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  • Essai Victory Vision, Think big

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    On associe souvent l’Amérique (lire les États-Unis, car l’Amérique c’est aussi le Canada et toute l’Amérique latine) à la démesure. Sa population obèse, ses grands espaces, ses « World Championship » où ils sont les seuls en compétition comme le baseball, le Hummer, Paris Hilton et j’en passe.

    Victory, la filiale moto du groupe Polaris, surtout connu et reconnu pour ses motoneiges et autres véhicules tous-terrains, ne voulant pas être en reste propose après 7 ans de développement sa version Grand Tourisme, le Vision.
    Affichant bien son nom, cette moto attire les regards par ses excès d’immodesties, mais en le faisant avec style. La ligne de la carrosserie, où ne dépasse pas un boulon, est digne des Cadillac Eldorado des années 60, le confort étant à l’avenant. Sièges et poignées chauffantes, régulateurs de vitesse, pare-brise électrique, radio par satellite, lecteur CD, branchement MP3, GPS et 190 mètres cubes de rangement.

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    À l’arrêt, la machine en impose, surtout la version « Tour » avec son coffre/dossier passager complétant la ligne du Vision avec panache. Prenant place au guidon, on remarque surtout l’immense tablier où se retrouve la radio et le GPS, avec directement sous le pare-brise, le tableau de bord avec ses deux cadrans ronds pour l’indicateur de vitesse et compte-tours. Bien au chaud entre les deux, un écran numérique offre les indications d’usage, dont un rappel du rapport engagé.

    Mû par une version revue de leur V-Twin, le Vision demande 1731 cm3 et 6 vitesses pour se mettre en branle. D’ailleurs, la route est son élément, et au-delà des 5 km/h, il s’avère d’une maniabilité étonnante. Mais voilà, il faut rouler. N’étant pas un habitué de ces mastodontes à la Goldwing, Electra Glide et autre K1200LT, je me suis fait une ou deux petites frayeurs, car mieux vaut avoir la roue avant bien droite à l’arrêt, surtout si la chaussée n’est pas impeccable. Offrant une hauteur de selle la moins élevée de sa catégorie, combiné avec un centre de gravité assez haut de par la disposition du double réservoir d’essence placé très à l’avant, la moto à tendance à vouloir se coucher si le pilote est le moindrement déstabilisé lors de manoeuvres d’arrêt.
    Par chance, et Victory ne se faisant pas d’illusion sur l’identité démographique de la clientèle du Vision combiné avec les 385 kilos de la bête, un système de protection antichute, composé de petites protubérances discrètes en demi-cercle, fait en sorte que la moto ne tombe pas complètement sur le côté. Pas d’égratignure donc, ni à la carrosserie, ni à l’ego du pilote qui pourra facilement remettre la Vision dans un angle plus approprié.

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    De retour sur la route, le Vision offre toute la puissance nécessaire, même avec passager et bagages, mais ce moteur si fougueux sur certains autres modèles de la marque a été assagi. Un peu trop peut-être, surtout à bas régime où, malgré mon poids plume, j’aurais parfois eu envie de lui donner un coup d’éperon dans les flancs. Il ne faut donc pas hésiter à rétrograder pour s’assurer de bonne reprise en force.
    Le freinage est à l’avenant, assuré non plus par les classiques Brembo, mais par un système maison d’étrier à 3 pistons. La particularité de ce système est que le freinage au pied actionne non seulement le frein arrière, mais avec une pression plus soutenue, le frein arrière et avant. Pour un freinage d’urgence, comme sur toute moto, on serre fort tout ce qui dépasse.

    J’ai déjà mentionné ailleurs que l’état des routes au Québec tirerait avantage d’un programme d’entretiens un peu plus soutenu, mais faute de mieux, rouler en Vision s’avère un baume pour les lombaires misent à mal des motards. Ajustable, la suspension à air est accessible par une ouverture dans le coffre arrière, et une charte permet un réglage précis selon le poids embarqué.
    Pour ne pas perturber la ligne, toutes les lumières sont intégrées à la carrosserie, et ce qui fonctionne bien à l’avant, l’est moins à l’arrière. Malgré des feux arrière surdimensionnés, je les ai trouvé peu visibles lorsque vient le temps de signaler ses intentions aux carrefours. Parlant de ligne, le coffre/dossier du Vision « Tour » génère de drôles de turbulences quand il n’y a pas de passager. Des tourbillons viennent frapper notre dos dans une constante poussée vers l’avant, ce qui serait un moindre mal si on avait à combattre un vent de face, mais comme ce n’est pas le cas, on pourrait faire sans le massage. Problème dont on peut tout de fois facilement disposer en enlevant le coffre, le Vision « Tour » devenant un Vision « Street ». La différence entre les deux modèles ne tient pas qu’au coffre, mais aussi à certaines options de luxe et de confort que la version « Street » n’offre pas. Sinon, sous le capot, c’est la même moto.

    L’offre semble-t-il peine à fournir la demande, peut-être à cause d’une cadence de production conservatrice de la part de Victory, mais je n’ai pas encore croisé de Vision sur ma route cette année, contrairement à cette autre nouveauté, le Spyder de BRP, qui semble omniprésent.
    Mais chose certaine, le jour où la vision du Vision se concrétisera dans mes rétroviseurs, il ne sera pas difficile à reconnaître. Avec son style unique et sa forte identité, pas question de le prendre pour un autre.

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  • Des éthylotests dans tous les débits de boisson dès cet été.

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    Un visuel de l’agence Lowe Alice issu d’une campagne en 2002 pour tenter de parler de ce très long week-end du 8 mai et Pentecôte, qui aura connu 15 morts*, en espérant que le bodycount soit terminé. C’est justement face au sort funeste de ces personnes que Jean-Louis Borloo a annoncé hier soir au JT de France 2 la mise en place obligatoire d’éthylotests électroniques dans les cafés, bars, discothèques. Avant d’aborder les réactions suscitées, juste un rappel perso: des établissement titulaires de la Licence IV avaient l’an dernier retiré ce type d’appareil, car certains consommateurs organisaient des concours de véritables dipsomanes, pour faire grimper les taux d’alcool affichés.

    Qu’importe maintenant, le décret a été signé ce matin et transmis au Conseil d’Etat.

    Et il a déjà suscité des prises de position diverses. Attention aux acronymes. Sur France Info, Bernard Quartier, président de la FNCBD, la Fédération nationale des cafés brasseries discothèques: "C’est vraiment dommage qu’on le fasse sans concertation. On a envie de faire un bon mot, alors on annonce un dimanche soir qu’on mettra des éthylotests: c’est une mesure ridicule".

    "Nous venons de subir l’interdiction de fumer, la lutte contre l’alcoolisme, le bruit, l’hygiène. On nous en remet une couche. Je crois qu’on veut faire fermer ces établissements, c’est scandaleux", a-t-il avancé.

    Le président confédéral de l’UMIH, l’Union des métiers et des Industries de l’Hôtellerie (UMIH) André Daguin, s’est déclaré heureux de cette décision sur LCI: "C’est une bonne mesure pour nos professionnels qui seront à l’abri de responsabilités excessives, parce que chacun pourra se mesurer.

    (Les clients) ne pourront pas dire qu’ils sont sortis d’un restaurant ou d’un bistro en ayant bu, sans avoir été prévenus", a-t-il ajouté.

    *dont au moins deux motards (le pilote et sa passagère).

    Sources: Le Nouvel Obs et Le Figaro.

  • Comment rendre une BMW très désirable.

    Bicylindre à plat mais formes rebondies… Vous connaissez peut-être Sport – avec un S horizontal – le magazine gratuit (et plutôt bien documenté et écrit) distribué stratégiquement les vendredis dans les grandes villes et qui essaie de tailler des croupières au glorieux Equipe Mag, vendu le lendemain. Voici une video de séance photo, uploadée il y a quinze jours sur leur site, où une jolie brune callipyge se prélasse sur une belle sportive* R 1200 S, il faut dire que le mannequin a de la place avec son empattement de locomotive et son rayon de braquage de diplodocus.

    *voire même sport GT.

  • Jusqu’où iront-ils ?

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    C’est une offre alléchante (pour certains en tout cas) et surprenante, mais suffisamment sérieuse pour que Le Figaro s’en fasse l’écho dans son édition papier de vendredi en sa rubrique Moteurs, page 28. Une société (Phone & Phone) propose un scooter de 50 cc, livrable à domicile, ceci pour tout abonnement à un service de téléphonie mobile, plusieurs opérateurs étant proposés. Miroir aux alouettes ou réelle opportunité pour ces jeunes budgets qui semblent être le coeur de cible de la présente campagne ?

    D’après le journal, s’il convient de souscrire un engagement de 12 mois minimum selon le pitch commercial du site, un premier obstacle surgit, puisque ne sont à première vue présents que des abonnements de 24 mois (histoire de retenir captif le scooteriste plus longtemps).

    L’écrémage effectué et "avec un peu d’astuce" selon le quotidien, "le scooter peut revenir à moins de 500 €. Il suffit de prendre un abonnement de quatre heures par mois à 60,90 € chez Bouygues Tel", pour ne pas le nommer, "auquel il faut ajouter le prix du portable, 99 €."

    Cependant, toujours selon le journal qui donne le modus operandi pour s’en tirer à bon compte "il faut ensuite basculer au bout de deux mois sur un forfait de deux heures mensuelles à 27,90 € comme l’autorise l’opérateur." Pour le reste,  ce deux-roues ferait passer un Burgman ou un Tmax pour des limousine s stretched à côté. 

    Et les specs du véhicule sont plus insignifiantes encore que son apparence (surtout quand on sait que les scooters en général ne sont pas trop ma tasse de thé*). C’est l’occasion de vérifier que, même dans le pire, le ramage se rapporte au plumage, pour paraphraser un des plus célèbres fabulistes.

    Mais je sais que certains d’entre vous n’y seraient pas insensibles: au final 500 € c’est tout de même deux fois moins cher qu’un Ludix de cylindrée égale chez Peugeot. La qualité (sans doute) et le réseau (c’est certain) en moins, il est vrai.

    *"verre de whisky" serait plus juste.

  • La renaissance de l’Indian

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    Si Harley-Davidson peut se vanter, et à juste titre, de ses 105 ans, Indian crée en 1901 fête donc ses 107 ans. Années parfois chaotiques, mais souvent glorieuses, Indian Motorcycle renaît une nouvelle fois. Supporté financièrement par la Stellican Company, une société d’investissement spécialisé dans les cas désespérés, Indian semblait être un candidat idéal pour une tentative de sauvetage. Le nom est mythique, les machines des années 40 plus convoitées que certaines pierres précieuses, et une Amérique en guerre au bord de la crise de nerf à la recherche de ses repaires. Voilà bien des ingrédients qui militent pour un retour en forme de la marque aux gardes-boues à baldaquins.

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    Mais, il ne suffit pas d’accoler un nom sur n’importe quelle machine, quelle que soit la popularité de ce nom. Il faut une moto tenant la route, au propre comme au figuré. Cet Indian installé en Caroline du Nord proposera en sa première année le Chief, sous quatre habillages différents. Le Standard montré ici, le Deluxe, le Roadmaster et le Vintage. Propulsé par un V-Twin de 1722cm3 fait maison, transmission à 6 rapports, réservoir d’une capacité de 20 litres, freins Brembo et phares halogènes.

    Finalement, George Clooney pourra se payer une moto neuve et satisfaire ses goûts rétro.

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    L’Indian Scout de 1940 de Steeve McQueen

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    Record mondial de vitesse en 1920 pour ce V-Twin de 1914

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  • Album du vendredi, Allez hop, cascade!

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    Certains des lecteurs québécois du Blog Moto saisiront sans doute l’allusion du titre faisant référence à une publicité datant d’un autre siècle. Pour tous les autres en Europe et ailleurs, sachez qu’elle moquait le penchant de Jean-Paul Belmondo pour les acrobaties, alors qu’il venait de jouer dans le film «Hold-up» réalisé à Montréal par Alexandre Arcady, et que le tournage avait eu une importante couverture médiatique.

    Belmondo étant plus hélico que moto, redescendons sur terre un instant pour rejoindre Éric St-Onge et Annie Brisson de Freestyle Frenzie. Le hasard m’ayant mis sur leur chemin, j’ai donc saisi l’occasion pour prendre quelques images de cette séance de dépoussiérages.

    Avec des noms comme (pardonnez d’avance les anglicismes) «Stand-up», «Can Can», «High Chair», «Frog» et «No-Hander», uniquement pour des variantes du «Wheelie», le nombre de figures que compose un spectacle remplit rapidement le manuel du parfait équilibriste. Et atteindre cet équilibre demande du temps, de la patience et de remettre sur le métier et sur la table tout ce que l’on sait.

    Voici donc au travail Freestyle Frenzie.

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    Freestyle -Frenzy from Jacques Lesage on Vimeo.

  • Harley-Davidson, une autre pub choc

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    Harley-Davidson ne marche pas à la peur, mais envoie promener ses fans dans sa nouvelle publicité. Apparaissant dans des hebdos à grand tirage comme USA Today et Sports Illustrated, l’affiche montre sur fond de bannière étoilée ayant connu de meilleurs jours, la silhouette d’un motard au guidon du nouveau Cross Bones, avec la profession de foi du jour. Dénonçant l’actuelle morosité ambiante aux États-Unis, Harley ne propose rien de mieux comme solution que de tout laisser tomber et de prendre la route, au guidon d’un nouveau modèle, en attendant que ça passe. Dit comme ça, c’est une chose, mais leur slogan est on ne peut plus plus direct, avec ce savoureux «Screw It, Let’s Ride».

    Voilà une invitation qui plaira sans doute un peu moins aux 730 employés de la compagnie qui ont perdu leur emploi depuis le début de l’année, tout comme les investisseurs qui voient le titre continuer de perdre de sa valeur alors que les ventes sont en chute de près de 13% au premier trimestre de 2008 sur leur marché domestique, et 5.6% ailleurs dans le monde. Ce qui fera 27,000 motos de moins à sortir des usines par rapport à l’année précédente.

    Un site web accompagne cette nouvelle offensive marketing, car ce n’est rien d’autre malgré des airs de rhétoriques politiques, demandant aux internautes-motards de partager leurs histoires. Un bandeau arborant leur accroche est disponibles chez les revendeurs, idéal pour qui aime être grossier sans avoir à même ouvrir la bouche.

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  • Essai KTM Super Duke, premier contact

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    KTM cherche depuis l’an dernier à raffermir sa position en Amérique du Nord, et il compte sur son super Duke pour mener la charge. Ainsi, KTM organise des journées d’essais permettant à quiconque, possédant un permis moto, d’ajouter un peu de couleur orange à sa palette.

    Alignée contre la caravane venant des États-Unis, une belle brochette de Super Duke attend ceux et celles suffisamment braves pour affronter les routes du Québec défoncées par le dégel en cette journée pluvieuse et frisquette. Mais les conditions moins qu’idéales n’entament en rien la bonne humeur des participants, dont la majorité se presse pour refaire un autre tour, aussitôt revenu de leur première expérience.

    Ayant attendu que la pluie se calme avant de me présenter, je me suis vite fait rejoindre par ce murmure disant qu’il fallait faire preuve de gentillesse avec l’embrayage en première, surtout pour les habitués des gros V-Twin américain. Le Super Duke a certes du caractère, mais il peut également se montrer caractériel pour qui le prendrait à rebrousse-poil. Le bicylindre de 999 cm3 rugit d’emblée, et dès que le feu passe au vert, il est immédiatement d’attaque. Très à l’aise à haut régime, la conduite acérée en ville convient donc tout à fait à sa nature. Mais les longues courbes que nous empruntons en cette journée ne le laisse pas démuni pour autant, au contraire. On s’y jette sans hésitation avec plaisir et appétit, en fait, si hésitation il y a, c’est qu’on se demande si c’est le pied qu’il faut mettre au sol ou le genou!

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    Le ramage valant bien le plumage, son allure n’est donc en rien trompeuse, ses lignes tranchantes ne laissant aucun doute sur ses intentions. En anglais, on le désigne sous le vocable de « Street Fighter » ou « Bum de bonne famille » au Québec. Toutes les filles en sont folles et les garçons veulent tous être son ami. Il faut juste assez de courage ou de douce folie pour oser l’approcher, et si on ne le brusque pas trop lors des préliminaires, lui laissant l’initiative, l’expérience en sera pleinement satisfaisante.

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    KTM 990 Super Duke
    Bicylindre, 4-temps, en V à 75 degrés
    999 cm3, 6 vitesses
    Garde au sol de 150 mm
    Hauteur de selle de 850 mm
    Réservoir de 18,5 litres
    Poids à sec de 186 kg

  • Prévention pour Chris Vermeulen

    Vermeulen_road_safePerturbé par des statistiques toujours aussi mauvaises concernant les deux roues dans son pays la star australienne du MotoGP s’engage auprès des autorités de son pays pour une campagne de prévention…

    Posséder une moto est en train de devenir une véritable alternative en Australie. Avec son compatriote Casey Stoner ils ont participé à l’important essor des deux roues dans leur pays.

    Suite à de nombreux accidents impliquant des motards roulant à haute vitesse sur route ouverte, la fédération australienne de moto a décidé de s’associer au gouvernement pour tenter d’enrayer de très mauvaises statistiques.

    "Moins cher à entretenir qu’une voiture de sport pour plus de performances la moto est devenu une mode dangereuse pour les nouveaux venus et ceux qui ont une conduite imprudente. Ne vous conduisez pas sur les routes comme vous me voyez faire sur un circuit, je suis entraîné et entouré d’une équipe, ma moto est fiable et mes risques sont maîtrisés!"

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    Chris Vermeulen tentera de convaincre en participant à différentes campagnes de communication qui seront diffusées sur les chaînes de télé, la radio, internet et la presse.

    Le message est assez simple, si Chris Vermeulen se comportait sur route comme sur circuit il rejoindrait lui aussi les statistiques…

  • Reprises des consultations en Chine

    RossiLe docteur n’avait pas gagné depuis le 16 septembre dernier lors du GP du Portugal. Il a gagné le Grand Prix de Chine aujourd’hui en s’imposant devant Dani Pedrosa, Casey Stoner, Jorge Lorenzo et Marco Melandri.

    Rossi_3 Colin Edwards, parti en pole position, se classe 7ème sur sa Yamaha devant Nicky Hayden 6ème.

    Valentino Rossi en a profité pour battre le record du tour en course établi par Dani Pedrosa l’année dernière avec un temps de  1:59.273.

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    Jorge Lorenzo, qui fêtait son anniversaire aujourd’hui a tenu sa place et finit 4ème malgré ses blessures.

    Bien que sur le podium Casey Stoner est décu de sa course et de sa machine ; il a été le plus rapide en vitesse pure avec un flash à 343,2 km/h en bout de ligne droite sur sa Ducati.

    Déceptions pour les représentants français, Randy de Puniet finit 13ème de la course sur sa Honda, Sylvain Guintoli sur sa Ducati est 15ème.

    Prochain rendez vous le 18 mai au Mans pour le Grand Prix de France.

    Espèrons que Sylvain Guintoli et Randy de Puniet soient aussi remontés pour l’épreuve qu’en 2007..

    Classement officiel au championnat des pilotes

    1     Dani PEDROSA       81
    2     Jorge LORENZO     74
    3     Valentino ROSSI     72
    4     Casey STONER       56
    5     Loris CAPIROSSI     33
    6     James TOSELAND   33
    7     Colin EDWARDS      31
    8     Nicky HAYDEN        29
    9     Andrea DOVIZIOSO   26
    10     John HOPKINS        26
    11     Marco MELANDRI    23
    12     Shinya NAKANO      22
    13     Toni ELIAS             15
    14     Chris VERMEULEN   14
    15     Randy DE PUNIET    11
    16     Alex DE ANGELIS      7
    17     Sylvain GUINTOLI     4
    18     Anthony WEST         3