Le temps de diffusion du progrés technique

Leonardje laisse la parole à un internaute :
« Il semble pointer à l’horizon des concepts qui permettraient de valoriser de façon plus importante le rendement énergétique actuel dans ce domaine de l’éolien avec une esthétique « affinée » de surcroit (voir lien ci-joint). personne ne semble également porter l’attention que mériterait a mon sens ces éoliennes horizontale qui peuvent avantageusement être implantées sur les toits « d’immeubles en zones urbaines » avec une efficacité énergétique et esthétique tout a fait remarquable. ces micros systèmes seraient alors complémentaires des grands champs d’éoliennes qui nous sont promis ! »
Le problème que signale ici ce lecteur, est un problème d’une autre espéce que l’énergie. C’est un problème politique, économique, social et humain, de toutes les époques, et de tous les temps, celui de la diffusion d’un progrés technique, d’une trouvaille technologique, d’un mieux faire quelconque.
En effet, dans le bâtiment, on peut le dire, le redire et le reredire, ce n’est pas la technologie qui manque, le seul problème, c’est qu’il faut l’appliquer.
Et c’est là que le bât blesse ;

La vitesse de propagation du progrés technique, et donc de coexistence entre technologies amenées à disparaitre, et celle destinées à prendre la relève, peut être fabuleusement longue. L’exemple chinois est caricatural. L’empire du milieu, a jusqu’au 18°siécle, tout inventé, ou presque. Et rien appliqué. Le muscle du chinois est moins cher…
On nous présente la Chine, comme la puissance de demain. Peut être. Mais plus d’un milliard d’habitant vit au moyen-âge.
L’indifférence du politique, l’absence de politique économique, les faux problèmes (comme la dette), tout est susceptible de freiner cette diffusion.
Que faut il faire alors ? simple, hideusement simple.
– Faire connaitre le progrés technique, notamment dans le bâtiment : il y a le DTU, rien de plus simple que de modifier le DTU pour le politique, c’est fait constamment…
– diffuser ce progrés : donc investir, donc crédits d’impôts, donc prêts à bas taux,
– ne pas nous présenter l’intérêt des grandes firmes, notamment énergétique, comme « le bien commun », c’est faux.
– créer des contre-pouvoir, contre lobbys et nouveaux lobbys. On peut, tout à fait créer un lobby du solaire photovoltaïque, ou du petit éolien… Une loi ou deux, suffisent (le dtu aussi)…
– prendre l’intérêt de 95 % de la population, et non des 5 % les plus riches.
Et dans nos sociétés assez âgées, il faut mettre aussi en relief, le pouvoir retardateur des seniors : « pourquoi faire ? », c’est courant, comme réaction. Volonté de continuer comme avant, même si tout augmente un peu. Les pensions, ne sont pas globalement mauvaises. Donc il n’y a pas « urgence » à opérer certaines inflexions. Le fioul se paie plus cher ? Pas grave, et ainsi de suite… On apprécie et appréhende le monde, comme au temps de sa jeunesse, de toute façon, vous disent ils, l’énergie, c’est abondant…

Commentaires

3 réponses à “Le temps de diffusion du progrés technique”

  1. Avatar de Pierre
    Pierre

    Attention je plaisante…
    « Découpons les vieux et utilisons les comme énergie »…
    Plusieurs avantages :
    1) on renouvelle la planète.
    2) on récupère de l’énergie
    3) On règle le problème des retraites…

  2. Avatar de patrick
    patrick

    pierre qui roule…

  3. Avatar de Kad
    Kad

    la chair brulee ca sent mauvais 😉

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