Les Pays Bas passent pour être une contrée novatrice et le pays des expérimentations en tout genre. Mais cette fois il vous sera inutile de traîner devant un coffee shop ou un smart shop en méditant sur les bienfaits (ou les méfaits !) de la vente libre de certains stupéfiants pour vous en rendre compte. Vous n’aurez même pas besoin de descendre de votre bécane, tout compte fait. La ville de Den Bosch vient en effet de mettre en place ces nouveaux types de feux, qui passent du rouge au vert sans transiter par l’orange. Entre les deux couleurs, un simple compte à rebours. Ce dispositif pour le moins incongru, vu sur le blog Bikes in the fast lane, me laisse au mieux songeur. A tous ceux qui pensent que c’est une bonne idée, je signale que les éthylotests avec affichage du taux d’alcoolémie étaient considérés comme un bienfait en boîtes de nuit. Jusqu’à ce que certains se lancent des concours pour avoir le meilleur "score". Vous pouvez aussi tenter de vous mettre dans la peau d’un jacky et kéké éméché (ou pas) qui, voyant les secondes défiler se prendra pour un Valentino avant le départ, en voie urbaine, avec les risques inhérents à ce type de comportement. Je referme la parenthèse casquette-et-képi-bleus.
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Piaggio Vespa Acma Paris, le retour !
Non, vous ne rêvez pas, vous avez bien lu, l’ACMA Paris est de retour. Bon on vous le concède, ce scooter n’est pas produit dans feu les usines Fourchambault dans la Nièvre tel que ce fut le cas entre 1951 et 1962, mais la bête (un équivalent PX 125) possède belle et bien un blason mérité dû à la reprise par l’importateur France de LML de la marque ACMA (Ateliers de Construction de Motocycles et Automobiles) qui avait la charge de fabriquer des scooters Vespa Piaggio.
Le Blog Moto est heureux de vous divulguer cette information en avant-première, et compte bien pouvoir tester cette machine, empreinte de tant d’histoire, dans les prochaines semaines.
Au fait, vous n’êtes pas sans savoir que depuis l’année dernière, la production de la Vespa PX a pris fin. Cette machine n’est plus disponible en neuf. Le côte d’occasion est donc en pleine ascension malgré l’état parfois très vétuste de certains modèles que l’on peut croiser régulièrement dans la capitale…
Mais nos informations ne seraient pas complètement juste, si nous ne vous parlions pas de LML France, représentant accrédité de LML Limited. Effectivement, le constructeur LML Limited a démarré une " joint venture " avec le groupe PIAGGIO Italie en 1983. Cette alliance donnera naissance à la production de différents modèles de scooters dont la Vespa PX, COSA, PK T5…
Bref, pour vous la faire courte, il est toujours possible de se procurer un "Vespa PX 125" neuf avec un blason LML 125 DLX, et depuis quelques jours un blason ACMA Paris. Avec en cadeau bonux le passage à la norme Euro III !
J’entends déjà les puristes crier au scandale, dire que ce n’est pas la même machine, que les indiens de chez LML ne savent pas faire de la qualité, mais bon quand on sait que près de 8 PX sur 10 sortaient de chez LML ces dernières années, cela devrait en calmer quelques uns avant que Le Blog Moto puisse donner son avis après un essai en bonne et due forme…
Toyota transporte votre Desmo (si vous en avez une, évidemment).
Le premier constructeur automobile mondial a présenté dans le cadre du SEMA (une sorte de gigantesque salon du tuning et custom aux Etats-Unis) son Tundra adapté pour prendre en charge, au sens strict du mot, une Desmosedici RR. Au delà de l’aspect inévitablement gadget et publicitaire – pourquoi une Desmo et pas une 1098 ? – la bête a de quoi impressionner même les plus blasés des propriétaires de pick-up et SUV. Jugez plutôt: 500 chevaux se cachent sous le capot arborant les racing stripes de la marque de Bologne. En dehors de la puissance du V8 de près de six litres de cylindrée (soit 5700 cc !), la logistique n’a pas été oubliée: cet autre monstre rouge pourra aisément transporter votre bécane grâce notamment à une rampe motorisée. Ajoutez à cela une recharge par panneaux solaires et des jantes de 22 » en alu, un nouvel échappement, de nouvelles suspensions, des freins améliorés par rapport au Tundra CrewMax, le modèle de base. Le tout est proposé à un prix… inconnu. Via le site World Car Fans.
Deux hommages signés Walz à des gloires des sports méca.
Un petit retour sur un constructeur allemand qui nous avait tapé dans l’oeil au Blog Moto, avec son Iceman II, power-cruiser-chopper dont la première mouture avait réussi à arracher un sourire au champion du monde 2007 de Formule 1, l’imperturbable et placide Finlandais Kimi Raikkonen. Mais l’on reste toujours dans cette discipline reine de la vitesse sur quatre roues avec ces deux modèles. C’est en effet une interprétation très libre et bien éloignée de la réalité à laquelle s’est livré "Hardcore" Walz, en tentant de transfigurer (défigurer ?) les mythes du champion Argentin et du cigarettier. La première est donc un hommage à Juan Manuel Fangio, quintuple champion du monde de F1, et le second, au Suédois Ronnie Peterson, disparu tragiquement à Monza en 1978, sous les couleurs d’une voiture sponsorisée par John Player Special. Ce qu’avait probablement oublié Walz (mais pas nous !) dans son génie créatif, c’est que JPS a également sponsorisé des bécanes, ces Norton en sont un exemple. Et là, l’analogie avec les épreuves de vitesse et l’hommage au fabricant anglais de "sucettes à cancer" sautent encore moins aux yeux. Aucune indication de la cylindrée et du tarif de ces deux bébés n’est dispo sur son site (comme souvent d’ailleurs). Belles bécanes tout de même, si ce n’était ces hommages tirés par les cheveux.
Honda dit offrir un guidon en WSBK à Michael Schumacher.
Lu chez nos voisins d’Autosport, la bible des sports mécaniques en ligne (si, si), le plus grand constructeur de deux-roues a offert une place au septuple champion de Formule 1 l’année prochaine, pour le championnat mondial en catégorie Superbike. L’Allemand qui a pris congé de ses confrères pilotes sur quatre roues à la fin de la saison 2006, a conduit depuis – et entre autres – en championnat superbike allemand …Tout en jouant avec sa célébrité pour déjouer les plans de ses fans et des journalistes, en s’inscrivant aux courses sous diverses (et fausses) identités. Une année pendant laquelle il a également conduit en tant que pilote essayeur pour Ducati MotoGP. Alors Schumi prenant l’aspi de Nitro Haga and co, est-ce crédible ? On ne saurait dire s’il s’agit d’une proposition franche, ou du jeu auquel s’adonnent les sponsors et que nous avions noté la fois précédente, et qui consiste à "capter" l’attention du pilote allemand, et donc l’intérêt de la presse. Il est clair que Schumi dont le pilotage est une exception à la règle, possède un talent certain. Mais l’attitude passée de Michael (que l’on voit ici avec son casque Schuberth déjà présenté) peut faire douter de cette éventualité. Le comportement actuel de Honda aussi…
Car la firme au blason ailé aime visiblement se faire désirer. Selon Carlo Fiorani du HRC qui s’exprimait dans la Gazzetta dello Sport "Michael est convaincu que le championnat allemand est ce qui lui faut pour le moment. Jusqu’à présent il ne nous a pas demandé de concourir pour le championnat mondial 2009. Mais s’il le souhaite, il y a une ouverture pour lui. Tout ce qu’il a à faire est de nous le demander." Etrange offre que celle qui doit être demandée par l’acceptant.
Comme en Suisse, nous allons vers des limitations à 20 km/h en centre.
Les zones limitées à 30, vous connaissez. Une idée excellente devant les établissements scolaires, mais certaines fois c’est tout le centre historique de nos villes qui sont touchés par cette limitation drastique de vitesse. Voici maintenant les zones de rencontre: retenez bien ce nom, établies par un décret du 30 juillet de cette année et partie intégrante du Code de la route, elles pourraient bien devenir le nouveau cheval de bataille qu’enfourcheront nos édiles. Le tout est évidemment pensé dans un souci de rendre la ville au piéton, pour que celui-ci emprunte les voies de bus, et vague sur la chaussée au milieu des autres véhicules. C’est bien, vu la vitesse, si ça continue, les futurs motards pourront s’entraîner à l’épreuve du plateau dite de "la poussette", entre Kevin en baggy, déambulant sur la route, iPod à fond aux oreilles, et Marie-Thérèse au volant de sa Cinquecento. C’est à découvrir chez nos confrères du Figaro.
Crédit photo: image tirée
du blog officiel de xxxxxx dans les Côtes d’Armor, en Bretagnede Wikipedia, Hôtel de Ville de Saint Tropez.Personnalisez le désormais fameux Streetfighter Ducati sur le web.
Jacques vous en avait parlé et vous avait fait part de son avis mitigé sur le sujet, au contraire de l’auteur de ces lignes, enthousiasmé de voir Ducati ne pas abandonner les gueules de bécane à tirage de bourre alors que ses derniers roadsters au look futuriste m’avaient laissé (plus que) froid. Seuls les rétros me semblent exagérément grands. Eh bien, sachez que le site espagnol Motoxmoto vous propose par le biais d’une astucieuse application en Flash de tuner cette arsouilleuse. Mais contrairement à nos voisins transalpins du Motoblog qui y sont allé fort en dézinguage et peinture, je n’ai pas osé la retoucher et la laisser brut de brut (ou presque) seul le cadre treillis, lesjantes en gris, et la peinture dorée soulignant le choix pour une fourche Öhlins me laissent perplexe, mais je la préfère ainsi. Je pense qu’une fois les premières manips de la palette passées, vous n’aurez aucun mal à traduire les diverses parties de la moto et les options disponibles même si vous n’êtes pas hispanophones.
Livres et BD pour transformer la hotte du père noël en sacoche de réservoir.
Et l’on commence sans attendre avec cet ouvrage imposant par sa forme, petit mais costaud de par ses dimensions cubiques, comme le titre de la collection "cube book" l’indique. Avec ses 216 cc (six centimètres de large sur six de haut et six d’épaisseur) et 215 grammes nous précise White Eds son éditeur, il répertorie en plus de 700 pages les principales motos actuelles en se concentrant en grande partie sur les gros cubes, mais pas seulement. L’ouvrage est sorti le 4 novembre et est dispo chez Amazon et à la Fnac pour seulement 4,70 €. Sur une note plus légère – qui s’en plaindra ? – Sato récidive avec le second tome de "même pas peur" publié il y a deux semaines de cela, et proposé à près de 10 €. Alors que des customs et une superbike Ducati illustrent la couverture de notre première BD du jour, c’est le dernier gros roadster de Honda qui a droit aux honneurs du guide Gaz gaz des motards chez Hugo, 47 pages d’arsouille pour 11 € et quelques.
Album du vendredi, Prendre l’air
On est lourd, pas étonnant, c’est la faute à la gravité. Alors, on cherche par tout les moyens de s’envoyer en l’air, ironique que cela arrive souvent couché. L’avion fût inventé dans l’unique but de tenter de remédier à cette fâcheuse situation, mais elle n’est qu’un leurre, on traîne notre poids même à 30,000 pieds. l’apesanteur est la solution semble-t-il, mais seuls quelques privilégiés peuvent en faire l’expérience.
Que nous reste-t-il, nous pauvres lourdauds, pour goûter à cet état qu’est la grâce de ne plus se soutenir?
Chicara Nagata, classiques
«Avoir le courage de se dresser et de faire face à ses rêves est la seule façon de les atteindre»
L’on dit que les Ferrari sont des œuvres d’art, comme les motos de Confederate et quelques autres, mais ces objets, aussi beaux et précieux qu’ils puissent l’être, demeure du domaine de l’industrie, reproductible à l’identique et à l’infini. Elles ont le statut d’œuvre d’art par le talent, la compétence et le raffinement dont elles sont issues, mais l’œuvre unique se démarque, car outre le talent, c’est le génie qui y transpire parfois.
Chicara Nagata est de ces artistes que le génie visite, et heureusement pour nous, ses créations sont des motos.
Impliqué dans un grave accident de moto à l’âge de 16 ans, sa convalescence durera plusieurs mois, mois au cours desquels il cherchera une façon de rendre à la vie, le don d’une deuxième histoire qui lui était offert.Sa première moto, faite de l’inspiration du moment et à temps perdu, lui prendra 7 ans. Depuis, il en a créé 19, remportant au passage prix sur prix, dont ceux du Championnat du Monde AMD avec une première place en 2006 et une deuxième en 2007.
À l’exception du moteur et de la boîte, les 500 et quelques pièces composant ses machines sont usinés à la main dans son petit atelier, jeu de construction tenant plus de l’orfèvrerie que de la mécanique et qui, quelques semaines, voire mois plus tard, produisent une machine roulante et pétaradante comme nulle autre au monde.
D’ailleurs, leurs places sont autant dans les galeries d’art, comme présentement à New York à la Ippodo Gallery, que dans les Salons.
Chicara 1 Classic, moteur Harley-Davidson Flathead 1939, 1200cm3
Chicara 2 Classic, moteur Harley-Davidson Flathead 1942, 740cm3
Chicara 3 Classic, moteur Meguro 1950, 496cm3 – (Meguro Works fut l’une des compagnies pionnières de l’industrie de la moto au Japon, elle fusionna avec Kawasaki en 1963)