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  • Ermax habille la Triumph Street Triple

    675_street_triple_08_5_w Ermax s’attaque, enfin, à la Street Triple en proposant une tête de fourche Aeromax noire avec saute-vent double galbe, une béquille d’atelier et un capot de selle.
    Grâce à la tête de fourche, vous aurez un supplément de 20 cm d’hauteur qui vous offrirons un peu plus de confort, tout cela pour 150€.
    Le capot de selle lui, se négocie entre 80€ et 130€ et est en ABS thermoformé. Et enfin, vous n’aurez qu’à débourser 74€ pour la béquille centrale.

  • BMW Motorrad : Record de ventes pour l’année 2007

    LogobmwGrâce au marché de l’Europe occidentale, la marque allemande BMW Motorrad remporte un nouveau record pour 2007. Et ceci en renforçant son leadership autant sur le segment des cylindrées de plus de 500 cm3 (2007 : 20,4 %; 2006 : 19,8 %), que sur le marché dans son ensemble (2007 : 19,2 % ; 2006 : 18,5 %) malgré un recul des ventes sur le marché allemand avec des ventes en 2007 légèrement en retrait par rapport à l’année précédente, passant de 23617 en 2006 à 21504 en 2007, soit une baisse de 8,9 % en glissement annuel.

    Le deuxième plus gros marché de la marque est à nouveau l’Italie, avec 14424 unités vendues, suivi par les Etats-Unis (12094 unités) et l’Espagne (10382 unités).

    Le modèle le plus vendu en 2007 est, dans la catégorie routière, la BMW R 1200 GS avec sa petite soeur, la R 1200 GS Adventure. Comme prévu, la refonte actuelle de ces modèles a fait légèrement diminuer les ventes en 2007 par rapport à 2006 (30077 unités en 2007 contre 31138 en 2006).

    Bref, de quoi commencer 2008 sous de bons auspices.

    Source : eMoto

  • Moto GP : Monster Ernegy partenaire de Kawasaki

    Logo_monsterKawasaki annoncent qu’ils seront désormais associés à la boisson énergétique Monster Energy pour les saisons 2008 et 2009.

    Ce contrat de deux ans avec Monster Energy va ainsi marquer la première apparition d’un partenaire grand public majeur sur les flancs de la Kawasaki Ninja ZX-RR de MotoGP, cela six ans après le retour de l’usine japonaise dans la catégorie-reine, un retour qui avait mis un terme à une absence de près de vingt ans.

    Le nouvel habillage du Kawasaki Racing Team sera dévoilé pour à l’occasion des essais de pré-saison à Phillip Island en Australie le 29 janvier, quand les pilotes officiels, John Hopkins and Anthony West, poursuivront leur préparation de la saison MotoGP 2008…

    Yoshio Kawamura : Directeur général, Kawasaki Motors Racing B.V. «Ce partenariat avec Monster Energy est un nouveau signe majeur du fait que Kawasaki est désormais considéré comme un authentique challenger dans le Championnat du Monde de MotoGP, et plus seulement dans le paddock. Le seul fait d’avoir pu intéresser un annonceur grand public de cet envergure à notre Team, et le fait que Monster Energy veuille se servir de cette association avec Kawasaki pour développer sa présence sur le marché européen, prouve bien la progression qui a été la nôtre depuis notre retour dans la catégorie-reine en 2002. Monster Energy a déjà mené un partenariat incroyablement productif avec Kawasaki aux USA, et nous comptons bien parvenir à un succès équivalent au niveau mondial grâce à la collaboration engagée pour les deux prochaines années.»

    Michael Bartholémy : Directeur de la compétition, Kawasaki Motors Racing B.V. «Si nous avons pu découvrir quelque chose de Monster Energy depuis le début de nos négociations en vue de ce partenariat, c’est bien le partage d’une même passion profonde et quasi viscérale pour la compétition que Kawasaki. Et, bien sûr, ils partagent également la même relation privilégiée avec la couleur "Lime Green". On peut effectivement dire que l’accord est parfait. C’est une nouvelle étape historique pour le Kawasaki Racing Team, dans la mesure où ce partenariat de deux ans avec Monster Energy va marquer la toute première apparition d’un sponsor grand public sur les flancs de carénage de nos Ninja ZXRR. Nous avons énormément progressé durant les douze derniers mois, et c’est la principale raison du rapprochement de Monster Energy avec Kawasaki. J’espère bien que si nous poursuivons cette progression tout au long de la saison 2008, nous serons à même de les inciter à faire le pas voulu pour viser le titre en 2009»

    John Lee : Directeur du marketing sportif, Monster Beverage Company «Monster Energy a vraiment été conquis par ses premiers pas dans le monde du MotoGP avec John Hopkins la saison dernière, et nous avons pu mesurer un excellent retour, particulièrement au niveau international. Pour nous le MotoGP est l’équivalent de la Formule 1 pour la moto, et la philosophie des actions de marketing sportif qui est celle de Monster Energy repose sur la compétition motocycliste, tout spécialement aux USA avec l’American Motocross et le Monster Energy AMA Supercross. Comme nous voulons nous développer au travers d’actions de marketing au niveau international, l’implication en MotoGP était une décision logique pour nous; nous sommes donc impatients de pouvoir suivre les prestations de choix qu’Hopper ne va certainement pas manquer d’effectuer au guidon des Kawasaki Ninja ZX-RR aux couleurs de Monster Energy.»

    Scott Sepkovic : « Monster Beverage Company «Monster Energy considère le MotoGP comme le Must de la compétition moto. Compte tenu de cela, c’est une plate-forme très importante pour bâtir l’image de marque de Monster Energy. Monster Energy est prêt à se lancer à la conquête du marché des boissons énergétiques et quel meilleur moyen d’y parvenir qu’en nous associant au Kawasaki Racing Team en MotoGP.»

    Bref, de quoi voir sa boisson sous un autre angle…

    Source : eMoto

  • Contrôle technique, ça continue

    FfmcVoici que la Direction de la Sécurité et de la Circulation Routière rajoute son grain de sel sur l’épineux sujet des contrôles techniques. Suivant les recommandations du Conseil Général des Ponts et Chaussées, le contrôle technique des motos devrait se mettre en place pour le second semestre 2009 via les centres auto.

    Peu avare en paradoxe, ce rapport reconnait pourtant ne pas être en mesure de démontrer le lien entre état du véhicule et sécurité des deux-roues. Il attribue l’amélioration de la pollution automobile à la mise en place du contrôle technique auto, en "oubliant" au passage le rôle primordial des normes européennes. Enfin, il suggère qu’un contrôle technique permettrait de garantir les transactions entre particuliers sur le marché de l’occasion. Il omet en cela qu’il existe déjà une garantie légale (contre les vices cachés) qui joue entre particuliers et qu’un contrôle volontaire est toujours possible chez un concessionnaire moto.

    La décision politique de mettre en place un contrôle technique moto pourrait être prise dans les semaines qui viennent à l’occasion d’une réunion du CISR (Conseil Interministériel de la Sécurité Routière). Pourtant, cette question est loin de faire l’unanimité y compris chez les professionnels. En l’absence de justification sérieuse, et face au coût attendu, la FFMC réaffirme son opposition à la mise en place d’un contrôle technique pour les motos qui ne serait qu’une contrainte bureaucratique de plus sans bénéfice du point de vue de la sécurité ni de l’environnement.

    Au delà, la FFMC dénonce le développement progressif d’une société du contrôle qui déresponsabilise les citoyens. A l’heure où le pouvoir d’achat fait partie des principales préoccupations des Français, une telle mesure reviendrait à détourner des dizaines de millions d’euros supplémentaires du revenu des usagers de la route vers des entreprises privées et ce, sans bénéfice ni pour les usagers ni pour la société.

    Sachez néanmoins que la FFMC a mis une pétition en ligne contre le contrôle technique.
    Affaire à suivre…

    Source : FFMC

  • Tout chaud, la nouvelle Ducati 1098 R en neuf photos.

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    Puisque la Desmosedici RR est une moto inaccessible alors il faut se résoudre, comme le dit Jeremy Korzeniewski en charge des motos sur l’autoblog, à considérer la 1098 R comme la meilleure Ducati en vente.

    Et tant pis si personnellement je continue à trouver l’argument aérodynamique et surtout en course  de l’échappement sous la selle un peu bidon, et quelle que soit la marque d’ailleurs… (on peut prendre plus d’angle: pipeau oui, vos sliders touchent avant le pot). Pas convaincus ? Regardez cette photo d’un grand champion.

    Pour le reste, du traction control aux roues Marchesini en passant par la Öhlins 43 mm, c’est du beau et surtout très bon… avec 180, voire 186, chevaux en full.

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    source: ducati.com et autoblog.com & crédit photos: photos constructeur.

  • Ambiance récréative et casse-gueule avec le Bockerl.

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    Ne cherchez pas sur ce véhicule japonais une quelconque innovation moteur: le Bockerl est à la moto (même pocket bike) ce que la glorieuse caisse-à-savon est à l’automobile: un ersatz et surtout un dérivatif. D’autant que son châssis et son train tiennent beaucoup plus du roller-in-line (type Bauer ou Rollerblade) que d’un deux-roues: ça tombe bien il en possède trois. Seuls son guidon et son esprit fun lui valent une place parmi notre blog. Et pour cela il lui faut une pente…

    Et pas forcément une langue de bitume, puisque ses roues sont escamotables et que l’on peut y fixer un ski court (voir dernière photo de notre article), façon Snowblade, pour ceux qui connaissent.

    Vu la position, une bonne sangle abdominale et une masse sacro-lombaire développée sont exigées, ainsi que des fessiers réceptifs et accueillants et des protections de Skateboard. A moins que vous décidiez de recycler votre vieille combi Dainese ou AlpineStar ? De quoi mettre à l’épreuve vos talents de cascadeurs.

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    source: taulard.net un excellent digg-like en Français

    crédit photos: photos constructeur.

  • Hell Ride, Virée d’enfer à Sundance

    Tarantino Hell Ride, ce film de méchants motards et de sacrés pétards a finalement été présenté à Sundance, le festival de films indépendants de Robert Redford se tenant à Park City en Utah. Inspiré des films de série B où la vengeance sert de moteur à l’action et la violence gratuite et le sexe débridé d’exutoire, la production de Quentin Tarantino semble bien appartenir au genre. Et déjà, les avis sont partagés. Incommensurable navet pour les uns, chefs-d’oeuvre du genre pour les autres, la carrière de ce film à petit budget, un maigre 3 millions de dollars, mais toute la liberté du monde, semble liée à la controverse qu’il suscite.

    Affiche, images et de courts extraits du film après le saut de page.

    En passant, Quentin Tarantino fut honoré à Sundance du «Ray-Ban visionary award», prix qui lui fut remis par Dennis Hopper. Ce qui n’a pas semblé être un baume sur son humeur, car on le voit ici s’en prendre à un paparazzi, le menaçant de lui botter le «cul» si ce dernier avait le courage de baisser sa caméra vidéo.

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  • Essai Buell Firebolt XB12R

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    Annoncée par Buell comme un mélange parfait entre une moto de course et une moto de route cette XB12R a été élue "Meilleure moto de l’année pour les virages" par le magazine anglais Bike Magazine. La vigoureuse américaine XB12R Firebolt est enfin à l’essai pour le blog moto…

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    Si on vous parle de moto américaine la première marque de moto à laquelle vous penserez sera certainement Harley Davidson. Buell est le deuxième constructeur et en 2007 les ventes en France ont encore progressé de 10%. Récemment c’est une Buell chevauchée par Denis Bouan qui a gagné le Dark Dog Moto Tour 2007…

    Par rapport à ses concurrents, Buell utilise moitié moins de pièces pour plus de légéreté et de maniabilité mais aussi pour réduire la complexité générale de la moto et notamment réduire le travail lors des interventions périodiques sur la machine.

    Les ingénieurs de Buell ont réduit et équilibré les masses au maximum afin d’obtenir un centre de gravité situé beaucoup plus bas en dessous du pilote que d’habitude pour une moto de la marque.

    Le résultat obtenu est une moto très compacte, belle à regarder à l’arrêt comme en mouvement. Buell joue la carte de la sportivité avec une moto dont le design agressif "tape à l’oeil" incite à la balade. Il est impossible de la manquer sur un parking ou en vitrine et on peut à distance la confondre avec une sportive japonaise.

    Au premier regard cette XB12R ressemble à une sportive avec l’inclinaison de sa fourche et sa bulle aérodynamique. C’est surtout son inmanquable disque de frein périmétrique qui en fait une moto différente des autres. Le gigantesque disque est fixé à la jante et non au moyen comme d’habitude et l’étrier possède 3 pistons.

    La seconde chose qui attire l’oeil est la courroie de transmission qui remplace la traditionnelle chaîne. Pour simplifier, quand l’amortisseur arrière d’une moto travaille la tension de la chaîne n’est pas constante et entraîne des irrégularités et des à-coups à l’accéleration ou au rétrogradage.

    Buell_firebolt_xb12r_05 Avec cette courroie de 14 mm, Erik Buell, ancien ingénieur chez Harley Davidson et créateur de la marque Buell, assure que la "connexion est directe entre le poignet du pilote et la roue arrière"…

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    Entre autres avantages, la courroie n’a pas besoin d’entretien ni d’être régulièrement lubrifiée ou retendue. Sa durée de vie est concue pour durer le temps de la vie de la moto. D’origine, la XB12R est chaussée de pneumatiques dits de "haute performance", des Pirelli Diablo T de 120 à l’avant et 180 à l’arrière.

    Le moteur 1203 cm3 de cette XB12R développe  100 cv et est fabriqué par Harley Davidson, la maison mère. Le couple maxi est de 110 Nm dont 75% sont disponibles à seulement 3300 tr/min.

    Le réservoir se prolonge dans le cadre et contient 14,5 litres pour une consommation officielle aux 100 km de 4,3 litres sur route et de 5,8 litres en ville.

    Dès la montée sur la machine on se retrouve dans une position très vers l’avant et les premiers ronds points et virages négociés ont finir de convaincre que l’on est bien en présence d’une machine exceptionnelle, un "Street Fighter" pur et dur.

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    Les 100 cv sont bien là mais ce qui impressionne le plus de la part du moteur est son couple. Ce bicylindre en V à 45° reprend absolument à n’importe quelle vitesse et rapport de boîte engagé. La boîte 5 rapports est couplée à un embrayage anti dribble. La moto est vraiment très maniable et facile à utiliser en raison de son centre de gravité bas. La bulle protège très bien jusque 130 km/h et les petits gabarits oublieront vite qu’elle pèse 179 kg à sec tant il est facile de se faufiller dans la circulation et d’enchaîner les virages. Les vibrations et le son généré par la machine sont inimitables et finissent vite de vous convaincre de l’exclusivité de la XB12R.

    Je connaissais déjà le freinage périmétrique utilisé sur certaines machines de course mais n’en avais jamais essayé sur un modèle de grande série. Il n’était pas question de prendre de risque sur la route à faire de brutaux tests (et risquer le blocage puis la chute) et je n’ai pas vraiment fait la différence avec une autre moto. Ca freine très bien et c’est là le principal car la moto est très fougueuse et s’emballe rapidement. Le pilotage est très "viril" et requère une bonne condition physique. Pour chaque demi heure d’utilisation il vous faudra une dizaine de minutes pour vous en remettre et redescendre du nuage sur lequel la XB12R vous aura propulsé.

    Pas de caméra embarquée à mettre sur internet malheuresement car l’essai a eu lieu sur route ouverte. En attendant un prochain essai sur circuit avec de vrais pilotes et de vraies vidéos il ne vous reste plus qu’à l’essayer et découvrir le rodéo mécanique à la sauce américaine…

    Merci à la concession Buell et Harley Davidson Boucard de Tours pour le prêt de la bête sauvage.

    Plus de vidéos sur le site officiel Buell

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    A lire également:

    Buell 1125 R

    Buell: 100000 motos produites

    La Buell XBRR bonne pour le service

  • Harley-Davidson Cross Bones, Jusqu’à l’os.

    Indianajones

    Je feuilletais ce matin en kiosque le dernier numéro du magazine Vanity Fair, celui avec Indiana Jones en couverture, et bien que les photos d’Annie Leibovitz aient fait le tour des sites web depuis plusieurs semaines déjà, je n’avais pas fait le lien entre cette image de Shia LaBeouf et Karen Allen sur ce Bobber Harley et le nouveau Croos Bones, d’où ce dernier tire une bonne partie de son inspiration.
    On peut dire que les astres se sont alignées comme il faut sur ce coup-là, ou qu’ils se sont fait mettre dans le bon ordre, ce qui ne serait pas nouveau pour ce type de partenariat, plus fréquent dans le monde de l’automobile.

    Crossbones

    Ce qui ne fait pas du Cross Bones une moto plus réussie pour autant, semblant puiser plus dans le style du parc automobile américain des années 50 avec toutes les extravagances stylistiques et l’orgie de chromes, que dans son propre passé, celui glorieux de la retenue et de la performance.

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    Parce que ce Bobber Harley de 1943, il est parfait. On ne peut rien lui enlever, et il n’y a rien à y ajouter. On a juste hâte que HD change de lunettes pour voir son passé sous un autre angle, sous une nouvelle couleur.

  • Luigi Colani. (Bientôt) 80 ans. Designer.

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    Luigi Colani… ce nom vous dit quelque chose ? Le designer allemand d’origine italienne et polonaise a pourtant traversé son époque et notamment modelé certains de ses objets. Et surtout, le jovial octogénaire qu’il deviendra en août prochain, ne s’est pas contenté uniquement de ses talents en conception et dessin, comme ses confrères, puisqu’il a aussi étudié l’aérodynamique à la Sorbonne pendant trois ans.

    En témoigne cette moto profilée, au style anthropomorphe (un corps replié en chien-de-fusil) ou d’insecte. Le noir-et-blanc lui donne la beauté d’une goutte de mercure, et la simplicité d’une épure. Superbe. Une date dans le design organique. Le magazine en ligne 01men.com propose dans son édition de Janvier de redécouvrir quelques unes de ses créations (et le mot n’est pas galvaudé).

    Alors que la première photo est issue d’une étude de moto que le jeune Colani avait réalisé en 1973, sans qu’en découla un prototype viable, le second bolide sur deux-roues – baptisé fort à-propos "Utah" – a été inauguré en 1989 à Berne, avec l’ambition de battre le record de vitesse à Bonneville.

    Un esprit prodige et prodigue donc, que dissimule mal une truculence dans le verbe, une moustache de pandore, un amour immodéré pour les cols-roulés et les cigares, qui lui donnent cet air si débonnaire. Il est peut-être, dans son domaine, la meilleure incarnation de l’expression anglo-saxonne "thinking out of the square".

    L’on trouve par exemple, dans ses réalisations, pêle-mêle: un véhicule à sustentation magnétique (dernière image), un aéroglisseur. Et parmi ce qui nous intéresse au premier chef (les moteurs à combustion interne): un prototype pour Mazda destiné au 24 heures du Mans (photo à la voiture bleue).

    Ainsi que la Ferrari Colani Testa d’Oro, créée en 1989 et qui en 1991, établit le record du monde de vitesse pour un véhicule à pot catalytique avec 351 km/h, encore une fois sur l’immensité salée de Bonneville dans l’Utah.

    Sa passion pour l’efficacité aérodynamique alliée au design, l’amène à proposer de nouvelles carrosseries et habitacles pour les camions, dont il reproche la trop grande traînée, arguant que ses concepts permettraient de consommer jusqu’à 40% de carburant en moins.

    Ainsi qu’un véhicule hybride dont le cockpit, s’il est emprunté à un planeur, comme le fait remarquer Caroline Lebrun (auteur du court article), possède aussi une cocarde héritée des avions de chasse. A moins que ce ne soit un clin d’oeil facétieux aux Mods, dont je compte bien vous reparler d’ici peu.

    On peut juste reprocher à la journaliste de ne pas rappeler que Luigi Colani fut (et reste à jamais) l’un des plus grands promoteurs du bio-design, et surtout son initiateur. Les absences remarquées de l’appareil photo Canon T90, de la BMW M2 et du récent Anyfix (un chargeur de téléphone portable presque universel), dessinés par ses soins, sont également dommageables.

    Je vous invite quand même à regarder l’article dédié qui montre que Colani ne délaisse pas les objets de la vie courante (pianos, téléviseur, théière), ni… les avions gros-porteurs, les jumbo-jets, dont le précurseur de l’A380. Un projet commandé à l’époque par le consortium Airbus lui-même.

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