm et la suspension arrière monoamortisseur, tandis que pour le frein avant 2 disques de 320 mm avec étriers à 4 pistons et le frein arrière à disque de 240 mm avec étrier 2 pistons sont signés Brembo. Avec un poids à sec de 181 kg, la 999 R s’autorise le tutoiement des 300 km/h en vitesse de pointe !

    2_1024 D’un point de vue esthétique, il y a peu de changement pour le millésime 2005, puisque seules la bulle légèrement plus haute et la disparition des 2 prises d’air latérales hautes de la partie avant sont à noter. Pour le reste, c’est toujours du grand art avec un carénage entièrement en carbone, des jantes forgées en aluminium et une nouvelle selle ajustable selon 3 positions pour un plus grand confort. Décidément, l’industrie motocycle italienne est très attirante en ce moment, mais furieusement haut de gamme avec un prix fixé aux alentours de 30 000 € tout de même.

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  • Aprilia RSV 1000 R Factory

    Rsv_1000_r_f_1 La Factory est une version encore plus aboutie et sportive que la RSV 1000 R standard bien que le moteur soit rigoureusement le même.
    En effet, la Factory bénéficie d’équipements de motos de courses avec une fourche avant Öhlins Racing ‘upside-down’ en nitrure de titane pour augmenter le coulissement et d’une suspension arrière constituée d’un monoamortisseur Öhlins Racing avec bonbonne séparée, réglable en détente, compression, précharge du ressort et longueur. Elle dispose aussi d’un amortisseur de direction à 2 pistons qui permet d’éviter tout guidonnage à hautes vitesses et de superbes jantes forgées en aluminium qui permettent une réduction du poids total de 1 kg et une inertie réduite de 25% par rapport aux roues traditionnelles réalisées par moulage.

    Rsv_1000_r_f_2 Cette version se différencie aussi de la R grâce à des pièces en carbone : garde-boue avant, garde-boue arrière, paire de déflecteurs carénage frontal, paire d’extracteurs carénage frontal et carénage latéral droit/gauche.
    Au final, la RSV 1000 R Factory est plus légère de 4 kg et est nettement plus joueuse et maniable que la version standard. Une italienne de charme qui saura séduire les motards amoureux de sensations fortes sur circuit.

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  • Aprilia RSV 1000 R

    Rsv_1000_r_1 Remplaçante de la RSV 1000, la nouvelle RSV 1000 R est moins imposante par sa taille mais furieusement bestiale par son design agressif. Au profil de superbike, s’ajoute une prise d’air forcée sur la face avant dite ‘Air Runner’ qui permet une augmentation de puissance de 3% à la vitesse maximale, le nouveau système d’échappement 2 en 1 en 2 entièrement en acier inoxydable, des clignotants intégrés dans les rétroviseurs à l’avant et dans la coque à l’arrière. Le feu arrière à structure alvéolaire, composé de 16 leds à éclairage variable, est aussi parfaitement intégré à cette coque arrière qui n’est pas sans rappeler le fuselage du vaisseau Entreprise dans Star Trek.
    Sous sa robe, la RSV 1000 R cache un magnifique bicylindre en V à 60°. Ce moteur 4 temps à 4 soupapes par cylindre de 998 cm3 délivre à présent 139 ch à 9 500 tr/mn pour un couple maxi de 107 Nm à 7 500 tr/mn.

    Rsv_1000_r_2 La partie-cycle est tout aussi convaincante avec un cadre double poutre en aluminium, une fourche téléhydraulique inversée de 43 mm de marque Showa, une suspension arrière monoamortisseur de marque Sachs, un frein avant 2 disques de 320 mm avec étriers à 4 pistons et un frein arrière à disque de 220 mm avec étrier à 2 pistons. Les freins sont des Brembo au mordant élevé. Cette architecture permet d’envoyer les 189 kg à sec de la machine à plus de 290 km/h et de réaliser le 0 à 100 km/h en 3.4 s ! Elle est meilleure de 1 s au tour, dixit Aprilia, par rapport à sa devancière.
    Cette nouvelle Aprilia est donc une véritable avaleuse de bitume qui se pilote facilement et ne se laisse jamais dépasser par les événements grâce à son équilibrage parfait. Si à cela on ajoute le fait que cette moto soit l’une des plus belles du moment, vous comprendrez certainement que de nombreux motards aient abandonné leur japonaise pour les beaux yeux de cette italienne.

  • Honda NR 750

    Nr_1 Replaçons nous dans le contexte, nous sommes en 1992 et la bataille fait rage entre les constructeurs japonais et italiens pour avoir la moto la plus aboutie et sportive du moment. Honda ne comptait pas se laisser distancer par la concurrence des moteurs 2 temps et avait lancé 10 ans auparavant un vaste projet de recherche et développement sur un moteur 4 temps. Celui-ci, représentait un investissement colossal et devait permettre à Honda de rester leader sur le marché. La moto qui en résulterait serait alors la vitrine technologique de la marque pour des années, tout en faisant bénéficier ses avancées et savoir-faire acquis sur les modèles à venir. Voici donc comment Honda a donné naissance à la NR 750 !!!
    Elle offre des caractéristiques techniques hors normes pour l’époque, voire même aujourd’hui, avec une fourche téléhydraulique inversée de 43 mm entièrement réglable, des échappements sous la selle, des jantes en magnésium, une bulle en titane, un carénage en fibre de carbone et un tableau de bord digital à faire pâlir de jalousie les moto de l’époque.

    Nr_2 La plus étonnantes de ses caractéristiques reste quand même son moteur qui bénéficie de pistons ovales ! Oui ovales ! ce qui reste encore unique au monde à l’heure actuelle d’après mes informations. A côté de çà, les ingénieurs un peu fous mettent , en plus d’une injection électronique PGM-FI, pas moins de 2 bougies et 8 soupapes par cylindre, ce qui pour un V4 à 90°, nous donne un total de 8 bougies et… 32 soupapes !!! Une œuvre d’art à la précision digne le l’horlogerie suisse qui a nécessité le dépôt de pas moins de 220 brevets. Je rappelle que nous sommes en 1992, soit il y a 13 ans et que la NR 750 met une véritable fessée à bien des motos actuelles sur de nombreux plans. En effet, son moteur développe 130 ch à 14 500 tr/mn pour un couple de 70 Nm à 11 000 tr/mn, ce qui est suffisant pour emmener les 224 kg de la belle à une vitesse maxi de presque 300 km/h. La NR 750 abat la 0 à 100 km/h en seulement 2.2 s et le 400 départ arrêté en 11,4 s !
    Malheureusement, mais aussi en toute logique, cette moto unique en son genre se fait désirer puisque seuls 750 exemplaires ont été produits et vendus, tenez vous bien, à 58 000 € !!!
    C’est le prix à payer pour rouler sur l’une des motos les plus exclusives de l’histoire des 2 roues. Enfin, sachez qu’une version encore plus démoniaque existe, cette NR ‘spéciale’ a été allégée à 180 kg et boostée à 155 ch ce qui lui permit de battre 4 records du monde de vitesse… imaginez donc son prix…une telle monture doit certainement trôner dans le musée de la marque Honda.

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  • MV-Agusta F4 1000 S Mamba

    MV-Agusta F4 1000 S Mamba

    F4_1000_s_mamba_2 Cette nouvelle version de la F4 1000 S ne porte ni le nom d’un pilote de légende ni celui d’un designer mais celui du redoutable serpent d’Afrique subsaharienne : le Mamba, qui n’est autre que le serpent le plus venimeux et le plus rapide du monde. Celui-ci mesure entre 1 et 3 m de long et est très agressif. Bonjour la référence !
    Comme le serpent, la Mamba revête un peau rayée rouge et noire du plus bel effet.
    La F4 1000 S Mamba sera, comme ses sœurs, fabriquée en série limitée à 300 exemplaires avec une plaque numérotée. Elle pique le garde-boue avant et le carénage en fibre de carbone , la selle en Alcantara et les jantes Marchesini de la Tamburini.

    F4_1000_s_mamba_1 Mais si vous souhaitez personnaliser votre moto en y ajoutant plus de carbone, sachez que MV-Agusta propose une liste d’options assez exhaustive qui fera vite grimper le prix de base (environ 28 000 €).
    Un grand bravo aux personnes chargées du Marketing du constructeur italien, car ceux-ci ont réussi la prouesse de rééditer une simili Tamburini sans en froisser les propriétaires qui avaient signé un chèque de 45 000 €.

  • MV-Agusta F4 1000 S Corse

    MV-Agusta F4 1000 S Corse

    F4_1000_s_corse_1 La F4 1000 S Corse fait, comme son nom l’indique, référence à la course. Pourquoi me diriez vous étant donné que MV-Agusta n’est plus engagé en compétition depuis des lustres ? Tout simplement parce que le constructeur italien a décidé de revenir sur circuit et que cette Corse, produite en série limitée à 300 exemplaires, lui permet l’homologation en catégorie Superbike pour la saison 2006. MV-Agusta fort de son palmarès de 37 titres constructeur va venir se frotter aux Yamaha, Honda et autres Ducati.

    F4_1000_s_corse_2 Aucun changement au niveau de la motorisation et de la partie-cycle par rapport à l’Agostini, et comme elle, la Corse affiche fièrement les couleurs de la marque : rouge et argent. Les amateurs de belles italiennes devront une nouvelle fois casser leur tirelire puisque le prix de la Corse est d’environ 25 000 €.
    Souhaitons lui d’avoir le fameux autocollant « n°1 » en fin de saison 2006, comme çà MV-Agusta se fera un plaisir d’éditer une nouvelle série limitée au nom du pilote ayant chevauché l’italienne.

  • MV-Agusta F4 1000 S Tamburini

    MV-Agusta F4 1000 S Tamburini

    F4_1000_s_tamburini_1 La version Agostini ne vous suffisait pas ? Pas assez exclusive ? Et bien MV-Agusta à pensé à vous avec cette série limitée à 300 exemplaires du nom de Massimo Tamburini, designer de la maison MV-Agusta.
    Enième évolution ? Et bien non ! La Tamburini est, dixit le constructeur, la version ultime de la F4 1000 S. Pourtant, par rapport à celle-ci, la Tamburini ne gagne que 7 ch pour atteindre 173 ch grâce à un système d’admission variable et les performances évoluent peu avec 306 km/h en vitesse de pointe. Les plus importants changements sont à chercher du côté des matériaux employés pour la conception de cette œuvre d’art à 2 roues.

    F4_1000_s_tamburini_2 Du carbone pour le carénage, la coque arrière, les garde-boues avant et arrière, le protège-chaîne ; de l’alcantara sur la selle ; du magnésium pour les tés de fourche, les jantes forgées Marchesini, le bras oscillant et le cadre ; et enfin de l’aluminium pour les repose-pieds, la colonne de direction et une partie du cadre. Grâce à cette débauche de matériaux high-tech, la Tamburini gagne 8 kg puisqu’elle ne pèse plus que 184 kg.
    Si en plus de cela, je vous dis que l’amortisseur arrière provient d’une technologie F1 de l’équipementier Sachs, vous devez certainement avoir envie d’acheter une telle moto. Et bien, pour mettre fin à votre excitation naissante, je vous donne son prix : 45 000 € !!!… soit le prix d’une Porsche Boxster.

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