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  • Gilera s’offre un nouveau logo pour ses 100 ans

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    Créé par le centre de style de Piaggio, le nouveau logo apparaîtra sur les modèles 2009 de la marque sportive du groupe. Pour découvrir ce nouveau logo, cliquez sur ‘lire la suite’ juste ci-dessous.

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    Je trouve le résultat un peu manqué, peut-être parce qu’il apparaît assez chargé. Il est vrai que c’est toujours assez difficile de faire évoluer un logo mais ça n’est jamais une bonne chose de mettre 6 couleurs différentes, des ronds, un losange, des lignes et un effet 3D sur un même logo. Un point positif quand même : le fond noir du logo est assez classe et s’associe bien avec les autres couleurs.

    La marque profite également de son centenaire pour décliner une nouvelle combinaison de coloris dans un style très italien. Cette nouvelle livrée vert/blanc/rouge est déclinée sur 3 modèles de la marque  : GP 800 (ci-dessus), Fuoco et Nexus (ci-dessous).

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    Nous n’avons pas d’information sur la disponibilité de ces séries spéciales assez réussies … nous espérons que quelques exemplaires seront prévues pour la France.

    Ce centenaire est également l’occasion pour Gilera de faire un point sur son palmarès sportif

    Titres champion du monde constructeur :

    1952 – 500 cc
    1953 – 500 cc
    1954 – 500 cc
    1955 – 500 cc
    1957 – 350 cc
    1957 – 500 cc

    Titres de Champion du monde :

    1950 – Umberto Masetti, I – 500 cc
    1952 – Umberto Masetti, I – 500 cc
    1953 – Geoff Duke, GB – 500 cc
    1954 – Geoff Duke, GB – 500 cc
    1955 – Geoff Duke, GB – 500 cc
    1957 – Libero Liberati, I – 500 cc
    2001 – Manuel Poggiali, RSM – 125 cc
    2008 – Marco Simoncelli, I – 250 cc

  • Terminator Salvation, un deux roues blindé

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    Ces images font le tour de la blogosphère en ce moment chez les fans de la série des Terminator. Elles seraient celles des dessins de travail de l’un des robots exterminateurs chargé d’annihiler la race humaine dans le 4e film de la série.

    Terminator Salvation est réalisé par McG (Joseph McGinty Nichol, celui des Charlie’s Angels) avec Christian Bale dans le rôle de John Connor.

    J’ai employé le conditionnel, car rien ne garantit que ces motos/machines meurtrières seront bien de la distribution. Ce n’est peut-être que fabulation d’enthousiastes avec un peu trop de temps libre entre les mains. Mais qu’importe, la proposition est suffisamment étoffée pour être satisfaisante, vrai ou pas. La sortie est prévue pour l’été 2009, mai en Amérique et juin en Europe.

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    Doté d’un budget de 200 millions, ce film est le début d’une seconde trilogie. Le réalisateur et l’acteur principal, Christian Bale, ont signé pour deux films. Ce premier, qui est en fait le quatrième et semble se diriger vers une confusion d’espace et de temps à la Star Wars, se déroulera en 2018 sur une planète Terre en proie à la destruction sauvage par la première génération de Terminator. L’on dit que ces derniers seraient grandement influencés par l’œuvre de H.R. Giger (Alien), les armes de destruction massive en plus. À croire qu’ils les ont enfin trouvés, elles étaient dans le futur.

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  • Mutt Jones, The Wild One

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    Visionnant dimanche soir dans le confort de mon foyer, le chat sur les genoux, le dernier Indiana Jones, j’ai été frappé, malgré les images largement diffusées, les pubs à la télé, la bande annonce en glorieux HD sur le web, par la référence directe à Marlon Brando et le film «The Wild One», dans l’apparence et le style du personnage interprété par Shia Lebeouf.

    Ce n’est pas la découverte du siècle, surtout que c’est revendiqué par les auteurs, The Wild One étant un des films suggérés comme exploration pour le personnage du fils Jones (j’espère ne pas vendre la mèche pour personne).

    Mais comme le cinéma n’invente rien, il se contente, au mieux, de réinterpréter, ce style était celui de la rue, celui que les motards américains de l’époque portaient tous les jours, pour se protéger, un peu, surtout le cuir, alors que la casquette, c’était le l’allure à la mode, l’étendard d’une façon de vivre, et pour le degré de protection qu’elle apportait, une façon de mourir aussi.

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    Images via «The Vintagent»

  • Harley-Davidson Hummer

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    Harley-Davidson a toujours été synonymes de grosses cylindrées, pourtant, la Deuxième Guerre mondiale viendra chambouler cet ordre établi avec une vague de petites cylindrées au succès certain, et ce, dès 1948.
    Ces petites motos furent inspirées, puisqu’il s’agissait de réparation de guerre, on ne peut dire copié, de la RT 125 de DKW. La S-125 de Harley-Davidson avec ses 3 chevaux vapeurs profitait tout de même d’un embrayage à 3 vitesses au pied et d’une fourche de type Girder dont le jeu était assuré par des élastiques. Le succès fut immédiat et bienvenu pour H-D qui durant la guerre avait vu sa production civile presque complètement paralysée. Et comme le marché pour son gros Hydra-Glide reprenait lentement, l’à-côté des petites cylindrées tombait à point.

    En 1951, la fourche Girder était remplacée par une fourche télescopique surnommée la Tele-Glide. Deux ans plus tard, en 1953, la S-125 laissait sa place au «Model 165», une version musclée de 165 cm3 et 5,5 CV. Mais après l’engouement des débuts, la vente des petites cylindrées plafonna sur le territoire américain, où l’invasion britannique avec ses Triumph domina le marché. Pas étonnant donc, de voir Marlon Brando dans «The Wild One», film de 1953, au guidon d’une Triumph plutôt qu’une Harley.

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    Mais si H-D voyait les ventes de ses 125 et 165 cm3 périclité, ce n’était pas le cas partout, car chez un concessionnaire du Nebraska, Dean Hummer, elles se vendaient comme nulle part ailleurs. Plus étonnant encore, le fameux scooter «Cushman» était fabriqué au Nebraska et faisait parti du paysage, alors qu’on réussit à vendre des petites cylindrées dans un tel contexte tenait du miracle. En fait, le miracle n’était guère plus qu’une très faible marge de profits, mais les motos sortaient de l’entrepôt, et notre homme se reprenait sur la quantité et le service après-vente. Ses succès eurent de l’écho jusqu’à Milwaukee, et quand vint le temps de renouveler la gamme des petites cylindrées en 1955, on y greffa le nom de Hummer.
    Bien que le modèle Hummer n’eut qu’une durée de vie limitée de 4 ans entre 1955 et 1959, le nom englobe aujourd’hui toutes les petites cylindrées issues du RT-125 de DKW, allant du premier S-125 en 1948 jusqu’au Bobcat de 1966.

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    Le Hummer venait à peu près nu, plus basique, il n’y aurait pas eu de roues. Pas de batteries, mais un magnéto pour la première étincelle, pas de clignotants ni de témoin lumineux pour les freins, pas plus que de klaxon.
    Tout ce beau monde, c’est-à-dire le «Model 165» et le «Hummer» furent remplacés en 1960 par le «Super 10», mais ce dernier utilisait à peu près le même moteur de 165cm3 que ses prédécesseurs. Deux ans plus tard, en 1962, on en faisait une version hors route, le Ranger, histoire de passer le surplus de ce moteur qui arrivait en fin de carrière.

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    À cette époque, les modèles se succédaient rapidement, et le Pacer, avec une nouvelle évolution de 175cm3 de notre moteur, verra une refonte de son allure à peine un an après sa première présentation. Une version hors route aussi naîtra du Pacer, «The Scat» se voulait un double usage, avec le garde-boue avant monté haut, un guidon large et l’échappement haut à la Scrambler. Et en 1966, le Bobcat fut donc le dernier de la lignée allemande chez Harley-Davidson, et ne fut en service que l’année de son introduction. Il reprenait le cadre du Pacer, mais devait sa ligne à un «carénage» de résine qui couvrait le réservoir jusqu’à la roue arrière tout en supportant le siège double, une première pour la descendance du DKW chez H-D.

    Mais comme les années 60 allaient voir les débuts de la déferlante Japonaise avec des produits modernes et fiables, Harley se consacra donc aux grosses cylindrées sur son territoire, laissant à ses partenaires européens, MV Agusta/Aermacchi déjà à l’époque, les petites cylindrées urbaines.

    Étonnamment, plusieurs des noms utilisés par H-D pendant ces années furent repris par l’industrie automobile plus tard. Le Hummer est le plus connu, mais Ford utilisa le nom Bobcat pour une petite voiture de sa filiale Mercury et fabrique toujours une camionnette sous le nom de Ranger. Puis, il y a la célèbre Pacer d’AMC, la voiture de Wayne et Garth dans le film Wayne’s World.

    Ranger
    Ranger

    Scat
    Scat

    Bobcat
    Bobcat

    DKW RT125
    Moskva M1A
    Moto Morini T125
    BSA Bantam
    Yamaha YA-1

  • Album du vendredi, Eicma 2008 Milan

    Un trop court week-end encore et c’en sera terminé de cette édition 2008 du EICMA.

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    Il y a eu de grosses attentes qui ont déçu. Ducati peut-être et ce StreetFighter trop brouillon pour séduire, et les Japonais qui tarde année après année à présenter un produit différent et innovant.

    La grosse surprise est ce LoRider de BMW. Une proposition audacieuse, mais qui s’appuie sur la tradition de la marque, que demander de plus? L’Aprilia Mana X n’est pas mal non plus, mais ce sont surtout les scooters, prix de l’essence aidant, qui commencent à prendre des risques, lentement, sans trop brusquer personne, mais la tendance est annoncée et les prochaines années devraient voir un nouvel âge d’or pour ce segment.

    Portrait de groupe avec dames.

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    Bimota DB7 Oronero

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    Yamaha XJ6

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    BMW LoRider

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    Aprilia Mana X


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    BMW F800R

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    Ducati StreetFighter

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    Vespa GTV Sidecar

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    Husqvarna SM450

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    KTM 990 Adventure

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    KTM 1190 RC8

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    Honda SH125i

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  • Nouveauté : Honda SW-T400 2009

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    Nouvelles optiques, nouveaux coloris, nouveau système ABS mais toujours le même bicylindre en ligne 400 cm3 : le Honda Silver Wing 400 sorti en 2006 devient le Honda SW-T400 pour 2009 et profite de ce changement de nom pour s’offrir un gros lifting.

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    Le SW-T400 sera disponible en blanc (ci dessus) en noir métallique, en argent métalique (assez réussi je trouve) et peut-être aussi en rouge candy (bof). 

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    A part ces coloris et le système ABS (cher à Honda) désormais disponible en option, pas grand chose ne change : la structure du scooter a été rigidifiée, le freinage et l’agrément moteur sont améliorés, le tableau de bord change (et peut indiquer maintenant votre conso instantanée).

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    Le SW-T400 2009 conserve donc les qualités (agrément moteur du bicylindre, finition, équipement, vaste coffre) mais aussi les défauts (gabarit/poids, manque de sportivité) du Silver Wing 400 de 2008.

    La version standard (freinage CBS couplé mais pas d’ABS) est disponible au tarif de 5 990€.
    La
    version ABS est à 6 590€.
    Premières livraisons : Janvier 2009.

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  • BMW LoRider, concept participatif

    Permettez-moi ici une petite frénésie.
    Yé! Voilà, c’est fait.

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    On a tous des faiblesses, et ce Boxer de 1200 cm3 m’en est une, et ce nouveau projet de BMW, le LoRider, qui tâte les eaux de Milan avant un possible big splash est en voie d’en devenir une autre. Concept modulable et à haute teneur de personnalisation, il devrait s’assagir un peu s’il voit la lumière des salles de montres, mais avec le choix d’un échappement haut à la Scrambler, ou bas pour les urbains qui ne veulent pas cuire à chaque feux rouges, selle pour célibataire ou en couple, optique rétro ou futuriste, habillage du réservoir, différentes couleurs pour le bloc-moteur, choix de gardes-boue, il deviendra difficile de ne pas se croire original au guidon d’une telle machine.

    BMW, comme Ducati d’ailleurs, renouvelle sa gamme à très grande vitesse et conserve ses fans sur le bout de leurs sièges, n’attendant que le moindre prétexte pour sortir le carnet de chèques.

    Avec le spectre de temps précaire déjà dans la demeure, seuls les plus audacieux sauront s’en sortir. À croire que le vieux continent, qui en a vu d’autres, a une longueur d’avance, quand on voit les Japonais encore à se demander si le créneau de la nostalgie est intéressant.

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  • Baisse des commandes … les scooters ne sont pas épargnés.

    Logo_peugeot_3 En raison d’une baisse de 10% des commandes, le constructeur de scooters Peugeot Motocycles stoppera sa production à son siège de Mandeure (Doubs) pendant douze jours jusqu’à la fin de l’année. Le recul des commandes touche en premier lieu les gammes à partir de 125 cm3, coeur d’activité de l’usine de Mandeure. Les arrêts échelonnés du 27 novembre au 23 décembre toucheront 480 salariés sur les 800.

    Cette annonce tombe alors que les chiffres de ventes de 2 roues étaient jusque là restés bons, même depuis le début de la crise financière. On espère donc que les chiffres de ventes de 2 roues vont continuer à se maintenir malgré le climat de tempête actuel. Malheureusement rien n’est moins sur…

  • Ducati StreetFighter, la 1098 nue

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    Ce 1098 nu complète en quelque sorte, même s’il n’en a pas le nom, la famille des Monsters. Ne manque plus qu’un 125 ou 250 cm3, un Monster Bambini, et la famille Jolie/Pitt pourrait faire des sorties de groupe. Comme si on risque de voir ça de notre vivant!

    Mais revenons à ce Streetfighter qui, sous la ceinture, est indubitablement Ducati, c’est au dessus que ça se corse. Comme si un sculpteur s’était oublié dans sa jouissance de la glaise, un petit coup par ici, un petit coup par là, au point que le réservoir semble harnaché comme une dominatrix.

    Et puis, il y a le phare avec sa houppette aérodynamique, parce que les constructeurs maintenant et leurs bureaux de design travaillent avec acharnements pour trouver ce que sera cette nouvelle génération de phares. D’accord, le phare rond, c’était hier, avant-hier même, mais ça, ce n’est pas demain, surtout que ce qu’on aimerait, c’est quelque chose d’aujourd’hui.
    Arrêtez d’essayer de prendre de l’avance, être de son temps, souvent même, est parfois juste, ce qu’il faut.

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    Parlant de prendre de l’avance, les rumeurs allaient bon train, allant du simple 1098 sans carénage et sans imagination, à cette proposition d’Oberdan Bezzi, dont Benoît vous parlait déjà un août dernier, mais uniquement pour ce que c’était, une interprétation d’artiste, pas le prochain St-Graal.
    Mais où serait le plaisir sans cet espoir vain d’un bonheur de fantaisie? C’est pas Kawasaki a qui cela arriverait!

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  • Scooters Yamaha : gamme 2009

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    Un nouveau Majesty 400, une édition spéciale du X-Max et un X-City équipé de série d’un pare brise ajustable, voici les 3 nouveautés scooter que Yamaha nous propose pour sa gamme 2009.

    Le Majesty 400 2009 a donc une nouvelle face avant et une ligne modernisée.

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    Même si le résultat est très réussi je pense que Yamaha aurait pu pousser encore plus le style très jap de ce scooter. J’adorerais d’ailleurs voir  Yamaha importer la version japonaise de son Majesty 250 ou encore mieux, le mythique modèle Maxam !

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    Le deuxième nouveauté proposée est une version spéciale du X-Max disponible en 125 et 250 : le Black X-Max. Yamaha applique ici une recette qu’il a inventé sur le Black Max (qui était une version spéciale de l’ancien T-Max) : peinture noir mat, jantes noires et quelques touches de rouge (logo, sellerie).

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    Le Black X-Max fait aujourd’hui penser au Peugeot Satelis RS (Peugeot a été la première marque il y a quelques mois à decliner en noir et rouge son modèle 125… en copiant l’idée originale de Yamaha).

    Dernier modèle 2009 dévoilé : le X-City qui est désormais doté d’une bulle ajustable de série sur les version 250 et 125. Tant mieux ! Mais cela ne changera certainement pas grand chose aux chiffres de ventes de X-City qui restent assez faibles en France (surtout lorsqu’on les compare aux ventes du X-Max).

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