Porquerolles vit une crise écologiste grave. Elle est fort simple. Elle consomme trop d’eau, celle-ci se salinise, et les économies sont drastiques. 1/3 de la consommation normale d’un français. Entre parenthése, cela montre l’importance des économies réalisables. Mais comme toujours, elle ne sont réalisées que dans l’urgence, la pénurie.
Porquerolles importe aussi 400 tonnes d’eau par jour. Là aussi, dépendance terrible, vis à vis des transports. La clef du problème ? Elle est terriblement simple. Une ressource limitée et sursollicitée, surtout en été, par le million de visiteurs.
Bien sûr, on est en France, en 2007. Il y aura toujours une solution. Mais à quel prix ? Déjà, rien que les recherches de ressources plombent les finances locales…Et ce, à des points tels que c’est tout simplement le maintien de la population sur l’île qui pose problême. Une solution existe : transformer l’île en réserve de la jet-set, habitée par des milliardaires. En attendant, c’est l’orientation de l’économie qui est en cause : Le tourisme. Le touriste est ce qu’il est ; un consommateur de biens en tout genre, services, nourriture et eau. Avec des habitudes dispendieuses, « indispensables », liées, depuis l’aprés guerre au développement des réseaux d’adductions d’eaux. « Indispensable », douche quotidienne… Pourtant, quelle charge ! Surtout chaude ! luxe quotidien qu’on ne voit même plus. Parlez au anciens, et surtout aux anciennes… On était beaucoup plus circonspects quand on dépendait d’une fontaine, et qu’il fallait charrier les seaux. Les compagnies des eaux, les hommes politiques, ont d’ailleurs, tout à fait compris le parti, et les revenus qu’ils pouvaient tirer de la consommation d’eau.

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