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  • L’expression « plancher des vaches » n’a jamais été si inappropriée.

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    En tant que motards pour la plupart d’entre vous, vous connaissez sans doute la blague du motard et du pandore où le premier demande en plein contrôle routier, s’il roulait vraiment si vite que ça. Question à laquelle le képi répond avec humour que, vu la marque au compteur, il volait surtout beaucoup trop bas. Voici donc le temps d’une séance photo réunis les deux bêtes d’accélération pour le compte du site Renegade Classics avec des hôtesses au sol d’un genre un peu particulier (au diable l’uniforme !). Mais qui ne rêverait pas d’un tel comité d’accueil au pied de l’avion, pour ce qui est une manière très irrévérencieuse de reprendre contact avec la terre ferme. On en oublierait presque les trois beaux cruisers qui servent de sièges à ces demoiselles. A noter que les miss Renegade ne sont pas mal non plus dans leur style.

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  • Peugeot Facile, le meilleur des deux mondes ?

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    Autant vous le dire de suite, ce projet ne sera pas le vainqueur du concours Design Peugeot de cette année. D’ailleurs il n’est pas dans les dix finalistes de cette édition et a même complètement disparu de la page des 29 finalistes que j’avais enregistré dans mes favoris avant de partir en congés. Et ce, à mon grand regret et à ma grande amertume, vu les informations intéressantes sur ce concept qui y étaient inscrites. Dans les grandes lignes et pour ce qui nous intéresse ici sur Le Blog Moto, il s’agit d’une voiture modulable dont l’un des trains peut se transformer en monoroue, façon Uno, dont les commandes sont escamotables. Tout ceci est rendu possible grâce à la décentralisation de la motorisation que permet l’électrique, les moteurs pouvant désormais loger dans les roues. Pour s’en convaincre, il n’y a qu’à voir l’espace dégagé en plus pour l’habitacle par rapport à l’ex capot-moteur. Ce concept original, novateur et séduisant a été imaginé par Thierry Dumaine. Apparemment nous ne sommes pas les seuls à avoir remarqué l’intérêt de cette solution technique. Tant pis pour les votants et le jury du concours, tant mieux pour nos lecteurs.

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  • La rentrée littéraire se partage aussi entre rêves, bicylindres bavarois et charmes coquins.

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    Sortis respectivement le 18 septembre pour les deux premiers et le 11 septembre pour le troisième, ces ouvrages n’ont pour but que de vous divertir et enrichir votre connaissance moto, loin du martelage publicitaire sur les échanges épistolaires entre Houellebecq et BHL, et tout le fatras du gratin germanopratin. Les motos de rêve tout d’abord…

    …est un livre sur les deux roues comme je les crains: en apparence trop généraliste et trop visuel. Patrick Tran-Duc propose sur 463 pages un tour d"horizon des motos célèbres de Honda, Yamaha, Kawasaki, Suzuki, Ducati, Moto Guzzi, Benelli, MV Agusta, Aprilia, Laverda, Piaggio, BMW, KTM, Triumph, Norton, BSA, Harley-Davidson et Buell. Ouf, n’en jetez plus ! Outre son goût pour l’exhaustivité, il a aussi pour lui son prix très attractif, puisque Solar le vend à près de 10 €

    Adressé à des bourses plus lestes (46 €), le second ouvrage BMW Les Motos, chez Aubanel, écrit par le journaliste Valerio Boni retrace toute l’histoire de la marque avec plus de 400 images et 240 pages, de la R32 à la G650X.

    Enfin mon petit préféré est celui qui illustre notre home page: Après Automobile de charme illustré par Di Sano et Legein, Point Image passe aux 2 roues. Selon l’éditeur, Bruno Di Sano, a mis en scène les plus beaux engins motorisés actuels et le doux raffinement de ses « belles » pour le plaisir des yeux. Moto de Charme est vendu à 9,50 € et est comme tous les autres dispo chez Amazon ou à la Fnac.

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  • C’est désormais officiel, nous n’aurons plus l’exclusivité des feux diurnes.

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    Une dépêche AFP datée de cet après-midi nous apprend que la Commission Européenne imposera dès 2011 un éclairage automatique ("forcé" serait à mon avis plus juste comme épithète) de tous les nouveaux modèles de voitures commercialisés dans l’UE, en espérant faire baisser de 3 à 5 % le nombre de morts sur les routes de l’Union. Ces feux "dédiés", selon l’appellation de la directive approuvée aujourd’hui à Bruxelles, seront obligatoires à l’avant de tous les nouveaux modèles de voitures particulières ainsi que chez les camionnettes qui seront lancées sur le marché dès le 7 février 2011. Cette obligation sera étendue progressivement aux bus et camions un an et demi plus tard, soit pour être plus clair en août 2012. Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, c’en est fini du particularisme des deux-roues, nous serons noyés dans la masse des autres véhicules avec des conséquence que l’on espère les moins fâcheuses possibles. Dans la suite, un ajout de toute dernière minute avec la dépêche plus fournie lue dans le Monde, mentionnant l’avis plutôt positif de la Fédé européenne des motards.

    L’ensemble du territoire ressemblera aux Landes, pour celles et ceux qui connaissent. Au moins cette disposition aura le mérite de clarifier un débat relancé il y a un an par le Ministère des Transports. Et déjà Bruxelles affiche l’optimisme béat d’un gamin découvrant la route en conduite accompagnée: d’après la Commission, ces phares spéciaux "améliorent considérablement la visibilité des véhicules pour les autres usagers", avec l’espérance de voir baisser les collisions frontales de 15%.

    Rajout: Selon le Monde, la Fédération européenne des motards, qui s’était opposée à l’idée d’obliger les automobilistes à allumer leurs feux de croisement en journée, s’est dite mercredi "pas opposée" à la décision de Bruxelles, puisque les feux dédiés, avec  leurs caractéristiques propres, "ne diminueront pas la visibilité des motards".

  • Lifan, la Chine modulaire

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    Ma nièce, qui vient d’avoir 13 ans est née en Chine de parent Chinois, puis adoptée encore bébé, par ses parents actuels qui sont québécois. Alice, c’est son nom, est on ne peut plus chinoise, du moins ses gênes le sont, mais elle est résolument québécoise, avec un nom québécois, un passeport canadien, une langue, le français et toute l’attitude d’une ado baignant dans une société nord-américaine. En fait, pour nous, Alice n’est pas Chinoise, elle est tout simplement Alice.
    Et les centaines de milliers de consommateurs qui se procurent une moto Lifan, le leader chinois des deux roues, ont le même raisonnement. L’héritage japonais des motos Lifan disparaît bien vite de la tête des gens, une Lifan est une Lifan, c’est tout.

    L’histoire semble se répéter et, ironie du sort, les Japonais qui après la guerre ont bâti leurs assises industrielles en faisant de la rétro-ingénierie des produits électroniques et automobiles américains, se sont fait faire le coup par les Chinois.

    Il n’y a pas 30 ans, l’industrie de la moto en Chine était à peu près inexistante, seuls quelques modèles militaires sortaient des usines d’états. Puis, dans les années 80, les constructeurs japonais ont pu mettre un pied dans la marmite du marché chinois, la demande augmentant de façon significative pour ce type de produits. Par contre, on ne les laissa pas libres de s’implanter à leur guise. Pas question de laisser l’industrie japonaise prendre racine sur le sol chinois, ils durent mettre entre les mains d’entrepreneurs locaux leur technologie, et ce, dans des usines sous contrôle de l’état chinois.
    Les premières années de ce mariage de raison satisfaisaient les deux parties, les constructeurs nippons profitant d’une main-d’oeuvre à rabais et d’un marché en pleine explosion. Quelques années de ce régime et les motos japonaises dominèrent le marché chinois, faisant de la Chine au début des années 90 le plus gros producteur de motos au monde.
    Mais l’histoire avec un grand H roule aussi, et la Chine n’y échappa pas, s’ouvrant de plus en plus à une économie de marché. Et même si l’état chinois tenait toujours fortement les rênes de secteurs cruciaux de son économie, celui de la production de biens de consommation eu un peu plus de marge de manoeuvre, et une fois les règles assouplies, les intérêts privés chinois s’engouffrèrent avec une soif et un entrain irrésistible dans tous ces domaines, dont celui de la moto.

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    Pendant des années, les travailleurs chinois de l’industrie de la moto furent formés par les Japonais, devenant une main d’oeuvre qualifiée et spécialisée. Les entrepreneurs locaux, dont Lifan, surent tirer profit de ces nouveaux travailleurs pour se développer rapidement.
    L’innovation n’était certainement pas à l’ordre du jour lors de cette phase de rapide croissance, et comme on le disait plus tôt, ce fut le règne du copier, coller. Mais comme les Japonais avant eux, les Chinois apprennent en étudiant ce qui est déjà sur le marché, court-circuitant ainsi bon nombre d’étapes.

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    Mais si les Chinois ne sont pas les champions de l’innovation en matière de design, leur approche de la production n’est en rien conventionnelle. La production d’un objet complexe comme une moto ou simple comme le stylo que je tiens entre mes doigts, découle normalement d’un même processus. La compagnie définit les paramètres à suivre et demande à ses fournisseurs de leur faire exactement ce qu’elle demande, pour ensuite assembler le tout et le mettre en marché.
    Lifan et certains autres industriels chinois prennent une autre route, tournée vers la collaboration et plus ouverte.
    Plutôt que d’imposer de rigides règles pour les différentes pièces, Lifan ne donne à ses fournisseurs que les paramètres de bases, comme les dimensions de la fourche, pour qu’elle s’ajuste au cadre fabriqué ailleurs, mais pour le reste, le fournisseur est libre d’expérimenter et d’améliorer son produit. Et comme la concurrence est vive, le laisser-aller n’est pas bienvenu.
    Celui qui produit la fourche coopère avec ceux qui s’occupent des freins, de la roue, du garde-boue, pour s’assurer de demeurer compétitifs, et comme ils deviennent ultras spécialisés, leur temps de production est très rapide.
    Lifan en bout de ligne se retrouve avec des modules à assembler, réduisant ainsi non seulement ses coûts de R&D, mais aussi d’assemblage et de main d’oeuvres. Ce qui donne des motos moins chères et produites plus rapidement.
    Elles ont beau être au fond d’elles-mêmes des Japonaises, quand elles roulent hors de l’usine, ce sont bel et bien des motos chinoises.

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    Et le succès est au rendez-vous, faisant perdre plus de 40% de parts de marché aux Japonais en quelques années. De 10 millions de motos chinoises en 1997, ce chiffre à doublé en 10 ans, la moitié allant maintenant à l’exportation, submergeant toute l’Asie en faisant baisser les prix de façon dramatique.

    Reste à voir comment cette industrie réussira à gérer une telle croissance, des changements sont à prévoir, mais avec des ventes de plus d’un milliard d’euros, une compagnie comme Lifan est bien positionnée pour relever ces nouveaux défis. Le plus grand de ceux-ci étant l’exportation hors des marchés naturels de l’Asie. Déjà en 2001, Lifan exportait ses premières motos au Japon, et depuis 2003, le marché européen s’est ouvert.

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    Il faudra aux entrepreneurs chinois de la patience, ils en ont, et des produits non seulement de qualité, ils y arrivent, mais aussi ayant ce pouvoir de séduction qui, pour l’instant, leur fait défaut.

    J’ai quand même bien hâte de voir si dans 15 ou 20 ans, nous saliverons devant les nouveautés de Lifan comme on le fait actuellement pour celles de Ducati?

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  • Avec sa RSV4, Aprilia fait payer fort cher le rapport poids/puissance idéal.

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    Oui, je sais bien que la plupart des sites aiment bien présenter le flanc côté pot dans les photos "d’accroche" (qui est parfois le superbe flanc jante libre sur les monobras). Mais voilà, après les Kawasaki Z750 et surtout Z1000, ainsi que les Honda CB1000R, CBR 1000 RR Fireblade, j’en ai assez de ces échappements qui défigurent les motos. Et je suis de ceux qui pensent qu’en la matière, l’audace des designers, les normes anti-pollution contraignantes et la possibilité de remplacer les "flûtes" par les derniers Akra à la mode n’excuse pas tout. Mais rassurez-vous, après le pot style l’enclume du blason ailé sur son gros roadster, vous découvrirez dans les photos suivantes, le tromblon de la RSV4 réalisé par le constructeur de Noale. Ceci étant dit, c’est donc avec ce beau bras oscillant très racing (car laissé comme à l’état brut) que nous avons choisi de débuter.

    Une architecture qui laisse deviner une fixation haute du bras oscillant, ce qui promet au sujet de la puissance que peut libérer ce quatre cylindre. Cela permet aussi de souligner l’inspiration toute japonaise dans ses lignes. Mon dieu une Italienne qui serait… 

    Du calme, je relève juste le grignotage de carénage qui révèle le bouilleur et dévoile son cadre comme sur la dernière superbike de Honda, un grignotage qui permet sans doute un joli gain de poids. La masse, justement parlons-en, cette sportive affiche 180 chevaux pour moins de 180 kilos, et s’invite auprès des nippones également en vitesse de pointe (flirtant avec les 280 km/h).

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    Concernant les optiques la ressemblance avec le large sourire (raté) de la GSX-R 2008 est frappante: un manque de personnalité ? Quant aux formes ramassées, comment ne pas y voir l’influence des modèles de MotoGP de cette année, avec leur court abdomen d’insecte, terminé par une sorte de dard en guise d’appendice aérodynamique.

    Mais c’est en WSBK, le mondial Superbike, que la RSV4 concourra en 2009 sous les fesses de Max Biaggi dans une édition encore plus exclusive et brutale, car délivrant 210 bourrins.

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    Si vous souhaitez vous offrir la RSV4, sachez qu’il vous en coûtera tout de même 16.000 € pour le modèle de base et 20.000 pour la version Factory. Les 4000 € de différence se justifiant pour la firme par l’équipement en freins étriers radiaux Brembo série or, fourche Öhlins, et jantes bâtons en aluminium forgé (tiens, pas de magnésium ?). Peut-être que les inutiles garde-boue et lèche-roue en carbone qui ne devraient exister qu’en option, doivent y être pour une petite part dans l’alourdissement de la facture générale des deux versions.

    Mais cette bécane n’a que faire de la misère technologique, toute relative, de nos roadsters et sportives: pour preuve, les deux modèles possèdent un accélérateur électronique ride by wire et un système de contrôle de traction, une boîte six rapports à cassette, extractible, un système d’admission variable et la possibilité de régler et ajuster l’angle de chasse, la position moteur ainsi que le bras oscillant. Une belle moto qu’il vous faudra réserver puisqu’elle ne sera dispo en concession qu’à partir d’avril de l’année prochaine.

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  • Les tritureurs d’images de Bikeforge nous feraient presque regretter l’ancienne V-Max.

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    Deux billets sous le sceau du mot factory (que Jacques m’excuse, je sais qu’il n’apprécie pas les anglicismes, mais c’est fortuit). C’est donc chez la virtual bike factory, le surnom dont est affublé Bikeforge, forum dédié aux photomontages, que nous sommes allés chercher un des sujets du jour. Pour ce défi lancé à ses membres au printemps sur la base d’une V-Max, j’ai volontairement choisi l’ordre inverse des gagnants, que le vainqueur me pardonne. Je trouve en effet que le 4ème a réussi le tour de force d’imaginer une moto plus bestiale que l’originale car dépouillée de ses artifices; tout en rendant subtilement hommage au passé de la marque aux diapasons avec les couleurs historiques de course de Yam (jaune, noir, blanc). C’est, en somme, le processus opposé à celui de Yamaha, qui est de produire un dragster civilisé. Malgré quelques rares maladresses, les autres créations valent aussi le détour: L.Ron Hoover (peut-être le plus crédible de tous), 2ème ex aequo avec Elkikiwi (superbe ligne selle-réservoir-optique), et enfin le gagnant Sylvs (beau clin d’oeil à la F4 de MV Agusta avec cet arrière-train). Notre Québécois a de la concurrence.

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  • Harley FL 1951, icône de la photographie contemporaine

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    Robert Frank a l’oeil dit Jack Kerouac dans l’introduction pour ce livre phare de la photographie contemporaine qu’est «The Americans». Publié pour la première fois il y a 50 ans, en 1958 en France par Robert Delpire, Steidl vient de le re publier pour accompagner l’expo qui se promène un peu partout en ce moment.

    J’ai reçu le livre cette semaine, et même s’il ne contient que deux images où apparaît une moto, celle illustrée ci-contre a une belle histoire.

    Robert Frank terminait son périple de plusieurs mois quand il prit cette image à Indianapolis de ce couple sur une Harley Davidson FL de 1951. Le couple ne vit pas cet homme qui prit une de ses 28,000 photos à ce moment-là, pas plus que le photographe ne s’intéressa à eux plus que l’instant requis pour voir et appuyer sur le déclencheur.
    Mais il y a 3 mois, le Indianapolis Star, un quotidien local, reproduisait l’image dans son édition du dimanche pour souligner la venue de l’expo de Robert Frank dans leur ville. Telester Smiley, la passagère fut reconnue par des amies, et maintenant son histoire fait le tour du monde. Elle et son mari Matthew participaient à un rallye de leur club de moto quand le photographe les immortalisa, le regard tourné vers un objet ou événement hors cadre. Telester n’était pas une motarde aguerrie et n’accompagnait son mari qu’a l’occasion, mais Matthew Smiley ne ratait pas une sortie, et plusieurs photographies encore en possession de Telester, montre Mack, comme il était affectueusement surnommé, sur sa HD qu’il chérissait. Mack Smiley est décédé en 1996 à l’âge de 69 ans.

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    La FL était la plus grosse Harley à l’époque et équipait bon nombre de corps de police avec des versions légèrement modifiées et adaptées.

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  • Jill Greenberg, loin de toute polémique électorale…

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    A moins de suivre l’actualité des élections outre-Atlantique, vous ne connaissez sans doute pas cette photographe canadienne. Elle est l’auteur de la photo illustrant la couverture du magazine The Atlantic de ce mois ci et consacré à John McCain, numéro intitulé "Why war is his answer". Comme si le titre polémique ne suffisait pas, elle a intentionnellement présenté le sénateur de l’Arizona – déjà pas tout jeune – sous un jour défavorable (lumière stroboscopique, éclairage par en-dessous, et photomontages stupides et inutiles) prenant le rédac chef, le candidat et son staff de court, pour ce qui ne devait être après tout qu’une séance photo ordinaire. C’est surtout l’occasion pour ce blog de se pencher sur son travail artistique, et de découvrir des facettes plus conventionnelles de son talent. Au menu: deux portraits avec blousons moto, dont un porté par Tom Cruise, Jada Pinkett Smith (la femme de Will) sur une R1, et une pub pour du café aux accents très vespa.

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  • Album du vendredi, Plaisir non coupable

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    L’idée était de philosopher sur le plaisir, mais il suffit de regarder un instant la joie qui se lit sur tous les visages ci-dessous, que les mots se retrouvent vite de trop. Rouler en moto est un privilège et une folie que tous les slogans publicitaires ne sauront jamais traduire avec justesse, mais puisque l’ivresse en est le fruit, allons le cueillir.

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