Blog

Indian et Batpod. Passé et futur
Le hasard de mes pérégrinations quotidiennes m’a amené dans un voyage dans le temps. D’abord, ce film réalisé par un importateur tchèque des motos Indian au début du siècle dernier. Amateur de cinéma, il réalisa cette pub improvisée à Daytona en 1920. Remarquez le revêtement de la piste, en fine lamelle de bois. On peut voir ce film ici, sur MySpaceTV.
Et puis, cette nouvelle image du BatPod, criant de réalisme. Batman, The Dark Knight sort sur les écrans nord-américains le 18 juillet 2008. En fouillant un peu, j’ai trouvé quelques autres images de la bête, la moto, il va sans dire, pas le type dessus. À propos, c’est le cascadeur français, Jean-Pierre Goy qui a la lourde tâche de rendre crédible l’engin, c’est à dire réussir à le faire rouler droit le temps de la prise.
décembre 12, 2007
Surréalistes numéros d’équilibristes en MotoGP.
Etonnant ce que l’on trouve sur Flickr de temps en temps. Alors que j’uploadais des photos pour les partager avec mes proches hier, je suis tombé avec un peu de chance, sur ces spectaculaires images du crash de Catalunya en 2006, ressorties de derrière les fagots comme l’on dit chez nous. La course s’était alors jouée dès le départ, les Ducati de Sete Gibernau et de Loris Capirossi se touchant au premier freinage. Emportant la Honda n°33 de Marco Melandri dans la chute.
Alors que la photo suivante nous montre Dani Pedrosa et John Hopkins tracer de façon irréelle sur le gravier au milieu d’un carnage de carénages écarlates.
Un des tournants du championnat à n’en pas douter, les pilotes impliqués dans cet accident ne participeront que de façon sporadique aux Grands Prix suivants ou alors s’en avoir retrouvé leur meilleur niveau: la clavicule gauche brisée de Sete précipitera par exemple sa retraite en novembre de la même année.
Valentino Rossi remportera l’épreuve, un faux semblant car le strike barcelonais permettra à un Nicky Hayden très solide et régulier d’accentuer son avance au classement avant son couronnement final.
source: flickr.com
décembre 11, 2007
Debbies Evans, cascadeuse pro et motarde émérite.
Même si vous n’aviez pas aimé la philosophie métaphysico-n’importequoiliste de ce film, et le manque total d’humour des acteurs qui ont autant de talent et de présence à l’écran qu’un Flanby à peine démoulé, vous connaissez la trilogie des Matrix. Qui plus est, en tant que motard(e), vous vous rappelez certainement de cette scène d’action qui voit l’héroïne de Matrix Reloaded lancée dans une course-poursuite au milieu du trafic d’une route futuriste sur une Ducati 998. Voici sa doublure…
Si l’on met de côté l’aspect stupide genre c’est-trop-cool-de-rouler-sans-casque-à-contresens-tu-vois, cette scène est particulièrement bien réussie, grâce notamment au talent de Debbie Evans. Voici d’ailleurs la photo originale où l’on voit que ce n’est pas l’actrice principale (Carie Ann Moss) qui pilote. Ouais, ‘faut de bons yeux, je le reconnais.
Debbie Evans est une cascadeuse reconnue par sa profession, que ce soit avec un guidon mais aussi un volant entre les mains, qui compte plus de 200 films et téléfilms à son actif, et a remporté 4 Taurus Award, les Oscars de la profession en quelque sorte.
Doublée d’une compétitrice moto de classe internationale, puisqu’elle a été introduite dans le AMA Hall Of Fame en 2003, et qu’elle fût la première femme à concourir dans les championnats de la FIM en Trial, un peu comme Bud Ekins, cascadeur brillant en compétitions offroad.
Puisque l’on parle beaucoup, l’actualité le veut, de cascadeurs sur LeBlogMoto, avec la mort de Bud Ekins donc et de Evel Knievel, voilà une cascadeuse surdouée qui ne demande qu’à remonter en selle comme le montre ce reportage de Good Morning America (sorte de Télématin US) sur ABC qui la présente en famille.
Pour de plus amples renseignements, je vous laisse l’adresse de son site qui en plus des informations données ici permet d’approfondir le sujet sur ce joli bout de femme qui vaut bien plusieurs hommes par ses qualités.
source: debbieevans.com
décembre 11, 2007
MV Agusta Brutale « Hydrogen », appellation trompeuse…
Au premier prix du buzz sur le net, la Brutale 910 R Hydrogen mériterait peut-être la première place devant tout le toutim fait autour de la possible moto Subaru (dont on vous parlera d’ici peu, enfin dès qu’on aura un peu plus que du vent comme substance). Car non, il ne s’agit pas d’une moto à l’hydrogène comme le (concept) Suzuki Crosscage présentée au Tokyo Motor Show, mais d’un sponsor qui a fort opportunément apposé son nom sur le réservoir du roadster italien.
Il est vrai que cette marque de sportswear (paraît-il) de luxe, travaille avec Agusta depuis quelques années et équipe déjà son staff. Si vous aimez sa blancheur marmoréenne, sachez que la moto ne sera produite qu’à une centaine d’exemplaires. Un peu comme la Brutale "Campioni" dont 124 exemplaires étaient sortis, dont 24 pour les joueurs vainqueurs de la dernière Coupe du monde de football. No comment.
On se pose alors la question avec inquiétude (ou presque, faut pas exagérer non plus): fringue de luxe + roadster exclusif = Quid du prix ? Il restera inchangé, aux alentours de 18.400 € tout de même.
Tout ça pour ça ?
source: motoplanete.com et vroom.be
décembre 11, 2007
Evel Knievel, la dernière envolée
Ils étaient plus de cinq mille personnes venues rendre un dernier hommage à Evel Knievel, chez lui, à Butte (Montana) hier. L’acteur Matthew McConaughey était du lot, déclarant que le cascadeur volait maintenant pour toujours, sans craindre un atterrissage difficile, alors que dans le ciel, éclatait un feu d’artifice aux couleurs du drapeau américain.
Pour un reportage complet, le Montana Standard est un must.
Images AFP
décembre 11, 2007
L’Hypermotard hyperaméricanisé de Roland Sands
Roland Sands est de ces artisans constructeurs à avoir été révélé au grand public par la télé, ce qui lui aura permis de passer de gloire locale au rang de superstar internationale. Son style est influencé par ses années sur les circuits de L’AMA, où il courra avec succès en 250GP. Mais ses machines sont tout de même des choppers, juste un peu moins balourds.
Et voilà qu’il a pu mettre la patte sur l’Hypermotard, avec bénédiction du pape en personne, Pierre Terreblanche et de l’équipe d’ingénierie de Ducati. Est-ce que cela sera suffisant pour lui éviter l’anathème des Ducatistes, peut-être pas. Heureusement pour lui, la machine est présentée en première en Californie, un terreau mieux adapté à ce type d’exercice que l’Europe.
À sa défense, l’Hypermotard est toujours présent, camouflé sous le vernis de Sands, mais c’est le sien, il en a au moins un. Sur la route, j’image que ce sera une autre histoire, surtout avec ce gros pneu arrière. Terminé la glisse la main gauche dans le dos, l’Hypermotard devient ici l’Hyperroutard, juste pour impressionné la galerie en remontant la rue principale un vendredi soir, avec en prime un «burnout» de circonstance.
Mais dans le genre, on peut néanmoins dire que ces une de ses réussites, à ranger aux côtés de ses KRV-5, Vintage, No Regrets et Glory Stomper.
décembre 11, 2007
Moto X, et Y, et tant qu’à y être, Z aussi
Pour la majorité des motards, demeurer sur deux roues sans rien casser est le but à atteindre. Mais pour d’autres, la gravité semble une ennemie à laquelle tout est bon pour tenter d’y échapper. Le Lyonnais Julien Dupont est un de ceux-là. Avec son Trial, il quitte la montagne et débarque en ville, mais l’idée est la même, l’obstacle n’est pas là pour être contourné, mais surmonté, au propre comme au figuré. Quitter le sol, faire en sorte que ce fragile instant où la moto est suspendue entre ciel et terre semble une éternité, tel est la finalité du geste.
Et pourtant, à l’autre bout du spectre, d’autres casse-cou avec la même idée de légèreté en tête prennent des moyens diamétralement opposés. ici, la lourdeur du processus est l’amie à satisfaire. Autant le Trial est poids plume, autant les GSXR, Ninja et autres Buell Lightning sont lourdes en comparaison, mais c’est d’une caresse des doigts, parfois même sans y toucher que la magie du spectaculaire opère.
La rue est le terrain de jeu par excellence, c’est là que tout commence.
Et ça ne date pas d’hier. Car ce vidéo datant de 1938 et montrant certains membre du Westside Motorcycle Club d’Eugene en Oregon, faire sur la voie publique ce que bien d’autres font toujours aujourd’hui. Le style a évolué, mais la base est là.
Ce sont les jeux du cirque, et il y a toujours une bête à mater. Parfois c’est elle qui mord, mais quand elle obéit…
Deux vidéos, celui par qui la vague déferla aux États-Unis avec Wink 1100 pour DMX, et la récupération commerciale avec enthousiasmes pour caméra seulement par Buell.
Images: Yan Ross et Stunt.ca
décembre 9, 2007
George Clooney, et le Triumph facile
À moins d’être assidûment accro aux potinages hollywoodiens, l’acteur George Clooney se tenait tranquille depuis son accident de moto début septembre. Mais voilà qu’il fut surpris en pleine séance de magasinage du côté de chez Triumph. Une jolie Thruxton noire semble avoir bénéficié de ses faveurs. Chose certaine, il aime ses motos classiques, puisqu’il a été beaucoup vu roulant sur une Indian Chief.
Étonnant aussi, de le voir roulé sans plus de protection. Avec un casque pareil, ses cachets risquent de diminuer si son joli minois va dire bonjour aux pavés. Pour l’instant, il semble apprécier l’attention que ses quelques égratignures de sa dernière escapade lui ont procurée. Eh! À quoi servent les cicatrices si on ne peut en raconter l’histoire?
décembre 8, 2007
Le cuir de la semaine: Un « total look » Dainese en Gore-tex
En cette période de pluies et de froid on va s’écarter des modèles précédents très orientés racing, en passant aux lignes plus conventionnelles pour les courtes ballades et les longs trajets de ce "cuir"… en Gore-Tex. Un tissu qui présente le double avantage d’être imperméable et respirant. Des propriétés qui en font un succès des ventes au point que Dainese propose un "total look" de la tête aux pieds dans cette matière pour lutter contre les frimas de la saison actuelle.
Le blouson de route Gator est en tissu avec une membrane extérieure en Gore-tex comme expliqué plus haut, avec doublure thermique intérieure démontable avec double cou, la fermeture du cou et de la ceinture est réglable et les protections sur les épaules et les coudes sont démontables. Toujours concernant les épaules, les protections externes sont thermoformées. Le tout pour un prix de 430 €.
Le pantalon de route Odessa à doublure intérieure thermique en micro-plumes démontable (je ne fais que citer hein), fermeture d’union avec le blouson, protections démontables sur les genoux et els tibias, ceinture réglable, pour un prix avoisinant les 240 €.
Des gants Jerico pour un prix avoisinant les 113 € toujours "route", fabriqués en cuir bovin, Lorica et tissu élastique le tout couvert comme de bien entendu d’une membrane Gore-Tex. Avec des protection thermoformées Techno et des renforts en Lorica sur la paume. Le gant peut se chausser correctement grâce à une languette et la présence d’une traditionnelle fermeture éclair sur les poignets. Concernant la protection thermique intérieure elle est en Primaloft.
Pour en terminer avec cet ensemble Dainese, les bottes de route Gunna autour de 197 €, en cuir bovin pleine fleur hydrofuge avec des inserts en croûte de cuir, toujours la membrane en >Gore-Tex qui est notre fil conducteur cette semaine, avec des inserts composites sur le tibia et thermoformés sur la cheville. Un petit lien pour ces bottes.
décembre 7, 2007
Le monstrueux et déraisonnable trike F3 Adrenaline.
Aaaaah un trike, cela faisait quelque temps que nous ne vous en avions pas présenté un sur LeBlogMoto. Et celui-ci par ses caractéristiques, sa finition et le soin apporté à sa motorisation comme à sa partie cycle vaut vraiment le détour. Il est produit par TriRod Motorcycles, constructeur qui nous promet un nouveau modèle de touring, le trike X-plor, aux capacités de rangement et d’embarquement exceptionnelles. Mais revenons-en à l’original (et coûteux) F3 Adrenaline…
Il est destiné selon son fabricant a à la route mais aussi à la piste. Au premier abord on peut s’étonner de cette polyvalence affichée, voire comme moi être très sarcastique, soupçonnant un pitch purement commercial.
Mais on l’est un peu moins quand on observe ses énormes gommes Pirelli, le châssis en fibre de carbone, des suspensions Penske (les amateurs d’IRL, la F1 américaine, apprécieront).
Non mais vous avez vu ce pneu arrière ? De quoi ridiculiser la bécane de Kimi Räikkönen et la plupart des choppers en circulation. Mais rien de très novateur dans la transmission secondaire, la roue est entraînée par courroie comme sur toute bonne Harley, et avec la plaque minéralogique sur le côté (configuration interdite en France).
…le moulbif est un V-Twin (Bicylindre en V) de course de chez Harley Davidson retravaillé par Jims USA de 120 cubic inch, soit près de 2000cc (!), mais c’est encore un peu moins que la Triumph Rocket III… Pas de précision sur les performances de cette bête, dommage.
La disposition des roues de ce trike en format 2+1 (deux roues avant, une roue AR), est sensé offrir des capacités dans les virages accrues par rapport au système 1+2. Mouaif on y voit surtout un freinage grandement améliorée par rapport au système 1+2, mais les deux sont liés.
Le tout dans une machine qui vous coûtera 55.000 $ tout de même, soit près de 37.000 €, mais il est beaucoup plus sexy qu’un CanAm Spyder.
source: autoblog.com
décembre 7, 2007